Lorenzo Lotto (1480-1556), Madone du Rosaire
Grand Retable de Cingoli (Marches)
Sur notre site : Les Papes et le Saint Rosaire
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Lorenzo Lotto (1480-1556), Madone du Rosaire
Grand Retable de Cingoli (Marches)
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L'Association catholique « L'Ange gardien »
Ste Marthe, vierge
In Vigilia Ascensionis
Ant. ad Introitum. Is. 48, 20. Vocem iucunditátis annuntiáte, et audiátur, allelúia : annuntiáte usque ad extrémum terræ : liberávit Dóminus pópulum suum, allelúia, allelúia. Avec des cris de joie, publiez-le, faites-le savoir, alléluia ; proclamez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a délivré son peuple, alléluia, alléluia. Ps. 65, 1-2. Iubiláte Deo, omnis terra, psalmum dícite nómini eius : date glóriam laudi eius. Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière ; chantez un hymne à son nom ; rendez glorieuse sa louange. V/. Glória Patri. |
Dominica in Albis In Octava Paschæ
Ant. ad Introitum. 1. Petri 2, 2.
Quasi modo géniti infántes, allelúia : rationabiles, sine dolo lac concupíscite, allelúia, allelúia allelúia.
Comme des enfants nouveau-nés, alléluia ; désirez ardemment le lait spirituel, alléluia, alléluia, alléluia.
Ps. 80, 2.
Exsultáte Deo, adiutóri nostro : iubiláte Deo Iacob.
Tressaillez d’allégresse en Dieu notre protecteur ; chantez avec transport en l’honneur du Dieu de Jacob.
V/. Glória Patri.
Allelúia, allelúia.
V/. Pascha nostrum immolátus est Christus. (1 Cor 5,7) Allelúia, allelúia. V/. Le Christ, notre Pâque, a été immolé. |
Ant. ad Offertorium. Ps. 68, 21-22.
Impropérium exspectávit cor meum et misériam : et sustínui, qui simul mecum contristarétur, et non fuit : consolántem me quæsívi, et non invéni : et dedérunt in escam meam fel, et in siti mea potavérunt me acéto. Mon cœur est dans l’attente des humiliations et des souffrances. Je cherche quelqu’un qui s’attriste avec moi, mais en vain ; un consolateur, et je n’en trouve pas. Pour nourriture, ils me donnent du fiel ; et dans ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre. |
Ant. ad Introitum. Ps. 44,13,15 et 16.
Vultum tuum deprecabúntur omnes dívites plebis : adducéntur Regi Vírgines post eam : próximæ eius adducéntur tibi in lætítia et exsultatióne. (T.P. Allelúia, allelúia.) Tous les riches du peuple imploreront votre visage. On amènera au Roi des vierges à sa suite : ses proches vous seront présentées dans l’allégresse. (T.P. Alléluia, alléluia.) Ps. Ibid., 2. Eructávit cor meum verbum bonum : dico ego ópera mea Regi. Mon cœur a fait jaillir la bonne parole : je dédie mes œuvres au Roi. |
Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11.
Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua. Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice. Ps. ibid., 2. Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius. Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne. V/. Glória Patri. |
« Le 21 janvier, avec le meurtre du Roi-prêtre, s’achève ce qu’on a appelé significativement la passion de Louis XVI. Certes, c’est un répugnant scandale d’avoir présenté, comme un grand moment de notre histoire, l’assassinat public d’un homme faible et bon. Cet échafaud ne marque pas un sommet, il s’en faut. Il reste au moins que, par ses attendus et ses conséquences, le jugement du roi est à la charnière de notre histoire contemporaine. Il symbolise la désacralisation de cette histoire et la désincarnation du Dieu Chrétien. Dieu, jusqu’ici, se mêlait à l’histoire par les Rois. Mais on tue son représentant historique, il n’y a plus de roi. Il n’y a donc plus qu’une apparence de Dieu relégué dans le ciel des principes.
Les révolutionnaires peuvent se réclamer de l’Évangile. En fait, ils portent au Christianisme un coup terrible, dont il ne s’est pas encore relevé. Il semble vraiment que l’exécution du Roi, suivie, on le sait, de scènes convulsives, de suicides ou de folie, s’est déroulée tout entière dans la conscience de ce qui s’accomplissait. Louis XVI semble avoir, parfois, douté de son droit divin, quoiqu’il ait refusé systématiquement tous les projets de loi qui portaient atteinte à sa foi. Mais à partir du moment où il soupçonne ou connaît son sort, il semble s’identifier, son langage le montre, à sa mission divine, pour qu’il soit bien dit que l’attentat contre sa personne vise le Roi-Christ, l’incarnation divine, et non la chair effrayée de l’homme.
Son livre de chevet, au Temple, est l’Imitation de Jésus-Christ. La douceur, la perfection que cet homme, de sensibilité pourtant moyenne, apporte à ses derniers moments, ses remarques indifférentes sur tout ce qui est du monde extérieur et, pour finir, sa brève défaillance sur l’échafaud solitaire, devant ce terrible tambour qui couvrait sa voix, si loin de ce peuple dont il espérait se faire entendre, tout cela laisse imaginer que ce n’est pas Capet qui meurt mais Louis de droit divin, et avec lui, d’une certaine manière, la Chrétienté temporelle. Pour mieux affirmer encore ce lien sacré, son confesseur le soutient dans sa défaillance, en lui rappelant sa « ressemblance » avec le Dieu de douleur. Et Louis XVI alors se reprend, en reprenant le langage de ce Dieu : « Je boirai, dit-il, le calice jusqu’à la lie ». Puis il se laisse aller, frémissant, aux mains ignobles du bourreau ». »
Albert Camus (1913-1960), L’homme révolté, La Pléiade, p.528-529.
Illustration : Révolution française - L'exécution de Louis XVI, place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, le 21 janvier 1793.
Estampe, graveur anonyme (vers 1788-1798)
Musée Carnavalet, Histoire de Paris
Graduale. Exodi 16, 6 et 7.
Hódie sciétis, quia véniet Dóminus et salvábit nos : et mane vidébitis glóriam eius Aujourd’hui, vous saurez que le Seigneur va venir et qu’il nous sauvera. Et demain matin, vous le verrez dans sa gloire. Ps. 79, 2–3 V/. Qui regis Israël, inténde : qui dedúcis, velut ovem, Ioseph : qui sedes super Chérubim, appáre coram Ephraim, Béniamin, et Manásse. V/. Ecoutez, Pasteur d’Israël, vous qui menez le peuple de Joseph comme un berger son troupeau. Vous dont le trône est porté par les Chérubins, montrez-vous aux descendants d’Éphraïm, de Benjamin et de Manassé. |
Les Grandes Antiennes de l'Avent
23 décembre : O Emmánuel
O Emmánuel, Rex et légifer noster, exspectátio Géntium, et Salvátor eárum : veni ad salvándum nos, Dómine, Deus noster.
O Emmanuel, notre Roi et notre Législateur, Attente des Nations et leur Sauveur : venez nous sauver, Seigneur notre Dieu.
4ème Dimanche de l'Avent
Les Grandes Antiennes de l'Avent
22 décembre : O Rex Géntium
O Rex Géntium, et desiderátus eárum, lapísque anguláris, qui facis útraque unum : veni, et salva hóminem, quem de limo formásti.
O Roi des Nations, et objet de leurs désirs, Pierre angulaire, qui réunissez en vous les deux peuples : venez et sauvez l’homme, que vous avez formé du limon.
Les Grandes Antiennes de l'Avent
21 décembre : O Oriens
O Oriens, splendor lucis ætérnæ, et sol iustítiæ : veni, et illúmina sedéntes in ténebris, et umbra mortis.
O Orient, splendeur de la lumière éternelle, et soleil de justice : venez et éclairez ceux qui sont assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.
Les Grandes Antiennes de l'Avent
20 décembre : O clavis David
O clavis David, et sceptrum domus Israël ; qui áperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo áperit : veni, et educ vinctum de domo cárceris, sedéntem in ténebris, et umbra mortis.
O Clef de David, et sceptre de la maison d’Israël ; qui ouvrez, et nul ne peut fermer ; qui fermez, et nul ne peut ouvrir : venez, et tirez de la prison le captif qui est assis dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort.
Les Grandes Antiennes de l'Avent
19 décembre : O Radix Jesse
O Radix Iesse, qui stas in signum populórum, super quem continébunt reges os suum, quem Gentes deprecabúntur : veni ad liberándum nos, iam noli tardáre.
O Racine de Jessé, qui êtes comme l’étendard des peuples, devant qui les rois fermeront leur bouche, et dont les Nations imploreront le secours : venez nous délivrer, maintenant ne tardez plus.
Veni, veni, Emmanuel
captivum solve Israel, qui gemit in exsilio, privatus Dei Filio. R: Gaude! Gaude! Emmanuel, nascetur pro te Israel! Veni, O Sapientia, quae hic disponis omnia, veni, viam prudentiae ut doceas et gloriae. Veni, veni, Adonai, qui populo in Sinai legem dedisti vertice in maiestate gloriae. Veni, O Iesse virgula, ex hostis tuos ungula, de specu tuos tartari educ et antro barathri. Veni, Clavis Davidica, regna reclude caelica, fac iter tutum superum, et claude vias inferum. Veni, veni O Oriens, solare nos adveniens, noctis depelle nebulas, dirasque mortis tenebras. Veni, veni, Rex Gentium, veni, Redemptor omnium, ut salvas tuos famulos peccati sibi conscios. |
Ô viens, ô viens, Emmanuel
Et paye la rançon d’Israël Qui se désole dans l’exil, Attendant la venue du Fils de Dieu. R: Réjouis-toi, réjouis-toi, l'Emmanuel est né pour toi, Israël. O Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui disposez toutes choses venez nous enseigner le chemin de la prudence. Viens, viens Adonaï Toi qui sur les hauteurs du Sinaï Donnas au peuple ses lois, Dans la majesté de sa gloire. Ô viens, Toi, Rameau de Jessé Délivre-toi de la tyrannie de Satan Sauve ton peuple des profondeurs de l’Enfer Et donne lui la victoire par-delà le tombeau. Ô viens, Toi, Clef de David, viens Et ouvre en grand notre maison dans le ciel Rends sûr le chemin qui y conduit Et barre le sentier de la misère. Ô viens, Toi, Première lueur du jour, Viens et réconforte nos esprits de ton avènement Disperse les sombres nuages de la nuit Et chasse les ombres de la mort. Viens, ô viens, Toi, Seigneur tout puissant Qui à tes tribus, sur le mont Sinaï, Dans les temps anciens, donna la Loi Au milieu des nuages, majestueux et redoutable. |
Les Grandes Antiennes de l'Avent
18 décembre : O Adonái
O Adonái, et Dux domus Israël, qui Móysi in igne flammæ rubi apparuísti, et ei in Sina legem dedísti : veni ad rediméndum nos in bráchio exténto.
O Adonaï (Seigneur), et Conducteur de la maison d’Israël, qui avez apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné la loi sur le Sinaï : venez pour nous racheter par la puissance de votre bras.