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  • A la découverte de l'Eglise orthodoxe : "Cinq leçons sur l'orthodoxie"

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    Cinq leçons sur l'orthodoxie
    Guy Fontaine

    Ayant eu à constater de lui-même que l'Eglise orthodoxe est fort méconnue en Occident, le recteur de la paroisse Saint Alexandre Nevsky à Liège (Belgique) a rédigé un petit livre fort clair, qui apporte une multitude de réponses aux questions les plus couramment entendues, comme à celles que tout croyant pourrait être amené à se poser, notamment concernant les sujets de divergence entre l'Eglise catholique et l'Eglise orthodoxe.

    Ce livre s'ouvre sur une présentation générale de l'orthodoxie et de ses Eglises ("là où il y a un évêque, il y a une Eglise"), rappelant son enracinement dans la Tradition (les sept premiers conciles jusqu'à Nicée en 787). Après quelques précisions sur des points qui intriguent souvent l'occidental (comme la raison d'être de la barre oblique de la croix russe), Guy Fontaine propose en quelques chapitres une présentation plus approfondie des piliers de la spiritualité orthodoxe que sont la Tradition, l'Ecriture, l'iconographie et l'hymnographie (icônes et chant sacré fort appréciés de nombreux catholiques).
    Au travers d'informations très accessibles, l'on découvre ainsi de l'intérieur l'église orthodoxe et sa liturgie. Des explications précises sont données concernant le "filioque" du Credo, les métanies (prosternations) et le signe de croix (le "comment" et le "pourquoi"), la grâce divine (surabondante), l'immaculée conception, l'assomption ou la dormition de Marie, ce que signifie la communion eucharistique sous les deux espèces (sans intercommunion ni "réserve eucharistique"), et bien d'autres sujets toujours abordés avec pédagogie.

    Un chapitre d'une grande limpidité explique ce que sont les icônes, et en quoi elles diffèrent essentiellement des représentations figuratives occidentales. Puis l'auteur invite à connaître et approfondir la "Prière de Jésus" (que l'on appelle aussi la "Prière du coeur") : "Seigneur Jésus-Christ, fils de Dieu, prends pitié de moi, pécheur". Rappel historique du Récit d'un pèlerin russe, des grands noms de l'Eglise d'Orient (St Syméon le Nouveau Théologien, le moine athonite Nicéphore, St Grégoire Palamas), de la Philocalie, suivi de l'importance du "nom" et de sa prononciation, des premiers récits bibliques à nos jours. L'auteur livre ici de très beaux développements sur la signification, l'essence de la prière du coeur - chemin de voyage intérieur - et de précieux conseils et suggestions pratiques pour entrer dans cette prière, et l'intérioriser.

    Enfin un dernier chapitre sur le statut de la femme dans l'Eglise orthodoxe fait le point sur cette question, moins controversée qu'en l'Eglise catholique : l'Eglise orthodoxe appelle au dépassement (et non à l'élimination) des différences, à transcender cette différence homme/femme, suivant l'épitre aux Galates, "il n'y a plus l'homme et la femme, car tous vous n'êtes qu'un en Jésus-Christ" (Ga 3, 28).

    Un lexique en fin de volume explicite tous les mots spécifique de cette Eglise, d'acathiste et acédie à zéon, en passant par archimandrite, déisis, hésychasme, métanie, starets... 118 termes sont ainsi détaillés, pour conclure un petit volume d'une grande clarté, et accessible à tous, sans rien ôter de la profondeur et de la rigueur requise par les sujets abordés. Une excellente lecture, pour (mieux) connaître l'Eglise orthodoxe et tout ce qui lui est propre.


    DDB - 160 pages - 14,90 €

  • Albéric Magnard (1865-1914) : Symphonie No. 3 Op. 11

    Malmo Symphony Orchestra - Dir. Thomas Sanderling

  • Méditation 2ème semaine de Carême : égoïsme et amour de Jésus-Christ (1)

    « Pour peu qu'on soit doué de la puissance d'aimer, et qu'on éprouve le besoin de se donner à d'autres êtres qu'à soi-même, on sent dans la vie avec une indignation mêlée d'attendrissement le passage de ce mal qui blesse le plus profondément le cœur humain : l'égoïsme. J'entends par ce mot la tendance la plus directement opposée au véritable amour. Par l'amour, on sort de soi pour se donner à d'autres êtres ; par l'égoïsme, on rentre en soi pour se donner à soi-même. Pour aimer, il faut être au moins deux ; l'égoïsme vit tout seul, et il se complaît dans la vie solitaire ; il dit : « Moi, encore moi, moi tout seul ; moi pour personne, tous les autres pour moi ; moi le maître, tous les autres serviteurs ; moi la gloire, l'unique gloire, tous les autres des reflets de ma gloire ; moi la voix, l'unique voix, tous les autres des échos de ma voix ; moi le centre, l'unique centre, les autres des points dans ma sphère. En un mot, moi tout, les autres rien, si ce n'est pour moi-même. » Ces paroles vous en disent plus que les définitions ; elles vous peignent avec son propre langage cet être indéfinissable qu'on ne sait comment représenter, à qui on n'ose donner ni les traits ni le visage de l'homme, parce qu'il n'y a rien qui fasse plus d'honneur à notre humanité, l'égoïsme ; l'égoïsme, ce je ne sais quoi de dur, d'âpre, de froid, de malsain, de mortel, dont le souffle nous glace, et dont le contact donne la mort ; l'égoïsme cause profonde de tout le mal, obstacle universel à tout progrès humain. Déjà dans ma vie j'ai beaucoup regardé au fond des choses pour y découvrir la racine dernière de tous nos malheurs ; j'ai beaucoup écouté le gémissement des âmes et le frémissement des cœurs pour trouver dans les accents les plus profonds de notre vie l'intelligence de toutes nos misères : et tout m'a révélé le même secret, tout m'a rendu la même réponse : Egoïsme. Et quand j'ai cherché une puissance capable de détruire avec l'égoïsme humain la cause de toutes nos décadences, tout m'a répondu : Amour de Jésus-Christ. »

    R.P. C.J. Félix s.j. (1810-1891), Le Progrès par le christianisme - Conférences de Notre-Dame de Paris, Année 1858 (Septième conférence : le progrès moral par la destruction de l'égoïsme), 4e édition, Paris, Librairie d'Adrien Le Clere et Cie, s.d.

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    "Narcisse" par Le Caravage (1571-1610)
    Tableau exposé à la "Galleria Nazionale d'Arte Antica" à Rome

  • Rappel : Méditations du Carême

    Nous parcourons ce temps de Carême avec des extraits des conférences que le R.P. Félix donna à Notre-Dame de Paris, conférences rassemblées sous ce titre évocateur : "Le progrès par le christianisme". Il s'agit bien en effet de "progresser" durant ces quarante jours : progresser dans la connaissance de nous-même, dans l'identification et la correction de nos défauts, dans le repentir de nos fautes, dans l'attachement grandissant au Bien, au Vrai, et au Beau...

    Chaque semaine est abordé un thème plus particulier, permettant d'approfondir les vices qui gangrènent les esprits, et les vertus qui leur sont opposées :

    Journées après les Cendres, présentation : austérité chrétienne et sainteté
    1ère semaine : humilité et sainteté
    2ème semaine : égoïsme et charité (amour de Jésus-Christ)
    3ème semaine : concupiscence et amour ordonné
    4ème semaine : sensualisme et force morale (pudeur et droiture)
    5ème semaine : cupidité, orgueil, luxe et modestie

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  • Lundi 2 mars 2015

    Lundi de la deuxième semaine de Carême

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Angélus de ce dimanche 1er mars 2015

    « Jésus est le Fils fait Serviteur, envoyé dans le monde pour réaliser à travers la Croix le projet du salut. Sa pleine adhésion à la volonté du Père rend son humanité transparente à la gloire de Dieu qui est l’Amour ». Le Pape François, lors de la prière de l’Angélus ce dimanche midi place Saint-Pierre, est revenu sur l’épisode de la Transfiguration, au cœur de l’Évangile de ce deuxième dimanche de Carême.

    Si Jésus montre à Pierre, Jacques et Jean cette transfiguration, c’est pour mettre fin à un malentendu. Jésus est en chemin vers Jérusalem où doit se dérouler « son sacrifice rédempteur », ce que « les foules ne comprennent pas ». Le Pape explique que « face à perspective d’un Messie qui contraste avec leurs attentes terrestres, elles l’ont abandonné. Elles pensaient que le Messie aurait été un libérateur de la domination des Romains, un libérateur de la patrie ». C’est pourquoi Jésus « décide de montrer un avant-goût de sa gloire » aux trois apôtres.

    « Jésus se révèle ainsi comme l’icône parfaite du Père, l’irradiation de sa gloire. C’est l’accomplissement de la révélation, c’est pourquoi à côté de Lui transfiguré apparaissent Moïse et Elie qui représentent la Loi et les Prophètes. Cela signifie que tout finit et tout commence en Jésus, dans sa Passion et dans sa Gloire ».

    D’où cette consigne que le Pape rappelle : « écouter Jésus » car « le chemin de Jésus nous porte toujours vers le bonheur. Il y aura bien une croix en travers, des épreuves, mais à la fin il nous porte toujours vers le bonheur. Jésus ne nous trompe pas » s’exclame alors le Pape. Et d’inviter alors tous les fidèles à se laisser transfigurer par l’Amour.

    Source : Radio Vatican.

    Le Proche-Orient et le Venezuela au cœur des prières du Pape

    Le Pape François n’oublie pas les chrétiens d’Irak et de Syrie. Après la prière de l’Angélus, le Pape a assuré être proche et prier sans relâche « pour que soit mis fin à l’intolérable brutalité dont ils sont victimes ». Malgré sa retraite cette semaine à Ariccia pour les exercices spirituels de Carême de la Curie romaine, le Pape a pensé aux « violences, aux enlèvements de personnes et aux abus commis sur les chrétiens et les autres groupes ». Il a ainsi offert vendredi avec les membres de la Curie, la dernière Messe des exercices spirituels pour ces chrétiens persécutés.

    Le Pape François a également demandé à l’ensemble des fidèles présents lors de cet Angélus, « selon leurs possibilités, de soulager les souffrances de ceux qui sont dans l’épreuve, souvent à cause de la foi qu’ils professent ». Le Pape a ainsi demandé à tous de prier pour eux et a observé quelques instants de silence.

    Vive tension au Venezuela

    Le Venezuela est un autre pays qui inquiète le Pape François, qui est revenu sur la situation de « vive tension » qui prévaut dans ce pays d’Amérique latine depuis plusieurs semaines et qui a culminé avec la mort d’un jeune garçon de quatorze ans « tué il y a quelques jours à San Cristobal ». « J’exhorte tout le monde à refuser la violence et à respecter la dignité de chaque personne et la sacralité de la vie humaine et j’encourage à reprendre un chemin commun pour le bien du pays, rouvrant des espaces de rencontre et de dialogue sincères et constructifs ».

    Mercredi, des dizaines de personnes s’étaient retrouvées devant la nonciature apostolique à Caracas pour réclamer la médiation du Pape François dans la crise que traverse le Venezuela. Il y a un an, alors que pays connaissait déjà une crise politique entre la majorité et l’opposition, le Saint-Siège avait été invité à participer à des discussions officielles et avait manifesté sa disponibilité pour promouvoir le dialogue entre les différentes forces politiques.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Ignaz Jakob Holzbauer (1711-1783) : Messe en do majeur

    Johann Christian Bach Akademie Köln, St. Thomas Chorschule Wettenhausen - Dir. Jürgen Rettenmaier

  • Méditation : Deuxième Dimanche de Carême

    Pourquoi Notre-Seigneur choisit, pour se transfigurer, un endroit éloigné du monde

    « Par ce choix, Notre-Seigneur veut nous apprendre que ce n'est pas au milieu du monde et des pensées du monde que Dieu se révèle à l'âme et la fait passer des misères du vieil homme dans l'éclat et les vertus du nouveau. Pour voir Dieu, l'entendre, le goûter et être transformé en lui par sa grâce, la première condition requise est la solitude intérieure, c'est-à-dire le calme de l'âme fermée au tumulte des créatures, ouverte à Dieu seul et à ses divines inspirations, la paix du recueillement sous le regard de Dieu. Tant qu'on se laissera aller à la dissipation de l'esprit, aux évagations de l'imagination, à la préoccupation des nouvelles, aux attaches du cœur, au tumulte des pensées inutiles ; tant enfin qu'on ne vivra pas retiré dans la solitude du cœur, Dieu ne se montrera point à nous, et il ne sera pour notre âme que comme le dieu inconnu d'Athènes. Ses amabilités et ses perfections infinies ne nous toucheront point ; nous ne l'aimerons si nous n'aurons aucune envie de l'aimer. Etrangers à Dieu, nous ne serons pas moins étrangers à nous-mêmes : nous ne nous connaîtrons pas et ne verrons en nous rien à corriger, rien à réformer, aucune raison de nous humilier, de nous mortifier, de nous renoncer ; et toute notre vie s'écoulera dans l'oubli de Dieu, dans l'ignorance de nous-mêmes. O dissipation, que vous faites de mal à l'âme ! ô saint recueillement, que vous lui êtes nécessaire ! Conduisez-moi, Seigneur, comme vos apôtres, dans la solitude, et tenez-y toujours renfermés mon esprit et mon cœur. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Deuxième dimanche de Carême), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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  • Intentions de prière pour le mois de mars

    Générale (Universelle) :
    Pour que les personnes engagées dans la recherche scientifique se mettent au service de tout ce qui est bon pour la personne humaine.

    Missionnaire (Pour l'évangélisation) :
    Pour que la contribution propre de la femme à la vie de l’Eglise soit reconnue toujours davantage.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Dimanche 1er mars 2015

    Deuxième Dimanche de Carême

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     Mars, le mois de saint Joseph

     Calendrier liturgique et sanctoral