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angelus - Page 12

  • Angelus de ce dimanche 25 septembre 2016

    A l'issue de la Messe, lors de l'Angélus de ce dimanche 25 septembre, le Pape a évoqué la béatification samedi en Allemagne de Engelmar Unzeitig, un prêtre de la Congrégation des missionnaires de Mariannhill qui fut tué en raison de sa foi dans le camp d’extermination nazi de Dachau. « Il opposa l’amour à la haine et répondit à la férocité par l’humilité ». Le Pape a souhaité que son exemple aide chacun à être témoin de charité et d’espérance dans les moments de trouble.

    Au lendemain d’une marche pour la vie qui a rassemblé plusieurs milliers de personnes vêtues de blanc dans la capitale mexicaine pour défendre la famille alors que le président Enrique Peña Nieto souhaite légaliser le mariage homosexuel, le Pape s’est « volontiers » associé ce dimanche à l’évêque de Mexico afin de « soutenir l’effort de l’Église et de la société civile en faveur de la famille et de la vie, qui demandent en ce moment une attention pastorale et culturelle dans le monde entier ». Le Pape en profite pour assurer de sa prière le « cher peuple mexicain », afin que cesse la violence qui a même frappé des prêtres. La semaine dernière, deux prêtres de l’État de Veracruz ont été retrouvés morts au bord d’une route. Ils avaient été enlevés la veille dans leur paroisse de Notre-Dame de Fatima à Poza Rica.

    À l’occasion de la Journée mondiale des Sourds, le Pape a aussi salué toutes les personnes atteintes de surdité et les a encouragées à donner leur contribution à une Église et société toujours plus capables d’accueillir tout le monde.

    Enfin, le Pape a salué les catéchistes qu’il a remerciés pour leur engagement dans l’Église au service de l’évangélisation. « Que la Vierge vous aide à persévérer sur le chemin de la foi, et pour témoigner dans votre vie de ce que vous transmettez dans la catéchèse ».

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 18 septembre 2016

    Le Pape François s'est arrêté comme chaque dimanche sur l'Évangile du jour, tiré de Saint-Luc : « Nul ne peut servir deux maîtres ». Avec la parabole du gérant malhonnête, Jésus nous invite à choisir entre deux voies : la sienne, celle de la rectitude et du partage, ou celle du monde, marquée par l’avidité et la corruption.

    Jésus loue l’habileté du gérant malhonnête. Il ne le présente cependant « pas comme un modèle à suivre, mais comme un exemple de ruse ». À ce style de vie proprement mondain, fait de corruption, d’illusion, d’abus, somme toute facile à suivre, nous devons répondre avec ce que le Pape appelle « l’astuce chrétienne », laquelle requiert un « style de vie sérieux mais joyeux », honnêteté et rectitude, « respect des autres et de leur dignité ».

    Ce sont à ces deux voies diamétralement opposées que le Christ nous invite à réfléchir, et c’est un choix ferme qui nous est demandé : entre « honnêteté et malhonnêteté, entre altruisme et égoïsme, entre le Bien et le mal ». « On ne peut osciller entre l’une et l’autre », assure le Pape, car ces voies impliquent des « logiques différentes et contraires ». La conclusion du passage évangélique de ce dimanche est d’ailleurs catégorique : « nul ne peut servir deux maitres, ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre » (Luc 16, 13).

    Jésus nous pose donc devant « un choix clair, entre Lui et l’esprit du monde », entre la « logique de la corruption et de l’avidité, et celle de la rectitude et du partage ». L’usage de la corruption s’apparente à celle des drogues, affirme le Pape. « On pense pouvoir en user, et s’arrêter quand on veut ». Or la corruption produit une certaine dépendance, « génère pauvreté, exploitation, souffrance ». « Combien de victimes de cette corruption dans le monde, aujourd’hui ! », a-t-il déploré.

    En choisissant au contraire la voie de l’Évangile, celle de l’intégrité, nous devenons « artisans de paix et ouvrons des horizons d’espérance pour l’humanité ». « Dans la gratuité et le don de nous-mêmes, a-t-il conclu, nous servons le maître juste : Dieu ».

    Après la prière de l’Angélus, le Pape a évoqué son prochain déplacement à Assise, en Ombrie, ce mardi 20 septembre, où il participera à la 30e édition des Rencontres internationales pour la paix organisées par les franciscains d'Assise et la communauté de Sant’Egidio, près de 30 ans après la rencontre historique, convoquée par le Saint Pape Jean-Paul II, le 27 octobre 1986.

    « J’invite les paroisses, les associations ecclésiales et les fidèles du monde entier », à prier pour la paix en ce jour. « La guerre est partout, nous devons prier ensemble pour la paix », a insisté le Pape, sous les applaudissements des fidèles réunis Place St Pierre.

    « À l’exemple de Saint François, homme de fraternité et de douceur, a-t-il encore ajouté, nous sommes tous appelés à offrir au monde un témoignage fort de notre engagement commun pour la paix et la réconciliation entre les peuples ».

    Source : Radio Vatican (CV-MA).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Angélus de ce dimanche 4 septembre 2016

    Après la prière de l’Angélus ce dimanche 4 septembre 2016, place Saint-Pierre, le Pape François a remercié toutes les personnes qui ont pris part à la Messe de canonisation de Mère Teresa. Un salut adressé en premier lieu aux Missionnaires de la Charité, « la famille spirituelle de Mère Teresa ». « Que votre sainte fondatrice veille toujours sur vote chemin et vous obtienne d’être toujours fidèles à Dieu, à l’Église et aux pauvres », a demandé le Saint-Père.

    Le courage des sœurs missionnaires

    « J'aimerais rendre hommage à ceux qui se donnent au service des frères dans des contextes difficiles et risqués », a aussi déclaré le Pape François, citant les religieuses « qui donnent leur vie sans ménagement ». « Je pense particulièrement à la sœur missionnaire espagnole, Sœur Isabelle, qui a été assassiné il y a deux jours dans la capitale d’Haïti, un pays tellement éprouvé », a souligné le Pape. Il a souhaité « que cesse de tels actes de violence et qu’il y ait plus de sécurité » dans le pays avant de poursuivre : « Rappelons-nous ces autres sœurs qui, récemment, ont subi des violences dans d'autres pays. »

    Les volontaires confiés à la protection de la nouvelle sainte

    Le Saint-Père a également exprimé sa gratitude aux autorités, aux délégations officielles et aux pèlerinages venus des pays liés à Mère Teresa pour sa canonisation, appelant la bénédiction de Dieu sur ces nations. Enfin il a salué les volontaires et opérateurs de Miséricorde, réunis durant le week-end à Rome pour leur Jubilé. « Je vous confie à la protection de Mère Teresa : qu’elle vous apprenne à contempler et à adorer tous les jours Jésus Crucifié pour le reconnaître et le servir dans les frères nécessiteux. Demandons cette grâce aussi pour tous ceux qui sont unis à nous à travers les médias, dans chaque partie du monde ».

    Source : Radio Vatican (SBL).

  • Angelus de ce dimanche 28 août 2016

    Pas de retransmission sur KTO

    Vidéo originale de la CTV (début à 8:30)

    C’est sur l’évangile de ce dimanche que s’est longuement arrêté le Pape François, citant en exemple deux comportements diamétralement opposés que peuvent être l’opportunisme d’un côté, et l’humilité de l’autre. L'Evangéliste Luc raconte comment Jésus, dans la demeure d’un chef des pharisiens, observe les invités se battre pour s’accaparer les premières places au banquet. Jésus intervient alors pour leur dire que lorsque l’on est invité, c’est la dernière place qu’il convient de choisir et attendre que le maitre des lieux vous invite à vous avancer. « Une leçon sur la valeur de l’humilité », dit le Saint-Père ajoutant que l’orgueil, l’arrivisme, la vanité et l’ostentation sont les causes de bien des malheurs. C’est Jésus qui nous fait comprendre la nécessité de choisir la dernière place. Lui, qui indique aussi le comportement désintéressé, toujours chez le pharisien. Jésus demande de ne pas inviter au banquet les amis ou les riches voisins, tous ceux qui pourraient l'inviter en retour, mais d’inviter plutôt les pauvres, les exclus, les réfugiés, tous ceux qui n’ont rien à offrir en retour.

    « Ainsi, servir gratuitement son prochain est un témoignage d’amour, qui rend crédible et visible l’amour du Christ. »

    En évoquant le service aux autres, le Saint Père oriente sa pensée vers les bénévoles qui apportent leur aide dans les cantines pour les plus démunis ; puis une nouvelle fois vers les victimes du séisme de mercredi dernier dans le centre de l’Italie :

    « Je désire renouveler ma proximité spirituelle aux habitants du Latium, des Marches et de l'Ombrie, durement touchées par le tremblement de terre de ces derniers jours. Je pense en particulier aux habitants de Amatrice, Accumoli, Arquata del Tronto, et Norcia. Encore une fois, je dis à ces chères populations que l'Église partage leurs souffrances et leurs inquiétudes. Elle prie pour les morts et les rescapés. L’attention avec laquelle travaillent les autorités, la police, la sécurité civile et les bénévoles, montre l'importance de la solidarité pour surmonter ces épreuves douloureuses. Chers frères et sœurs, j'espère moi aussi venir vous voir, le plus tôt possible, pour vous apporter en personne, le réconfort de la foi et le soutien de l'espérance chrétienne. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Méditation - Poésie : L'Angélus

    « A genoux, à genoux !... La cloche du village
    Balance dans les airs ses tintements pieux.
    Avec la cloche sainte adressons notre hommage
                       A la Reine des cieux.

    Saluons à l'envi l'étoile magnifique,
    Le lis de nos vallons éclatant de blancheur ;
    Cette rose du ciel, cette Vierge mystique
                       Qui porta le Sauveur.

    Ah! quand l'ombre des soirs monte sur la colline,
    Quand s'éteignent au loin les feux mourants du jour,
    J'aime les tintements de la cloche divine,
                       Qui me parle d'amour.

    Sur mes lèvres je sens ruisseler la prière ;
    Ta voix, écho céleste, a pour moi la douceur
    D'une vierge exhalant à l'autel solitaire
                       Les accents de son cœur.

    A genoux, à genoux !... La cloche du village
    Balance dans les airs ses tintements pieux.
    Avec la cloche sainte, adressons notre hommage
                       A la Reine des cieux. »

    Abbé Gilbert Boudant, Chants du cœur, Paris - Lyon, Périsse Frères, 1836.

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  • Angelus de ce dimanche 21 août 2016

    Lors de la prière de l’Angélus, ce dimanche 21 août 2016, le Pape est revenu sur l’extrait de l’Évangile de ce jour, tiré du chapitre 13 de Saint Luc. Il a expliqué aux fidèles rassemblés place Saint-Pierre cette phrase de Jésus : « Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite, car je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, mais n’y parviendront pas » (verset 24).

    « Où est la porte ? Comment est la porte ? Qui est la porte ? » Jésus lui-même. Le Pape l’a répété lors de cette méditation : c’est Jésus qui est la porte vers la vie éternelle, c’est « Lui qui nous conduit dans la communion avec le Père, où nous trouvons amour, compréhension et protection ». Cette porte est « étroite », car pour la franchir il faut « restreindre et contenir notre orgueil et notre peur, pour nous ouvrir avec un cœur humble et confiant à Lui, en nous reconnaissant pécheurs », en reconnaissant avoir besoin de son pardon.

    Et c’est tout le paradoxe du Salut proposé par Jésus : la porte est « étroite », mais elle est aussi « grande ouverte », « parce que Dieu nous accueille sans distinction ». « Le Salut de Dieu est un flux incessant de miséricorde, qui abat toute barrière et ouvre de surprenantes perspectives de lumière et de paix ». Le Pape a invité chacun à prendre conscience de cette porte ouverte par Dieu, en la comparant à nos portes fermées à l’intérieur de nos cœurs, marquées par notre orgueil.

    Un appel à prendre au sérieux et à mettre en pratique dès maintenant car dans l’Évangile, il est dit qu’un jour « le maître de maison se lèvera et fermera la porte ». « Notre vie n’est pas un jeu vidéo ou une série télévisée, a insisté le Pape François, notre vie est sérieuse et l’objectif à rejoindre est important : le salut éternel ». Un amour qui sauve et on voit déjà les prémices aujourd’hui, sur terre, à travers l’exemple donné par « tous ceux qui se donnent aux autres, particulièrement aux plus faibles ».

    Prière pour la Turquie endeuillée

    Et à la fin de son intervention, le Pape est revenu sur l’attentat qui a fait une cinquantaine de morts samedi 20 août, lors d’un mariage en Turquie, dans la ville kurde de Gaziantep. « La triste nouvelle m’est parvenue de l’attentat sanguinaire qui a frappé hier la chère Turquie. Prions pour les victimes, pour les morts et les blessés, et demandons le don de la paix pour tous », a dit le Pape, avant de réciter un Ave Maria avec la foule.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Angelus de ce 15 août 2016

    (La retransmission de la Place Saint-Pierre commence à 14:10 de la vidéo)

    Les catholiques du monde entier fêtent en ce 15 août l’Assomption de la Vierge Marie au Ciel. Au cours de l’Angélus Place Saint-Pierre, et sous un soleil resplendissant, le Pape François est revenu sur le sens de l’Assomption, un mystère qui nous concerne tous, ainsi que notre avenir. Il est également revenu sur la situation de nombreuses femmes  « victimes de la tyrannie des puissants ».

    En ce jour glorieux, nous voyons Marie, l’humble jeune fille de Nazareth « parvenir à la montagne de Dieu, 'revêtue de soleil, avec la lune sous les pieds, et sur la tête, une couronne de 12 étoiles’, franchir le seuil de la patrie céleste », a-t-il rappelé.

    « Marie fut la première à croire dans le Fils de Dieu, et elle fut la première à être emportée au Ciel, en son âme et en son corps. Elle fut la première à avoir accueilli Jésus dans ses bras quand il était encore enfant, et elle est la première à être accueillie dans ses bras, pour être introduite dans le Royaume de Dieu. Marie, humble et simple jeune fille d’un village perdu, à la périphérie de l’Empire, est admise auprès de Dieu, pour rester au côté du trône de son Fils, pour l’éternité, justement parce qu’elle a accueilli et vécu l’Evangile. C’est ainsi que le Seigneur renverse les puissants de leurs trônes et élève les humbles ». (Lc 1, 52).

    L’Assomption de Marie, a poursuivi le Pape, est un « grand mystère qui concerne chacun de nous, ainsi que notre avenir ». Marie, en effet, « nous précède sur le chemin où marchent ceux qui, à travers le Baptême, ont lié leur vie à Jésus. La fête d’aujourd’hui annonce des 'cieux nouveaux et une terre nouvelle', avec la victoire de Jésus ressuscité d’entre les morts et la défaite définitive sur le malin. C’est pourquoi, l’exultation de l’humble enfant de Galilée, exprimée dans le cantique du Magnificat, devient le chant de l’humanité entière, qui se complaît à voir le Seigneur se pencher sur tous les hommes et toutes les femmes, humbles créatures, pour les élever, les prendre avec Lui, au Ciel ».

    Ce chant du Magnificat nous porte à penser à tant de situations actuelles, a-t-il poursuivi : « aux femmes écrasées par le poids de la vie et du drame de la violence, aux femmes esclaves de la tyrannie des puissants, aux jeunes filles contraintes d'exécuter des travaux inhumains, aux femmes obligées de soumettre leur corps et leur esprit à la cupidité des hommes. Qu’une vie de paix, de justice, d’amour puisse enfin commencer pour elles, dans l’attente du jour où elles seront saisies par des mains, qui ne les humilient pas, mais qui, avec tendresse, les soulèvent et les conduisent au Ciel ». « Marie a également beaucoup souffert », lors de sa vie terrestre, a observé le Pape, qui a encore une fois prié pour que le Seigneur libère toutes ces femmes de leurs esclavages.

    Source : Radio Vatican (MA).

    À la fin de l'Angélus, le Souverain Pontife a confié à l'intercession de la Reine de la Paix « toutes les angoisses et les douleurs des populations, qui en de nombreux endroits du monde, sont victimes innocentes de conflits persistants ».

    Il a évoqué en particulier la région du Nord-Kivu, frappée par de nouveaux massacres. Dans la nuit de samedi à dimanche, au moins 42 civils ont été tués par des hommes armés à Béni. Un deuil national a été proclamé dans le pays. Cette énième tuerie est attribuée à des rebelles ougandais.

    Ces massacres se perpétuent « dans un silence honteux, a déploré le Pape, sans même attirer notre attention. Ces populations font partie de celles qui n’ont pas les moyens d’attirer l’opinion publique mondiale », a-t-il encore regretté, avant de prier pour que « Marie obtienne pour tous des sentiments de compassion, de compréhension et de concorde ».

    Le Pape a enfin exprimé ses souhaits à tous ceux qui n'ont pu partir en vacances, surtout à « tous les malades, les personnes seules, et ceux qui assurent en ce jour de fête les services indispensables à la communauté ».

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 14 août 2016

    « L’Eglise n’a pas besoin de bureaucrates, mais de missionnaires passionnés » : c’est ce qu’a lancé le Pape François ce dimanche, lors de l’Angélus, Place Saint-Pierre. Prenant appui sur l’Evangile du jour (Luc 12, 49-53), le Souverain Pontife s’est attardé sur l’image du feu, l’une des trois utilisées par Jésus - le feu, le baptême et la division - pour indiquer à ses disciples le but de sa mission.

    « Je suis venu allumer un feu sur la terre, et comme je voudrais qu’il soit déjà allumé ! » s’exclame Jésus, tandis qu’il se dirige vers Jérusalem, lieu de sa Passion et de sa Résurrection. « Le feu dont parle Jésus est celui de l’Esprit Saint, présence vivante et agissante en nous depuis le jour de notre baptême », explique le Pape. « C’est une force créatrice qui purifie et renouvelle, brûle chaque misère humaine, chaque égoïsme, chaque péché, nous transforme de l’intérieur, nous régénère, et nous rend capables d’aimer. Jésus désire que le Saint Esprit éclate comme un feu dans notre cœur, car c’est seulement en partant du cœur, non de la tête, a insisté François, que l’incendie de l’amour divin pourra se développer et faire avancer le Royaume de Dieu. Si nous nous ouvrons complètement à l’action de l’Esprit Saint, il nous donnera l’audace et la ferveur pour annoncer à tous Jésus et son message de miséricorde et de salut ».

    Aussi, pour mener à bien sa mission, l’Eglise a-t-elle « besoin de l’aide de l’Esprit Saint pour ne pas se laisser freiner par la peur et le calcul, pour ne pas s’habituer à marcher dans des frontières sûres ». Ces deux attitudes conduisent à une Eglise « qui ne risque jamais », a encore constaté le Pape. Au contraire, a-t-il poursuivi, « le courage apostolique que l’Esprit Saint allume en nous, nous aide à dépasser les murs et les barrières, nous rend créatifs et nous incite à nous mettre en route pour marcher sur des chemins inexplorés et peu commodes, offrant espérance à tous ceux que nous rencontrons ».

    Selon le Pape, les croyants sont appelés à devenir  « une communauté de personnes guidées et transformées par l’Esprit Saint, pleines de compréhension, le cœur dilaté, le visage joyeux. Plus que jamais, a-t-il lancé, nous avons besoin de prêtres, de consacrés et de fidèles laïcs, avec le regard attentif de l’apôtre pour s’émouvoir, s’arrêter devant les malheurs de ce monde, devant ses  pauvretés matérielles et spirituelles. Seul le feu qui vient du cœur peut permettre cela », a-t-il ajouté.

    Et le Pape de penser avec « admiration aux nombreux prêtres et religieux qui, dans le monde entier, se dévouent à l’annonce de l’Evangile avec grand amour et fidélité, parfois au prix de leur vie. Leur témoignage exemplaire nous rappelle que l’Eglise n’a pas besoin de bureaucrates, ni de fonctionnaires diligents, mais de missionnaires passionnés, dévorés par l’amour de porter à tous la parole consolante de Jésus et sa grâce régénérante », s’est-il exclamé sous les applaudissements des fidèles. Si l’Eglise ne reçoit pas ce feu, ou si elle ne le laisse pas entrer, elle deviendra une Eglise froide, ou tiède, incapable de donner la vie », a prévenu le Pape, qui a proposé aux fidèles présents de prendre cinq minutes dans la journée, pour s’interroger : « comment va mon cœur ? Est-il froid ? tiède ? Ou capable de recevoir ce feu ? »

    « Que l’exemple de St Maximilien Kolbe, martyr de la charité, que nous fêtons aujourd’hui, nous soutienne dans notre chemin, a conclu le Pape. Qu’il nous enseigne à vivre le feu de l’amour pour Dieu, et pour le prochain ».

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Angelus de ce dimanche 7 août 2016

     Lors de l’Angélus dimanche 7 août 2016, le Pape François, prenant appui sur l’Évangile du jour (Lc 12,32 à 48) lorsque « Jésus parle à ses disciples de l'attitude à adopter en vue de la dernière rencontre avec Lui » a souligné que « l’attente de la béatitude éternelle ne nous dispense pas de l'engagement de rendre le monde plus juste et plus habitable ». Le Saint-Père souligne l’importance d’« attendre avec foi le Seigneur, se tenir prêt dans une attitude de service ».

    Le Pape François s’est longuement attardé ce dimanche sur le thème de la vigilance. Méditant sur la parabole du serviteur qui attend son maître, le Saint-Père a mis en exergue la qualité de cette attente : une attente dans la foi, disponible, au service des autres. Jésus, a-t-il observé, invite « à donner de la valeur à l’aumône comme œuvre de miséricorde, à ne pas placer sa confiance dans les biens éphémères, utiliser les choses sans attachement et égoïsme, mais selon la logique de Dieu, la logique de l'attention aux autres, la logique de l’amour ». « Nous pouvons être attachés à l’argent, avoir beaucoup de choses, mais à la fin nous ne pourrons pas les emmener avec nous ».

    Jésus, a poursuivi le Saint-Père, envisage la vie comme « une veillée d’attente active qui prélude au jour lumineux de l’éternité ». « Pour pouvoir y accéder il faut être prêt, engagé au service des autres », une attitude que l’on observe aujourd’hui « chaque fois que nous rencontrons le Seigneur dans la prière, l’eucharistie ou dans le service aux plus pauvres ».

    Rendre le monde plus juste, dans l’attente de la béatitude éternelle, se traduit donc par une attention particulière « aux frères les plus faibles » en étant vigilant à ne pas abuser de son autorité. De nos jours a déploré le Pape, « tant d’injustices, de violences, de méchancetés quotidiennes naissent de l'idée de se comporter comme les maîtres de la vie des autres ».« Nous sommes tous serviteurs, pêcheurs, fils, Lui est l’unique Père ». Et le Pape a conclu en se tournant vers la Vierge Marie souhaitant qu’elle « nous aide à être projetés vers l’avenir de Dieu et non pas nostalgique du passé ».

    Source : Radio Vatican (HD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

  • Voyage du Pape - Angelus et annonce des JMJ au Panama

  • Angelus de ce dimanche 24 juillet 2016

    Très applaudi par les fidèles rassemblés Place Saint-Pierre malgré la chaleur intense de ce milieu d’été, le Pape François a, ce dimanche 24 juillet 2016, lors du traditionnel Angélus dominical, invité à prier pour la réussite des Journées mondiales de la Jeunesse, actuellement organisées en Pologne, et auxquelles le Pape va se joindre pour la phase finale à partir de mercredi.

    « En ces jours, de nombreux jeunes, de toutes les parties du monde, sont en train de cheminer vers Cracovie, où vont avoir lieu les 31e Journées mondiales de la Jeunesse, a rappelé le Pape François. Moi aussi je partirai mercredi prochain, pour rencontrer ces jeunes gens et jeunes filles et célébrer avec eux et pour eux le Jubilé de la Miséricorde, avec l’intercession de Saint Jean-Paul II. Je vous demande de nous accompagner par la prière. Dès maintenant je salue et remercie tous ceux qui sont en train de travailler pour accueillir les jeunes pèlerins, avec de nombreux évêques, prêtres, religieux et religieuses. »

    Le Pape a envoyé une « pensée spéciale » aux jeunes, qui, « sans pouvoir être présents en personne, suivront l’évènement à travers les moyens de communication. Nous serons tous unis dans la prière ! », a insisté le Saint-Père.

    Auparavant, dans sa méditation sur l’Évangile du jour (Lc 11, 1-13), le Pape a explicité le sens du mot « Père » auquel les disciples sont invités par Jésus à se référer.

    Le compte rendu de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 17 juillet 2016

    Le Pape François, lors de l’Angélus ce dimanche 17 juillet 2016, insiste sur l’importance de l’accueil, sur la qualité de l’hospitalité qui doit avant tout être « fraternelle », entièrement tournée vers l’hôte, à l’écoute. Le Saint-Père, prenant appui sur l’Évangile de saint Luc qui relate l’entrée dans un village de Jésus, accueilli dans la maison de deux sœurs Marthe et Marie, met en exergue deux manières différentes d’accueillir. « Marie s’était assise aux pieds du Seigneur, et écoutait sa parole » alors que « Marthe était accaparée par les multiples occupations du service ».

    A un moment donné elle intervint et dit : « Seigneur, cela ne te fait rien que ma sœur m’ait laissé faire seule le service ? Dis-lui donc de m’aider ». Le Seigneur lui répondit alors : « Marthe, Marthe, tu te donnes du souci et tu t’agites pour bien des choses. Une seule est nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, elle ne lui sera pas enlevée ».

    En s’occupant de la préparation, Marthe, souligne le Pape François « est susceptible d'oublier la chose la plus importante, qui est la présence de l'hôte, de Jésus ». L’hôte, poursuit-il « ne doit pas simplement être servi, nourri, soigné de toutes les manières ». Il faut surtout, indique le Saint-Père « qu’il soit écouté, accepté comme une personne, avec son histoire, son cœur plein de sentiments et de pensées, de sorte qu'il puisse se sentir vraiment en famille ». « Écouter est la parole clef » insiste le Pape qui exhorte à « écouter Jésus », à laisser le Seigneur « parler à notre cœur ». « Nous ne devons pas oublier que la parole de Jésus nous illumine, nous soutient ».

    Autre point important : « il ne faut pas oublier que même dans la maison de Marthe et Marie, Jésus, avant d'être Seigneur et Maître, est un pèlerin, Il est l’hôte ». Et, observe le Pape, « pour l'accueillir peu de choses sont nécessaires, une seule chose est nécessaire : l'écouter, témoigner d’une attitude fraternelle, de façon à ce qu’il se sente en famille, et non pas dans un abri temporaire ».

    Dans ce cas, « l'hospitalité, qui est une œuvre de miséricorde, apparait vraiment comme une vertu humaine et chrétienne » mais, déplore le Saint-Père, « une vertu qui, dans le monde d'aujourd'hui est susceptible d'être négligée ». Et le Pape de constater une multiplication des maisons de soins, des maisons de retraites, « des lieus où ne se pratique pas toujours une véritable hospitalité ».

    On assiste aujourd’hui, note le Pape, à la naissance de plusieurs institutions « qui interviennent face à de nombreuses formes de maladie, de solitude, de marginalisation, mais qui réduisent les chances pour celui qui est étranger, marginalisé, exclu de trouver quelqu'un disposé à l’écouter. Parce qu'il est étranger, réfugié, migrant. Écouter cette douloureuse histoire ». « Même au sein de la maison, parmi les membres d’une même famille, il peut arriver de trouver plus facilement services et traitements divers qu’écoute et accueil ».

    Le Saint-Père conclut en interpellant chacun de nous : prenez-vous le temps d’écouter votre mari, votre femme, vos enfants, vos grands-parents, interroge-t-il. Les personnes âgées « ont besoin d’être écoutées » déclare le Pape en demandant d’apprendre à les écouter à leur consacrer du temps. Et il conclut en rappelant que dans « la capacité d’écoute il y a la racine de la paix ».

    Source : Radio Vatican (SBL-HD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

    Au terme de la prière de l’Angélus ce dimanche 17 juillet 2016, place Saint-Pierre, le Pape François a exprimé une nouvelle fois sa proximité « au peuple français » qu’il a souhaité étreindre fraternellement, après le tragique attentat de Nice :

    « La douleur est vive dans nos cœurs, suite au massacre qui, jeudi dans la soirée, à Nice, a fauché tant de vies innocentes, y compris tant d’enfants. Je suis proche de chaque famille et de toute la nation française en deuil. Que Dieu, bon Père, accueille toutes les victimes dans sa paix, soutienne les blessés et console les proches ; qu’Il disperse tout projet de terreur et de mort, pour qu’aucun homme n’ose plus verser le sang de son frère. Une étreinte paternelle et fraternelle à tous les habitants de Nice et toute la nation française. Et maintenant, tous ensemble, prions en pensant à ce massacre, aux victimes, aux familles. Prions tout d'abord en silence...
    Ave Maria... »

  • Angelus de ce dimanche 10 juillet 2016

    « Qui est notre prochain ? Qui devons-nous aimer comme nous-mêmes ? » Le Pape François, lors de l’Angélus place Saint-Pierre, ce dimanche 10 juillet 2016, a commenté l'Évangile du Bon Samaritain, « un récit simple et stimulant », qui « indique un style de vie ». Ce qui est au centre de la réflexion proposée par Jésus c’est notre prochain. C’est lui qui nous interpelle et quand il ne le fait pas, alors c’est qu’il y a quelque chose qui ne va pas bien, c’est que le cœur n’est pas chrétien.

    Le compte rendu de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 3 juillet 2016

    Sous un soleil écrasant, ce dimanche 3 juillet 2016, le Pape a commenté l’Évangile de Luc de ce 14e dimanche du Temps ordinaire qui parle de la vie missionnaire des disciples. « Les missionnaires du Règne de Dieu annoncent toujours le message du Salut qui s’adresse à tous et qui est pour chacun. Ce n’est pas seulement la tâche des missionnaires qui vont loin, c’est aussi la nôtre », a-t-il affirmé.

    « En Jésus, Dieu règne parmi nous, son amour miséricordieux triomphe du péché et de la misère humaine ». C’est cette Bonne Nouvelle que « les ouvriers » du Seigneur doivent transmettre : « Un message d’espérance et de consolation, de paix et de charité ». Le Règne de Dieu se construit « jour après jour ». Et « il offre déjà sur la terre ses fruits de conversion, de purification, d’amour et de consolation parmi les hommes ». Le Pape insiste : il faut construire et non détruire.

    Dans quel esprit accomplir sa mission ? Il faut d’abord être conscient des difficultés réelles et parfois de l’hostilité que l’on peut rencontrer, dit le Saint-Père. « L’hostilité est la cause de persécution des chrétiens ». « L’œuvre du malin fait obstacle », prévient-il. Pour cette raison, le missionnaire doit être « libre des conditionnements humains », ne pas porter de bourse, de sac et de sandales et s’en remettre à Dieu. « Cela signifie qu’il faut abandonner tout motif d’orgueil personnel, le carriérisme, la célébrité, le pouvoir, et se faire humblement instrument du Salut ».

    Cette mission destinée à tous - « il n’y a pas d’exclu » - est « magnifique ». Elle nécessite de la générosité, un cœur tourné vers le ciel, mais elle comble de joie, promet le Pape. « L’Église se réjouit » de voir tant d’hommes et de femmes, prêtres, religieuses et religieux annoncer chaque jour l’Évangile.

    À quelques jours de son départ pour la Pologne où il rencontrera la jeunesse catholique du monde lors des 31e JMJ de Cracovie, le Pape François a enfin invité les jeunes qui se sentent appelés par le Seigneur à le suivre. « N’ayez pas peur ! » , leur a-t-il lancé, en mémoire de Jean-Paul II.

    Après la prière de l’Angélus, le Pape a demandé à la foule des fidèles réunie place Saint-Pierre de prier avec lui. Dans le silence, ils ont récité un Ave Maria pour les victimes des attentats de Dacca au Bangladesh, prises en otage dans la nuit de vendredi à samedi avant d’être exécutées dans un local de la capitale. Ensemble, ils ont également prié pour les victimes de l’attentat à la voiture piégée perpétré ce dimanche matin dans un quartier chiite de Bagdad en Irak. On parle d’au moins 75 morts. Le Pape a exprimé sa proximité aux familles endeuillées, et prié le Seigneur afin « qu’il convertisse le cœur de ceux qui sont aveuglés par la haine ».

    Puis il a salué plusieurs groupes de fidèles, venant d’Italie, d’Espagne, du Venezuela ou d’Argentine, félicitant les uns ou les autres pour la beauté de leurs bannières. Il a également salué des pèlerins de la miséricorde venus à pieds, en cheval ou en bicyclette place Saint-Pierre pour l’Angélus.

    « En cette Année sainte de la Miséricorde, je suis heureux de rappeler que mercredi prochain nous célébrerons la mémoire de Sainte Maria Goretti, une jeune fille martyre qui avant de mourir avait pardonné à son assassin ». Il a demandé à la foule d’applaudir « cette jeune fille courageuse ».

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce 29 juin 2016

    Avant de réciter la prière de l’Angélus depuis la fenêtre de ses appartements, ce mercredi 29 juin 2016, le Pape François a rappelé que c’est l’entière Église universelle qui regarde vers les saints Pierre et Paul « avec admiration, les considérant comme deux colonnes et deux grandes lumières qui brillent non seulement dans le ciel de Rome mais dans le cœur des croyants d’Orient et d’Occident ».

    « Si la foi chrétienne est une partie vive et fondamentale du patrimoine spirituel et culturel de ce territoire », c’est grâce à ces deux saints qui se firent, malgré les difficultés, « annonciateurs et témoins de l’Évangile parmi les gens », scellant « par le martyr leur mission de foi et de charité ».

    « Pierre et Paul, aujourd’hui reviennent idéalement parmi nous […], frappent à la porte de nos maisons, mais surtout de nos cœurs », a-t-il expliqué. « Ils veulent apporter encore une fois Jésus, son amour miséricordieux, sa consolation et sa paix ».« La foi pure et solide de Pierre, le cœur grand et universel de Paul nous aiderons à être des chrétiens joyeux, fidèles à l’Évangile et ouverts à la rencontre avec tous ».

    Le Pape est revenu sur la Messe célébrée un peu plus tôt, durant laquelle il a béni les palliums des archevêques métropolitains nommés dans l’année. Il a renouvelé ses encouragements envers ces nouveaux archevêques présents à Rome à cette occasion pour qu’ils poursuivent avec joie leur mission en communion avec toute l’Église et spécialement avec le Siège de Pierre. Il a également salué les membres de la délégation du Patriarcat œcuménique de Constantinople venus à Rome à l’occasion de la Solennité des Saints Pierre et Paul, demandant de prier pour que « les liens de communion et le témoignage commun se renforcent toujours plus ».

    « Prions pour les victimes, pour leurs proches et pour le cher peuple turc ». Le Pape François, à l'issue de l’Angélus place Saint-Pierre, a évoqué « l’horrible attentat terroriste » qui a frappé l’aéroport international d’Istanbul mardi dans la soirée et qui a causé la mort, selon un bilan provisoire, de 36 personnes. « Que le Seigneur convertisse les cœurs des violents et soutienne nos pas sur la route de la paix » a-t-il conclu.

    Le Pape a également évoqué la Conférence internationale sur les investissements responsables à impact social, intitulée « Faire de l’Année de la miséricorde une année d’impact pour les pauvres ». « Que les investissements privés puissent, avec ceux du public, favoriser la sortie de la pauvreté de tant de personnes mises à la marge » a souhaité le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 19 juin 2016

    Lors de la prière de l’Angélus, depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape François s’est adressé à la foule en commentant l’extrait de l’Évangile de ce jour, tiré de saint Luc, chapitre 9, versets 18 à 24. Un passage de l'Evangile où Jésus interpelle directement ses disciples : « Vous, qui dites-vous que je suis ? » Une demande toujours d’actualité pour nous aujourd’hui.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    « Hier, à Foggia, a été célébrée la béatification de Marie Céleste Crostarosa, religieuse, fondatrice de l'Ordre du Très Saint Rédempteur. Puisse la nouvelle bienheureuse, par son exemple et son intercession, nous aider à conformer toute notre vie à Jésus notre Sauveur. »

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

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    Bse Marie-Céleste Crostarosa (1696-1755)
    Fondatrice des Moniales Rédemptoristines
    (Ordre du Très Saint-Rédempteur fondé par St Alphonse de Liguori)
    Fondatrice du monastère du Saint Sauveur à Foggia (Italie)
    Fête le 14 septembre

    Enseignement de Jésus :

    « La charité a sa source dans la simplicité. Ce sont les âmes pures et simples qui honorent leur prochain et interprètent toutes leurs actions en bonne part, comme elles le feraient pour elles-mêmes. Je demeure en elles et m’y repose ; leur communiquant la véritable et ineffable paix.
    Ma fille, agis simplement dans toutes tes actions. Que ce bel esprit de pureté te fasse considérer sans critique les actions de ton prochain, parce que si elles ne sont pas pures, elles ne te nuiront pas. Dans ton âme, je retrouverai cette pureté qui leur a manqué, et tu y suppléeras par ton amour. Oui, je te veux simple comme une colombe : c’est là la voie que je te destine. »

    Jésus à la Bse Mère Marie-Céleste Crostarosa, 2ème solliloque (in R.P.J. Favre, C.Ss.R., « La vénérable Marie-Céleste Crostarosa », Paris – Saint-Etienne, 1931)

  • Angelus de ce dimanche 22 mai 2016

    « L’Esprit Saint nous guide dans les nouvelles situations existentielles avec le regard tourné vers Jésus et, en même temps, ouvert aux événements et au futur ». Le Pape François, lors de l’Angélus de ce dimanche 22 mai 2016, fête de la Sainte Trinité, est revenu sur les rapports qu’entretiennent Jésus, le Père et l’Esprit Saint, et sur ce que cela nous enseigne dans nos vies.

    L’Esprit « nous aide à marcher dans l’histoire solidement enracinés dans l’Évangile mais aussi avec une fidélité dynamique à nos traditions et coutumes ». La mission de Jésus est ainsi prolongée par l’Esprit Saint explique le Saint-Père. L’union qui caractérise la Trinité nous est insufflée par le baptême. « Dieu est une “famille” de trois personnes qui s’aiment tellement qu’elles forment une seule chose. Cette “famille divine” n’est pas refermée sur elle-même mais est ouverte, elle se communique dans la création et dans l’histoire et est entrée dans le monde des hommes pour appeler tout le monde à en faire partie ». Cela nous pousse, poursuit le Pape, « à vivre dans l’amour et dans le partage fraternel ».

    Ces rapports, nous sommes appelés à les recréer entre nous, principalement dans les communautés ecclésiastiques, en vivant dans « la solidarité et dans l’amour réciproque ». C’est ainsi que « l’image de l’Église, icône de la Trinité » sera toujours plus évidente, affirme-t-il. « La fête de la Sainte Trinité nous invite [donc] à nous engager dans les événements quotidiens pour être levain de communion, de consolation et de miséricorde ». Dans cette mission, l’Esprit Saint est évidemment à nos côtés, tout comme la Vierge Marie, « miroir de la Trinité », qui nous aide à incarner notre foi « par des choix et des preuves d’amour et d’unité ».

    Source : Radio Vatican (SB-XS).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

     

    Béatification du P. Francesco Maria Greco (1857-1931)

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    « Hier, à Cosenza, a été béatifié Francesco Maria Greco, prêtre diocésain, fondateur des Petites Sœurs ouvrières des Sacrés Cœurs. Durant les dix-neuvième et vingtième siècles il a été l'animateur de la vie religieuse et sociale de sa ville, Acre, où il a pratiqué la totalité de son fructueux ministère. Nous rendons grâce à Dieu pour ce prêtre exemplaire. »

     

    24 mai : Journée de prière pour l’Église en Chine

    Le 24 mai, en la Mémoire liturgique de la Très Sainte Vierge Marie auxiliatrice, vénérée dans le Sanctuaire de Sheshan, à Shanghai, sera célébrée la « Journée de prière pour l’Église en Chine » instituée par Benoît XVI en 2007.

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    A cette occasion, le Pape a invité les fidèles à prier pour les catholiques en Chine :
    « Mardi 24 mai, nous nous unirons spirituellement aux fidèles catholiques en Chine, qui ce jour-là célébreront avec une dévotion particulière la mémoire de la Bienheureuse Vierge Marie "Auxiliatrice", vénérée dans le sanctuaire de Sheshan à Shanghai. Demandons à Marie de donner à ses enfants en Chine la capacité de discerner en tout temps les signes de la présence aimante de Dieu, qui accueille toujours, pardonne toujours. En cette année de la miséricorde puissent les catholiques chinois, ainsi que ceux qui suivent d'autres nobles traditions religieuses, devenir un signe concret d'amour et de réconciliation. De cette façon, ils feront la promotion d'une culture authentique de la rencontre et l'harmonie de la société tout entière, cette harmonie qu'aime tant l'esprit chinois. »

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     Cliquer sur l'image ci-dessus pour lire / imprimer la prière à ND de Sheshan

  • Angélus de ce dimanche des Rameaux

    À l’issue de la célébration liturgique, avant la prière de l’Angelus, le Pape François a invité les jeunes à se rendre nombreux fin juillet à Cracovie à l’occasion des JMJ. Le dimanche des Rameaux coïncide avec la célébration diocésaine de la Journée mondiale de la Jeunesse. Mais c’est en Pologne, pays natal de Jean-Paul II, qu’aura lieu la prochaine rencontre mondiale. À l’occasion de l’Année Sainte de la Miséricorde, a indiqué le Saint-Père, les JMJ de Cracovie constitueront le Jubilé des jeunes au niveau de l’Église universelle. Sur la place Saint-Pierre se trouvaient de nombreux jeunes du diocèse de Rome ainsi que des jeunes volontaires de Cracovie. Ces derniers sont venus à Rome avec des rameaux d’olivier de Jérusalem, d’Assise et du Mont Cassin. Le Pape François les a bénis pour qu’ils puissent les porter aux responsables polonais comme une invitation à cultiver des desseins de paix, de réconciliation et de fraternité.

    Voici l'intervention du Pape François avant la prière de l'Angelus :

    « Je salue tous ceux qui ont participé à cette célébration et ceux qui se sont unis à nous grâce à la télévision, la radio, ou d’autres moyens de communication.
    Aujourd’hui, nous célébrons la 31e Journée mondiale de la Jeunesse, dont le point d’orgue sera la grande rencontre mondiale à Cracovie à la fin du mois de juillet. Le thème est « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5,7). Je salue particulièrement les jeunes présents ici, ainsi que ceux dans le monde entier. J’espère que vous pourrez venir nombreux à Cracovie, la patrie de Saint Jean-Paul II, à l’origine de la Journée Mondiale de la Jeunesse. Nous lui confions les derniers mois de préparation de ce pèlerinage qui, dans le contexte de l’Année Sainte de la Miséricorde, sera le Jubilé des jeunes au niveau de l’Église universelle.
    Les nombreux jeunes volontaires de Cracovie sont ici avec nous. En retournant en Pologne, ils porteront aux responsables de la nation des rameaux d’olivier, cueillis à Jérusalem, à Assise et du Mont Cassin et bénis aujourd’hui sur cette place, comme une invitation à cultiver les intentions de paix, de réconciliation et de fraternité. Merci pour cette belle initiative ; avancez avec courage !
    Et maintenant prions la Vierge Marie, parce qu’elle nous aide à vivre la Semaine Sainte avec une intensité spirituelle. »

    Source : Radio Vatican (RF SB).

  • Angelus de ce dimanche 13 mars 2016

    Au cours de la prière de l’Angélus, le Pape François est revenu sur l’Évangile de ce cinquième dimanche de Carême, tiré de Saint Jean qui relate l’épisode de la femme adultère. Un Évangile qui met en avant le thème de la miséricorde de Dieu, qui ne veut jamais la mort du pécheur mais qui souhaite qu’il se convertisse et vive, a t-il précisé.

    Cette femme se trouve entre Jésus et la foule, entre la miséricorde du Fils de Dieu et la violence de ses accusateurs. Ceux-là ne sont pas venus en réalité pour demander au Maître un avis, mais bien pour lui tendre un piège, a rappelé le Pape : si Jésus devait suivre la loi, alors il aurait approuvé la lapidation de la femmes adultère, mais en étant miséricordieux, il va contre la loi, lui qui a dit qu’il n’était pas venu pour l’abolir, mais pour l’accomplir.

    Jésus, a poursuivi le Saint-Père, en ne répondant pas à la question provocatrice des scribes (« et toi, que dis-tu ? ») invite au calme, à ne pas répondre de façon impulsive, invite à chercher la justice de Dieu.

    La réponse déconcertante de Jésus « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre » éloigne un à un les accusateurs et Jésus se retrouve seul avec la femme pécheresse, la misère et la miséricorde sont l’une en face de l’autre. Le regard plein de miséricorde et d’amour du Christ fait sentir à cette personne, peut-être pour la première fois, a souligné le Pape, qu’elle a une dignité, qu’elle ne peut être réduite à son péché, qu’elle peut changer de vie, sortir de l’esclavage et marcher sur un chemin nouveau.

    Cette femme nous représente tous, a poursuivi le Saint-Père, nous pécheurs qui sommes adultères devant Dieu, qui avons trahi sa fidélité. Son expérience représente la volonté de Dieu pour chacun de nous : non pas notre condamnation mais notre salut en Jésus, qui sauve du péché et de la mort. Dieu ne nous cloue pas à notre péché, ne nous nous identifie pas au mal que nous avons commis. Il veut au contraire nous libérer et veut que nous soyons avec lui. Dieu veut que notre liberté se convertisse du mal au bien, et cela est possible avec sa grâce.

    Source : Radio Vatican (OB).

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    Après la prière de l'Angelus, le Pape François a renouvelé la distribution d'un Évangile aux fidèles présents place Saint-Pierre, comme il l'avait fait l'an dernier. « Le livret a été intitulé ainsi : "L’Évangile de la Miséricorde de Saint Luc" ; En effet, l'évangéliste rapporte les paroles de Jésus : « Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux » (6,36), qui a inspiré le thème de cette année jubilaire. Il sera distribué gratuitement par des bénévoles du dispensaire pédiatrique "Santa Marta" du Vatican, avec les anciens et les grands-parents de Rome. Comme sont méritants les grands-pères et grands-mères qui transmettent la foi à leurs petits-enfants ! Je vous invite à prendre cet évangile et à le lire, un paragraphe tous les jours ; de sorte que la miséricorde du Père habitera dans votre cœur et sera apportée à tous ceux que vous rencontrez. Et à la fin, à la page 123, il y a les sept œuvres de miséricorde corporelle et les sept œuvres de miséricorde spirituelle. Ce serait bien que vous les appreniez par cœur, ainsi il serait plus facile de les faire ! Je vous invite à prendre cet Évangile, pour que la miséricorde du Père opère en vous. »

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Angelus de ce dimanche 6 mars 2016

    « Dieu nous laisse libre de faire des erreurs parce qu’il nous a fait le don de la liberté » : le Pape François l’a rappelé en ce quatrième dimanche de Carême. Il commentait l’Évangile de Luc, qui contient les trois paraboles de la miséricorde : « celle de la brebis perdue, celle de la pièce d’argent perdue, et puis la grande parabole du fils prodigue ou mieux encore : du père miséricordieux ».

    Un père, qui est un homme « tolérant », souligne le Pape, « toujours prêt à pardonner et qui espère contre toute espérance ». Un père qui attend, « confiant », le retour de son jeune fils. « C’est ainsi que Dieu agit avec nous », précise le Pape. Comme le père avec son plus jeune fils, « Il nous laisse libre, même de faire des erreurs, parce qu’Il nous a fait le grand don de la liberté. C’est à nous d’en faire bon usage ». Et le Saint-Père reconnait, en sortant de son texte, que « ce don de la liberté que Dieu nous a donné » l’« étonne toujours ».

    Poursuivant sa réflexion sur l’attitude du père envers ces des deux fils, le plus jeune qui a « décidé de quitter la maison » et le fils aîné « qui est toujours resté chez lui », le Pape met en garde contre la tentation de se croire « juste ». « Lorsque quelqu’un se sent pécheur, il se sent vraiment peu de choses », constate le Saint-Père, qui dit avoir entendu de nombreuses personnes lui dire “je suis une saleté”.

    Au contraire, poursuit-il, « lorsqu’une personne se sent juste et qu’elle dit “moi j’ai toujours bien fait les choses”, dans ce cas là aussi, le Père vient à notre rencontre » car, insiste le Pape, « cette attitude de se sentir juste est une mauvaise attitude. C’est l’attitude du diable ». « Le Père attend ceux qui se reconnaissent pécheurs mais Il va aussi chercher ceux qui se sentent justes. »

    « Les erreurs que nous commettons, même les plus grandes, n’entament pas la fidélité de l’amour de Dieu ». Et le Saint-Père conclut en invitant à « intensifier le chemin intérieur de conversion » en se « laissant toucher par le regard plein d’amour de notre Père » et « en rejetant tout compromis avec le péché ».

    Source : Radio Vatican (SBL-HD).

    Au terme de la prière de l’Angélus, le Pape François a de nouveau exprimé sa proximité aux Missionnaires de la Charité après la mort au Yémen de quatre sœurs assassinées dans un foyer pour personnes âgées à Aden, avec douze autres personnes.

    « Je tiens à exprimer ma proximité aux Missionnaires de la Charité pour la grande perte qui les a touchées il y a deux jours avec l'assassinat de quatre sœurs à Aden, au Yémen, où elles assistaient les personnes âgées. Je prie pour elles, pour les autres personnes tuées lors de cette attaque et pour leurs proches. Elles sont les martyrs d’aujourd’hui ! Elles ne font pas les couvertures des journaux, elles ne font pas la Une : elles donnent leur sang pour l’Église. Elles sont les victimes de l’attaque de ceux les ont assassinées mais aussi de l’indifférence, de cette mondialisation de l'indifférence, de ceux qui ne se soucient pas. Que Mère Teresa les accompagne au paradis, ses filles martyres de la charité, et intercède pour la paix et le respect sacré de la vie humaine. »

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.