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  • Noël, fête religieuse ?

    Noël représente avant tout une fête religieuse pour 15 % des Français (6 % des 18-24 ans)
    juste un peu plus qu'une corvée...
     
    Un sondage CSA réalisé pour le quotidien gratuit Direct Matin, paru le 2 décembre dernier, montre que pour les Français, Noël est avant tout un moment vécu en famille :
    Famille : 81 %
    Cadeaux 68 %
    Bon repas : 53 %
    Dépenses : 30 %
    Religion : 15 %
    Corvée : 12%

    « Mon souhait est accompagné d’une exhortation à vivre Noël dans son esprit authentique qui est religieux. La joie extérieure de ces journées ne doit pas être un but en lui-même mais une manifestation d’une rencontre intérieure de nous-mêmes avec le Christ, le Verbe Incarné. Cherchons par conséquent à passer et à vivre l’anniversaire de la naissance de notre Rédempteur avec Dieu, nous-mêmes et les autres. »
    Jean Paul II, extrait de l'Angelus du 23 décembre 1984.

  • Livres - Notre coup de coeur

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    Madagascar, au carrefour des continents asiatique et africain, a connu ces cinq dernières années une crise politique qui l’a privé des aides internationales et lui a fait gagner le triste record de pays le plus pauvre du monde. Depuis plus de quarante ans, un missionnaire de Saint Vincent de Paul, le Père Pedro Opeka, vit sur cette île, porte parole des gens qui vivent « avec un euro par jour ». Pour eux, pour ces milliers de familles abandonnées sur une décharge d'ordure et dans les rues d'Antananarivo, il a fondé il y a vingt-cinq ans l'association Akamasoa, au cour de la capitale. "En vingt-cinq ans, plus de cinq cent mille personnes y sont venues demander du secours ; vingt-cinq mille y sont logées dans de vraies maisons, elles sont soignées et travaillent ; douze mille enfants sont scolarisés"...

    Auteur de la préface de ce remarquable et bouleversant livre de photographies (plus de 80 photos en couleurs), le Père Pedro écrit au lecteur : "Je désire que ce livre éveille ton cœur et ton intelligence pour que tu parviennes à sentir charnellement toutes ces vies cabossées et aussi toutes ces tendresses enfouies. Puisses-tu voir les lumières ténues, fragiles, infiniment légères et vacillantes dans la nuit de l'extrême pauvreté !"
    Tous les dimanches, il célèbre l'Eucharistie devant sept mille enfants, adolescents, parents et vieillards réunis pour entendre la Parole et louer l'amour de Dieu...

    Enrichi d'exemples, de témoignages, de brèves et profondes méditations et de nombreuses paroles du Père Pedro, ce recueil vous emmène en un voyage poignant, qui ne peut laisser personne indifférent. On y entre sur la pointe des pieds, et on n'en ressort jamais tout à fait, tant ces visages rencontrés au fil des pages laissent une empreinte indélébile sur le cœur, regards de souffrance où le Père Pedro, à force d'amour et de combats contre un système déshumanisant et un gouvernement qui fuit ses responsabilités, a fait renaître des étincelles d'espérance et de joie. "Quand on fait un bien - écrit-il - il faut s'excuser de le faire, par humilité, sans se prendre pour un héros. C'est le respect et l'amour que tu mets dans ton geste qui permettra à celui que tu aides de t'excuser."

    Laurent de Gebhardt, auteur des photographies et des textes qui les accompagnent, a mis tout son talent au service du peuple d'Akamasoa.
    La moitié des droits d'auteur de ce livre est reversée à l'Association.

    "Jésus nous a laissé un seul commandement : "Aimez-vous les uns les autres comme moi je vous ai aimés." Qu'est-ce qu'on veut de plus clair, de plus libre, de plus beau, de plus heureux que cela ?"

    Un livre formidable à lire, à relire, à faire circuler, à offrir !

    Association de soutien à l'action du Père Pedro Opeka

    Salvator - 155 pages - 21 x 21cm - 19,50 €

  • Marc-Antoine Charpentier (1643-1704) : Messe de Minuit pour Noël, H. 9 - Gloria

    Aradia Ensemble - Dir. Kevin Mallon

  • Sainte Messe de la Nuit de la Nativité

    célébrée à 21h30 par le Pape François à la basilique Saint-Pierre

     

    « Voici la question que nous pose l’Enfant par sa seule présence : est-ce que je permets à Dieu de m’aimer ? », interroge le Pape François.

    Le Pape a présidé la messe de la nuit de Noël, ce 24 décembre, à 21h30, en la basilique Saint-Pierre, puis il est allé placer la statuette l'Enfant Jésus dans la crèche, selon la tradition, en procession, avec des enfants de différents continents portant des fleurs. Il a ensuite encensé la crèche, avant d'embrasser les enfants : l'un d'eux lui a offert une nouvelle calotte blanche. Les enfants venaient de Syrie, du Liban, des Philippines, de Corée…

    Dans son homélie, le Pape François a invité à laisser Dieu venir aimer chacun, manifester sa tendresse à chacun, en posant ces questions : « Comment accueillons-nous la tendresse de Dieu ? Est-ce que je me laisse rejoindre par lui, est-ce que je me laisse embrasser, ou bien est-ce que je l’empêche de s’approcher ? "Mais je cherche le Seigneur" – pourrions- nous rétorquer. Toutefois, la chose la plus importante n’est pas de le chercher, mais plutôt de faire en sorte que ce soit Lui qui me trouve et qui me caresse avec amour. Voici la question que nous pose l’Enfant par sa seule présence : est-ce que je permets à Dieu de m’aimer ? », demande le Pape François.

    Le Pape a souligné trois attitudes de Dieu : « Patience de Dieu, proximité de Dieu, tendresse de Dieu. »

    Il a suggéré cette prière : « Seigneur, aide-moi à être comme Toi, donne-moi la grâce de la tendresse dans les circonstances les plus dures de la vie, donne-moi la grâce de la proximité face à toute nécessité, de la douceur dans n’importe quel conflit. »

    Il invité à demander à la Vierge Marie de nous faire trouver Jésus : « Regardons la crèche et prions, en demandant à la Vierge Mère : "Ô Marie, montre-nous Jésus". »

    Source : Zenit.org.

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  • Méditation pour la Vigile de Noël

    « Cieux, prêtez l'oreille ! Terre, écoutez avec attention ! Que toute créature, que l'homme surtout soit transporté d'admiration et éclate en louanges : « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Juda »... Quelle plus douce nouvelle pourrait-on annoncer à la terre ? A-t-on jamais rien entendu de pareil, le monde a-t-il jamais rien appris de semblable ? « A Bethléem de Juda naît Jésus Christ, le Fils de Dieu. » Quelques petites paroles pour exprimer l'abaissement du Verbe, la Parole de Dieu devenue un tout-petit, mais quelle douceur dans ces paroles ! « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem. » Naissance d'une sainteté incomparable : honneur du monde entier, réjouissance de tous les hommes à cause du bien immense qu'elle leur apporte, étonnement des anges à cause de la profondeur de ce mystère d'une nouveauté sans pareil (cf Ep 3,10). « Jésus Christ, le Fils de Dieu, naît à Bethléem de Judée. » Vous qui êtes couchés dans la poussière, réveillez-vous et louez Dieu ! Voici le Seigneur qui vient avec le salut, voici la venue de l'Oint du Seigneur, son Messie, le voici qui vient dans sa gloire... Heureux celui qui se sent attiré par lui et qui « court à l'odeur de ses parfums » (Ct 1,4 LXX) : il verra « la gloire qu'il tient de son Père comme Fils unique » (Jn 1,14). Vous donc qui êtes perdus, respirez ! Jésus vient sauver ce qui avait péri. Vous les malades, revenez à la santé : le Christ vient étendre le baume de sa miséricorde sur la plaie de vos cœurs. Tressaillez de joie, vous tous qui éprouvez de grands désirs : le Fils de Dieu descend vers vous pour faire de vous des cohéritiers de son Royaume (Rm 8,17). Oui, Seigneur, je t'en prie, guéris-moi et je serai guéri ; sauve-moi et je serai sauvé (Jr 7,14) ; glorifie-moi et je serai vraiment dans la gloire. Oui, « que mon âme bénisse le Seigneur, et que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom » (Ps 102,1). Le Fils de Dieu se fait homme pour faire des hommes des enfants de Dieu. »

    St Bernard, Premier sermon pour la Vigile de Noël (1-2).

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    Govert Flinck (1615-1660), Les anges annonçant aux bergers la naissance du Christ
    (Source et crédit photo)

  • VIGILE DE NOËL

    Mohr/Gruber : Stille Nacht - Douce nuit - Silent Night
    Kings College, Cambridge (2009)

    Stille Nacht, Heilige Nacht !
    Alles schläft; einsam wacht
    Nur das traute heilige Paar.
    Holder Knabe im lockigten Haar,
    Schlafe in himmlischer Ruh !
    Schlafe in himmlischer Ruh !

    Douce nuit, sainte nuit !
    Dans les cieux ! L'astre luit.
    Le mystère annoncé s'accomplit
    Cet enfant sur la paille endormi,
    C'est l'amour infini !
    C'est l'amour infini !

    Silent night, holy night,
    All is calm, all is bright.
    Round yon Virgin Mother and Child.
    Holy infant so tender and mild,
    Sleep in heavenly peace,
    Sleep in heavenly peace.

    Texte : Joseph Mohr, 1816 - Mélodie : Franz Xaver Gruber, 1818
    Texte original allemand
    Traduction dans toutes les langues
  • Méditation de la 4ème semaine de l'Avent : le silence (3ème jour)

    « "Indica mihi ubi pascas, ubi cubes ?" Nous le savons maintenant ; si nous séparons Jésus de sa Croix, si nous faisons de l'apostolat en oubliant les droits exclusifs du Christ sur les âmes, si nous nous lançons dans une vie active mal comprise, avec tous ses inconvénients, nous divaguons. Si, au contraire, nous respectons, chez le Seigneur, son rôle de pasteur, tel qu'il l'entend, cela va bien ; si nous respectons en lui l'Époux de la Croix, tout va bien encore. En suivant ces deux indications, nous avons toute assurance d'être avec lui, de faire partie de son troupeau.
    Et alors... Écoutons-le puisqu'il parle : "qui loquitur tecum", et, pour l'écouter, faisons silence, car la voix du Seigneur est non pas faible (elle est, au contraire, très forte), mais tellement douce que si l'on ne fait pas un silence profond on ne peut l'entendre. Ceci n'est pas contradictoire. De là, l'importance extrême du silence... non pas seulement comme moyen de sanctification, mais bien comme condition sine qua non de notre union à Dieu. Si nous ne nous appliquons pas à tous les genres de silence, silence matériel, silence extérieur, silence intérieur, nous ne pourrons pas entendre la voix de Notre-Seigneur. C'est tout à fait impossible ; une âme qui n'est pas complètement entourée de silence ne le pourra jamais. »

    [P. Pierre-Thomas Dehau (1870-1956)], Des fleuves d'eau vive, Lyon, Les Éditions de l'Abeille, 1941.

    silence