Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

trésors

  • Méditation : Prière à la Vierge Marie

    « O Marie, notre Mère, nous voulons être vos enfants obéissants, nous voulons pratiquer tout ce que vous nous enseignez, et que vous nous commandez ; mais vous savez qu'il ne nous suffit pas, à nous, de connaître nos devoirs pour les remplir, nous avons besoin en outre de la grâce et de l'assistance divine, qui nous aide non seulement à connaître, mais à agir. Obtenez-nous donc ce secours, ô Mère des grâces divines. C'est dans vos mains que reposent les célestes trésors ; ouvrez donc vos mains et remplissez nos esprits et nos cœurs et toutes les puissances de notre âme des bénédictions célestes. Alors nous vous servirons en enfants dévoués ; nous serons obéissants à vos préceptes, nous vous louerons, nous vous bénirons dans tous les siècles des siècles. Amen. »

    Un Religieux Passionniste, L'excellence de Marie et de sa dévotion, Traduit du manuscrit italien (Marialogia), Tournay, Typographie de J. Casterman, 1841.

    Prière,Vierge,Marie,mère,enfants,devoirs,grâce,mains,trésors,bénédiction,obéissance

  • Un mois avec Marie - Trente et unième jour

    UN MOIS AVEC MARIE

    TRENTE ET UNIÈME JOUR
    Consacrons-nous à la Très Sainte Vierge

    Le voici déjà écoulé, ce mois passé avec notre céleste Mère. Allons-nous lui adresser une dernière prière ?... L'heure des adieux a-t-elle sonné ?...
    Mais qui donc pourrait consentir de plein gré à devenir orphelin ?... Quel que soit notre âge, nous avons toujours besoin d'une maman. Or, la Très Sainte Vierge est une Maman, et quelle Maman !
    L'Esprit-Saint Lui-même l'a préparée à sa mission. Il a creusé dans son Cœur des profondeurs ineffables. Il en a fait un Cœur de Mère, et non d'une Mère quelconque, mais de la Mère d'un Dieu... Et c'est avec ce Cœur façonné pour un Dieu, avec ces tendresses réservées au Verbe fait chair, que Marie aime l'humanité, que Marie aime chacune de nos âmes.
    Jetons-nous dans ses bras et faisons-nous petits, très petits, très enfants avec Elle. Plus on est petit, plus on lui permet d'être Mère.
    Quand on pleure, quand on souffre, il n'est pas difficile de se faire petit ; on a tant besoin de secours !
    Et qui donc ne souffre pas, qui donc ne pleure jamais sur la terre ?... Qui donc n'a pas besoin de se faire consoler et guérir ?...
    La perfection de la voie d'enfance pratiquée par sainte Thérèse de Lisieux, dans le plan divin, c'est la vie avec et par Marie.
    Découvrons ingénument à notre Mère, nos faiblesses, nos misères, elles nous attireront ses particulières sollicitudes. C'est aux moins bien portants, qu'en famille, on prodigue les soins les plus attentifs.
    Il lui suffit de trouver la docilité, une bonne volonté sincère pour accomplir son œuvre en nous.
    « Sa maternité divine lui donne, dans ses rapports avec ses enfants adoptifs, l'autorité bienfaisante d'une Reine à qui le Roi a dit : « Mes sujets t'appartiennent, rends-les heureux. » Et la Reine commande, elle dirige, elle distribue les grâces, elle apaise les différends, elle relève et réhabilite les coupables. La Reine est la dispensatrice des trésors du Roi, des grâces du Roi, des faveurs du Roi » (1).
    Marie ne nous évitera pas l'épreuve et la souffrance qui méritent le Ciel ; elle nous dira au contraire que notre devoir est d'accepter la part de sa Croix que Jésus nous destine et de la porter à sa suite.
    Mais elle ajoutera - ce que la plupart ignorent et qu'elle sait par expérience - que la Croix se fait de plus en plus légère à qui l'embrasse généreusement.
    En échange de tout ce qu'elle nous aidera à sacrifier, Notre-Dame nous communiquera peu à peu une vie divine.
    On ne saurait concevoir une parcelle quelconque de son activité qui n'eût son divin Fils pour objet et pour fin.
    Elle aspire à garder fidèles ou à ramener au bercail toutes les brebis de son troupeau. En voir s'égarer lui est un tourment indicible.
    « Je souffre pour vous les douleurs de l'enfantement, pourrait-Elle nous dire plus justement encore que l'Apôtre, jusqu'à ce que le Christ soit formé en vous » (2).
    Confions-nous, livrons-nous à la Très Sainte Vierge. Après nous avoir orientés vers son Jésus, elle le façonnera et le fera si bien revivre en nous, qu'au jour de l'appel suprême, heureuse de nous présenter au Très-Haut, elle l'entendra nous accueillir par ces mots béatifiants : « Voilà mon enfant bien-aimé... un autre Christ !... (Christianus alter Christus !...) Qu'Il ait part au royaume de mon Éternel Premier-Né !...
    Ô Marie ! Toute belle, Toute grande, Toute bonne !... Ô ma Mère !...

    CONSÉCRATION
    A LA TRÈS SAINTE VIERGE

    Cœur Immaculé de Marie, Sanctuaire de la Divinité, moi, pauvre petit rien, je m'abîme en l'immensité de vos grandeurs.
    Vous êtes toute à Dieu, mais vous êtes aussi toute mienne, car mon adorable Sauveur vous a donnée à moi sur la Croix.
    Je m'abandonne entre vos bras comme un petit enfant. Ma douce Mère, apprenez-moi à marcher sous le rayon d'amour du Saint-Esprit, afin de suivre vos traces dans la voie de l'humilité, de la charité et du sacrifice.
    Je remets entre vos mains mon âme et mon cœur, par ma totale consécration à votre Cœur Immaculé.
    Je vous consacre aussi tous ceux qui me sont chers, vous priant d'abriter toutes les âmes sous le manteau de votre virginale candeur.
    Ô Marie, Mère du Sauveur et notre Mère, veillez sur nous, défendez-nous, gardez-nous toujours comme votre bien et votre propriété.


    (1) Abbé Sylvain.
    (2) Gal. IV, 19.

    Œuvre de Propagande du Sacré-Cœur, Lyon, 1945.
    Nihil obstat : Montepessulano, 12.03.1945 – A. Bonjean, c.d.
    Imprimatur : Montepessulano, 13.03.1945 – Jean Rouquette, v.g.

  • Méditation : le don de Dieu

    « Ô Jésus-Eucharistie ! enseignez-moi à prier ; enseignez-moi cette oraison de laquelle l'âme sort lumineuse et transparente comme le cristal.
    Donnez-moi aussi cette sorte d'oraison qui fait vibrer sans bruit votre Coeur, ô Jésus, cette oraison silencieuse en apparence, mais qui, pleine de reconnaissance pour vos bienfaits, fait tressaillir de joie le ciel tout entier. "Pourquoi pousser vers moi de si grandes clameurs ?" disait Dieu à Moïse, et c'est à peine si le prophète ouvrait ses lèvres : mais cette prière fervente, persévérante, s'échappant du coeur, résonnait comme un tonnerre aux oreilles de Dieu. C'est cette oraison que je désire, celle qui fait écho dans vore Coeur, ô mon Dieu, pour revenir ensuite faire vibrer mon âme en lui laissant le sentiment du don de Dieu.
    Ô Seigneur, je veux vous appeler du plus profond de mon âme ; je veux crier vers vous pour vous demander vos trésors : lumières, grâces, vie, feu, amour et toutes les vertus.
    Je veux vivre recueilli, mon Jésus ; je veux la solitude intérieure pour me perdre dans la contemplation de mon Bien-Aimé, et parvenir ainsi à connaître le don de Dieu...
    Pardonnez-moi si j'ai abusé jusqu'ici de vos grâces et de vos faveurs ; je vous le promets, je me consacrerai désormais avec ferveur à l'oraison, et si je n'y puis faire autre chose, je serai du moins heureux de souffrir en votre honneur.
    Ô Marie, vous qui avez, plus qu'aucune créature, reçu le don de Dieu, donnez à vos fils de le recevoir aussi, de l'estimer et de le mettre à profit.
    Amen ! »

    Vénérable Conception Cabrera de Armida ("Conchita" 1862-1937), Devant l'Autel, courts entretiens avec Jésus-Eucharistie (64), Paris, Téqui, 1909.

    Saint_Sacrement_17.jpg

    (Crédit photo)