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  • Méditation : la Transfiguration du Seigneur

    Il se transfigura devant eux (1). Jésus, qui a caché sa gloire pour s’accommoder à notre faiblesse, pour nous donner l'exemple d'une vie humble et retirée, et surtout pour se rendre victime pour nous, nous découvre en ce jour quelques rayons de cette gloire. Son but est de nous encourager, de nous fortifier et de nous animer au combat par un avant-goût des récompenses qu'il nous propose. Jésus a été trois heures en croix sur le Calvaire, et a vécu trente-trois ans dans les humiliations et les souffrances sur la terre ; mais il n'a montré sa gloire sur le Thabor que quelques moments, il n'a fait paraître qu'un éclair de sa splendeur, et cette splendeur il l'a aussitôt dérobée aux regards des hommes, en la couvrant de nouveau sous les nuages de sa vie laborieuse et mortelle ; il a voulu par là nous apprendre que cette gloire, qu'il nous promet, n'est que pour ceux qui se seront humiliés et cachés avec lui ; que cette récompense ne sera donnée qu'à ceux qui auront travaillé fidèlement ; que ce n'est pas ici le lieu de notre repos et de notre béatitude ; c'est pour cela que le texte sacré, qui rapporte ces paroles de saint Pierre : Seigneur, nous sommes bien ici ; faisons-y trois tentes, ajoute qu'il ne savait ce qu'il disait (2). O Jésus ! rendez-moi donc à présent conforme à vous en vos humiliations et en vos abaissements, afin que je puisse un jour participer à votre éternelle splendeur. »

    1. Mt 17, 2. - 2. Mc 9, 4.

    Méditations sur les Mystères de la Foi et sur les Épitres et Évangiles par un Solitaire de Sept-Fonds, Nouvelle édition revue et corrigée par M.L. Berthon, Tome deuxième (XXVe Méditation, Pour la fête de la Transfiguration de Notre-Seigneur), H. Houdin, Paris - Poitiers, 1902.

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    La Transfiguration, James Tissot (1836-1902)

  • Jeudi 6 août 2015

    Transfiguration de Notre-Seigneur Jésus-Christ

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 5 août 2015

    Après cinq semaines de pause en raison de la période estivale, les audiences générales du Pape François ont repris ce mercredi au Vatican. De nombreuses personnes avaient pris place dans la salle Paul VI pour saluer et écouter le Saint-Père. Comme lors des semaines précédentes, le Pape a repris sa catéchèse sur la famille, en mettant cette fois-ci l'accent sur les divorcés-remariés.

    « Comment prendre soin de ceux qui, après l’échec irréversible de leurs liens matrimoniaux, ont entamé une nouvelle union ? » C’est la question à laquelle le Pape François a voulu répondre. Sans jamais prononcer les mots "divorcés-remariés", il a offert quelques pistes à ceux qui, dans l’Eglise, doivent gérer ce genre de situation délicate.

    Le compte-rendu de Xavier Sartre sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, avec cette catéchèse nous reprenons notre réflexion sur la famille. Aujourd’hui je voudrais m’arrêter aux personnes qui, à la suite de l’échec irréversible de leurs liens matrimoniaux, ont entrepris une nouvelle union. L’Église sait bien qu’une telle situation contredit le Sacrement chrétien. Mais son regard part toujours de son cœur de mère ; un cœur qui cherche toujours le bien et le salut des personnes. Il est nécessaire, par amour de la vérité, de bien discerner les situations, faisant par exemple la différence entre qui a subi la séparation et qui l’a provoquée. La conscience de la nécessité d’un accueil fraternel, dans l’amour et la vérité, a beaucoup grandi envers les baptisés qui ont établi une nouvelle vie commune après l’échec de leur mariage sacramentel. Ces personnes ne sont nullement excommuniées, et elles ne doivent pas être traitées comme telles : elles font toujours partie de l’Église. Aussi doit-on les encourager à vivre leur appartenance au Christ et à l’Église par la prière, l’écoute de la Parole de Dieu, la fréquentation de la liturgie, l’éducation chrétienne des enfants, la charité, le service des pauvres et l’engagement pour la justice et la paix. Que les familles chrétiennes collaborent avec le Christ Bon Pasteur, en prenant soin des familles blessées et en les accompagnant dans la vie de foi de la communauté ! »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Que votre visite aux tombeaux des Apôtres Pierre et Paul soit l’occasion de laisser grandir en vous l’attention envers les personnes et les familles blessées dans leur amour. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : Site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) : Concerto pour flûte et harpe en ut majeur, K. 299 - II. Andantino

    Orchestre Philharmonique de Vienne - Dir. Karl Böhm (1894-1981)

  • Méditation : La joie (2) - les conditions de la joie

    (suite de la méditation d'hier mardi)

    « Trois conditions sont requises pour mettre la joie dans une âme, ou, comme on dit encore, pour mettre une âme dans la joie. Deux sont relatives au sujet ; une, à l'objet :
    1° Il y a joie quand il y a présence d'un être beaucoup aimé. Cette présence est proprement la cause de la joie.
    2° Il y a joie quand on ressent dans cette présence une sorte de quiétude épanouie. C'est là que réside le sentiment même de la joie.
    3° Il y a joie quand on a une grande et vive perception de cette quiétude. Cette appréhension est l'élément formel, comme le ferment de la joie.
    Il est clair que si la joie est quelque chose de tout spirituel, ces trois composantes le sont aussi. La joie ne fleurit jamais bien que dans l'atmosphère créée par une présence spirituelle. Cette quiétude de l'âme et même de tout l'être présuppose de son côté une grande élévation des sentiments. Et la perception qu'on a de cette quiétude ne va pas sans beaucoup de raffinement dans les pensées.
    On peut dire que toutes nos facultés comme toutes nos activités de cœur et d'esprit concourent à distiller en nous la joie.
    Il n'y a de véritable et pure joie que dans une âme habituée à nourrir de beaux sentiments et à former de belles pensées. »

    (à suivre dimanche prochain)

    Fr. R. Bernard, O.P., in "Notre-Dame de Toute Joie", Les Cahiers de la Vierge N°4, Éditions du Cerf, Juvisy, Juillet 1934.

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  • Mercredi 5 août 2015

    Dédicace de Sainte Marie aux Neiges
    (Basilique Sainte-Marie Majeure)

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Rencontre du Pape place Saint-Pierre avec le pèlerinage des servants d'autel

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    Ils étaient quelque 9000 les servants d’autel rassemblés ce mardi soir sur la place Saint-Pierre. Cette année encore ils se sont donné rendez-vous à Rome pour leur pèlerinage international qui a lieu tous les cinq ans sous les auspices de l’Organisation internationale des servants de messe, une organisation actuellement dirigée par un évêque serbe, Mgr Nemet. Et c’est un accueil enthousiaste qu’ils ont réservé au Pape François, venu les encourager.

    Des garçons et quelques filles venus d’une vingtaine de pays, dont la France, l’Autriche, le Portugal, la Serbie ou encore la Suisse. Parmi eux des Ukrainiens, qui vivent dans des conditions difficiles en raison de la guerre : l’un d’eux a offert son foulard blanc au Saint-Père qui n’a pas hésité à le nouer autour de son cou. Autour du Souverain Pontife, ces jeunes auront vécu ce mardi soir un grand moment de fête rythmé par des témoignages et des prières en plusieurs langues et animé par des chants, qui s’est achevé par la célébration des Vêpres.

    D'après Radio Vatican.

    « Chers servants d’autel, plus vous serez proches de l’autel, plus vous vous souviendrez de dialoguer avec Jésus dans la prière quotidienne, plus vous vous nourrirez de la Parole et du Corps du Seigneur, et plus vous serez en mesure d’aller vers le prochain lui porter comme un don ce que vous avez reçu, donnant à votre tour avec enthousiasme la joie qui vous a été donnée. »

    Texte intégral en français de l'allocution du Pape François ci-dessous.

    Lire la suite

  • Samuel Barber : Agnus Dei (Adagio for Strings) Op. 11

    Johannes Hiemetsberger & Chorus Sine Nomine

  • Méditation : La joie (1) - plaisir et joie

    « Il y a une grande différence entre la joie et le plaisir.
    Si une âme est trop terre à terre, si elle ne cherche à se satisfaire que dans la sensation du moment, il lui arrivera certes de se procurer des agréments de plus d'une sorte, mais elle ne saura seulement pas ce que c'est que la joie. La joie est d'ordre spirituel. Elle est en proportion de la spiritualité. Sans doute elle peut avoir son retentissement dans la sensibilité, et c'est pourquoi il y a de vraies joies qui deviennent sensibles ; mais toujours elles demeurent spirituelles dans leur principe et dans leur essence.
    La joie est pacifiante, elle se caractérise par une espèce de quiétude et de béatitude. Le plaisir agite, il est troublant, il excite puis déprime, il inquiète au fond plus qu'il n'apaise.
    La joie, à mesure qu'elle augmente, se fait plus discrète : elle ne se dissipe pas ; volontiers même elle se cache, se renferme. Le plaisir, plus il est vif, plus il s'extériorise.
    La joie est durable de sa nature, même si elle est traversée par la douleur et qu'elle se paie par le sacrifice. Le plaisir ne résiste pas à l'épreuve et s'évanouit à la moindre alerte en ne laissant souvent qu'amertume après lui.
    Il y a des êtres vulgaires qui ne savent prendre en tout que du plaisir, sans jamais s'élever à la joie. En revanche, il y en a de si nobles qu'ils sont comme incapables de s'arrêter au plaisir et s'ingénient toujours à le changer en joie. A ce signe vous reconnaîtrez un grand cœur : les plaisirs ne le satisfont pas, ils flottent dans sa capacité, il n'y a que les joies qui s'y fixent et qui s'y puissent installer. »

    (à suivre demain)

    Fr. R. Bernard, O.P., in "Notre-Dame de Toute Joie", Les Cahiers de la Vierge N°4, Éditions du Cerf, Juvisy, Juillet 1934.

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  • Mardi 4 août 2015

    St Dominique, confesseur

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    Au nouveau calendrier : St Jean-Marie Vianney, prêtre
    (fête le 8 août au calendrier traditionnel)

  • Pakistan : 600.000 personnes évacuées à cause des moussons

    Les fortes inondations qui causent actuellement des milliers d’évacués et de nombreux morts continuent à frapper le Pakistan depuis des semaines.

    Pakistan,personnes évacuées,catastrophe,pluie,inondations,moussonsLes pluies de mousson ont coûté la vie à des centaines de personnes à travers l’Asie ces dernières semaines en Inde, au Pakistan et en Birmanie où certaines zones restent toujours inaccessibles. Au Pakistan, le mauvais temps concerne particulièrement les régions montagneuses du nord du pays, où de nombreuses localités sont isolées. Selon les autorités pakistanaises, plus de 120 personnes avaient trouvé la mort au cours des dernières semaines dans le pays. Dans les régions de Jitral et Gilgit-Baltistán, des ponts et des routes ont été détruits. Des inondations ont également été enregistrées le long de l’Indo, qui traverse le Pakistan de l’Himalaya à la Mer d’Arabie. Au moins 200.000 personnes qui vivaient sur les rives du fleuve ont été évacuées. Selon des sources officielles, cinq districts demeurent en alerte dans l’éventualité d’un débordement des cours d’eau. Actuellement, 600.000 personnes sont concernées et 812 villages se trouvent littéralement sous l’eau. Tel est le bilan dressé par l’Autorité de gestion des catastrophes naturelles. Cette dernière a par ailleurs annoncé pour les prochaines 24 heures des orages et des précipitations modérées dans les bassins des grands fleuves qui traversent quatre provinces. Chaque année, les pluies et les moussons causent de graves dommages aux structures et aux habitants du pays. Les plus graves inondations de l’histoire du Pakistan ont eu lieu en 2010, suite à une mousson extraordinaire qui vint s’ajouter à un dégel estival particulièrement abondant, causant 2.000 morts et 20 millions d’autres victimes.

    Une catastrophe probablement sous-estimée

    En Birmanie, rapporte le Vif, la situation pourrait être bien plus critique que ne le montrent les premiers bilans, faisant état jusqu’ici de 46 morts. « Notre maison a été inondée en une journée. Nous avons déjà connu des inondations mais jamais comme cela. Cette année est la pire », raconte à l’AFP Htay Shein, une habitante de Kalay (centre de la Birmanie), qui a trouvé refuge dans un camp provisoire.

    « En quelques heures, toute ma maison était sous l’eau. Mon mari a dû monter sur le toit car il n’y avait aucun moyen de sortir », confie une habitante de Sagaing à l’AFP. Ils ont maintenant trouvé refuge dans un monastère, qui sert d’abri temporaire.

    « 46 personnes sont mortes et plus de 200.000 ont été affectées par les inondations à travers le pays », a déclaré lundi un fonctionnaire du ministère des affaires sociales. Les accès à de nombreuses villes du nord et de l’ouest de la Birmanie ont été bloqués et les travailleurs humanitaires craignent que l’ampleur de la catastrophe soit pour l’instant sous-estimée.

    Source : InfoCatho.be, d’après Fides et Le Vif - Photo : Image d’illustration.

  • Claudin de Sermisy (v.1490-1562) : Motet "Benedic anima mea"

    La Capella Reial de Catalunya - Hespérion XXI - Dir. Jordi Savall

  • Méditation : Sentiments de reconnaisance envers Dieu

    Quid retribuam Domino pro omnibus quae retribuit mihi
    Que rendrai-je au Seigneur pour tous les biens dont il m'a comblé. (Ps. 115)

    « Jusqu'à présent, Seigneur mon Dieu, je vous ai fait bien des visites intéressées, toujours pour demander vos grâces et solliciter vos faveurs ; il est bien juste que je vous fasse aujourd'hui une visite uniquement inspirée et animée par les sentiments de ma reconnaissance pour tous vos bienfaits. Mais que pourrai-je vous dire et que pourrai-je faire pour vous marquer mon juste retour ? Hélas, mon Dieu ! telle est ma misère et mon indigence, qu'il faut que vous me donniez vous-même ce que je dois vous offrir, sans quoi je n'aurais rien à vous présenter.
    Je ne puis vous marquer ma reconnaissance pour vos dons, que par vos dons mêmes. Quoi qu'il en soit, mon Dieu, je viens vous offrir l'hommage de toute la reconnaissance dont je suis capable, en m'écriant avec le Prophète :
    - Benedic anima mea Domino (Ps. 102)
    Mon âme, bénis le Seigneur ton Dieu, et que tout ce qui est en moi célèbre à jamais son saint Nom. Mon âme, bénis le Seigneur, et n'oublie jamais les biens dont il t'a comblée. C'est lui qui n'a cessé de t'être propice, malgré tes iniquités ; c'est lui qui guérit toutes les plaies dont t'avait couvert le péché ; c'est lui qui t'a souvent retiré des dangers et des portes de la mort ; c'est lui qui continue à te couronner des dons de sa miséricorde et de sa grâce. C'est lui enfin qui, sans attendre tes demandes, prévient tes désirs et va au-devant de tes vœux.
    Jamais, mon Dieu, jamais la grandeur de ma reconnaissance ne pourra égaler la grandeur de vos bienfaits ; du moins je vous offrirai celle de tous les sentiments de mon cœur. Une reconnaissance sincère, qui vienne du fond du cœur, et qui en soit l'expression ; une reconnaissance vive, proportionnée, autant que je le pourrai, à la magnificence de vos dons ; une reconnaissance constante, qui durera autant que ma vie, et qui, comme je l'espère, se perpétuera dans l'éternité. Recevez, mon Dieu, ces sentiments, et ajoutez cette grâce à toutes celles dont vous n'avez cessé de me combler depuis que je suis au monde. »

    Abbé Barthélemi Baudrand, L'âme intérieure, ou conduite spirituelle dans les voies de Dieu, L'Ame seule avec Dieu seul (XVIe. Jour), Rouen, Chez Labbey, 1792.

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