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  • Regina Caeli de ce dimanche 19 mai 2019

    Dans son message prononcé depuis la fenêtre du Palais apostolique, le Pape François est, ce dimanche 19 mai, revenu sur les paroles de Jésus dans son discours avant la Passion, dans l'Évangile selon saint Jean, et sur le commandement alors prononcé : « que vous vous aimiez les uns les autres ».

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Franz Schubert (1797-1828) : Der 23. Psalm, D.706

    "Gott ist mein Hirt" : Le Seigneur est mon berger
    Monteverdi Choir - Dir. John Eliott Gardiner

  • Méditation - Laissez-vous aimer !

    « Aimer, ce n'est pas d'abord être héroïque dans le désintéressement ; au contraire, cette perfection ne vient qu'à la fin. Aimer, c'est d'abord être attiré, séduit, captivé par le visage de tendresse de Dieu, c'est avoir été fasciné par le mendiant de l'amour. Et de la même manière qu'il est impossible de prier sans avoir vu ce visage, il est impossible d'aimer ses frères si l'on n'a pas compris que Dieu est amour. C'est lui qui nous a aimés le premier. Le premier acte libre et méritoire qui nous est demandé, c'est de croire à cet amour, de céder à cette séduction, à cet attrait, de se laisser prendre, de se laisser « avoir », de se laisser faire :

    « Le Seigneur est miséricordieux ; mon âme le sait, mais il n'est pas possible de décrire cela avec des mots... Il est infiniment doux et humble, et si l'âme le voit, elle se transforme en lui, devient tout amour pour le prochain, elle devient elle-même douce et humble » (Silouane, Spiritualité orientale n.5, Ed. Bellefontaine, 1971, p. 20) »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), La prière du cœur (V, 1), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.
    Texte intégral en ligne (pdf)

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    Friedrich Olivier (1791–1859), Le retour du fils prodigue
    (Crédit photo)

  • Cent juristes signent une tribune pour sauver Vincent Lambert

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    Vincent Lambert en août 2014. PHOTO © HO / Fournie gracieusement par et avec l'autorisation de la famille Lambert / AFP

    « Si nous ne faisons rien d’ici au 20 mai 2019, (…) Vincent Lambert va mourir de faim, de soif et d’absence de soins élémentaires, sous le regard froid d’un corps médical qui a sciemment décidé de violer son serment de ne pas nuire à son prochain ».

    Ils sont magistrats, avocats, universitaires spécialistes du droit, notaires, et ils sont 93. Ils signent une tribune pour dénoncer la décision « la plus inhumaine que l’on puisse prendre », celle engagée par le médecin du CHU de Reims, et qui intervient à l’issue de nombreux recours, de suspendre l’alimentation et l’hydratation de Vincent Lambert. Ils ajoutent « rien ne peux justifier cette décision ».

    Les juristes rappellent que « Vincent Lambert n’est pas en fin de vie », mais qu’il est « dans cette situation d’une dépendance absolue après un grave accident ».

    « Accepter cette décision, pour la société française, signifierait que l’on a perdu, chez nos concitoyens, le sens de la valeur infinie de la vie, quelle qu’elle soit, diminuée, inconsciente, limitée par la maladie et le handicap », ajoutent-ils, rappelant qu’ « un signal » a été envoyé par le Comité international des droits des personnes handicapées de l’ONU demandant « à l’état français de ne pas mettre à exécution la décision d’arrêt des traitements d’alimentation et d’hydratation ». Ils demandent au gouvernement « de suivre cette demande qui engage la France, membre de l’ONU ».

    Plus loin, ils rappellent qu’ « une solution est possible et l’on voudrait comprendre pourquoi elle n’a pas été mise en œuvre : déplacer Vincent Lambert dans une structure plus adaptée » et dénoncent l’ « incarcération hospitalière » dont il fait l’objet.

    Enfin, ils insistent pour que chacun intervienne auprès des autorités publiques et des médecins pour lancer un appel : « Respectez la vie de Vincent Lambert et confiez-le à ceux qui veulent lui conserver sa dignité d’homme ».

    Sources : Gènéthique - Valeurs actuelles, Guillaume Drago (16/05/2019) - [Tribune] L'appel de cent juristes pour sauver Vincent Lambert
  • Audience générale de ce mercredi 15 mai 2019

    Le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse sur le Notre Père, mercredi 15 mai, lors de l’audience générale tenue place Saint-Pierre. Il s’est arrêté sur la présence du Mal et du diable dans nos vies, et sur les moyens d’y remédier.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse du Pape traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    Chers frères et sœurs, nous voici arrivés à la dernière demande du Notre Père : Mais délivre-nous du mal (Mt 6, 13b). Par cette supplication, Jésus nous enseigne à invoquer le Père, spécialement dans les moments où le Malin fait sentir sa présence menaçante. La prière chrétienne ne ferme pas les yeux sur la vie. Celui qui prie n’est pas aveugle, il voit clairement ce mal si encombrant et qui n’est assurément pas l’œuvre de Dieu. Le dernier cri du Notre Père est lancé contre ce mal qui tient sous son ombre les expériences les plus diverses : les deuils de l’homme, la souffrance innocente, l’esclavage, l’instrumentalisation de l’autre, les pleurs de l’enfant innocent. Tous ces événements protestent au cœur de l’homme et deviennent des paroles dans la dernière demande de la prière de Jésus. Dans sa Passion, Jésus fait l’expérience totale de la blessure du mal. Voici donc ce qu’est l’homme : un être voué à la vie, qui rêve d’amour et de bien, mais qui est exposé continuellement au mal, au point que nous pouvons être tentés de désespérer de l’homme. Le chrétien connaît le pouvoir du mal et en même temps il fait l’expérience que Jésus, qui n’a jamais cédé à ses illusions, est de notre côté et vient à notre aide. La prière de Jésus nous laisse le plus précieux héritage : la présence du Fils de Dieu qui nous a libérés du mal en luttant pour le supprimer.

    Je salue cordialement les pèlerins venant des pays francophones, en particulier les jeunes de plusieurs collèges et écoles de France et les paroissiens de Sées et de Montélimar ! En ce temps pascal accueillons le don de la paix du cœur qui nous est fait par Jésus Ressuscité. C’est un don plus fort que le mal ! Que Dieu vous bénisse !

    Source : site internet du Vatican.

  • J.-S. Bach : Concerto pour 4 clavecins en la mineur, BWV 1065

    (Argt du Concerto en si mineur, RV 580, d'Antonio Vivaldi (Op.3, No.10) pour 4 violons, cordes et continuo)
    Birthday Festival Orchestra (Verbier, 22.07.2002)
    Piano : Martha Argerich, Evgeny Kissin, James Levine, Mikhail Pletnev
    Violon : Renaud Capuçon, Sarah Chang, Ilya Gringolts, Gidon Kremer, Vadim Repin, Dimitry Sikcovetsky, Christian Tetzlaff, Nikolaj Znaider

    Alto : Yuri Bashmet, Noboko Imai
    Violoncelle : Mischa Maisky, Boris Pergamenschikow
    Contrebasse: Patrick de los Santos

  • Méditation - Un coeur pauvre pour aimer

    « Si souvent on nous a répété que nous devions faire des efforts pour aimer les autres ou vaincre une antipathie, que nous en sommes venus à croire que l'amour du prochain dépendait de notre bonne volonté. Certes, l'amour fraternel requiert notre activité, mais celle-ci est accueillie dans les profondeurs de notre cœur où l'amour est répandu. Il en va de l'amour du prochain comme de la prière ; tant que nous essaierons de le produire au dehors de nous par les seuls efforts de l'intelligence ou de la volonté, nous échouerons lamentablement. Cet amour n'est pas une vertu morale. Avant d'aimer Dieu et ses frères, il faut vivre cette réalité : Dieu m'aime. C'est donc un amour reçu, c'est la vie du Ressuscité répandue en nos cœurs. La charité est toujours le fruit de la Pâque du Christ. On comprend alors qu'un cœur, un corps, entièrement pénétrés de la vie de l'Esprit connaissent, en même temps que la prière continuelle, un véritable amour du prochain.

    À strictement parler, on ne fait pas d'effort pour la charité, on y risquerait bien des illusions sentimentales ou volontaristes... Mais vivant désapproprié, pauvre et désarmé, on est naturellement donné. C'est pourquoi le Christ insiste tant sur les Béatitudes, et surtout sur la pauvreté : un cœur pauvre sait accueillir l'amour et en donner. Le patriarche Athénagoras (*), qui était un homme de prière, était aussi un être de relation, capable de manifester à ses frères la tendresse de Dieu. Il disait au sujet de la pauvreté comme condition à l'amour :

    « Il faut mener la guerre la plus dure, qui est la guerre contre soi-même. Il faut arriver à se désarmer.
    J'ai mené cette guerre pendant des années, elle a été terrible. Mais maintenant, je suis désarmé. Je n'ai plus peur de rien car l'amour chasse la peur.
    Je suis désarmé de la volonté d'avoir raison, de me justifier en disqualifiant les autres.
    Je ne suis plus sur mes gardes, jalousement crispé sur mes richesses. J'accueille et je partage. Je ne tiens pas particulièrement à mes idées, à mes projets. Si l'on m'en présente de meilleurs, ou plutôt non pas meilleurs, mais bons, j'accepte sans regrets. J'ai renoncé au comparatif. Ce qui est bon, réel, vrai, est toujours pour moi le meilleur.
    C'est pourquoi je n'ai plus peur. Quand on n'a plus rien, on n'a plus peur.
    Si l'on se désarme, si l'on se dépossède, si on s'ouvre au Dieu-Homme qui fait toutes choses nouvelles, alors lui efface le mauvais passé et nous rend un temps neuf où tout est possible ». »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), La prière du cœur (V, 1), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.
    Texte intégral en ligne (pdf)

    (*) : Athénagoras Ier de Constantinople (1886-1972), patriarche de Constantinople du 1er novembre 1948 au 7 juillet 1972. Sa rencontre avec le pape Paul VI à Jérusalem en 1964 conduisit à la levée mutuelle des Bulles d'excommunication auxquelles avait aboutit le Grand Schisme de 1054.

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  • Mercredi 15 mai 2019

    St Jean-Baptiste de la Salle, confesseur

  • Nouveaux décrets pour de possibles futurs saints et bienheureux

    Le cardinal Becciu, préfet de la Congrégation des Causes des Saints, s’est entretenu avec le Pape François hier, lundi 13 mai 2019. Le Saint-Père a autorisé son dicastère à promulguer plusieurs décrets concernant de possibles futurs saints et bienheureux.

    Deux religieuses, déjà bienheureuses, pourront être bientôt canonisées grâce à la reconnaissance de miracles attribués à leur intercession ; il s’agit de :
    - Giuseppina Vannini (au siècle Giuditta Adelaide Agata, 1859-1911), fondatrice italienne des Filles de Saint-Camille ;
    - Dulce Lopes Pontes (au siècle Maria Rita, 1914-1992), membre brésilienne de la Congrégation des Sœurs Missionnaires de l’Immaculée Conception de la Mère de Dieu.

    Un miracle est également attribué à l’intercession d’une autre religieuse italienne :
    la Servante de Dieu Lucia dell’Immacolata (au siècle Maria Ripamonti, 1909-1954), sœur professe de l’Institut des Servantes de la Charité, ce qui ouvre la voie à une future béatification.

    Enfin plusieurs décrets reconnaissent les vertus héroïques de plusieurs personnalités, qui deviennent donc Serviteurs de Dieu et Servante de Dieu, avant que l’identification d’un miracle n’ouvre éventuellement la voie à leur béatification. Ces cinq personnes sont :

    - Giovanni Battista Pinardi (1880-1962), ancien évêque auxiliaire de Turin, en Italie ;
    - Carlo Salerio (1827-1870), prêtre milanais, membre des MEP (Missions étrangères de Paris) et fondateur de l’Institut des Sœurs de la Réparation ;
    - Domenico Lázaro Castro (1877-1935), prêtre espagnol, membre de la Société de Marie ;
    - Salvatore da Casca (Erminio Pinzetta, 1911-1972), frère capucin brésilien ;
    - Maria Eufrasia Iaconis (au siècle Maria Giuseppina Amalia Sofia, 1867-1916), religieuse italienne, fondatrice de la Congrégation des Filles de l’Immaculée Conception, qui était née en Calabre et a fini sa vie en Argentine, à Buenos Aires, comme beaucoup d’Italiens de sa génération.

    Source : Vatican News.

  • Viviane Lambert sera devant l'hôpital de Reims ce dimanche 19 mai pour supplier de laisser en vie son fils

    Alors que le docteur SANCHEZ a annoncé l'arrêt de l'alimentation et de l'hydratation de Vincent Lambert à partir du 20 mai, Viviane Lambert sera devant l'hôpital de Reims ce dimanche 19 mai pour supplier de laisser en vie son fils

    Message reçu de Viviane Lambert :

    Chers amis,

    Dans ces moments dramatiques, je suis très touchée par tous vos messages de soutien pour mon fils Vincent.

    Vous êtes nombreux à me demander « Qu’est-ce qu’on peut faire » ?

    Ce dimanche 19 mai , je serai dès 15h devant l’hôpital de Reims, pour les supplier de continuer à hydrater et nourrir Vincent. En France, en 2019, personne ne devrait mourir de faim et de soif. Si vous le souhaitez, vous pouvez m’accompagner.

    CHU de Reims - Hôpital Sébastopol

    48 Rue de Sébastopol
    03 26 78 78 78

    Il faut garder espoir jusqu’au bout et expliquer à tout le monde que Vincent n’est pas en fin vie, il est handicapé ! Rien n’est perdu, le comité des personnes handicapées de l’ONU a demandé à la France de continuer à hydrater et alimenter Vincent. Il faut que la France respecte la convention qu’elle a signée, elle doit le faire pour Vincent mais aussi pour tous les autres handicapés.

    Encore merci à tous, du fond de mon cœur de maman.

    Viviane Lambert, maman de Vincent Lambert.

     

    Plus que jamais, restons mobilisés pour Vincent !