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pierre - Page 6

  • 26 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Certaines personnes à qui l'on ne peut pas accorder une promotion en déduisent qu'on ne les aime pas ; si on ne les implique pas dans les affaires et les fonctions, elles se plaignent d'être laissées pour compte. C'est la source de graves discordes entre des gens qui passaient pour être des amis, nous le savons bien ; au comble de l'indignation, ces gens se séparent et en arrivent à se maudire...

    Que personne n'aille se dire laissé pour compte parce qu'on ne lui a pas accordé de promotion. À ce sujet, le Seigneur Jésus a préféré Pierre à Jean. Toutefois, en conférant la primauté à Pierre, il n'en a pas pour autant retiré son affection à Jean. Il a confié son Eglise à Pierre ; il a remis à Jean sa mère tendrement aimée (Jn 19,27). Il a donné à Pierre les clés de son Royaume (Mt 16,19) ; il a découvert à Jean les secrets de son Coeur (Jn 13,25). Pierre occupe donc un poste élevé, mais la place de Jean est plus sûre. Pierre a beau avoir reçu le pouvoir, quand Jésus dit : "L'un de vous me livrera" (Jn 13,21), il tremble et s'affole avec les autres ; Jean, enhardi par sa proximité du Seigneur, l'interroge, à l'instigation de Pierre, pour savoir de qui il parle. Pierre doit se livrer à l'action ; Jean est mis à part pour témoigner son affection, selon la parole : "Je veux qu'il demeure ainsi jusqu'à ce que je vienne". Il nous a donné l'exemple afin que nous aussi fassions de même. »

    Saint Aelred de Rievaulx (1110-1167), L'Amitié spirituelle, III, 115s (trad. Bellefontaine, 1994).

  • 25 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Rien n'échappait à la sagesse et à la puissance du Christ : les éléments de la nature étaient à son service, les esprits lui obéissaient, les anges le servaient... Et pourtant dans tout l'univers, Pierre seul est choisi pour présider à l'appel de tous les peuples, à la direction de tous les apôtres et de tous les Pères de l'Église. Ainsi, bien qu'il y ait dans le peuple de Dieu beaucoup de prêtres et beaucoup de pasteurs, Pierre en personne les gouvernerait tous, alors que le Christ les gouverne aussi à titre de chef...
    Le Seigneur demande à tous les apôtres quelle est l'opinion des hommes à son sujet. Et ils disent tous la même chose aussi longtemps qu'ils exposent les doutes venus de l'ignorance humaine. Mais lorsque le Seigneur exige de connaître le sentiment des disciples eux-mêmes, le premier à confesser le Seigneur est celui qui est le premier dans la dignité d'apôtre. Comme il avait dit : "Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant", Jésus lui répond : "Heureux es-tu, Simon, fils de Yonas, car ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont révélé cela, mais mon Père qui est aux cieux". C'est-à-dire : Heureux es-tu parce que c'est mon Père qui t'a enseigné ; l'opinion de la terre ne t'a pas égaré, mais c'est une inspiration du ciel qui t'a instruit ; ce n'est pas la chair et le sang qui t'ont permis de me découvrir, mais celui dont je suis le Fils unique.
    "Et moi, je te le déclare", c'est-à-dire : De même que mon Père t'a manifesté ma divinité, de même moi je te fais connaître ta supériorité. "Tu es Pierre", c'est-à-dire : Moi je suis le rocher inébranlable, la pierre d'angle qui de deux peuples n'en fait qu'un seul (Ep 2,14), le fondement en dehors duquel personne ne peut en poser d'autre (1Co 3,11), mais toi aussi, tu es pierre, car tu es solide par ma force, et ce que j'ai en propre par ma puissance, tu l'as en commun avec moi du fait que tu y participes. "Sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise". Sur la solidité de ce fondement, dit-il, je construirai un temple éternel, et mon Eglise, dont le sommet doit être introduit au ciel, s'élèvera sur la fermeté de cette foi. »

    Saint Léon le Grand (?-vers 461), 4e sermon pour l'anniversaire de son ordination, PL 54, 14a (trad. cf SC 200).

  • 28 avril : Sanctoral

    Saint Pierre Chanel, Prêtre mariste, martyr (1803-1841)

    Sainte Jeanne Beretta Molla (1922-1962) - canonisée le 16 mai 2004

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, confesseur (1673-1716)

    N.B. : On célèbre la fête de Saint Louis-Marie Grignion de Montfort le 28 avril dans les diocèses bretons.

    « Saint Louis-Marie contemple tous les mystères à partir de l'Incarnation qui s'est accomplie au moment de l'Annonciation. Ainsi, dans le Traité de la vraie dévotion, Marie apparaît comme le "vrai paradis terrestre du Nouvel Adam", la "terre vierge et immaculée" dont Il a été formé (n. 261). Elle est également la Nouvelle Eve, associée au Nouvel Adam dans l'obéissance qui répare la désobéissance originelle de l'homme et de la femme (cf. ibid., n. 53 ; Saint Irénée, Adversus haereses, III, 21, 10-22, 4). A travers cette obéissance, le Fils de Dieu entre dans le monde. La Croix elle-même est déjà mystérieusement présente à l'instant de l'Incarnation, au moment de la conception de Jésus dans le sein de Marie. En effet, l'ecce venio de la Lettre aux Hébreux (cf. 10, 5-9) est l'acte d'obéissance primordial du Fils au Père, c'est déjà l'acceptation de son Sacrifice rédempteur "lorsqu'il entre dans le monde".

    "Toute notre perfection - écrit saint Louis-Marie Grignion de Montfort - consistant à être conformes, unis et consacrés à Jésus Christ, la plus parfaite de toutes les dévotions est sans difficulté celle qui nous conforme, unit et consacre le plus parfaitement à Jésus Christ. Or, Marie étant la plus conforme à Jésus Christ de toutes ses créatures, il s'ensuit que, de toutes les dévotions, celle qui consacre et conforme le plus une âme à Notre Seigneur est la dévotion à la Très Sainte Vierge, sa sainte Mère, et que plus une âme sera consacrée à Marie, plus elle le sera à Jésus Christ" (Traité de la vraie dévotion, n. 120). En s'adressant à Jésus, Saint Louis-Marie exprime combien est merveilleuse l'union entre le Fils et la Mère: "elle est tellement transformée en vous par la grâce qu'elle ne vit plus, qu'elle n'est plus ; c'est vous seul, mon Jésus, qui vivez et régnez en elle... Ah ! si on connaissait la gloire et l'amour que vous recevez en cette admirable créature... Elle vous est si intimement unie.... elle vous aime plus ardemment et vous glorifie plus parfaitement que toutes vos autres créatures ensemble" (n. 63). »

    Jean-Paul II, extrait de la Lettre aux religieux et religieuses des familles Montfortaines (4), 8 décembre 2003.

    Au calendrier traditionnel :

    Saint Paul de la Croix, confesseur (+ 1776)

  • 27 avril : Sanctoral

    Sainte Zita, servante à Lucques (1218-1278)

    Au calendrier traditionnel :

    Saint Pierre Canisius, confesseur et docteur (+ 1597)

  • 26 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Pierre devait recevoir les clés de l'Église, plus encore les clés des cieux, et le gouvernement d'un peuple nombreux devait lui être confié... Si Pierre, avec sa tendance à la sévérité, était resté sans péché, comment aurait-il pu faire preuve de miséricorde pour ses disciples ? Or, par une disposition de la grâce divine, il est tombé dans le péché, si bien qu'après avoir fait lui-même l'expérience de sa misère, il a pu se montrer bon envers les autres.
    Rends-toi compte : celui qui a cédé au péché, c'est bien Pierre, le chef des Apôtres, le fondement solide, le rocher indestructible, le guide de l'Église, le port imprenable, la tour inébranlable, lui qui avait dit au Christ : "Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas" (Mt 26,35) ; lui qui, par une divine révélation, avait confessé la vérité : "Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant".
    Or, l'évangile rapporte que, la nuit même où le Christ fut livré..., une jeune fille dit à Pierre : "Toi aussi, hier, tu étais avec cet homme", et Pierre lui répondit : "Je ne connais pas cet homme" (Mt 26,69-72)... Lui, la colonne, le rempart, se dérobe devant les soupçons d'une femme... Jésus fixa sur lui son regard... Pierre comprit, se repentit de sa faute et se mit à pleurer. Mais alors le Seigneur miséricordieux lui accorda son pardon...
    Il a été soumis au péché pour que la conscience de sa faute et du pardon reçu du Seigneur le conduise à pardonner aux autres par amour. Il accomplissait ainsi une disposition providentielle conforme à la manière d'agir de Dieu. Il a fallu que Pierre, lui à qui l'Église devait être confiée, la colonne des Églises, le port de la foi, le docteur du monde, se montre faible et pécheur. C'était, en vérité, pour qu'il puisse trouver dans sa faiblesse une raison d'exercer sa bonté envers les autres hommes. »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), Homélie sur saint Pierre et saint Élie, 1 ; PG 50.

  • 18 avril : Audience générale de Benoît XVI

    « Après la guérison du paralytique du Temple, Pierre et Jean furent arrêtés parce qu’ils annonçaient la résurrection de Jésus. Face au péril de la persécution, la communauté ne cherche pas à savoir comment réagir, mais elle se met à prier. C’est une prière commune, de toute l’Église. Cette prière consolide l’unité. Elle aide la communauté à lire ce qui arrive à la lumière de la foi et de la Parole de Dieu. L’opposition contre Jésus, sa mort, font partie du projet de Dieu pour le salut du monde. Le Mystère du Christ est la clé nécessaire pour comprendre la persécution. Dans la prière, les premiers chrétiens demandent à Dieu ni d’être défendus, ni de ne pas être éprouvés, ni le succès, mais de pouvoir proclamer avec assurance et liberté la Parole de Dieu. Comme eux, puissions-nous être guidés par l’Esprit de Jésus Christ pour vivre avec courage et joie chaque situation de la vie, et porter la bonne nouvelle à tous ! »

    Texte intégral sur le site internet du Vatican