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angelus - Page 13

  • Angelus de ce dimanche 28 février 2016

    Devant les fidèles Place Saint-Pierre pour la traditionnelle prière de l’Angélus, le Pape François est revenu sur la patience invincible et sans limite de Dieu face à l’hypocrisie de l’homme. Ce dimanche 28 février, il a rappelé qu’il n’est jamais trop tard pour se convertir.

    S’appuyant sur l’Évangile du jour selon Saint-Luc, le Pape évoque des événements tragiques qui à cette époque avaient causé beaucoup d’émoi : "une répression sanglante par les soldats romains à l'intérieur du temple, et l'effondrement de la tour de Siloé à Jérusalem, qui avait fait dix-huit victimes (cf. Lc 13,1 à 5). Aujourd’hui aussi "des mauvaises nouvelles sont rapportées chaque jour : les meurtres, les accidents, les catastrophes..." dit-il.

    "Jésus connaît la mentalité superstitieuse de ceux qui l’écoutent, et il sait qu'ils interprètent ce genre d'événements dans un mauvais sens. Comme s’ils disaient : «ils le méritaient» " explique-t-il. "En effet, ils pensent que si ces hommes sont morts si cruellement, c’est le signe que Dieu les a punis pour une faute grave qu'ils avaient commise. Et le fait d’avoir été épargné de la disgrâce équivalait à se sentir « bien ». "Eux le méritaient, moi je vais bien." résume le Saint-Père.

    "Abandonner les compromis avec le mal et les hypocrisies"

    Mais nul ne mérite le mal qu’il subit. "Jésus rejette clairement ce point de vue, parce que Dieu ne permet pas la tragédie pour punir les péchés, et affirme que ces pauvres victimes ne sont pas du tout pires que les autres." Au contraire, précise le Pape, "il nous invite à tirer de ces événements douloureux, un avertissement qui concerne tout le monde, parce que nous sommes tous pécheurs." Et Jésus dit à ceux qui l'avaient interrogé : « Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous de la même manière » (v. 3).

    "Aujourd'hui encore, face à certains malheurs et aux événements tragiques, on peut être tenté de "décharger" la responsabilité sur les victimes, ou même "sur Dieu lui-même" poursuit le Pape. Mais l'Évangile nous invite à réfléchir, et il propose ainsi de se poser la question : "Quelle idée de Dieu nous nous sommes faite ? Sommes-nous convaincu que Dieu est ainsi ? Ou ce n’est autre que notre projection, d’un dieu fait "à notre image" ?

    "Jésus, au contraire, nous appelle à changer notre cœur, à faire un changement radical dans le chemin de notre vie" , insiste le Saint-Père. Et pour cela, il faut "abandonner les compromis avec le mal, et ça nous en faisons tous, des compromis", et abandonner "les hypocrisies, que nous avons tous un peu en nous". Le seul chemin à suivre résolument, c’est celui de l'Évangile. Mais là encore, nous sommes tentés de nous justifier. Le Pape nous met devant notre propre hypocrisie où nous nous disons : « Mais de quoi devrions-nous nous convertir ? Ne sommes-nous pas, dans l’ensemble, de bonnes personnes ? Ne sommes-nous pas croyants, et même assez pratiquants ? » Et ainsi nous nous justifions.

    "Il n’est jamais trop tard pour se convertir"

    "Chacun de nous ressemble un peu à un arbre qui, pendant des années, a donné de nombreuses preuves de sa stérilité" raconte le Saint-Père au fidèle. "Mais, heureusement pour nous, poursuit-il, Jésus est comme le paysan qui, avec une patience sans limite, obtient encore un délai pour le figuier infécond : "Laissez-le encore cette année - dit le maître - Nous verrons s’il portera des fruits à l’avenir" (v.9). Une « année » de grâce : le temps du ministère du Christ, le temps de l'Église avant son retour glorieux, le temps de notre vie, ponctuée par un certain nombre de Carêmes, qui nous sont offerts comme des occasions de repentance et de salut."

    "La patience invincible de Jésus, avez-vous pensé à la patience de Dieu, et aussi à sa préoccupation irréductible pour les pécheurs, interroge le Pape, comme il devrait nous provoquer à l'impatience contre nous-mêmes !" Car, "il n’est jamais trop tard pour se convertir, on peut se convertir jusqu’au dernier moment." insiste-t-il.

    Le Saint-Père rappelle "cette petite histoire de sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, quand elle priait pour cet homme condamné à mort, un criminel, qui ne voulait pas recevoir le réconfort de l'Église, il refusait le prêtre, il voulait mourir ainsi. Et elle, priait dans le couvent. Lorsque l'homme était là, juste au moment d’être tué, il se retourne vers le prêtre, prend le crucifix et l'embrasse."

    C’est un exemple de la patience de Dieu sur lequel s’appuie le Pape. Et Dieu "fait la même chose avec nous, avec nous tous !" dit-il, car "combien de fois nous sommes là, sur le point de tomber, et le Seigneur nous sauve, nous sauve, car il a beaucoup de patience avec nous. Et c’est ça sa miséricorde." "Il n’est jamais trop tard pour se convertir, conclut-il devant la foule Place Saint-Pierre, c’est urgent, c’est maintenant ! Commençons aujourd'hui."

    Source : Radio Vatican (BH).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 21 février 2016

    Sous un beau soleil, le Pape François est revenu ce dimanche 21 janvier sur son voyage apostolique au Mexique, avant la prière de l'Angélus, récité depuis la fenêtre du palais apostolique. En rappelant le récit de la Transfiguration du Christ de ce deuxième dimanche de Carême, où Jésus laisse apparaître sa gloire divine aux apôtres Pierre, Jacques et Jean, un récit qui préfigure sa résurrection, le Pape a rappelé que son récent voyage au Mexique avait été « une expérience de transfiguration ».

    « Le Seigneur nous a montré la lumière de sa gloire à travers le corps de son Eglise, de son peuple saint qui vit sur cette terre,  a dit le Pape, un corps tant de fois blessé, opprimé, méprisé et violé dans sa dignité. » Les diverses rencontres qui se sont tenues au Mexique ont été pleine de lumière, « cette lumière de la foi qui transfigure les visages et éclaircit le chemin ». Le Pape a rappelé que le centre de gravité de son voyage était le sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe, le sanctuaire marial le plus fréquenté au monde. « Je me suis laissé guider par Celle qui porte dans ses yeux les regards de tous ses enfants, et vient recueillir les douleurs de ceux victimes de violences, d'enlèvements, de meurtres, de tant de femmes victimes d'abus » a expliqué le Saint-Père.

    Prière à la Vierge de Kazan

    Il a aussi rendu une nouvelle fois hommage au peuple mexicain et l'héritage que Dieu a laissé au Mexique : celui de garder la richesse dans la diversité, et de manifester en même temps l'harmonie de la foi commune, une foi franche et robuste, marquée par une grande vitalité et humanité. Cela s'est vu en particulier dans la rencontre avec les familles a-t-il expliqué, des familles mexicaines « qui m'ont accueilli avec joie comme pasteur de toute l'Eglise et qui m'ont montré un témoignage limpide et fort de foi vécue, de foi qui transfigure la vie ». Un exemple « édifiant pour toutes les familles chrétiennes du monde » a précisé le Pape.

    Le Souverain Pontife a enfin tenu à faire « une louange spéciale » pour sa rencontre à Cuba avec le Patriarche de Moscou Cyrille 1er, au début de son voyage, le « cher frère Cyrille ». « Cet évènement est aussi une lumière prophétique de la Résurrection dont le monde a besoin » a-t-il dit. A cette occasion, le Pape a fait réciter un 'Je vous salue Marie' aux fidèles réunis, en priant particulièrement la Vierge de Kazan en Russie, souhaitant « qu'elle continue à nous guider sur le chemin de l'unité. »

    Source : Radio Vatican (OB).

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    Comme il l'avait déjà fait le 17 novembre 2013, le Pape François a fait distribuer par des volontaires - « parmi lesquels il y a des pauvres, des sans-abri, des réfugiés » - de petites boîtes contenant la couronne du Rosaire (un chapelet) et la petite image de Jésus Miséricordieux, « de meilleure qualité » que la fois précédente, « médecine spirituelle » appelée « Misericordina Plus ».  « Acceptez ce don comme une aide spirituelle pour répandre, spécialement en cette Année de la Miséricorde, l'amour, le pardon et la fraternité. »

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original sur le site internet du Vatican.

  • Voyage du Pape - Angélus à l'issue de la Messe à Ecatepec

    « Je voudrais vous inviter de nouveau à être en première ligne » : le Pape François, à l’issue de la messe célébrée ce dimanche 14 février 2016 à Ecatepec, lors de la prière de l’Angélus, a appelé les Mexicains à s’engager pour améliorer leur société et la guérir des maux qui l’affligent. Il s’est basé dans cette dernière intervention dans cette banlieue déshéritée de Mexico, sur la première lecture de ce premier dimanche de Carême. Moïse y invite le peuple d’Israël à rendre grâce à Dieu en se souvenant des situations difficiles qu’il a dû traverser. Le Pape a ainsi invité les Mexicains à rendre grâce « pour l’opportunité d’être réunis afin de présenter au Père plein de bonté les prémices de nos enfants, petits-enfants, de nos rêves et de nos projets. Les prémices de nos cultures, de nos langues et traditions. Les prémices de nos soucis… »

    Si le Pape François veut que les Mexicains rendent grâce, c’est d’abord et avant tout pour les inciter à préparer le futur. « Nous voulons regarder nos enfants, en sachant qu’ils hériteront non seulement d’une terre, d’une langue, d’une culture et d’une tradition, mais aussi du fruit vivant de la foi qui rappelle le passage assuré de Dieu en ce pays. La certitude de sa proximité et de sa solidarité. Une certitude qui nous aide à lever la tête et à espérer avec enthousiasme l’aurore. »

    Cette aurore elle doit succéder à la nuit. Une nuit qui abrite les principaux maux dont souffre la société mexicaine. Le Saint-Père rappelle alors les paroles de Paul VI qui expliquait aux Mexicains en 1970 qu’un chrétien « ne peut pas rester insensible alors que les nouvelles générations ne trouvent pas le moyen de transformer en réalité [leurs] légitimes aspirations ».

    Quarante-six ans plus tard, le message est toujours d’actualité et le Pape François invite les Mexicains « à être en première ligne, à être les premiers dans toutes les initiatives qui aident à faire de cette terre mexicaine bénie une terre d’opportunités ». Une terre « où il ne sera pas nécessaire d’émigrer pour rêver ; où il ne sera pas nécessaire d’être exploité pour travailler ; où il ne sera pas nécessaire de faire du désespoir et de la pauvreté d’un grand nombre l’opportunité de quelques-uns ; une terre qui ne devra pas pleurer des hommes et des femmes, des jeunes et des enfants qui finissent, détruits, dans la main des trafiquants de la mort. »

    Le Pape exhorte donc les Mexicains à poursuivre sur la route que certains ont déjà entreprise, celle de la mobilisation pour que la pauvreté, la criminalité, le désespoir de certains ne soient pas une fatalité.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral traduit en français ci-dessous.

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  • Angelus de ce dimanche 7 février 2016

    Devant la foule rassemblée place Saint-Pierre pour la traditionnelle prière de l’Angelus, le Pape François est revenu sur l’appel des premiers disciples de Jésus tiré de l'Évangile selon Saint Luc. Ce dimanche 7 février, il a rappelé l’essence de la mission de Jésus et de l’Église.

    « Partir à la recherche, « pêcher » les hommes et femmes, non pour faire du prosélytisme, mais pour restituer à tous l’entière dignité et liberté ». Voilà la logique qui guide la mission de Jésus et de l’Église, a souligné le Pape François.

    Et le cœur du christianisme, a ajouté le Saint-Père, est de propager l’amour régénérant et gratuit de Dieu, avec une attitude de bienvenue et de miséricorde envers tous. Car « chacun peut rencontrer la tendresse de Dieu et connaitre la plénitude de la vie. Ici, déclare le Pape, je pense aux confesseurs. Ils sont les premiers à devoir donner la miséricorde du Père suivant l’exemple de Jésus », comme l’ont fait aussi les deux saints Padre Pio et Padre Leopold.

    Le Pape François cite l'Évangile de Saint Luc et l’appel des premiers disciples dont Simon. Simon qui dit ces mots à Dieu : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un pécheur ». « N’aie crainte » lui répond Jésus en retour. Car, rappelle le Pape, « la condition du pécheur exige que le Seigneur ne s’éloigne pas de lui », tout comme le médecin qui ne s’éloigne pas d’un malade.

    À la fin du commentaire de l’Évangile, le Saint-Père pose ces questions : « avons-nous vraiment confiance en la parole du Seigneur ? Ou nous laissons nous décourager par nos échecs ? ». En cette année de la Miséricorde, nous sommes appelés à rassurer ceux qui se sentent pécheurs et indignes devant le Seigneur, et à leur dire ces paroles de Jésus : N’aie crainte. « La miséricorde du Père est plus grande que tes péchés, elle est plus grande » souligne le Saint Père.

    Un appel pour la Syrie

    Le Pape a ensuite alerté une nouvelle fois sur la situation en Syrie. Il a lancé un appel à la Communauté internationale pour qu’elle n’épargne aucun effort pour réunir les parties autour de la table des négociations. « Seule une solution politique du conflit sera capable de garantir la paix » a-t-il ajouté.

    Il est ensuite revenu sur les éléments de la semaine à venir. D’abord, ce dimanche, la Journée pour la vie sur le thème « la miséricorde fait fleurir la vie ». Il s’est uni aux évêques italiens dans l’espoir d’un engagement en faveur de la vie humaine de la part des institutions éducatives et sociales, de la conception à la mort naturelle. Il a ensuite rappelé que ce lundi 8 février a lieu la Journée de prière et de réflexion contre la traite des personnes. Elle offre à tous « l’opportunité d’aider les nouveaux esclaves d’aujourd’hui à rompre les chaînes de leurs souffrances pour se réapproprier leur liberté et leur dignité. »

    Source : Radio Vatican (SB).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 31 janvier 2016

    « Dieu vient à la rencontre des hommes et des femmes de tous les temps » et de toutes les conditions. Le Pape François l’a rappelé ce dimanche lors de l’Angélus. Le Saint-Père commentait l’Évangile du jour selon Saint-Luc : la prédication de Jésus dans la synagogue de Nazareth, lorsque qu’Il affirme : « aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays ». Un passage, a souligné le Pape, qui met en relief « toute l’actualité et la nécessité du Salut apporté par Jésus à l’humanité ».

    « Aucune condition humaine ne peut constituer un motif d'exclusion du Cœur du Père, le seul privilège aux yeux de Dieu est de n'avoir aucun privilège, d'être abandonné dans ses mains ». Le Pape François, ce dimanche, insiste une nouvelle fois sur la miséricorde de Dieu. Et il met en garde contre « une tentation à laquelle l'homme religieux est toujours exposée, et qui nécessite de prendre des distances : la tentation de traiter la religion comme un investissement humain et, par conséquent, de commencer à “négocier” avec Dieu en cherchant son propre intérêt ».

    Il est important, déclare le Pape, « d’accueillir la révélation d’un Dieu qui est Père » et qui « se soucie de toutes ses créatures, même les plus petites et insignifiantes aux yeux des hommes ». Dieu vient à la rencontre de tous les hommes et précise le Saint-Père « c’est toujours Lui qui fait le premier pas ». Il vient vers nous « avec sa miséricorde, pour nous extraire de la poussière de nos péchés ; Il vient nous tendre la main pour nous faire sortir de l'abîme dans lequel notre orgueil nous a fait sombrer, et conclut le Pape, Il nous invite à accueillir la vérité consolante de l'Évangile et à cheminer sur le droit chemin ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Au terme de la prière de l’Angélus, le Pape François a rappelé que nous célébrons, ce 31 janvier 2016, la Journée Mondiale des Lépreux. « Cette maladie, bien que sur le déclin », a-t-il indiqué, « affecte encore malheureusement surtout les personnes les plus pauvres et les plus marginalisées ». « Il est important » a insisté le Saint-Père, « de faire toujours preuve de solidarité envers ces frères et sœurs, restés invalides à la suite de cette maladie ». Le Pape a assuré les malades de ses prières et dit soutenir ceux qui leur viennent en aide.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 24 janvier 2016

    Lors de la traditionnelle prière de l'Angélus prononcée depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape François est revenu ce dimanche midi, 24 janvier 2016, sur l’Évangile de ce jour, tiré de Saint Luc. Il a rappelé l’option préférentielle de Jésus pour les pauvres, une voie qui doit être suivie par toutes les communautés chrétiennes.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 17 janvier 2016

    « Chaque personne est appelée à rencontrer le Seigneur comme Époux de sa vie ». Le Pape l’a affirmé ce dimanche lors de la prière de l’Angélus, place Saint-Pierre, en commentant l’Évangile du jour. Le texte relate « l’événement prodigieux » qui a eu lieu lors des Noces de Cana, lorsque Jésus changea l’eau en vin.

    « Les miracles sont les signes extraordinaires qui accompagnent la prédication de la Bonne Nouvelle », a-t-il commenté. Leur but est de « susciter et de renforcer la foi en Jésus. » Ainsi, cet acte de Jésus peut être vu, selon le Saint-Père, comme un « acte de bienfaisance », un « signe de la bénédiction de Dieu sur le mariage ». « L’amour entre l’homme et la femme est donc une bonne route pour vivre l’Évangile, pour cheminer avec joie sur le parcours de la sainteté ».

    Ce passage de l’Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean « nous invite à redécouvrir que Jésus ne se présente pas à nous comme un juge prêt à condamner nos fautes ni comme commandant nous imposant de suivre aveuglément ses ordres, poursuit le Souverain Pontife. Il se manifeste comme Époux de l’humanité, comme Celui qui répond aux attentes et aux promesses de joie qui habitent dans le cœur de chacun. »

    Dans ce chemin de foi, nous ne sommes pas laissés seuls, assure le Pape. Nous avons reçu le « don du sang de Jésus ». En effet, la transformation de l’eau en vin est le « signe du passage à la nouvelle alliance : à la place de l’eau utilisée pour les purifications rituelles, nous avons reçu le Sang de Jésus, versé de façon sacramentelle dans l’Eucharistie et de façon sanglante lors de la Passion et sur la Croix ».

    Ainsi le Pape François a répondu à une question posée plus tôt aux fidèles réunis place Saint-Pierre : « Est-ce que je sens le Seigneur comme l’Époux de ma vie ? » Il s’agit en réalité de se rendre compte que « Jésus nous cherche et nous invite à lui faire de la place dans l’intimité de notre cœur ».

    Source : Radio Vatican (AG).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    À l’issue de l’Angélus, le Pape François a rappelé que ce dimanche correspondait à la « la Journée Mondiale des Migrants et des Réfugiés, qui, dans le contexte de l'Année Sainte de la Miséricorde, est également célébrée comme le Jubilé des Migrants. » Plus de 5.000 migrants étaient présents sur la Place Saint-Pierre, rassemblés pour cette occasion. Le Pape a salué « avec grande affection » « toutes les communautés ethniques » qui ont fait le déplacement jusqu’à Rome depuis différentes régions d’Italie, et en particulier du Latium. « Chers migrants et réfugiés, chacun de vous porte en lui une histoire, une culture, des valeurs précieuses, et souvent malheureusement des expériences de misère, d’oppression, de peur. Votre présence sur cette place est un signe d’espérance en Dieu. Ne vous laissez pas voler cette espérance et la joie de vivre qui jaillissent de l’expérience de la divine miséricorde, grâce également aux personnes qui vous accueillent et vous aident. Le passage de la Porte Sainte et la messe que bientôt vous allez vivre, vous rempliront le cœur de paix. Pour cette messe, je tiens à remercier - et je vous invite à remercier aussi avec moi - les détenus de la prison d'Opéra, pour le don des hosties qu’ils ont confectionnées, et qui seront utilisées à cette célébration. Nous les saluons avec des applaudissements, tous ensemble... »

    Les migrants présents franchiront la Porte sainte à partir de 13h et participeront dans la basilique Saint-Pierre à une Messe célébrée à leur intention par le cardinal Antonio Maria Vegliò, Président du Conseil pontifical pour la pastorale des migrants.

    Le Pape a ensuite invité les fidèles à se tourner vers Dieu et à prier pour les victimes des attentats commis ces derniers jours en Indonésie et au Burkina Faso. « Que le Seigneur les accueille dans sa maison et soutienne l’effort de la communauté internationale pour construire la paix ». Le Saint-Père a ensuite récité avec les personnes présentes place Saint-Pierre un Ave Maria.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 10 janvier 2016

    Par le baptême, nous sommes enfants de Dieu. En ce dimanche du Baptême de Jésus, le Pape est revenu, devant les fidèles réunis place Saint-Pierre au Vatican, lors de la prière de l'Angélus, sur l’importance de se souvenir de notre baptême, jour où nous recevons pour la première fois le Saint-Esprit. Parce que nous sommes baptisés, nous assumons la responsabilité de suivre Jésus.

    Pour suivre Jésus, « nous devons reproduire en nous-mêmes ses caractéristiques : douceur, humilité, tendresse. » Une responsabilité « pas facile » a concédé le Saint-Père, « surtout quand nous sommes entourés de tant d'intolérance, d'arrogance, de dureté. Mais avec la force qui vient de l'Esprit-Saint c’est possible ! », a-t-il souligné.

    Le Saint-Esprit, nous le recevons pour la première fois le jour de notre baptême, et ce jour-là, poursuit-il, « nous ouvrons nos cœurs à la vérité, toute la vérité. » Même si l'Esprit Saint conduit notre vie sur un chemin difficile, ce chemin, dit le Saint-Père, est « joyeux de charité et de solidarité envers nos frères. » Car « l'Esprit nous donne la tendresse du pardon de Dieu et nous imprègne de la puissance invincible de la miséricorde du Père. »

    Le baptême de Jean-Baptiste est basé sur le symbole de l’eau, celui de Jésus, s’inscrit dans le Saint-Esprit et le feu. Dans le baptême chrétien, explique le Pape, « le Saint-Esprit est l’architecte principal : c’est lui qui brûle et détruit le péché originel, restituant aux baptisés la beauté de la grâce divine; c’est lui qui nous délivre de la puissance des ténèbres, et du péché, et qui nous emmène dans le royaume de la lumière, de l'amour, de la vérité et de la paix. »

    Par le baptême, « nous sommes tous frères »

    Cette fête du baptême de Jésus est l’occasion de se rappeler de notre propre baptême, invite le Pape, de chercher la date de notre baptême, aussi importante que la naissance physique puisqu'il s'agit d'une « renaissance » dans le Christ. Il a demandé à toutes les personnes présentes de se renseigner auprès de leurs parents ou de leurs paroisses pour connaître la date précise de leur baptême. L’occasion aussi de « remercier pour ce don et réaffirmer notre attachement à Jésus, avec l'engagement de vivre comme chrétiens, membres de l'Église et d'une humanité nouvelle, dans laquelle nous sommes tous frères. »

    Si « le baptême n'est reçu qu'une seule fois, conclut le Pape François, il doit être attesté tous les jours, car c’est une vie nouvelle à partager et une lumière à communiquer, en particulier à ceux qui vivent dans des conditions indignes de l'homme et qui marchent sur les chemins des ténèbres ».

    « Maintenant, je tiens à exprimer une bénédiction spéciale à tous les enfants qui ont été baptisés récemment, a dit le Saint-Père à la fin de l'Angelus, mais aussi les jeunes et les adultes qui viennent de recevoir le sacrement de l'initiation chrétienne, ou qui sont en train de le préparer. Que la grâce du Christ soit toujours avec eux ! »

    Source : Radio Vatican (CV-BH).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce mercredi 6 janvier 2016 (Epiphanie)

    Le Pape François a récité la prière de l'Angélus ce mecredi, à l'occasion de la fête de l’Épiphanie. A cette occasion le Saint-Père est revenu sur le récit de l'adoration des Mages venus se prosterner aux pieds du nouveau-né, raconté dans l'Évangile. « Le récit des Mages, venus de l’Orient à Bethléem pour adorer le Messie confère à l’Épiphanie un souffle d’universalité, a dit le Pape, celle de l’Église qui désire que tous les peuples de la terre puissent rencontrer Jésus, faire l’expérience de son amour miséricordieux. » Les mages étaient des hommes prestigieux, venus de régions lointaines et de cultures diverses, a rappelé le Souverain Pontife, ils se sont mis en chemin vers la terre d’Israël pour adorer le Roi qui était né. « Depuis toujours, l’Église a vu en eux l’image de l’humanité entière, et avec la célébration de l’Épiphanie veut guider respectueusement chaque homme et femme de ce monde vers l’Enfant Jésus, qui est né pour le salut de tous. »

    « Les bergers comme les Rois Mages viennent d’horizons très différents » a poursuivi le Saint-Père, mais une chose les réunit : le ciel. Les bergers ont en effet accouru auprès de l’Enfant Jésus car ils veillaient la nuit et en levant les yeux ont vu un signe dans le ciel. C’est en scrutant le ciel que les Mages se mirent également en chemin. « Bergers et Rois Mages nous enseignent que pour rencontrer Jésus, il faut savoir lever le regard vers le ciel, ne pas être repliés sur nous-mêmes mais avoir le cœur et l’esprit ouverts à l’horizon de Dieu. »

    La majesté dans l'humilité

    Pour nous aussi voir l’étoile est une grande consolation, a poursuivi le Pape, car nous ne nous sentons pas abandonnés à notre destin. L’étoile de l’Évangile est une lumière qui nous guide vers le Christ ; sans l’écoute de l’Évangile il n’est pas possible de le rencontrer. En suivant l’étoile qui les mena jusqu’où se trouvait Jésus, les Mages nous apportent un enseignement, a-t-il expliqué, leur expérience nous exhorte à ne pas se contenter de la médiocrité, nous invite à ne pas « vivoter » mais à chercher le sens des choses, à scruter avec passion le grand mystère de la vie. « Cette expérience nous invite aussi à ne pas nous scandaliser de la petitesse et de la pauvreté, mais à reconnaître la majesté dans l’humilité, et à savoir s’agenouiller devant elle » , a conclu le Saint-Père, qui a demandé à la Vierge qu’elle nous invite à savoir s’abaisser pour rencontrer Jésus.

    A L'issue de l'Angélus, le Pape a fait part de sa proximité spirituelle envers tous les chrétiens d'Orient qui fêteront Noël ce jeudi 7 janvier, selon le calendrier julien. Il a aussi rappelé que l’Épiphanie coïncidait aussi avec la journée mondiale de l'enfance missionnaire.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 3 janvier 2016

    Devant des dizaines de milliers de fidèles rassemblés place Saint-Pierre, le Pape François est revenu sur l’Évangile de ce deuxième dimanche après Noël, qui selon le calendrier liturgique romain, est le prologue de Saint Jean, chapitre 1 (NDLR : l'Épiphanie, fêtée à Rome le 6 janvier, est fêtée de façon anticipée ce dimanche 3 janvier dans certains pays, comme en France). Le Pape est revenu sur la parole créatrice de Dieu relatée par Saint-Jean : « Et le Verbe s’est fait chair, il a habité parmi nous ».

    « Cette parole est venue sur la terre pour que nous l’écoutions et que nous puissions connaitre et toucher de la main l’amour du Père », a-t-il expliqué. L’évangéliste ne cache pas le drame de l’incarnation, en soulignant qu’au don d’amour de Dieu, répond un refus d’accueillir de la part des hommes. Ainsi, a poursuivi le Pape, à la lumière de la Parole, les hommes ont préféré les ténèbres. « Tel est le mystère du mal qui réclame notre vigilance afin qu’il ne prévale pas. Malheur à nous si nous laissons le mal entrer, car nous le laisserions fermer la porte à l’autre. Nous sommes au contraire invités à ouvrir grand la porte de notre cœur à la Parole de Dieu, pour devenir ses enfants. »

    C’est en accueillant la Parole du salut que nous grandirons dans la connaissance et l’amour du Seigneur, que nous apprendrons à être miséricordieux comme Lui. « Demandons spécialement en cette année de la Miséricorde que l’Évangile s’incarne toujours plus dans notre vie » a dit le Saint-Père. « S’approcher de l’Évangile, le méditer, l’incarner dans la vie quotidienne est le meilleur moyen de connaître Jésus et le porter aux autres ».

    « Telle est la vocation et la joie de tout baptisé. a précisé le Pape François : montrer et offrir Jésus aux autres. » En saluant la foule, le Souverain Pontife a une nouvelle fois conseillé à chaque fidèle de lire quotidiennement un passage de l’Évangile, « pour ouvrir grand notre cœur à Jésus ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce 1er janvier 2016

    Lors de l’Angélus ce vendredi 1er janvier 2016, le Pape a appelé chacun à découvrir le visage miséricordieux du Père qui, patient, nous permet toujours de nous relever et de nous renouveler. Il a demandé aux fidèles de combattre pour la paix que Dieu souhaite semer dans le monde. Cela implique de lutter contre l’indifférence et de prendre soin de nos frères dans le besoin.

    « Il est beau de s’échanger des vœux au début de l’année » a dit le Saint-Père. C’est le renouvellement d’un désir réciproque pour ce que l’avenir soit meilleur. « Un signe de l’espérance qui nous anime et nous invite à croire dans la vie ». Cependant, « nous le savons », la nouvelle année ne changera pas tout, de nombreux problèmes d’hier demeureront demain. Pour cette raison, le Pape a souhaité formuler des vœux « portés par une espérance réelle », inspirée du Livre des Nombres, première lecture de ce jour.

    « Que le Seigneur pose sur vous son regard et que vous puissiez vous réjouir, conscient que chaque jour son visage miséricordieux, plus radieux que le soleil resplendit sur vous et sans jamais se ternir. »

    Le Pape souhaite que chacun puisse redécouvrir le visage de Dieu qui renouvelle la vie. Le Pape met en avant la patience de Dieu : le Père, amoureux de l’homme, ne se fatigue jamais de recommencer depuis le début pour nous permettre de nous renouveler. A chaque fois que l’on tombe, il nous aide à nous relever. Bien sûr, souligne le Souverain Pontife, il n’a pas de baguette magique pour tout changer. « Il aime changer la réalité de l’intérieur, avec patience et amour ; il demande à entrer dans nos vies avec délicatesse comme la pluie qui pénètre la terre, pour porter ses fruits. »

    La paix que Dieu souhaite semer dans le monde, nous devons la cultiver, et même la conquérir. « Cela implique une vraie lutte, un combat spirituel dans notre cœur ». A L’occasion de la journée mondiale de la paix, le Pape rappelle en effet que la guerre n’est pas la seule ennemie de la paix. Il y a aussi l’indifférence qui nous pousse à ne penser qu’à nous-mêmes, « qui crée des barrières, des soupçons, la peur et l’enfermement ». Si le Pape se félicite de la diffusion d’informations, il regrette que « submergés par les nouvelles, nous soyons distraits face à la réalité, au frère ou à la sœur qui a besoin de nous ». Il souhaite que nous commencions à ouvrir nos cœurs en accordant notre attention à notre prochain, à commencer par ceux qui nous sont proches. « Ainsi se conquiert la paix. »

    La Mère de Dieu, dont c’est la fête ce vendredi 1er janvier 2016, est une alliée dans ce combat pour la paix. « Elle protège nos joies et défait les nœuds de notre vie, en les soumettant au Seigneur ». Afin que se déploient la paix et la miséricorde, le Pape a ainsi confié cette nouvelle année à Marie.

    Remerciements à des groupes italiens

    En cette Journée mondiale pour la Paix, instaurée en 1968 par le bienheureux Paul VI, le Pape François a salué toutes les personnes ayant pris part aux initiatives de prière et aux actions pour la paix organisées par la Conférence des évêques italiens, Pax Christi, l’Action catholique, Sant’ Egidio ou le Mouvement pour l’amour familial qui a prié pendant toute la nuit du réveillon pour les familles place Saint-Pierre. « Il est beau de savoir que tant de personnes, surtout des jeunes aient choisi de célébrer ainsi leur nouvel an ». Le Pape les a encouragés à poursuivre leurs efforts en faveur de la réconciliation et de la concorde.

    A l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape a également remercié le Président italien, Sergio Mattarella, pour les vœux qu'il lui avait transmis au soir du 31 décembre.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 27 décembre 2015

    « La famille qui vit la joie de la foi la communique spontanément, elle est le sel de la terre et la lumière du monde, elle est le levain pour toute la société ». Ce dimanche 27 décembre 2015, le Pape François, depuis la fenêtre des appartements apostoliques, place Saint-Pierre, est revenu lors de l’Angélus sur l’Évangile de ce jour consacré à la Sainte Famille. Rappelant la Rencontre mondiale des Familles de Philadelphie à laquelle il a participé en septembre dernier lors de son voyage aux États-Unis, il a souligné, en ce temps de Noël, et alors qu’il venait de célébrer la Messe du Jubilé des Familles, que « l’Évangile d’aujourd’hui invite les familles à cueillir la lumière d’espoir venant de la maison de Nazareth ».

    « Le noyau familial de Jésus, Marie et Joseph est pour chaque croyant, et spécialement pour les familles, une école authentique de l’Évangile. Ici nous admirons l’accomplissement du dessein divin de faire de la famille une communauté spéciale de vie et d’amour. Ici nous apprenons que chaque noyau familial chrétien est appelé à être “église domestique” pour faire resplendir les vertus évangéliques et devenir le ferment du bien dans la société ».

    Le Pape François a ainsi dressé une liste de conseils que la Sainte Famille peut apporter aux familles contemporaines. Marie et Joseph montrent ainsi comment « accueillir les enfants comme don de Dieu, à les générer et à les éduquer en coopérant merveilleusement à l’œuvre du Créateur et donnant au monde, en chaque enfant, un nouveau sourire ». C’est dans la famille, enfin, que chaque parent fait l’expérience « significative et efficace de l’amour gratuit, de la tendresse, du respect réciproque, de la compréhension mutuelle, du pardon et de la joie. »

    Appel pour les migrants cubains

    Après un lancer de ballons multicolores au-dessus de la place Saint-Pierre et dans le ciel bleu de Rome, et la récitation de la prière de l’Angélus, le Pape a lancé un appel aux pays centro-américains pour qu’ils renouvellent « tous les efforts nécessaires pour trouver une solution rapide au drame humanitaire » que vivent de nombreux migrants cubains. « Ils se trouvent en difficulté en Amérique centrale » a expliqué le Pape, précisant que « ils sont nombreux à être victimes du trafic d’êtres humains ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de la fête de St Etienne, 26 décembre 2015

    « le pardon, comme le dit le mot lui-même, est l’expression la plus haute du don. »

    « Nous ne devons jamais nous fatiguer de demander le pardon divin, parce que seulement quand nous sommes pardonnés nous arrivons à pardonner. »

    En ce samedi 26 décembre, jour férié en Italie et au Vatican, le Pape François a prononcé son traditionnel Angélus depuis la fenêtre des appartements pontificaux, devant une foule nombreuse et un soleil presque printanier. En ce jour de la fête de la Saint-Etienne, premier martyr, le Saint-Père est revenu sur l'importance du pardon.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 20 décembre 2015

    En ce quatrième dimanche de l’Avent, l’Angélus du Pape François a été égayé par la présence de nombreux enfants de Rome venus faire bénir les statuettes de l’Enfant Jésus qu’ils déposeront ensuite dans les crèches de leur famille, de leurs écoles ou de leurs paroisses. C’est une tradition qui remonte au début des années 1990. Le Souverain Pontife leur a demandé de ne pas l’oublier dans leurs prières.

    Sur la place Saint-Pierre se trouvaient également des membres de la Communauté « Figli in Cielo », Enfants dans le ciel. Liée à l’hôpital pédiatrique romain « Bambino Gesù », cette communauté est composée de familles qui ont souffert à cause de la perte d’un enfant, et se propose d’aider les personnes confrontées à cette même expérience douloureuse, afin que personne ne soit laissé seul dans un moment aussi difficile. Le Pape François leur a fait part de sa proximité et de ses encouragements.

    Avant la prière de l’Angélus, le Saint-Père avait commenté l’Évangile de ce dimanche 20 décembre 2015, le récit de la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth. Pour bien célébrer Noël, a-t-il dit, nous sommes invités à nous attarder sur les lieux de la stupeur. Le premier lieu c’est « l’autre » que nous sommes appelés à considérer comme un frère, surtout s’il s’agit d’un pauvre.

    L’Eglise est une mère aux portes grandes ouvertes

    Le deuxième lieu c’est « l’histoire » que nous avons tendance à lire à l’envers, par exemple quand « nous croyons qu’elle est déterminée par l’économie de marché, par la finance et les affaires, par les puissants du moment. Mais Dieu brouille les cartes, Il renverse les puissants de leur trône, il élève les humbles, Il rassasie de biens les affamés et renvoie les riches les mains vides ».

    Le troisième lieu de la stupeur c’est « l’Église », qu’il ne faut pas considérer seulement comme « une institution religieuse », mais qu’il faut « aimer comme une Mère ». « Malgré ses tâches et ses rides, elle laisse entrevoir les traits de l’Épouse aimée et purifiée par le Christ, une Église pour laquelle Jésus n’est pas un bien à défendre jalousement mais Celui qui vient à sa rencontre, qu’elle attend avec confiance et joie, en se faisant la voix de l’espérance du monde ».

    « L’Église est une mère qui garde ses portes grandes ouvertes pour accueillir tout le monde. L’Eglise est une mère qui franchit ses portes pour aller à la recherche de ceux qui se sont éloignés et les ramener à la miséricorde de Dieu ». Et le Pape François a demandé à la Vierge Marie, l’humble fille de Sion, devenue Mère du Fils du Très-Haut, de nous aider à « percevoir la stupeur de la naissance de Jésus, le grand don de Dieu et son imprévisible surprise ». Avant de prendre congé des fidèles, le Saint-Père a souhaité à tous un Noël d’espérance, d’amour et de paix.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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    « Aujourd'hui, le premier salut est destiné aux enfants de Rome.... Ils sont venus pour la traditionnelle bénédiction des "Enfant Jésus", organisée par le Centre des Oratoires Romains. Chers enfants, écoutez bien : quand vous priez en face de votre crèche, rappelez-vous de moi, comme moi je me souviens de vous. Merci et Joyeux Noël ! »

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  • Angelus de ce dimanche 13 décembre 2015

    Ce dimanche 13 décembre à midi, le Pape François a profité de sa traditionnelle prise de parole dominicale à la fenêtre du Palais apostolique pour saluer l’accord signé à Paris sur le réchauffement climatique.

    « La conférence sur le climat vient de se finir à Paris avec l’adoption d’un accord défini par beaucoup comme historique », s’est réjoui le Saint-Père. Sa mise en pratique demandera un engagement collectif et un généreux dévouement de la part de chacun. En souhaitant que soit garantie une particulière attention aux populations les plus vulnérables, j’exhorte l’entière communauté internationale à poursuivre avec sollicitude le chemin entrepris, en signe d’une solidarité qui devienne toujours plus active », a-t-il insisté. Le Saint-Siège, représenté à la COP 21 par le Cardinal Parolin à l'ouverture des travaux, puis par le Cardinal Turkson, avait apporté un soutien important à cette conférence, notamment à travers l'encyclique du Pape François Laudato Si'.

    À la fin de son intervention, le Saint-Père a aussi rappelé que « mardi prochain, le 15 décembre à Nairobi, commencera la Conférence ministérielle de l’Organisation mondiale du commerce », dont il avait parlé lors de son discours du 26 novembre au siège des Nations-Unies dans la capitale kenyane. Il s’est donc à nouveau adressé ce dimanche matin « aux pays qui y participeront, pour que les décisions qui seront prises tiennent compte des besoins des pauvres et des personnes les plus vulnérables, comme aussi des légitimes aspirations des pays moins développés et du bien commun de l’entière famille humaine ».

    Le Jubilé, expression de la tendresse de Dieu

    « Aujourd’hui, dans toutes les cathédrales du monde, s’ouvrent les Portes Saintes, pour que le Jubilé de la Miséricorde puisse être vécu pleinement dans les Églises particulières », a aussi lancé le Pape François. Je souhaite que ce moment fort en stimule beaucoup à se faire instruments de la tendresse de Dieu. Comme expression des œuvres de miséricorde, sont ouvertes aussi les Portes de la Miséricorde dans des lieux de privation et de marginalisation. A ce sujet, je salue les détenus des prisons du monde entier », a tenu à déclarer le Pape François, adressant un salut particulier aux détenus de la prison de Padoue, « unis à nous pour ce moment de prière ».

    Le Salut est pour tous

    Revenant auparavant sur l’Évangile de ce jour, qu'il avait déjà commenté quelques instants auparavant à la cathédrale Saint-Jean de Latran, et sur l’appel de Jean-Baptiste à trois catégories de personnes (la foule, les collecteurs d’impôt et les soldats), le Pape François a rappelé l’invitation faite à tous de « partager les biens de première nécessité », une interpellation toujours valable aujourd’hui. Il a rappelé qu’il était demandé aux collecteurs d’impôt de « ne rien exiger de plus que la somme due », et aux soldats « de ne rien extorquer à personne, mais de se contenter de leur solde. »

    « Trois réponses pour un identique chemin de conversion, qui se manifeste en engagements concrets de justice et de solidarité. C’est la voie que Jésus indique dans toute sa prédication : la voie de l’amour en actes pour le prochain », a insisté le Saint-Père. Faisant allusion aux abus de pouvoir commis par les autorités à l’époque du Christ, il a lancé, en improvisant, que « les choses n’ont pas tellement changé ». Mais il a précisé que « Dieu ne retire à personne la possibilité de se sauver ».

    « La liturgie d’aujourd’hui nous répète (…) qu’il faut se convertir, il faut changer de direction de marche, et entreprendre la voie de la justice, de la solidarité, de la sobriété : ce sont les valeurs imprescriptibles d’une existence pleinement humaine et authentiquement chrétienne. » Le Pape François a aussi insisté sur « la joie », affirmant que « le chrétien est une personne joyeuse, et sa joie n’est pas quelque chose de superficielle et éphémère, mais de profond et de stable, parce que c’est un don du Seigneur qui remplit la vie. »

    Confiant la foule à Marie, le Pape a demandé que « notre Mère nous enseigne à partager les larmes avec ceux qui pleurent, pour pouvoir partager aussi le sourire. »

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org + COP21.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce 8 décembre 2015

    Des dizaines de milliers de personnes ont participé sur la place Saint-Pierre à l’Angélus de ce 8 décembre 2015. Le Pape François leur a rappelé la signification de l’Immaculée Conception : « Marie est notre sœur dans la souffrance, mais elle ne l’est pas dans le mal et le péché ». « En elle, le mal a été vaincu avant même de l’effleurer ». Marie est « la première à avoir été sauvée par la miséricorde infinie du Père ». « C’est pour cette raison que l’Immaculée est devenue l’icône sublime de la miséricorde divine qui a vaincu le péché ». Et en ce début de l’Année Sainte extraordinaire, le Saint-Père a exhorté les fidèles à tourner leurs regards « vers cette icône avec un amour confiant et à la contempler dans toute sa splendeur en imitant sa foi ».

    Dans la conception immaculée de Marie, a-t-il dit, « nous sommes invités à reconnaître l’aube d’un nouveau monde, transformé par l’œuvre salvifique du Père, du Fils et du Saint-Esprit ». La Vierge Marie est « la Mère d’une humanité nouvelle, la Mère d’un monde recréé ». Célébrer la fête de l’Immaculée Conception veut dire tout d’abord « accueillir pleinement dans nos vies Dieu et sa grâce miséricordieuse » ; et en deuxième lieu, cela veut dire « devenir à notre tour des artisans de la miséricorde dans un cheminement évangélique ». « La fête de l’Immaculée devient alors notre fête à tous si par des “oui” quotidiens nous parvenons à vaincre notre égoïsme, à mettre de la joie dans la vie de nos prochains, à leur donner l’espérance, à essuyer quelques larmes, à offrir un peu de gaité ».

    « À l’imitation de Marie, nous sommes invités à annoncer le Christ, à être les témoins de son amour, en accordant notre attention surtout à ceux qui sont les préférés de Jésus » : ceux qui ont faim et soif, les malades, les détenus. La fête de l’Immaculée conception, a poursuivi le Saint-Père, nous rappelle que « dans notre vie tout est don, tout est miséricorde ». C’est la miséricorde divine qui doit distinguer les chrétiens. Un chrétien authentique ne peut pas ne pas être miséricordieux. La miséricorde est « la synthèse de l’Évangile ». Elle est « le trait distinctif du visage du Christ quand Il va à la rencontre de tous, quand Il guérit les malades, quand Il partage ses repas avec les pécheurs, et surtout quand, cloué sur la croix, Il pardonne ». Le Pape François encourage donc les chrétiens à « ne pas avoir peur, à se laisser embrasser par la miséricorde de Dieu qui nous attend et pardonne tout. Rien n’est plus doux que sa miséricorde. Laissons-nous caresser par Dieu », a-t-il lancé avant de prier pour que, par l’intercession de Marie Immaculée, la miséricorde s’empare de nos cœurs et transforme toute notre vie.

    Après l’Angélus, le Souverain Pontife a rappelé qu’il se rendrait dans l’après-midi place d’Espagne, dans le centre historique de Rome, pour rendre hommage à la statue de l’Immaculée Conception, une tradition qui se répète chaque année le 8 décembre. Mais il a ajouté qu’il se rendrait également dans la foulée à la basilique Sainte-Marie Majeure où se trouve une icône pour laquelle il nourrit une grande dévotion. Un geste, a-t-il expliqué, pour « confier à Marie, Mère de Miséricorde, l’Église et l’humanité tout entière, et en particulier la ville de Rome ». Avant de prendre congé des fidèles, le Pape François les a invités à saluer le Pape émérite Benoît XVI qui venait lui aussi de franchir la Porte de la Miséricorde.

    Source : Radio Vatican (HD-RF).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 6 décembre 2015

    A deux jours de l'ouverture de l'année de la Miséricorde, le Pape François a invité chacun à la conversion. Au cours de la prière de l'Angélus, le Saint-Père est revenu sur l’Évangile du deuxième dimanche de l'Avent, qui nous présente la figure de Jean-Baptiste. La liturgie nous met à l'école, a expliqué le Pape, de celui qui prêchait "un baptême de conversion pour le pardon des péchés". « Pourquoi devons-nous nous convertir ? » nous demandons-nous peut-être, a poursuivi le Saint-Père qui a mis en garde les chrétiens contre la tentation de croire que la conversion ne concerne que les personnes athées devenant croyantes. En pensant comme cela, nous ne nous rendons pas compte que c'est justement cette prétention que nous devons convertir, celle que tout va bien, qu'après tout nous n'avons besoin d'aucune conversion.

    Le Pape a ainsi demandé si nous éprouvions les même sentiments que Jésus. « Sommes-nous capables, quand nous subissons un affront, à réagir sans animosité, à pardonner avec le cœur celui qui demande pardon ? Quand nous sommes appelés à partager des joies ou des douleurs, savons-nous sincèrement pleurer avec ceux qui pleurent, nous réjouir avec ceux qui se réjouissent ? » a demandé le Souverain Pontife.

    La voix de Jean-Baptiste crie encore dans les déserts contemporains de l'humanité a poursuivi le Pape, qui sont les esprits fermés et les cœurs durs. Et cette voix nous invite à nous demander si nous sommes en train de parcourir le juste chemin, fidèle à l’Évangile. Il a rappelé ainsi les paroles du prophète Isaïe : "préparez le chemin du Seigneur, aplanissez sa route" (Is, 40). Il s'agit d'une invitation pressante à ouvrir notre cœur et accueillir le Salut de Dieu. Le Salut est offert à tout homme, tout peuple, personne n'est exclu parce que Dieu souhaite que tous soient sauvés par le Christ Jésus, l'unique médiateur.

    « Suis-je vraiment amoureux de Jésus ? Suis-je convaincu qu'il m'offre le Salut ? » a ainsi demandé le Saint-Père, qui a insisté sur la nécessité de faire connaître le Christ. Ce n'est pas du prosélytisme a-t-il expliqué, c'est simplement savoir ouvrir une porte. Pour trouver cette passion de faire connaitre le Christ, au travail, à l'école, dans tous les lieux de vie, nous avons besoin d'être courageux a conclu le Pape, « en abaissant les montagnes de l'orgueil et des rivalités, en aplanissant les sentiers de nos paresses et de nos compromissions. »

    Source : Radio Vatican (OB).

    Béatification hier au Pérou de Michael Tomaszek, Zbigniew Strzalkowski et Alessandro Dordi, martyrs

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    Trois martyrs, victimes des guérilleros péruviens du Sentier Lumineux, ont été béatifiés hier à Chimbote au Pérou : deux frères mineurs conventuels polonais et un prêtre italien, assassinés respectivement le 9 et le 25 août 1991 à Pariacoto et à Rinconada. Il s’agit des premiers martyrs béatifiés du Diocèse et du Pérou.

    A Witness to the Life and Martyrdom of Friars Michal Tomaszek and Zbigniew Strzalkowski.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 22 novembre 2015

    Avant la prière de l’Angélus place Saint-Pierre, ce dimanche 22 novembre 2015, le Pape François a dénoncé la « logique mondaine » qui « repose sur l’ambition et sur la compétition », qui « combat avec les armes de la peur, du chantage et de la manipulation des conscience ». Cette logique s’oppose à celle « évangélique, celle de Jésus », qui au contraire « s’exprime humblement et gratuitement, s’affirme silencieusement mais efficacement avec la force de la vérité ».

    « Les royaumes de ce monde parfois se tiennent sur des abus, des rivalités, des oppressions, condamne encore le Souverain Pontife. Le règne du Christ est un règne de justice, d’amour et de paix ». Le Saint-Père s’appuie sur l’Évangile du jour, lorsque Jésus se présente devant Pilate comme roi d’un règne qui « n’est pas de ce monde ». Se trouve ici la contradiction de deux logiques : « cela ne signifie pas que le Christ soit le roi “d’un autre monde” mais roi “d’une autre façon” », explique le Pape.

    « Si Jésus était descendu de la croix, il aurait cédé à la tentation du prince de ce monde, explique-t-il. Il ne veut se sauver Lui-même justement pour sauver les autres, pour pouvoir sauver chacun d’entre nous de nos péchés ». Car « qui regarde la Croix du Christ ne peut pas ne pas voir la surprenante gratuité de l’amour, poursuit-il. Dans l’échec de la croix se voit l’amour. Parler de puissance et de force, pour le chrétien, signifie faire référence à la puissance de la Croix et à la force de l’amour de Jésus : un amour qui reste solide et intègre, même face au refus, et qui apparaît comme l’accomplissement d’une vie vécue dans le don total de soi en faveur de l’humanité ».

    Tout cela, l’un des « malfaiteurs » crucifié près de Jésus le comprend. Et supplie : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton Royaume. » « La force du règne de Jésus est l’amour, explique encore le Souverain Pontife : pour cette raison, la royauté de Jésus ne nous opprime pas, mais nous libère de nos faiblesses et misères, nous encourageant à parcourir les routes du bien, de la réconciliation et du pardon. Le Christ est un roi qui ne nous domine pas, qui ne nous traite pas comme des sujets, mais nous élève à sa même dignité. Il nous fait régner avec Lui car, comme le dit le Livre de l’Apocalypse, Il “a fait de nous un royaume et des prêtres pour son Dieu et Père”. Mais régner avec Lui signifie servir Dieu et les frères ; un service provoqué par l’amour. Servir par amour, c’est régner : cela est la royauté de Jésus. »

    Avant de prendre congé des fidèles, le Pape François leur a rappelé son départ pour le Kenya, l’Ouganda et la Centrafrique, dès mercredi. Il leur a demandé « de prier pour ce voyage, afin qu’il soit pour tous ces chers frères et [lui] un signe de proximité et d’amour ». Il a ensuite prié la Sainte Vierge Marie pour qu’elle bénisse « ses chères terres pour qu’il y ait là-bas paix et prospérité ». (AG)

    Source : Radio Vatican.

    « Hier, à Barcelone, ont été béatifiés Federico da Berga et vingt-cinq compagnons martyrs, tués en Espagne au cours de la féroce persécution contre l'Église du siècle dernier (1936). Ils étaient prêtres, jeunes profès en attente du sacerdoce, et frères laïcs appartenant à l'Ordre des Frères Mineurs Capucins. Nous confions à leur intercession tant de nos frères et sœurs qui, malheureusement, encore aujourd'hui, dans diverses parties du monde, sont persécutés en raison de leur foi dans le Christ. »

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    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 15 novembre 2015

    Lors de la prière de l’Angélus, le Pape François a livré une méditation sur l’Évangile de ce dimanche 15 novembre, 33e dimanche du temps ordinaire.

    Dans sa réflexion, qui semblait faire écho aux attentats de Paris (abordés directement à la fin de l’Angélus), le Pape a évoqué le discours que Jésus avait fait à Jérusalem avant son ultime Pâque, un discours qui contient « certains éléments apocalyptiques comme des guerres, des famines, des catastrophes cosmiques : "le soleil s’obscurcira, la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances qui sont dans le ciel seront bouleversées". » (Mc 13, 24-25)

    Le Saint-Père a rappelé que l’objectif final du chrétien est la rencontre avec le Christ, et « le problème n’est pas "quand" arriveront les signes prémonitoires des derniers temps, mais de se tenir prêts à la rencontre. Et il ne s’agit pas non plus de savoir comment arriveront ces choses, mais comment nous devons nous comporter, aujourd’hui, dans l’attente de cela. Nous sommes appelés à vivre le présent, en construisant notre futur avec sérénité et confiance en Dieu. » Il a appelé à cultiver « cette vertu si difficile à vivre : l’espérance, la plus petite des vertus, mais la plus forte. »

    Le Christ qui incarne cette espérance, « est toujours à nos côtés, il chemine avec nous, il nous aime, a-t-il insisté. Il veut soustraire ses disciples de chaque époque à leur curiosité pour les dates, les prévisions, les horoscopes, et concentre notre attention sur l’aujourd’hui de l’histoire ». Le Pape, interpellant directement les personnes présentes sur la place, a invité ceux qui suivent les horoscopes à regarder Jésus, dont la présence « appelle à l’attente et à la vigilance, qui excluent tant l’impatience que l’assoupissement, tant les fuites en avant que le fait de rester prisonniers dans le temps actuel et dans la mondanité. »

    Au milieu des évènements et des drames, qui ne manquent pas, il faut donc toujours prêter attention au Seigneur. « Il est seulement nécessaire de le regarder et il nous change le cœur », a conclu le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican.

    Après la prière de l’Angélus, le Pape François a repris la parole pour dire toute sa compassion et son émotion suite aux attentats qui ont frappé Paris vendredi soir, faisant environ 130 morts et 300 blessés :

    « Chers frères et sœurs, je voudrais exprimer toute ma douleur pour les attaques terroristes qui dans la soirée de vendredi ont ensanglanté la France, en causant de nombreuses victimes. Au président de la République française, et à tous les citoyens, j'adresse l’expression de mes condoléances les plus fraternelles. Je suis proche en particulier des familles de ceux qui ont perdu la vie et des blessés. »

    Tant de barbarie nous laisse sans mots, et on se demande comment le cœur de l’homme peut imaginer et réaliser des évènements aussi horribles, qui ont bouleversé non seulement la France mais le monde entier. Face à de tels actes, on ne peut pas ne pas condamner l’inqualifiable affront à la dignité de la personne humaine. Je voudrais réaffirmer avec force que la voie de la violence et de la haine ne pourra jamais résoudre les problèmes de l’humanité. Utiliser le nom de Dieu pour justifier cette voie est un blasphème !

    Je vous invite à vous unir à ma prière. Confions à la miséricorde de Dieu les victimes sans défense de cette tragédie. Que la Vierge Marie, Mère de miséricorde, suscite dans les cœurs de tous des pensées de sagesse et des propos de paix. Demandons-lui de protéger et de veiller sur la chère Nation française, la première fille de l’Église, sur l’Europe et sur le monde entier. Tous ensemble prions en silence, ensuite, l'Ave Maria. »

    Le Pape François, avec une émotion très palpable, s’était déjà exprimé samedi midi sur la chaine de télévision de l’épiscopat italien TV 2000, se disant profondément bouleversé par ces attaques.

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    « Hier, à Tres Pontas, dans l'état de Minas Gerais au Brésil, a été proclamé bienheureux Don Francisco de Paola Victor (1827-1905), prêtre brésilien d'origine africaine, fils d'une esclave. Curé généreux et zélé dans la catéchèse et dans l'administration des sacrements, il s'est distingué par sa grande humilité. Puisse son témoignage extraordinaire être un modèle pour de nombreux prêtres appelés à être les humbles serviteurs du peuple de Dieu. »

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 8 novembre 2015

    C'est sous un très beau soleil automnal que le Pape François a présidé la prière de l'Angélus ce dimanche 8 novembre, devant une place Saint-Pierre comble. Le Pape est revenu sur l’Évangile du jour tiré de Saint Marc et qui relate le récit de la veuve pauvre qui met toute sa fortune dans le trésor du Temple. Cet extrait peut se diviser en deux parties, a souligné le Saint-Père, l'une où il est décrit comment ne doivent pas être ceux qui suivent le Christ, l'autre qui propose une figure exemplaire de chrétien.

    Jésus commence en effet par mettre en évidence les défauts des scribes, les maîtres de la Loi, dont le style de vie est caractérisé par l'orgueil, l'hypocrisie et l'avidité, eux « qui aiment les salutations sur les places publiques, les sièges d’honneur dans les synagogues, et les places d’honneur dans les dîners ». Mais sous les apparences a expliqué le Pape, se cachent fausseté et injustice. Les scribes priaient en réalité pour se faire voir. Aujourd'hui aussi existe le risque de tomber dans ces comportements a relevé le Saint-Père, par exmple quand on sépare la prière de la justice, parce que l'on ne peut pas rendre culte à Dieu tout en faisant du tort aux pauvres. Ou bien encore lorsque l'on dit aimer Dieu mais qu'on lui oppose notre prétention.

    « Ayant Dieu elle avait tout »

    En relisant la scène de la vieille femme pauvre au Temple de Jérusalem, le Saint-Père a rappelé que de nombreux riches mettaient de grosses sommes dans le trésor tandis que cette pauvre veuve mettaient seulement deux petites pièces. Mais Jésus a fait observer à ses disciples combien à l'inverse de ceux qui se débarrassaient du superflu, la veuve, avec discrétion et humilité avait donné tout ce qu'elle avait pour vivre. Elle ne voulait pas faire les choses à moitié avec Dieu a-t-il souligné. Dans sa pauvreté, elle a compris qu'ayant Dieu elle avait tout, elle se sent totalement aimée par Lui et L'aime totalement à son tour.

    Aujourd'hui encore, Jésus nous enseigne que la règle d'or n'est pas la quantité mais la plénitude a précisé le Souverain Pontife, ce n'est pas une question de portefeuille mais de cœur. Aimer Dieu de tout son cœur signifie Lui faire confiance dans sa Providence, dans le service des frères les plus pauvres sans rien attendre en échange.

    Devant les besoins de notre prochain a encore souligné le Pape François, nous sommes appelés à nous priver de quelque chose d'indispensable, et pas seulement du superflu, nous sommes invités à donner le temps nécessaire pour lui, à le donner tout de suite et sans réserve, quel que soit notre talent et sans faire passer au premier plan nos ambitions personnelles ou de groupe. Le Pape a ainsi demandé que l'on écoute le Seigneur pour que l'on se mette à l'école de cette pauvre veuve de l’Évangile. « Demandons le don d'un cœur pauvre, mais riche d'une générosité libre et gratuite ».

    Source : Radio Vatican.

    Le Pape déterminé à poursuivre les réformes de la Curie

    Le Pape François s’est livré à une mise au point très claire, après la prière de l’Angélus, sur l’affaire dite Vatileaks 2. Revenant sur le nouveau scandale qui défraie la chronique vaticane depuis plus d’une semaine, le Saint-Père a affirmé avec force qu’il continuerait son travail de réforme.

    Les précisions de Xavier Sartre sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.