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sexagésime

  • Dimanche 4 février 2018

    Dimanche de la Sexagésime

    (5ème dimanche du Temps Ordinaire)

     

    Introït "Exsúrge"
     
    Abbaye bénédictine Notre-Dame de Triors

    Dominica in Sexagesima

    Ant. ad Introitum. Ps. 43, 24-26.
    Exsúrge, quare obdórmis, Dómine ? exsúrge, et ne repéllas in finem : quare fáciem tuam avértis, oblivísceris tribulatiónem nostram ? Adhæsit in terra venter noster : exsúrge, Dómine, ádiuva nos, et líbera nos.
    Levez-vous ; pourquoi dormez-vous, Seigneur ? Levez-vous, et ne nous repoussez pas à jamais. Pourquoi détournez-vous votre visage et oubliez-vous notre tribulation ? Notre corps est attaché à la terre. Levez-vous, Seigneur, secourez-nous et délivrez-nous.

    Ps. ibid., 2.
    Deus, áuribus nostris audívimus : patres nostri annuntiavérunt nobis.
    O Dieu, nous avons entendu de nos oreilles ; nos pères nous ont annoncé votre œuvre.

    V/. Glória Patri.

    Offertoire de supplication pour la Sexagésime

    Ant. ad Offertorium. Ps. 16, 5, 6-7.
    Pérfice gressus meos in sémitis tuis, ut non moveántur vestígia mea : inclína aurem tuam, et exáudi verba mea : mirífica misericórdias tuas, qui salvos facis sperántes in te, Dómine.
    Affermissez mes pas dans vos sentiers, afin que mes pieds ne soient pas ébranlés. Inclinez vers moi votre oreille et exaucez mes paroles. Faites éclater vos miséricordes, vous qui sauvez ceux qui espèrent en vous, Seigneur.

    Ecouter (mp3).

    Commentaire spirituel et musical par un moine sur le Blog de L'Homme Nouveau.
  • Préparons notre Carême - 2. L'effort

    (Rappel : 1. Ne perdons pas notre temps !)

    « Il est clair que nous écrivons, parlons et agissons beaucoup mieux quand l'être tout entier goûte la paix. Il est certain que l'activité, quand nous sommes fatigués ou secoués, est beaucoup plus pénible ; elle exige un effort énorme et souvent douloureux.

    Mais la force d'âme consiste précisément à dominer cette difficulté, à accomplir cet effort pénible, à agir en un mot « comme si on était bien ». Rien ne développe le moral comme cet effort dans lequel on ne tient compte ni de sa souffrance, ni de l'infériorité pénible des résultats.

    Et si les résultats immédiats sont inférieurs, le résultat éloigné est merveilleux. En se commandant l'action malgré la difficulté des dispositions pénibles, on acquiert l'habitude d'agir à peu près toujours et on supprime une perte de temps énorme. Nous devons nous rendre compte que si pour agir nous devions attendre d'être très bien, nous passerions la moitié de notre vie dans cette attente.

    Non ! N'attendons plus ce qui pour certains ne vient jamais. Avec les forces que nous avons au jour le jour, faisons ce que réclame le devoir de chaque moment, sans nous occuper du résultat. Le résultat dépend de Dieu : ce qui dépend de nous c'est l'effort. Cet effort nous fera peu à peu une volonté forte, une vie concentrée et féconde. »

    Dom Augustin Guillerand (1877-1945), Écrits spirituels Tome II (Extraits de Lettres, Effort), Roma, Benedettine di Pricilla, 1967.

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    (Crédit photo : Stairs in the forest by RbknArnK)

  • Dimanche 19 février 2017

    Dimanche de la Sexagésime
     
    Commentaire de l'Evangile du Dimanche
    (Abbaye Sainte-Madeleine, Le Barroux)
     
    (7ème dimanche du Temps Ordinaire)
     
    Rappel : Introduction au Temps de la Septuagésime
    (du dimanche de la Septuagésime au mercredi des Cendres)

  • Dimanche 31 janvier 2016

    Dimanche de la Sexagésime

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

     Au nouveau calendrier : 4ème dimanche du Temps Ordinaire

  • Introït de la Messe de la Sexagesime

    Ant. ad Introitum. Ps. 43, 23-26.
    Exsúrge, quare obdórmis, Dómine ? exsúrge, et ne repéllas in finem : quare fáciem tuam avértis, oblivísceris tribulatiónem nostram ? Adhǽsit in terra venter noster : exsúrge, Dómine, ádiuva nos, et líbera nos.
    Levez-vous ; pourquoi dormez-vous, Seigneur ? Levez-vous, et ne nous repoussez pas à jamais. Pourquoi détournez-vous votre visage et oubliez-vous notre tribulation ? Notre corps est attaché à la terre. Levez-vous, Seigneur, secourez-nous et délivrez-nous.

  • Dimanche 8 février 2015

    Dimanche de la Sexagésime

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     (Cinquième Dimanche du Temps Ordinaire)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Bientôt l'entrée en Carême...

    Carême - Au désert...

    Carême,cendres,quadragésime,40 jours,sexagésime,désert,mort,prière,pénitence« Chers fidèles, pourquoi le Carême dure-t-il quarante jours ? Sans aucun doute pour nous rappeler les quarante années d’exode du peuple hébreu dans le désert avant de gagner la Terre promise ou encore pour revivre les quarante jours de prière et de jeûne de Jésus poussé au désert par l’Esprit-Saint.

    Pour les Hébreux, le désert fut un temps d’épreuve et même de manque de confiance en Dieu. Mais pour Dieu ce fut l’occasion, certes, d’éprouver son peuple et même de le punir de son infidélité, mais surtout de faire éclater sa miséricorde en lui donnant une nourriture et une boisson miraculeuses, en guérissant ses blessures et en l’invitant à la conversion.

    Pour Jésus aussi le désert fut un temps de mise à l’épreuve. Revivant les diverses étapes par lesquelles est passé le peuple de Dieu, Notre-Seigneur est mis à l’épreuve par le démon. Mais, à la différence de ses pères, il surmonte l’épreuve et demeure fidèle à son Père, préférant la Parole de Dieu au pain, la confiance en son Père au miracle merveilleux, le service de Dieu à tout espoir de domination terrestre.

    Et pour nous ? Comment allons-nous vivre ces quarante jours qui commencent ? Temps d’épreuve, le Carême est à l’image de notre vie chrétienne : nous ne sommes pas encore arrivés à la Terre promise, nous sommes tentés et éprouvés. Mais Dieu continue de prendre soin de nous, en nous abreuvant de l’eau des sacrements et en nous nourrissant du pain vivant de son Corps. Avec Jésus, passons ces quarante jours dans la prière et la confiance en Dieu... au désert ! »

    Abbé Arnaud Evrat, FSSP

    Source : Introibo - fssp.ch - février 2015


    Des cendres à la lumière : la montée vers Dieu

    Carême,cendres,quadragésime,40 jours,sexagésime,désert,mort,prière,pénitence« Le dimanche de la Septuagésime que nous célébrons en ce début du mois de février (*) nous rappelle que le temps de la Pénitence va bientôt commencer. Dans quelques jours en

    effet, nous recevrons sur nos têtes ces cendres bénies qui marquent le début du Carême et nous invitent à une plus grande conversion.
    Sans doute connaissez-vous la fable 'Le lièvre et la tortue' de Jean de la Fontaine. Certain de remporter la course, le lièvre se disait avec confiance : « j’ai le temps, pourquoi me presser, allons cueillir ici un trèfle ou ailleurs un brin de romarin... » Hélas, nous lui sommes un peu semblables : « pourquoi me presser, la conversion est chose coûteuse, exigeante, difficile ; demain, il sera bien temps » !

    (*) célébré dimanche dernier.

    L’Église, comme une vraie mère, pleine d’ans et d’expérience, sait trop combien cette folle pensée risque de nous perdre. Avec saint Paul, imaginons un stade où il nous faut courir pour remporter la palme : nous sommes là, tous, serrés, au coude à coude, pas un ne manque. Levons cependant la tête avant de nous élancer. Au-dessus de nous, une grande banderole, sur laquelle on peut lire ces mots que nous n’entendons jamais sans une sueur froide, sans un certain malaise : « ô homme, souviens-toi que tu viens de la poussière, et que tu retourneras à la poussière ». Voilà quels mots surmontent la porte d’entrée de la sainte quarantaine...

    Ces paroles sont trop dures à entendre. L’Église le sait bien, elle le sait parfaitement, mais elle ne les répète pas moins, avec une conviction chaque année affermie. Elle connaît trop notre légèreté, notre inconstance, elle sait trop nos oublis. Alors, elle nous rassemble afin que nul ne puisse s’excuser faussement et dire qu’il ne savait pas. Mes frères, demain nous serons morts. Il ne faut pas le dire ? Si, il faut le dire, et le redire encore ! Qu’est-ce que notre vie, sinon un court passage. Prenons en exemple la foi et le christianisme rayonnant de ce XVIIe siècle qu’on a appelé avec raison le grand siècle des âmes. Ces âmes-là, elles savaient regarder la mort en face, au-lieu de parler sans cesse d’autre chose ! Mais comme le disait si finement Newman : « Nous savons tous que nous mourrons, mais au fond, nous n’y croyons pas ! »

    Aujourd’hui, donc, permettez que le sujet soit évoqué. Car si bientôt la main du prêtre répandra sur vos têtes ces cendres sombres et inconsistantes, puissions-nous comprendre toute la portée de ce geste. Que sont-elles, ces cendres ? Ou plutôt, que furent-elles ? Avant d’être réduites à rien, il s’agissait de rameaux verts, et il n’y a pas encore longtemps, ces branchages verdissaient dans de paisibles jardins. Ils y seraient peut-être encore, tout pleins de sève et de vigueur, si nous ne les avions coupés. Qui peut comprendre, comprenne. Notre vie est fugitive, elle passe avec le temps. Et dans quelques jours, quelques mois, au mieux quelques années, la mort aura triomphé de notre résistance. « Comme on frissonne, écrit Pius Parsch (*), devant un tombeau ouvert, à voir, près de quelques ossements, une poignée de cendres grises. Souviens-toi, homme ! Tu es poussière. Tu retourneras en poussière. Fragilité, caducité, voilà ce que signifie la cendre. La vie est éphémère, celle des autres, mais aussi la mienne. »

    (*) Dom Pius Parsch (1884-1954), Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936.

    Et qui alors se souviendra de nous ? Si vous allez à Rome, allez voir, dans l’abside de Saint-Pierre, le monumental et somptueux tombeau du pape Urbain VIII Barberini : détournez votre regard de l’abondance des marbres pour regarder, au bas de la statue, un livre ouvert, le livre des vivants : vous y verrez la main squelettique de la mort qui y efface le nom du pape. Demain, pape, évêque, prêtre ou simple fidèle, nous serons oubliés, nous serons passés. Sans aller jusqu’à Rome, quand vous pousserez vos pas jusqu’au cimetière tout proche, regardez bien ces tombes : sur beaucoup, vous ne pourrez plus lire même un nom.

    Victor Hugo, dans un célèbre poème, évoque à son tour les marins tombés en mer dont plus personne ne se souvient : « Puis votre souvenir même est enseveli. Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire. Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire, sur le sombre océan jette le sombre oubli. Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue, (...) Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre... ».

    Et Bossuet, un auteur plus catholique, ne s’exprime pas autrement : « C’est bien peu de chose que l’homme. Le temps viendra où cet homme qui nous semblait si grand ne sera plus. Si longtemps soit-on au monde, y serait-on mille ans, il faut en venir là. Il n’y a que le temps de ma vie qui me fait différent de ce qui ne fut jamais. J’entre dans la vie avec la loi d’en sortir, je viens faire mon personnage, je viens me montrer comme les autres ; après, il faudra disparaître. »

    Que ces quelques lignes ne vous terrorisent pas, loin s’en faut, mais disposent vos âmes à entendre ces mots de Jésus lui-même : « Nul ne sait ni le jour ni l’heure. A quoi bon alors gagner le monde entier si l’on vient à perdre son âme ». Notre vie, comme un peu de poussière ou de cendre, est inconsistante : un simple souffle suffit à la disperser. Memento mori, « souviens-toi que tu vas mourir ». Tel est le néant de l’homme. Brièveté de notre vie, vanité des choses qui passent. « Tout est vanité, hors aimer Dieu, et le servir Lui seul ». Chers amis, « tout passe, Dieu seul demeure ». Dieu seul demeure : que ce soit là notre grande lumière, celle qui, joyeusement, nous conduise jusqu’à Lui. Que les cendres que nous allons recevoir dans quelques jours nous rappellent que nous sommes les petites créatures de Dieu, qu’Il nous a voulus par amour et qu’Il nous appelle à aller à sa lumière par une conversion intérieure de nos âmes. Des cendres à la lumière, c’est pour nous une montée joyeuse vers Dieu. »

    Abbé Arnaud Moura, FSSP

    Source : Introibo - fssp.ch - février 2015

  • Dimanche 23 février 2014

    7ème dimanche du Temps Ordinaire

    (Dimanche de la Sexagésime)

    Calendrier liturgique

  • Dimanche 3 février 2013

    Calendrier liturgique