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  • Méditation : Toujours tendre à la perfection

    « Qu'importe la longueur de la voie de la perfection ! La fin elle-même est si noble, si divine, que l'âme ne peut commencer à y aspirer trop tôt, ni prendre trop de peine pour l'atteindre. En vérité, le désir même et la poursuite sérieuse d'un but aussi céleste procure à l'âme d'immenses grâces et la met dans une voie de salut très assurée, bien qu'elle ne doive jamais l'atteindre parfaitement en cette vie. Personne n'est donc trop âgé, ou trop affligé de mauvaises habitudes invétérées, pour être dispensé du devoir de tendre à la perfection, et de la poursuivre avec persévérance, assuré qu'au moins après la mort il sera récompensé de ses bons désirs et de ses efforts [...]. Il suffit de s'engager dans la voie et de correspondre aux talents reçus. Quel que soit alors le degré spirituel au moment de la mort, on meurt selon la volonté et l'ordre de Dieu. Il faut s'y résigner et l'on sera, par conséquent, très heureux. Si, au contraire, désespéré d'atteindre la perfection, on se reposait et si l'on ne faisait, pour ainsi dire, rien, se contentant des observances solennelles extérieures, on aurait à rendre compte à Dieu de sa négligence [...]. L'âme est, on le sait, un pur esprit, toujours en activité ; il est impossible pour elle de cesser d'agir et de désirer. Si donc ses opérations et ses désirs ne sont pas orientés vers la fin véritable, ils s'égareront, et, si elle ne s'efforce pas constamment de sortir de la nature, elle s'enfoncera de plus en plus. »

    Dom Augustin Baker, La Sainte Sapience ou les voies de la prière contemplative, Tome I (Ferme résolution, 6), Éditions d'Histoire et d'Art, Librairie Plon, Paris, 1954.

    Dom Augustin Baker,perfection,persévérance,désir,âme

  • Mercredi 21 octobre 2015

    Mémoire de St Hilarion, abbé

     St Hilarion,abbé,

    Mémoire de Ste Ursule et ses compagnes, vierges martyres

     St Hilarion,abbé,

    Vittore Carpaccio (v.1460-v.1526), Apothéose de Sainte Ursule (9ème toile du Cycle)
    Venise, Gallerie dell'Accademia

  • Synode : Auditions des 15 et 16 Octobre (suite) - Témoignages

    Au cours de la seizième Congrégation les Pères synodaux ont entendu le témoignage de plusieurs Auditeurs femmes. Le rôle des femmes dans la famille, la société et l'Eglise, les différences culturelles, les préoccupations en matière d'éthique et médecine, la situation des familles chrétiennes, ainsi que la catéchèse familiale ont été abordés dans ces interventions.

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  • Pietro Mascagni (1863-1945) : Cavalleria Rusticana - "Intermezzo Sinfonico"

    Orchestre National de France - Dir. Georges Prêtre
    (Chorégies d'Orange, 4 août 2009)

  • Méditation : Dans l'unité de l'amour

    « Si, dans l'oraison, en essayant de nous ouvrir à l'amour de Dieu et de deviner tout ce qu'il est pour nous, nous avons appris combien nous ne pouvons vivre et nous épanouir qu'en lui. Si nous avons entrevu quelque chose de la plénitude de cet amour en prenant conscience de notre néant, et en pressentant la profondeur de son emprise sur ce néant que lui seul peut combler. Si nous avons compris en quel mystère de communion il nous engage, et quelle étroite unité, quelle intime solidarité il met entre tous ceux qui n'en peuvent vivre sans être saisis par la puissance d'unité qui est en lui. Si nous avons compris que le prochain se trouve ainsi engagé avec nous dans cet amour, qu'il est celui avec qui nous le vivons, sans qui nous ne pouvons le vivre : nous sommes liés avec lui dans ce mystère, par la puissance même de ce mystère. Alors, nous apprendrons à aimer vraiment le prochain, d'un amour vrai, d'un amour qui prend notre cœur dans la mesure même où il vit de ce mystère divin à l'intérieur duquel il voit le prochain. Le prochain, c'est alors celui qui vit avec nous ce mystère, et nous le vivrons plus pleinement en le vivant dans une plus étroite union avec lui. Vraiment, ce mystère que nous aimons est, pour nous, présent en lui. Alors nous comprendrons cette vivante unité entre le premier et le second commandement et que vraiment ils sont un seul commandement. »

    Dom Georges Lefebvre, moine de Ligugé, La foi dans les œuvres (Croire en l'amour), Desclée de Brouwer, Paris, 1961.

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    (Crédit photo : Corbis)

  • Mardi 20 octobre 2015

    St Jean de Kenty, prêtre, patron de la Pologne

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Empêchons l’euthanasie des personnes handicapées

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    La proposition de loi sur la fin de vie (des députés Jean Leonetti (LR) et Alain Claeys (PS)) revient en 2ème lecture au Sénat : le 21 octobre en commission et le 29 octobre en séance. Lors du passage du texte à l’Assemblée, début octobre, près de 5 500 soutiens ont alerté leur député, via cette même mobilisation.

    A une semaine de la dernière étape de la navette parlementaire, la Fondation Jérôme Lejeune appelle à déployer encore plus d’énergie pour mobiliser les sénateurs et protéger ainsi la vie de tous les Vincent Lambert. Pour cela, la Fondation Jérôme Lejeune relance aujourd’hui, et jusqu’à la date limite de dépôt des amendements (26 octobre), une mobilisation virale « En plein scandale Vincent Lambert, empêchons l’euthanasie des personnes handicapées ». Elle appelle les citoyens à interpeller leur sénateur via une page mobilisation dédiée pour introduire dans la proposition de loi des amendements de nature à :

    Préciser qu’une personne handicapée, parmi lesquelles les personnes cérébrolésées, ne peut pas faire l’objet d’un arrêt de traitements par le seul fait qu’elle est handicapée.
    Modifier la procédure collégiale, actuellement appliquée dans le cas d’un arrêt de traitement d’une personne inconsciente, en disant que la décision d’arrêt de traitement ne relève pas d’un seul médecin, qu’elle doit être prise après consensus avec la famille, et qu’à défaut de consensus, une médiation doit nécessairement être proposée par l’établissement médical ou médico-social.
    Définir ce qui relève des traitements et ce qui relève des soins, de manière à ce que l’administration des soins dus à tout patient, quel que soit son niveau de conscience, ne puisse plus être interprétée comme relevant de l’acharnement thérapeutique.

    Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune, s’émeut : « La loi Leonetti de 2005 est souvent présentée comme un juste équilibre mais c’est pourtant cette loi qui a permis l’affaire Vincent Lambert. Lequel demain, pourrait être euthanasié par privation d’eau et d’alimentation.A la source, réside l’amalgame permanent et entretenu entre handicap et fin de vie. Non seulement il faut agir pour protéger d’urgence tous les Vincent, mais plus largement, il est nécessaire de créer un cadre légal de protection et de soin des personnes handicapées ».

    Fondation Jérôme Lejeune.

    3 étapes en moins de 3 min pour écrire avant
    lundi soir 26 octobre !

    Le lundi 26 octobre au soir est la date butoir pour que les sénateurs déposent des amendements.

     

  • Giuseppe Verdi : Nabucco - "Va pensiero"

    Giuseppe Verdi : Nabucco - "Va pensiero"
    Teatro dell'Opera di Roma - Dir. Riccardo Muti (Rome 2011)

    Le livret du Nabucco de Verdi a été écrit par Temistocle Solera (1815-1878), qui s'est inspiré du Psaume 137 "Super flumina Babylonis" pour la rédaction du choeur "Va, pensiero", chanté par les Hébreux prisonniers à Babylone. Grand moment d'émotion, en communion avec le public italien, sur la scène du Théâtre de l'Opéra de Rome en 2011.
    Texte italien

    Va, pensiero, sull’ali dorate;
    Va, ti posa sui clivi, sui colli,
    Ove olezzano tepide e molli
    L'aure dolci del suolo natal!

    Del Giordano le rive saluta,
    Di Sionne le torri atterrate...
    Oh mia patria sì bella e perduta!
    Oh membranza sì cara e fatal!

    Arpa d'or dei fatidici vati,
    Perché muta dal salice pendi?
    Le memorie nel petto raccendi,
    Ci favella del tempo che fu!

    O simile di Solima ai fati
    Traggi un suono di crudo lamento,
    O t'ispiri il Signore un concento
    Che ne infonda al patire virtù!
    Traduction littérale

    Va, pensée, sur tes ailes dorées ;
    Va, pose-toi sur les pentes, sur les collines,
    Où embaument, tièdes et suaves,
    Les douces brises du sol natal !

    Salue les rives du Jourdain,
    Les tours abattues de Sion ...
    Oh ma patrie si belle et perdue !
    Ô souvenir si cher et funeste !

    Harpe d'or des devins fatidiques,
    Pourquoi, muette, pends-tu au saule ?
    Rallume les souvenirs dans le cœur,
    Parle-nous du temps passé !

    Semblable au destin de Solime (*)
    Joue le son d'une cruelle lamentation
    Ou bien que le Seigneur t'inspire une harmonie
    Qui nous donne le courage de supporter nos souffrances !

    (*) : Jérusalem
  • Méditation : « Nous avons cru à l'amour » (1 Jn IV, 16)

    « Se savoir, se croire aimé d'une manière divine en Jésus, c'est ce qui importe avant tout à son disciple, car « la connaissance de l'infinie bonté de Dieu est le premier sentiment que nous devions avoir (1) ». Et que d'âmes, même pieuses et désireuses de perfection, ne se développent pas et restent naines, parce qu'elles n'osent se nourrir de cet amour venant de la Divinité.
    Le Père et le Fils ont mis dans leur cœur le Saint-Esprit, l'Amour subsistant, mais elles ne lui font point place, elles le tiennent à l'étroit ; elles ne lui offrent pas un cœur dilaté parce qu'elles n'osent se croire si chères à Dieu, si chéries de Dieu. Elles ne comprennent pas que le plus bel hommage à faire à un Dieu tout aimant, c'est de croire à son amour ; elles ne comprennent pas que la seule manière d'être à Dieu, c'est de se livrer pleinement à son amour.
    Nous, disait saint Jean, nous avons connu l'amour que Dieu a pour nous. Nous avons cru à l'amour. Dieu est amour ; et celui qui demeure en l'amour, demeure en Dieu et Dieu en lui (1 Jn IV, 16). Ainsi devient-on intime du Seigneur.
    - Oui. Mais pour aspirer à cette intimité, ne faut-il pas être un saint Jean, apôtre vierge, colombe par la pureté de l'âme, aigle par la sublimité de la pensée ?
    - Et quels étaient donc les amis intimes de Jésus à Béthanie ? Lazare avait-il tout quitté pour suivre Jésus ? Marthe ne se laissait-elle pas dominer par des préoccupations d'ordre matériel ? Marie n'était-elle pas la pécheresse que Simon se scandalisait de voir tolérée aux pieds de Jésus (2) ?
    Chez tous, comme chez eux, Jésus vient frapper à la porte, cherchant qui veut, comme eux, croire à sa dilection. Je me tiens à la porte, dit-il, je frappe. Si quelqu'un répond à ma voix et ouvre sa porte, j'entre, et nous nous mettons à table, moi avec lui, lui avec moi (Ap III, 20). »

    1. Texier, Première retraite. - 2. Le P. Fl. Jubaru, avec la Liturgie romaine et avec Maldonat, identifie Marie de Béthanie et la pécheresse dont parle saint Luc. Rappelons que presque tous les exégètes modernes distinguent deux, ou même trois personnages : la pécheresse dont il est question au chapitre VII de saint Luc, Marie de Magdala et Marie de Béthanie.

    P. J.-B. Gosselin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome V (43), 2ème édition revue et augmentée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1947.

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  • Lundi 19 octobre 2015

    St Pierre d'Alcantara, religieux (franciscain)

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    Lazzaro Baldi (1624-1703), La Vierge à l'Enfant et Saint Jean l'Evangeliste apparaissant à Saint Pierre d'Alcantara

     Calendrier liturgique et sanctoral