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  • Angelus de ce dimanche 8 octobre 2017

    C’est l’histoire d’une vigne confiée par son propriétaire à des vignerons. Ces derniers manquent de loyauté et tuent les hommes venus récupérer les fruits de la vendange dont le fils du propriétaire, qui s’était pourtant montré patient. Commentant l’Évangile de ce dimanche 8 octobre 2017 consacré à la parabole des vignerons (Mt 21, 33-43), le Pape revient sur « la grande nouveauté qu’offre le christianisme », la miséricorde. Il demande aux chrétiens d'être pour tous un signe d'espérance.

    « C’est une histoire qui nous appartient », il s’agit de « l’alliance que Dieu a voulu établir avec l’humanité et à laquelle il nous appelle nous aussi à prendre part ». Une alliance qui, « comme toutes les histoires d’amour, connaît des moments positifs, mais est également marquée par des trahisons et des refus ». Face à ces comportements de rejet, quelle est la réponse de Dieu ? « Quand le maître de la vigne viendra, que fera-t-il à ces vignerons ? (v40) ». Une question qui souligne combien « la déception de Dieu concernant le comportement mauvais des hommes n’est pas le dernier mot ! ».

    C'est là que se trouve « la grande nouveauté du christianisme », nous dit le Pape : « Un Dieu qui, même lorsqu’il est déçu de nos erreurs et péchés, ne manque pas à sa parole, il ne s’y arrête pas et surtout ne se venge pas (…) Il continue de mettre en circulation le ‘bon vin’ de sa vigne, c’est-à-dire sa miséricorde. »

    Il y a seulement un obstacle à la volonté tenace de Dieu, c’est notre arrogance qui devient aussi violence. Et « face à ces comportements qui ne produisent aucun fruit, la Parole de Dieu conserve toute sa force de reproche et de réprimande : 'Le royaume de Dieu vous sera enlevé pour être donné à une nation qui lui fera produire ses fruits' (v43) ».

    « L’urgence de répondre à l’appel du Seigneur par de bons fruits » aide à comprendre « la nouveauté et l’originalité du christianisme ». Ce n’est pas « la somme de préceptes et de normes morales, explique le Pape, mais c’est avant tout une proposition d’amour que Dieu, à travers Jésus, a faite et continue de faire à l’humanité ». C’est un appel à entrer dans cette histoire d’amour, en devenant « une vigne vivace et ouverte, riche de fruits et d’espérance pour tous ».

    Le Pape rappelle que nous sommes appelés à sortir de la vigne pour « nous mettre au service des frères qui ne sont pas avec nous, pour nous secouer et nous encourager les uns les autres, pour nous rappeler de devoir d’être la vigne du Seigneur dans tous les milieux, même les plus lointains et défavorisés ». La vigne plantée par le Seigneur est pour le bien de tous.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

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    Le Pape François a évoqué après l’Angélus la béatification, hier à Milan, du Père capucin italien Arsenio da Trigolo (1849-1909) : il a été membre de la Compagnie de Jésus avant de rejoindre les frères mineurs capucins.

    « Le bienheureux Père Arsenio de Trigolo (au siècle Giuseppe Migliavacca), prêtre des frères mineurs capucins et fondateur des sœurs de Marie Consolatrice, a été proclamé bienheureux hier à Milan. Louons le Seigneur pour son humble disciple qui, même dans les adversités et les épreuves – il en a eu tellement ! – n’a jamais perdu l’espérance. »

    D'après Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 24 septembre 2017

    « Dieu veut appeler tout le monde à travailler pour son Royaume » et « veut donner à tous la même récompense, c’est-à-dire le salut » : ce sont les deux aspects du Royaume de Dieu que le Pape François a rappelé ce dimanche 24 septembre 2017 avant de réciter la prière de l’Angélus place Saint-Pierre. Le Saint-Père est revenu sur l’Évangile de ce jour qui raconte la parabole du maître de la vigne. Ce dernier décide de payer au même prix tous les ouvriers, quel que soit le temps employé à travailler, ce qui provoque la colère de ceux qui ont été embauché les premiers. Or, par cet épisode, Jésus souligne que l’amour du Père est « gratuit et généreux ».

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape avant l’Angélus, traduites en français, sur Zenit.org.

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    Après l’Angélus, le Pape a salué la béatification ce samedi 23 septembre du P. Stanley Francis Rother, missionnaire au Guatemala, assassiné par des militaires en 1981.

  • Angelus du dimanche 17 septembre 2017

    Lors de l’Angélus de ce dimanche 17 septembre, le Pape est revenu sur l’Évangile du jour, tiré du 18e chapitre de saint Matthieu, dans lequel Jésus invite ses disciples à pardonner « jusqu’à 70 fois sept fois » à ceux qui les auraient offensé.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 3 septembre 2017

    Lors de la prière de l’Angélus, ce dimanche 3 septembre 2017, depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape François a commenté l’Évangile du jour, tiré du 16e chapitre de Saint Matthieu.

    En revenant sur la réaction hostile de Pierre quand Jésus lui annonce qu’à Jérusalem, il devra souffrir, être tué et ressusciter, le Pape a interpellé notre propre scepticisme, nous invitant à suivre le Christ dans la croix pour avoir une vie féconde, ancrée dans l’amour et non pas dans l’égocentrisme.

    Le résumé de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Angelus du dimanche 27 août 2017

    Jésus veut construire son Église avec nous, nous en faisons tous partie et chacun de nous y a sa place : c’est le cœur de la méditation du Pape François ce dimanche 27 août 2017, avant la prière de l’Angélus, récitée depuis les fenêtres du Palais apostolique.

    Devant une foule de fidèles et de pèlerins réunis Place St Pierre, le Souverain Pontife est revenu sur l’Évangile de ce dimanche, celui de la Confession de Pierre, en St Matthieu, « un passage-clé du chemin de Jésus et de ses disciples ».

    « Et vous, que dites-vous ? Pour vous, qui suis-je ? » demande Jésus à ses disciples. Le Maitre sait ce que disent de Lui les gens du peuple, mais maintenant, Il veut savoir ce pensent ceux qui lui sont proches, ceux qui partagent sa vie et le connaissent de près. Et la réponse jaillit des lèvres de Simon-Pierre : « Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant ! »  Avec ces paroles, inspirées par le Père céleste, Jésus comprend (1) que, « grâce à la foi donnée par le Père, il existe un fondement solide sur lequel Il peut construire sa communauté, son Église ». Et c’est pour cela qu’Il affirme à Simon : « Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église ».

    Et c’est avec nous, aujourd’hui, que Jésus veut continuer à construire son Église, assure le Pape, cette maison solide, « qui ne manque pas de fissures, et qui a constamment besoin d’être réparée, comme aux temps de St François d’Assise ». « Nous sommes des petites pierres, mais aucune de ces pierres n’est inutile ». Au contraire, « dans les mains de Jésus, elle devient précieuse, car Il la recueille, la garde avec grande tendresse, la travaille avec son Esprit, et la met à sa juste place ». C’est ainsi qu’avec l’amour de Jésus, nous devenons des « pierres vivantes », et chacun de nous a sa place et sa mission dans l’Église : « elle est communauté de vie, constituée de nombreuses petites pierres qui forment un seul édifice, dans le signe de la fraternité et de la communion ».

    L’Évangile de ce jour nous rappelle en outre, ajoute le Pape, que Jésus a voulu, pour son Église, « un centre visible de communion à Pierre et ses successeurs, identifiés depuis les origines comme évêques de Rome, la ville où Pierre et Paul ont rendu témoignage », en versant leur sang.

    Et le Saint-Père d’invoquer l’intercession et le soutien de la Vierge Marie, Reine des Apôtres et Mère de l’Église, « afin que nous réalisions pleinement l’unité et la communion pour lesquels le Christ et les apôtres ont prié et ont donné leur vie ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    (1) Le Pape François dit : « E da questa risposta, Gesù capisce che, grazie alla fede donata dal Padre, c’è un fondamento solido su cui può costruire la sua comunità, la sua Chiesa. » (Source : site internet du Vatican) = « Et de cette réponse, Jésus comprend que, grâce à la foi donnée par le Père, il existe un fondement solide sur lequel Il peut construire sa communauté, son Église. »
    Mais Jésus n'avait rien à "comprendre" : vrai Dieu et vrai Homme, il savait non seulement ce que Pierre allait répondre, mais aussi qu'il deviendrait la pierre de fondation de l’Église. Cette approche exclusivement humaine du Fils de Dieu est hélas devenue fort répandue parmi le clergé aujourd'hui. Il est d'autant plus affligeant de la retrouver au plus haut niveau de l’Église... [ndlr]

  • Angelus de ce dimanche 20 août 2017

    L’Évangile de ce dimanche 20 août est un point de départ pour comprendre qu’il ne faut jamais se décourager, jamais désespérer face aux dures épreuves de la vie, à l’exemple de la femme Cananéenne, qui implore Jésus de toutes ses forces pour qu’il guérisse sa fille « tourmentée par un démon » (Mt 15, 22). Aux premiers appels de cette étrangère aux yeux du peuple de Judée, Jésus semble de fait ne pas l’entendre, mais c’est sa persévérance qui finira par l’emporter. Persévérance qui est « un exemple de foi indestructible » souligne le Pape François dans son allocution avant la prière de l'Angélus place Saint Pierre ; persévérance qui doit nous encourager à ne jamais perdre l’espoir.

    « Le Seigneur ne tourne pas le dos devant nos nécessités, et s’il peut paraitre insensible quelquefois à notre appel à l’aide, c’est pour mettre notre foi à l’épreuve et la renforcer. »

    Cet épisode de l’Évangile de Saint Mathieu nous aide à comprendre le besoin que nous avons de grandir dans la foi, et de renforcer notre confiance en Jésus. Lui peut nous aider à retrouver notre chemin lorsque nous avons perdu la boussole de notre route, lorsqu’il nous devient difficile de rester fidèles à nos engagements.

    Il est donc important d’alimenter chaque jour notre foi, dit le Saint-Père, par l’écoute de la Parole de Dieu, par la célébration des Sacrements, par la prière personnelle comme un cri vers Dieu, et par des actions concrètes de charité pour aider notre prochain.

    Après la prière de l’Angélus, le Pape a salué les membres de l’association française « Roulons pour l’espoir » qui sont venue en vélo à Rome en partant de Besançon. Tout au long de leur périple de plus de mille kilomètres, les cyclistes de l’association récoltent des fonds pour les enfants malades.

    Source : Radio Vatican.

    Et une nouvelle fois ce dimanche, après le tweet de samedi, le Saint Père a condamné fermement les attentats terroristes de cette semaine :
    « Nous portons dans nos cœurs la douleur des actions terroristes qui ont, ces derniers jours, provoqué de nombreuses victimes au Burkina Faso, en Espagne et en Finlande. Prions pour tous les défunts, les blessés et pour leurs familles. Supplions le Seigneur, Dieu de Miséricorde et de paix, de libérer le monde de cette violence inhumaine. »

    Ces paroles du Pape François interviennent alors qu’à Barcelone, une messe a été célébrée dimanche matin dans la basilique de la Sagrada Familia. Une cérémonie religieuse à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme, et pas uniquement les victimes espagnoles, selon le souhait du Cardinal Juan José Omella, l’Archevêque de Barcelone.
    Dans l’assemblée, parmi les milliers de fidèles dans et devant la basilique emblématique de la ville, étaient présents le roi d'Espagne Felipe VI, le chef du gouvernement Mariano Rajoy et le président de la Catalogne Carles Puigdemont.

    Source : Radio Vatican.

    Traduction complète en français sur Zenit.org.

  • Angelus du 15 août 2017

    En ce jour de fête de l’Assomption ce mardi 15 août 2017, le Pape François a insisté sur la joie de Jésus apportée par la Vierge Marie au monde. Le Saint-Père a ainsi commenté l’Évangile du jour, celui de la Visitation selon saint Luc, quand Marie enceinte du Christ se rend auprès de sa cousine Elisabeth, qui attend Jean-Baptiste.

    « Tu es bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni. » Voici le cri d’exclamation d’Elisabeth dès l’arrivée de Marie dans sa maison. Ce sont ces mots qui commenceront la populaire prière de l’Ave Maria, Je vous salue Marie, rappelle le Pape. Ce cri d’émerveillement, c’est un cri de grande joie car « Marie vient de faire un don à Elisabeth, et même au monde entier », explique le Saint-Père. C’est le don de « Jésus qui vit déjà en elle, pour prendre chair humaine, pour accomplir sa mission de salut ». Tout d’un coup dans la demeure d’Elisabeth et Zacharie, il y a « la présence invisible mais réelle de Jésus qui remplit tout de sens : la vie, la famille, le salut du peuple, tout ! »

    Cette joie, poursuit le Pape, s’exprime par la voix de Marie, « dans la belle prière que Saint Luc nous transmet, qui s’appelle Magnificat, un chant de louange à Dieu qui s’opère à travers les personnes humbles comme Marie elle-même, comme son époux Joseph et le lieu où ils vivent Nazareth ». Car «l’humilité est comme un vide qui laisse place à Dieu ». « L’humble est puissant car il est humble et non car il est fort, c’est ça la grandeur de l’humilité » poursuit le Pape François qui a proposé aux fidèles place Saint-Pierre de se poser la question, en répondant dans son cœur, « comment va mon humilité ? » (1). « Le Magnificat chante le Dieu miséricordieux et fidèle qui accomplit son dessein de salut avec les petits et les pauvres, avec ceux qui se fient à sa Parole comme Marie ».

    Ainsi, dans la maison d’Elisabeth, la présence de Jésus crée non seulement un « climat de joie et de communion fraternelle, mais aussi de foi qui apporte espérance, prière et louange ». C’est ce qui doit se passer aujourd’hui dans nos maisons, appelle le Saint-Père, en célébrant « celle qui nous apporte ce don immense, cette grâce au-dessus de toute autre grâce, la grâce de Jésus-Christ ! ». Car « en portant Jésus, la Vierge nous apporte aussi une joie nouvelle, pleine de sens, une nouvelle capacité de traverser avec foi les moments douloureux et difficiles, la capacité de miséricorde, de nous pardonner, de nous comprendre, de nous soutenir les uns les autres ». « Marie est un modèle de vertu et de foi ».

    Le Pape a enfin invité les fidèles à la remercier de « toujours nous précéder dans le pèlerinage de la vie et de la foi », et à lui demander « son soutien pour avoir une foi forte, joyeuse et miséricordieuse qui nous aide à être saints pour la rencontrer un jour, au Paradis ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    (1) : « Une personne vraiment humble ne voit en soi que ses défauts et n'aperçoit point ceux d'autrui ». Saint Claude La Colombière (1641-1682). [ndlr]

  • Angelus de ce dimanche 13 août 2017

    Lors de la prière de l’Angelus, ce dimanche 13 août, le Pape François s’est appuyé sur l’Évangile du jour, récit de Jésus marchant sur l’eau qui tend la main pour sauver Pierre dans le lac de Galilée. C’est toute l’histoire de la foi, a souligné le Saint-Père devant la foule. Il a ainsi rappelé que croire n'est pas un chemin de tranquillité mais l'assurance d'un soutien qui donne sens au chemin de vie.

    Ce récit de Pierre qui coule en voulant marcher sur l’eau vers Jésus, contient un « riche symbole et fait réfléchir à notre foi » explique le Pape. Une réflexion qui se mène « soit comme un individu, soit comme communauté ecclésiale, mais aussi sur la foi de nous tous qui sommes réunis aujourd’hui sur la place Saint-Pierre ».

    Le Saint-Père file la métaphore. La barque dans laquelle se trouve les disciples sur le lac de Galilée, et confrontée à des vents contraires, représente à la fois « la vie de chacun et la vie de l’Église ». Les vents eux sont les difficultés et les épreuves de la vie. Ainsi, quand Pierre appelle Jésus à l’aide, il révèle « notre désir de sentir la proximité du Seigneur mais aussi la peur et l’angoisse qui accompagnent les moments les plus durs de notre vie et de notre communauté, marquées par des fragilités internes et des difficultés externes ». Dans ces moments, si comme pour Pierre la parole rassurante de Jésus ne suffit pas, le Pape met en garde ceux qui « consultent les horoscopes et les diseurs de bonne aventure et commencent à sombrer vers le fond ». À l’inverse, le Saint-Père appelle à s’accrocher à la parole du Seigneur « comme à une corde tendue à laquelle s’agripper pour affronter les eaux hostiles et turbulentes ».

    Cet Évangile justement, « nous rappelle que la foi en le Seigneur et sa parole n’ouvre pas un chemin de facilité et ne nous soustrait pas aux tempêtes de la vie ». En somme, la foi n’est pas un long fleuve tranquille, « elle n’est pas si forte » souligne le Pape François. Mais la foi « nous donne l’assurance d’une Présence qui nous pousse à dépasser les orages existentiels, la certitude d’une main qui nous saisit pour nous aider à affronter les difficultés, nous indiquant la route dans le brouillard ». En résumé, « la foi n’est pas une échappatoire aux problèmes de la vie, mais apporte un soutien et donne un sens au chemin ».

    Finalement, conclut le Pape, « cet épisode est une belle image de la réalité de l’Église en tout temps : une barque menacée de se renverser par des vents contraires est sauvée par la foi en le Christ et sa parole ». C’est ça la garantie contre le naufrage. « Sur cette barque nous sommes en sécurité malgré nos malheurs et nos faiblesses, en particulier quand nous nous mettons à genoux pour adorer le Seigneur et, comme les disciples, se prosterner devant lui pour lui dire : Tu es vraiment le fils de Dieu ». Le Pape François a ainsi fait répéter la phrase aux fidèles places Saint-Pierre, priant Marie de « rester solides dans la foi pour résister aux tempêtes de la vie, rester sur la barque de l’Église en refusant la tentation de monter sur des bateaux enchanteurs mais douteux sur les idéologies, la mode et les slogans ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 6 août 2017

    Des milliers de personnes étaient réunies Place St Pierre ce dimanche 6 août 2017, malgré une chaleur écrasante, pour la prière de l’Angélus. Dans sa méditation, le Pape François a choisi d’expliciter le sens profond de la Transfiguration du Seigneur, que l’Église fête en ce jour. Cet événement « nous offre un message d’espérance : il nous incite à rencontrer Jésus pour ensuite être au service de nos frères », a notamment déclaré le Pape.

    L’ascension des disciples Pierre, Jacques et Jean vers le Mont Thabor nous invite à réfléchir sur « l’importance de se détacher des choses mondaines, pour marcher vers les hauteurs et contempler Jésus ». Il s’agit de « nous disposer à l’écoute priante et attentive du Christ », le Fils bien-aimé du Père, en recherchant des moments intimes de prière. Car c’est le « silence pacifiant et régénérant de la méditation de l’Évangile » que nous sommes appelés à redécouvrir. C’est en cela que le temps des vacances peut devenir providentiel, suggère le Pape François, car il favorise la rencontre avec le Seigneur. Il est important que le temps du repos nous permette de revigorer les forces du corps et de l’esprit, insiste le Saint-Père.

    Le Pape évoque également ce qui se passe après l’ascension et la Transfiguration. Les disciples redescendent de la montagne, « le cœur et les yeux transfigurés par cette rencontre avec le Seigneur » ; « c’est le parcours que nous pouvons accomplir nous aussi ». La redécouverte de Jésus n’est pas une fin en soi, mais nous pousse à « descendre de la montagne », remplis de l’Esprit Saint, à faire de nouveaux « pas d’authentique conversion », à « témoigner de la charité, comme loi de vie quotidienne ». « Transformés par la présence du Christ et l’ardeur de sa parole, nous serons signes concrets de l’amour vivifiant de Dieu pour tous nos frères, surtout ceux qui souffrent, ceux qui sont seuls ou abandonnés, les malades, et la grande multitude de ceux qui, dans le monde, sont humiliés par l’injustice, de toute-puissance et la violence ».

    Et le Pape de conclure en confiant à la protection de la Vierge Marie tous ceux qui profitent de leurs vacances, et ceux qui ne peuvent en avoir, en raison d'un âge avancé, de leur santé, de leur travail, ou de motifs économiques. « Que ce temps estival soit malgré tout un temps de détente, enrichi par des présences amicales et des moments de joie ».

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 30 juillet 2017

    Lors de la prière de l’Angélus ce dimanche midi, devant les fidèles qui avaient affronté la chaleur écrasante de ce milieu d’été, le Pape François est revenu sur les images utilisées dans l’Évangile du jour, tiré du 13e chapitre de Saint-Matthieu : le « trésor caché » et la « perle précieuse ». À travers ces deux paraboles, Jésus invite ses disciples à renoncer à leur confort et à leurs biens pour le suivre et découvrir un plus grand bien encore : l’amour infini de Dieu.

    Cyprien Viet revient sur cette intervention du Saint-Père.

    « Il est vrai que le Royaume de Dieu est offert à tous, est un don, un cadeau, une grâce, mais il n’est pas mis à disposition sur un plateau d’argent, il demande un dynamisme. » Le Pape François a insisté sur cette double dimension de « recherche » et de « sacrifice » qui donne tout son relief à l’expérience chrétienne. « L’attitude de la recherche est la condition essentielle pour trouver ; il faut que le cœur brûle du désir de rejoindre le bien précieux, c’est-à-dire le Royaume de Dieu qui se fait présent dans la personne de Jésus. C’est Lui le trésor caché, c’est Lui la perle de grande valeur. Il est la découverte fondamentale, qui peut donner un tournant décisif à notre vie, en la remplissant de sens. »

    La découverte de ce trésor implique « sacrifice, détachements et renoncements ». « Il ne s’agit pas de mépriser le reste, mais de le subordonner à Jésus, en le mettant Lui à la première place. » C’est cela la clé de la grâce, et il ne faut pas en tirer une quelconque frustration ou tristesse, au contraire : « Le disciple de Jésus n’est pas quelqu’un qui s’est privé de quelque chose d’essentiel, c’est quelqu’un qui a trouvé beaucoup plus : il a trouvé la joie pleine que seul le Seigneur peut donner. C’est la joie évangélique des malades guéris, des pécheurs pardonnés, du voleur pour qui s’ouvre la porte du paradis. » Ceux qui se laissent sauver par Jésus « sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. »

    Le Pape a conclu en invitant à prier pour que tous ceux qui adhèrent à la foi chrétienne sachent « témoigner, avec les paroles et les gestes quotidiens, de la joie d’avoir trouvé le trésor du Royaume de Dieu, c’est-à-dire l’amour que le Père nous a donné à travers Jésus ».

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 23 juillet 2017

    Toute « mauvaise herbe peut devenir un bon produit », c’est l’espérance. Lors de la prière de l’Angelus devant les fidèles rassemblés sous une chaleur écrasante place Saint-Pierre, le Pape François s’est appuyé sur la parabole du bon grain et de la mauvaise herbe, racontée dans l'Évangile du jour, selon Saint-Mathieu. Une histoire qui « illustre le problème du mal dans le monde et met en lumière la patience de Dieu ».

    Ce récit se situe dans un champ, avec deux protagonistes opposés, raconte le Pape François. D’un côté, il y a le patron du champ, il représente Dieu, et il sème un bon grain de blé. De l’autre côté, il y a l’ennemi qui représente Santa et sème de la mauvaise herbe. Cette mauvaise herbe « avec le temps, commence à pousser en même temps que le bon grain ». Mais il ne faut surtout pas arracher tout de suite les herbes folles, car comme le dit le maître à ses serviteurs, « en arrachant la mauvaise herbe vous déracineriez le blé ». Quand Jésus fait ce récit, explique le Pape, « il nous dit que dans ce monde, le bien et le mal sont totalement imbriqués, qu’il est impossible de les séparer et d’extirper tout le mal ». « Seul Dieu en est capable et il le fera lors du jugement dernier. »

    Cette situation présentée dans l’Évangile, « situation ambiguë et complexe », illustre « le champ de liberté des chrétiens, dans lequel s’accomplit le difficile exercice du discernement ». Il s’agit alors, poursuit le Saint-Père, « de faire conjoindre, avec une grande confiance en Dieu et sa providence, deux attitudes apparemment contradictoires : la décision et la patience ». La décision, analyse le Saint-Père, « c’est de vouloir être une bonne graine, de toutes ses forces, et ainsi s’éloigner du mal et de sa séduction ». Ensuite, la patience, c’est « préférer une Église qui est le levain de la pâte, qui n'a pas peur de se salir les mains en lavant les vêtements sales de ses enfants, plutôt qu'une Église de « purs », qui prétend juger à l'avance qui est au Royaume de Dieu et qui ne l'est pas ».

    La parabole du jour aide ainsi à comprendre que « le bien et le mal ne peuvent pas s’identifier par des territoires définis ou des groupes humains déterminés, certains mauvais d'autres bons », car nous sommes tous pécheurs, « la frontière entre le bien et le mal passe dans le cœur de chacun ». Le Pape appelle alors à retenir cet enseignement de Jésus qui propose de regarder autrement le champ du monde. En apprenant « le temps de Dieu et son regard, ce qui était ou que l’on croyait être une mauvaise herbe peut devenir un bon produit. C’est ça, la perspective de l’espérance. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape avant l'Angelus (trad. française) sur Zenit.org.

    Après la prière de l’Angelus, le Pape François a évoqué la situation à Jérusalem. Suivant « avec une vive inquiétude les graves tensions et les violences de ces jours-ci à Jérusalem », le Saint-Père a lancé un « vibrant appel à la modération et au dialogue ». Il a ainsi invité les fidèles place Saint-Pierre à s’unir à sa prière pour que « le Seigneur inspire à tous des intentions de réconciliation et de paix ».

    Depuis le 14 juillet, jour d’une attaque qui a coûté la vie à deux policiers israéliens, des affrontements opposent des Palestiniens et des policiers israéliens à Jérusalem et en Cisjordanie. La semaine de heurts s'est achevée par une soirée meurtrière, faisant six morts des deux côtés et plus de 500 blessés. Le lendemain, samedi 22 juillet, deux Palestiniens ont été tués près de Jérusalem. Ces dernières violences ont été provoquées par les nouvelles mesures de sécurité israéliennes à l'entrée de l'esplanade des mosquées.

    Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies a été convoquée lundi 24 juillet à la demande de la France, de la Suède et de l'Égypte.

    À la fin de la prière de l’Angelus, le Pape François a aussi salué les familles, groupes paroissiaux et associations venues du monde entier en pèlerinage, en particulier les fidèles de Munster, en Irlande, les Sœurs Franciscaines Élisabethaines Bigie, le chœur symphonique italien d’Enna, les jeunes italiens de Casamassima qui ont accompli un volontariat à Rome. Les pensées et encouragements du Pape vont enfin « aux jeunes participants de “Cantiere Hombre Mundo”, qui sont engagés à témoigner la joie de l’Évangile dans les périphéries les plus défavorisées des différents continents ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape après l'Angelus (trad. française) sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 16 juillet 2017

    Ce dimanche 16 juillet 2017, le Pape François demande aux fidèles de « radiographier » l'état spirituel de leur cœur. Est-ce un terrain fertile ou est-il imperméable? Le Pape pousse les catholiques paresseux à laisser Jésus s'enraciner en eux. Il invite chacun à reconnaitre et nommer les ronces qui étouffent la Parole de Dieu en leur cœur. Des vices que sont l'égoïsme, l'avidité du pouvoir ou de la richesse.

    L’Évangile de ce dimanche célèbre la parabole du semeur racontée par Jésus à la foule qui se tient pour l’écouter sur le rivage (Matthieu 13, 1-23). Jésus ne s’impose pas à eux, il leur propose de l’écouter. « Jésus ne cherche pas à attirer par la conquête, mais en se donnant ». Sa Parole n’est pas « une cage ou un piège, mais une semence qui peut porter ses fruits ». Comment ? « Si nous l’accueillons» affirme le Saint-Père. Pour lui, cette parabole parle « surtout de nous », du terrain plus que du semeur. Jésus fait une « radiographie spirituelle de notre cœur, qui est le terrain sur lequel tombe la semence de sa Parole ».

    Il existe des bons terrains, et ainsi de bons cœurs, pour faire pousser les grains. Au contraire, il y a des terrains durs « imperméables » sur lesquels la Parole de Dieu « rebondit » sans pénétrer.
    Le Pape décrit d’autres types de terrains intermédiaires. Celui qui est plein de pierres, avec peu de terre. Le grain y tombe, il pousse, mais ne parvient pas à s’enraciner. « Ainsi sont les cœurs superficiels, qui accueillent le Seigneur, veulent prier, aimer, témoigner, mais ne persévèrent pas. Ils se fatiguent et ne décollent jamais. Là, l’amour est inconstant et passager ». Le Pape affirme que le grain de celui qui accueille le Seigneur « quand cela lui plaît », ne porte pas de fruits.
    Enfin, le terrain plein de ronces qui étouffent les bonnes plantes, dont parle l’Évangile. Ces ronces sont « les préoccupations du monde, la séduction de la richesse (v22) ». Ce sont « les idoles de la richesse mondaine, le goût pour une vie avide pour soi-même ou le goût pour l’avoir et le pouvoir » : les vices qui se battent avec Jésus et étouffent sa présence, nous dit le Pape qui met en garde. « Si on cultive ces ronces, on empêche Jésus de grandir en nous ». Il invite chacun à reconnaitre les vices qui habitent leur cœur, l’interdisant d’être « un cœur propre », pour ensuite les arracher.

    Avec cette parabole, Jésus pousse les fidèles à regarder l’état de son cœur, à montrer de la gratitude pour les terrains fertiles, et à travailler sur les terrains qui ne sont pas encore bons. « Demandons-nous si notre cœur est ouvert et prêt à accueillir avec foi les grains de la Parole de Dieu. Demandons-nous si les cailloux de la paresse sont encore nombreux et grands. (…) Trouvons le courage de bonifier le terrain qu’est notre cœur, en confiant nos pierres et nos ronces au Seigneur dans la confession ou la prière ». Jésus sera heureux d’aider au travail de purification de nos cœurs, assure le Pape.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Le Pape François a ensuite renouvelé ses prières pour le Venezuela. Après la prière de l’Angélus, il a adressé un salut spécial à la communauté catholique vénézuélienne présente en Italie, pensant à la situation politique très tendue que connait le Venezuela depuis plusieurs mois. Le Pape est très attentif à ce qui se passe dans ce pays d'Amérique latine et suit de près l'évolution des événements.

    Ce dimanche, l’opposition organise une consultation qui n’a aucune reconnaissance légale. Elle demande si les Vénézuéliens veulent que soit organisée l’élection d’une assemblée constituante, chargée de rédiger une nouvelle loi fondamentale en remplacement de l’actuel texte en vigueur depuis fin 1999.

    La situation a empiré quand l’opposition a remporté en décembre 2015 les élections législatives et obtenu la majorité à l’Assemblée nationale. Le président n’a cependant jamais reconnu ce résultat et a continué à gouverner sans tenir compte de l’Assemblée. De là sont nées les premières tensions entre l’opposition et le gouvernement.

    L’Église catholique a tenté une médiation mais aucune avancée concrète n’a été observée. Le Saint-Siège a dépêché sur place un émissaire, mais là encore, aucun déblocage n’a été constaté. Depuis, les évêques du pays, qui ont été reçus par le Pape François au Vatican, ont largement critiqué le projet de constituante, évoquant même le risque de dérive dictatoriale.

    Source : Radio Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 9 juillet 2017

    « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. » L’invitation faite par le Christ et racontée par l'évangéliste Matthieu s’adresse à tous ceux qui se sentent fatigués et opprimés. Lors de la prière de l'Angélus, Place Saint Pierre, le Pape François propose une réflexion sur ce passage de l'Evangile de ce dimanche 9 juillet.

    Jésus, qui sait combien la vie peut être difficile, en raison des déceptions et les blessures du passé, ou des incertitudes et des inquiétudes pour l'avenir, nous appelle à réagir et à ne pas rester dans le désarroi, ce qui serait une erreur. Réagir peut paraitre une évidence mais en réalité il n’en est pas ainsi : « Dans les moments sombres, il nous semblerait naturel de rester seul, de ruminer sur les injustices de la vie, sur l’ingratitude des autres, sur la méchanceté du monde », dit le Pape, observant que dans de telles circonstances, si l’on reste enfermés sur nous-mêmes, on se familiarise avec la tristesse. Mais Jésus, lui, veut nous sortir de ces « sables mouvants », et c’est le sens de son appel « Venez ».

    Le chemin de la sortie passe par la relation à l’autre, par cette main tendue et en levant le regard vers Celui qui nous aime réellement. « Car, poursuit le Saint Père, sortir de son propre enfermement n’est pas suffisant. Encore faut-il savoir où aller. De nombreuses destinations sont illusoires, elles promettent le repos et distraient quelque peu. Elles promettent la paix et le divertissement, mais en fin de compte, elles nous renvoient à notre précédente solitude. Ce sont des feux de paille ».

    Jésus ne se limite pas à nous appeler, il nous indique la direction : « Venez à moi ».  Il arrive souvent que dans les moments difficiles on cherche à parler à un ami, un expert, à quelqu’un qui nous écoute. « C’est un grand bien », dit le Saint-Père, « mais n’oublions pas Jésus. N’oublions pas de nous ouvrir à Lui et de lui raconter la vie, de lui confier des personnes et des situations. »

    Il ne faudra pas cependant attendre que d’un coup de baguette magique Jésus puisse résoudre les problèmes. Jésus ne fera pas disparaitre les problèmes, il soulagera de l’angoisse. Il ne nous ôtera pas notre croix, il la portera avec nous. Car c’est Lui, le repos que nous cherchons. Aller vers le Christ, lui donner de notre temps, le rencontrer chaque jour dans la prière, se familiariser avec sa parole, redécouvrir sans crainte son pardon, c’est se sentir aimé et consolé par Lui.

    Alors, en ce mois de juillet qui est un temps de vacances où nous recherchons le repos loin de ce qui fatigue le corps, le Pape François conclut : « N’oublions pas de chercher le vrai repos dans le Seigneur ».

    Source : Radio Vatican (JCP).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 2 juillet 2017

    Les disciples missionnaires sont le lien avec Jésus et en font le témoignage, a expliqué le Pape François lors de la prière de l’Angelus ce dimanche 2 juillet. Sous une chaleur écrasante, les fidèles ont écouté l’enseignement du Saint-Père au sujet du premier envoi des disciples de Jésus en mission. Dans cet Évangile du jour, Jésus souligne deux aspects essentiels de la vie du disciple missionnaire : la puissance de la relation avec Jésus et l'importance du témoignage et de la transparence.

    « Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi, n’est pas digne de moi. » Le premier aspect essentiel de la vie d’un disciple missionnaire envoyé par Jésus c’est celui-là : « que les liens entre Jésus et le disciple soit plus fort que tout autre lien ». « L’affection d’un père, la tendresse d’une mère, la douce amitié entre frère et sœur, tout cela est légitime » explique le Pape, mais « la condition d’un disciple exige un rapport prioritaire avec le maître ». C’est presque une paraphrase de la Genèse, analyse le Saint-Père : « c'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s’unira à Jésus, et ils ne feront qu’une seule chair ».

    « Celui qui se laisse attirer dans cet engagement d’amour et de vie avec Jésus, en devient son représentant, son ambassadeur ». C’est le deuxième aspect essentiel de la vie d’un disciple missionnaire : « le missionnaire ne se porte pas lui-même mais porte Jésus et à travers Lui l’amour du Père céleste ». Cela signifie, poursuit le Pape devant les fidèles, que celui qui accueille le disciple chez lui, accueille aussi Jésus, peu importe « ses limites ou ses erreurs, tant qu’il a l’humilité de les reconnaitre » et qu'il soit un cœur simple et honnête envers lui-même et les autres. Ces deux aspects essentiels sont « connectés » explique le Pape, car « plus Jésus est au centre du cœur et de la vie du disciple, plus ce disciple est transparent à sa présence ».

    Voilà un enseignement très beau pour les prêtres, dit le Pape : « c’est cet accueil du saint peuple fidèle de Dieu qui aide à être un bon pasteur ». La mission est réciproque souligne le Saint-Père : « si tu lâches tout pour Jésus le gens reconnaissent en toi le Seigneur, et en même temps cela t’aide à te purifier des compromis et à dépasser les tentations ».

    Source : Radio Vatican (BH).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Angelus du 29 juin 2017

    Après avoir célébré la Messe place Saint-Pierre en la Solennité des Saints Pierre et Paul, le Pape François a récité la prière de l’Angélus. Dans son commentaire de l’Évangile de ce jeudi 29 juin 2017, il est revenu sur les deux « libérations » des deux saints. Elles révèlent « le chemin commun des deux Apôtres qui furent envoyés par Jésus pour annoncer l’Évangile dans des environnements difficiles et dans certains cas, hostiles », a-t-il expliqué.

    Ces deux exemples nous parlent à nous, aujourd’hui et nous disent que « le Seigneur est toujours à notre côté, qu’il marche avec nous, qu’il ne nous abandonne jamais » a précisé le Pape. « Dieu nous tend la main, particulièrement quand nous traversons des épreuves, il nous vient en aide et nous libère des menaces de nos ennemis » a-t-il poursuivi. Mais, met-il en garde, « notre vrai ennemi est le péché ».

    Heureusement, via le sacrement de la pénitence, « en recevant la grâce du pardon, nous sommes libérés des liens du mal et allégés du poids de nos erreurs. Ainsi nous pouvons continuer notre parcours de joyeux annonciateurs et témoins de l’Évangile, démontrant que nous, les premiers, nous avons reçu la miséricorde ».

    Après la prière, le Pape est revenu sur la célébration de la matinée, lors de laquelle il a béni les palliums des archevêques métropolitains nommés au cours de l’année. Il les a encouragés à « poursuivre avec joie leur mission au service de l’Évangile, en communion avec toute l’Église ». Il a également salué la délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople dont la « présence est le signe des liens fraternels existant entre nos Églises ».

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Angelus du dimanche 25 juin 2017

    Lors de la traditionnelle prière de l’Angélus, devant quelques milliers de fidèles rassemblés Place Saint-Pierre malgré la chaleur accablante, le Pape est revenu sur l’Évangile du jour, tiré du 10e chapitre de saint Luc, dans lequel le Christ prévient ses disciples des persécutions qu’ils rencontreront, tout en les appelant à ne pas avoir peur.

    Le Saint-Père a donc mis en évidence l’actualité de ces paroles de Jésus.

    Il a aussi évoqué la béatification ce dimanche à Vilnius, en Lituanie, de l’évêque Teofilius Matulionis, « tué en haine de la foi » en 1962, au temps du communisme soviétique, alors qu’il avait près de 90 ans [voir notre article ci-dessous]. « Rendons grâce à Dieu pour le témoignage de ce fervent défenseur de la foi et de la dignité de l’homme » a déclaré le Pape, qui a demandé à la foule rassemblée Place Saint-Pierre de l’applaudir, lui et le peuple lituanien.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape avant et après l'Angélus sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 18 juin 2017

    En cette journée où nous célébrons le Corpus Domini, le sacrement du Corps et du Sang du Christ, le Pape François lors de l’Angélus, de ce dimanche 18 juin 2017, a insisté sur « la beauté de l’Eucharistie » instituée par Jésus lors de la dernière Cène, « mystère central de la foi ». Prenant appui sur le passage de l’Évangile du jour selon Saint Jean lorsque Jésus disait à la foule : “Moi, je suis le pain vivant, qui est descendu du ciel”, le Saint-Père a invité les fidèles à « s’abandonner à Jésus avec confiance et à se laisser conduire par Lui ».

    « Qui se nourrit de l’Eucharistie demeure en Jésus et vit par Lui. Assimiler Jésus signifie être en Lui ». Le Pape rappelle que dans l’Eucharistie « le Christ s’offre lui-même comme force spirituelle pour nous aider à mettre en pratique son commandement » d’amour, « construisant des communautés accueillantes et ouvertes à tous en particulier aux plus fragiles et pauvres ».

    Dans l’Eucharistie, souligne le Saint-Père, « Jésus est à nos côtés, pèlerins dans l’Histoire pour alimenter en nous la foi, l’espérance et la charité ; pour nous réconforter dans les épreuves et nous soutenir dans l’engagement en faveur de la justice et la paix ». Et cette « présence solidaire du Fils de Dieu est partout : dans les villes et dans les campagnes, au Nord et au Sud du monde, dans les pays de tradition chrétienne et dans ceux de première évangélisation ». Une exhortation du Pape à « accueillir Jésus à la place de notre propre moi » afin que « l’amour gratuit reçu du Christ dans la communion eucharistique (…) alimente notre amour pour Dieu » et pour notre prochain.

    Au terme le de l’Angélus, le Pape a rappelé qu’il présidera ce dimanche soir, en la solennité de la Fête-Dieu, une Messe sur le parvis de la Basilique Saint-Jean-de-Latran, suivie d’une procession jusqu’à la Basilique Sainte-Marie-Majeure. Le Saint-Père a invité tous les fidèles à y participer, « même spirituellement » aidés « par la radio et la télévision ». « Je pense en particulier, a-t-il dit, aux communautés de cloitrées, aux personnes malades et aux prisonniers ».

    Source : Radio Vatican (HD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 11 juin 2017

    « Jésus nous a manifesté le visage de Dieu, qui n’est qu’amour, dans une relation qui crée, rachète et sanctifie : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. » Ce sont les paroles du Pape François, ce dimanche 11 juin 2017, avant la prière de l’Angélus. En cette Solennité de la Sainte Trinité, il a expliqué comment les lectures du jour nous aident à entrer dans le mystère de l’identité de Dieu.

    Le compte-rendu de Samuel Bleynie est à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 26 mars 2017

     

    Ce dimanche 26 mars, quatrième du Carême, le Pape François a invité les fidèles à faire confiance à Jésus, vraie « lumière du monde », et non aux fausses lumières qui nous éloignent du prochain.

    Il s’est concentré sur l'Évangile du jour, un récit dans lequel Jésus redonne la vue à un homme aveugle de naissance. À travers ce miracle, le Christ se manifeste comme la « lumière du monde ». Cet épisode de la Bible pousse à réfléchir « à notre foi en le Christ, Fils de Dieu, et en même temps, fait référence au baptême, qui est le premier sacrement de la foi, celui qui fait venir la lumière », grâce à la « renaissance de l’eau et de l’Esprit-Saint ». C’est ainsi que « chacun de nous est illuminé à travers le baptême » explique le Pape.

    Cet homme aveugle de naissance, sans nom, « il représente nous-même, quand nous ne réalisons pas que Jésus est la lumière du monde, quand on regarde ailleurs, quand on préfère compter sur les petites lumières, quand on tâtonne dans l'obscurité ». Comme cet aveugle qui guérit, « nous aussi nous avons été éclairés par le Christ dans le baptême, et nous sommes appelés à nous comporter comme des enfants de lumière » insiste le Saint-Père.

    Ce baptême exige de choisir « de marcher dans la lumière », c’est-à-dire de d’abord abandonner les « fausses lumières, celles des préjugés qui déforment la réalité et provoquent de la haine contre ceux qui jugent sans pitié et condamnent sans appel ». Le Pape le rappelle, « ces bavardages sur les autres qui occupent les journées de chacun, c’est marcher dans l’ombre et non dans la lumière ».

    L’autre lumière factice, parce qu’ils sont séduisants et ambigus, ce sont les intérêts personnels. Car « si nous évaluons les gens et les choses en fonction du critère de notre propre utilité, notre plaisir, notre prestige, nous ne sommes pas dans la vérité des relations et des situations ». « La recherche du gain personnel, c’est marcher dans l'ombre. » Et pour éviter cela, le Pape appelle à « un changement radical de mentalité, une capacité de juger les hommes et les choses selon une autre échelle de valeurs, celle qui vient de Dieu ».

    Après la prière de l’Angelus, le Pape a rappelé la béatification, ce samedi 25 mars en Espagne, de José álvarez-Benavides y de la Torre et de ses 114 compagnons martyrs de la guerre civile espagnole. « Ces prêtres, religieux et laïcs ont été les témoins héroïques du Christ et de son Évangile de paix et de réconciliation fraternelle. Leur exemple et leur intercession soutiennent l’engagement de l'Église dans l’édification de la civilisation de l'amour ».

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    De retour de Milan, le Saint-Père a aussi tenu, ce dimanche, à remercier le Cardinal Angelo Scola et tous les Milanais, croyants et non-croyants, pour l’extraordinaire accueil qu’il a reçu ce samedi 25 mars dans la cité lombarde. « Vous m’avez vraiment fait sentir comme à la maison » s’est réjoui le Pape, soulignant la générosité de ses habitants avec ce dicton « Milan si riceve col coeur in man ! ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral des paroles du Pape avant et après l'Angelus sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 19 mars 2017

    Le temps de Carême est propice à la rencontre personnelle avec le Christ, a expliqué le Pape François ce dimanche à l’Angélus reprenant l’Évangile du jour qui évoque la rencontre entre Jésus et une femme de Samarie. C’est le moment où Jésus et ses disciples traversaient cette région habitée par des gens que les hébreux méprisaient, car ils la considéraient schismatique et hérétique. Or il s’agit de l’une des premières populations qui adhéra à la prédication chrétienne des Apôtres. Le Pape s’arrête sur le dialogue entre Jésus et la Samaritaine. Jésus lui demande à boire, puis dans la conversation qui s’installe, la femme se rend compte qu’elle a devant elle le Messie, en personne. Fait rare, Jésus confirme ses soupçons : « Je le suis, moi qui te parle ».

    La Samaritaine se retrouve à la source de la Parole de Dieu, cette source dont jaillit de l’eau qui donne la vie éternelle et qui a été répandue dans nos cœurs le jour de notre baptême. « Nous avons peut-être oublié que Dieu nous a transformés et remplis de sa grâce, que nous ayons réduit ce grand don à un simple épisode de notre vie personnelle », dit le Saint-Père. Si c’est le cas, « alors nous allons à la recherche de puits qui ne désaltèrent pas et qui ne contiennent pas d’eau pure ». Ce passage de l’Évangile de Jean est précisément pour ceux qui connaissent déjà le Christ, mais qui ne l'ont peut-être pas encore rencontré en personne, ni n’ont parlé avec lui. « Peut-être que nous ne l’avons pas encore reconnu comme notre Sauveur ». Ce temps de Carême est une occasion propice pour se rapprocher de Lui, le rencontrer dans la prière, pour parler avec Lui, et l’écouter. C’est l’occasion de voir son visage dans le visage d'un frère ou d’une sœur souffrante, pour renouveler en soi-même la grâce reçue du Baptême, pour se désaltérer à la source de la Parole de Dieu et de son Esprit Saint ; et ainsi découvrir aussi la joie de devenir artisans de réconciliation et instruments de paix dans la vie quotidienne.

    Source : Radio Vatican (JCP).

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.