Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 6

  • Jeudi 11 février 2016

    Jeudi après les Cendres

     Apparition de la Sainte Vierge à Lourdes

    Notre-Dame_de_Lourdes_8a.jpg

    XXIVe Journée Mondiale du Malade
     
    Rappel : Message du Pape François
    (donné le 15 septembre 2015)
    Se confier à Jésus miséricordieux comme Marie :
    “Tout ce qu’il vous dira, faites-le” (Jn 2,5)
  • Basilique Vaticane, Sainte Messe célébrée par le Pape François

    Rite de bénédiction et d'imposition des cendres
    Envoi des Missionnaires de la Miséricorde
     
    Le Pape François a présidé, ce mercredi 10 février 2016, la messe du Mercredi des Cendres qui marque le début du Carême, un temps de pénitence qui prend un relief particulier en cette Année jubilaire de la Miséricorde. Cette année, comme ce fut le cas en 2013 peu après l’annonce de la renonciation de Benoît XVI, cette célébration s’est tenue à la basilique Saint-Pierre, et non à la basilique Sainte-Sabine, sur l’Aventin, comme c’est la tradition. Cette cérémonie s'est tenue en présence des reliques de Saint Padre Pio et de Saint Leopold Mandic, les deux confesseurs capucins, exposées depuis vendredi au Vatican.
     
    Dans son homélie, le Pape s’est adressé, notamment, aux plus de 700 missionnaires de la miséricorde présents pour leur envoi en mission, en centrant une nouvelle fois sa réflexion sur le thème de la réconciliation.

    « Les missionnaires de la miséricorde sont présents à cette cérémonie pour recevoir le mandat d’être des signes et des instruments du pardon de Dieu, a donc rappelé le Saint-Père. Chers frères, puissiez-vous aider à ouvrir les portes des cœurs, à dépasser la honte, à ne pas fuir de la lumière. Que vos mains paternelles bénissent et soulagent vos frères et sœurs ; qu’à travers vous le regard et les mains du Père se posent sur ses fils et guérissent leurs blessures ! »

    Le Pape François a construit sa méditation autour des appels de saint Paul : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu », et du prophète Joël : « revenez à moi de tout votre cœur ». Il a rappelé que Dieu « triomphe du péché et nous relève de nos misères, si nous les lui confions ». Et cela relève de la grâce, mais aussi de la responsabilité individuelle de chacun : « C’est à nous que revient de reconnaître notre besoin de miséricorde : c’est le premier pas du chemin chrétien ; il s’agit de franchir la porte ouverte qui est le Christ où Lui-même nous attend, le Sauveur, et nous offre une vie nouvelle et joyeuse. »

    Le Pape a ensuite listé les freins qui empêchent de nombreuses personnes de se laisser embrasser par le pardon de Dieu : « Il y a la tentation de blinder les portes, et de cohabiter avec son péché en le minimisant, en se justifiant toujours, en pensant de ne pas être pire que les autres ; mais en faisant ainsi, les verrous de notre âme se ferment, et nous restons enfermés en nous-mêmes, prisonniers du mal ». Il a aussi évoqué comme un obstacle « la honte d’ouvrir la porte secrète de notre cœur », précisant toutefois que « la honte en réalité est un bon symptôme parce qu’elle indique que nous voulons nous détacher du mal ; cependant elle ne doit jamais se transformer en crainte ou en peur ». Il a enfin évoqué « un troisième piège, celui de nous éloigner de la porte. Cela arrive lorsque nous nous terrons dans nos misères, quand nous ruminons continuellement, reliant entre elles les choses négatives jusqu’à plonger de manière abyssale dans les caves les plus sombres de notre âme. »

    Face à ces trois risques, le Pape a rappelé que la tradition chrétienne offre trois « médicaments » pour soigner nos maladies, nos névroses, nos freins intérieurs : ces trois remèdes sont la prière, la charité vécue activement, et le jeûne, ou plus largement, la pénitence.

    Le Pape a enfin lancé ce vœu rempli de bienveillance mais aussi de fermeté : « Que le Carême soit un temps bénéfique pour nous couper de la fausseté, de la mondanité, de l’indifférence ; pour ne pas penser que tout va bien si je vais bien ; pour comprendre que ce qui compte vraiment n’est pas l’approbation, la recherche du succès ou du consensus, mais le nettoyage du cœur et de la vie pour retrouver l’identité chrétienne, c’est-à-dire l’amour qui sert et non l’égoïsme qui nous sert. »

    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Audience générale de ce mercredi 10 février 2016

    Ce matin, au cours de l'audience générale, Place Saint-Pierre, le Saint-Père a consacré sa catéchèse au sens biblique du Jubilé. Il a expliqué que tous les cinquante ans, au jour de l'expiation, avait lieu un grand évènement de libération. Cela consistait en une sorte de rémission générale qui effaçait les dettes et permettait aux propriétaires débiteurs de récupérer leurs terres. L'idée centrale est que la terre appartient à Dieu et a été confiée aux hommes qui sont ses administrateurs. Le Jubilé biblique était un vrai Jubilé de la miséricorde qui avait pour fonction d'aider le peuple à vivre une fraternité concrète en cherchant, par une aide réciproque, le bien du frère nécessiteux. Il a ajouté que d'autres institutions, comme le versement de la dîme et les prémices, ou l'interdiction de prêter avec des intérêts disproportionnés, étaient aussi destinées à aider les pauvres, les orphelins et les veuves.
    Le message du Jubilé biblique nous invite à construire une terre et une société basée sur la solidarité, le partage et la juste répartition des ressources. Le Saint-Père a souligné que si le Jubilé n'arrive pas à nos poches, ce n'est pas un vrai Jubilé, et cela “est dans la Bible, ce n'est pas le Pape qui l'invente”, a-t-il poursuivi. “Nous sommes tous des hôtes du Seigneur, en attente de la patrie céleste, appelés à rendre habitable et humain le monde qui nous accueille. Et combien de prémices, le plus fortuné pourrait-il donner à celui qui est en difficulté ! Les prémices, ne sont pas seulement des fruits des champs, mais de tout autre produit du travail, des salaires, des économies, de tant de choses que l'on possède et que l'on gaspille souvent. Cela arrive aussi aujourd'hui. En pensant à cela, l'Ecriture Sainte exhorte avec insistance à répondre généreusement aux demandes de prêts, sans faire de calculs mesquins et sans prétendre à des intérêts impossibles... Cet enseignement est toujours actuel. A combien de situations d'usure sommes-nous contraints d'assister - s'est exclamé le Pape - et combien de souffrance et d'angoisse apportent-elles aux familles ! Et souvent, par désespoir, combien d'hommes finissent par se suicider parce qu'ils n'en peuvent plus, il n'ont plus d'espérance, ils n'ont pas de main ferme qui les aide, seulement la main qui leur demande de payer les intérêts ! L'usure est un péché grave qui crie devant Dieu. Cependant le Seigneur a promis sa bénédiction à celui qui ouvre sa main pour donner largement. Il te donnera le double, peut-être pas en argent, mais en autre chose, mais le Seigneur te donnera toujours le double”.
    Avant de conclure, le Pape a rappelé que “si nous voulons la miséricorde, commençons par faire, nous, la miséricorde entre citoyens, dans les familles, les peuples et les continents. Contribuer à réaliser une terre sans pauvres, signifie construire une société sans discrimination, basée sur la solidarité qui conduit à partager ce que l'on possède, dans une distribution des ressources fondée sur la fraternité et la justice”.
    Au terme de sa catéchèse hebdomadaire, le Pape a rappelé que demain, mémoire liturgique de Notre Dame de Lourdes, est aussi la XXIVe Journée mondiale du malade. Ayant consacré son message 2016 à la tendresse de Dieu et à l'immense bonté de Jésus miséricordieux qui se réfléchissent dans la sollicitude de Marie à Cana, il a invité à prier pour les malades et à les entourer d'amour, à être attentifs à leurs besoins les plus imperceptibles.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.2.16).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, le Jubilé était une institution importante d’Israël, un événement de libération, où la miséricorde du Seigneur était invoquée sur le peuple. Il s’agissait, tous les 50 ans, d’une sorte de rémission générale des dettes, une restitution des terres qui aidait à combattre l’inégalité, en permettant aux pauvres de retrouver le nécessaire pour vivre. La terre appartient à Dieu, les hommes ne peuvent s’en attribuer une possession exclusive. Le Jubilé aidait le peuple à vivre une fraternité concrète. D’autres institutions permettaient d’expérimenter la miséricorde de Dieu : la « dîme » prévoyait que la dixième partie des revenus soit versée au pauvres, aux veuves et aux orphelins ; les « prémices », première partie des récoltes, étaient réservées aux prêtres et aux étrangers. Combien de situations d’usure, de nos jours, causent de la souffrance et de l’angoisse aux familles. Or, le Seigneur a promis sa bénédiction à celui qui donne avec largesse. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de Suisse et de France.
    Nous entrons aujourd’hui en Carême. Je vous invite à prier les uns pour les autres en ce temps de conversion afin que nous puissions ensemble expérimenter la miséricorde du Seigneur et la transmettre aux plus pauvres d’entre nous.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Ludvig Norman (1831-1885) : Symphonie No.3 en ré mineur, Op.58

    Helsingborgs symfoniker - Dir. Andrew Manze

  • Méditation : Sur le jeûne

    « Ne jeûnez plus ce Carême comme vous avez jeûné les autres années, revenez de vos erreurs et de vos égarements, il est encore temps de vous jeter entre les bras de la miséricorde, encore quarante jours pour le jeûne et pour la pénitence [...]. Ah ! commencez donc à jeûner comme il faut, [...] : voici des jours de miséricorde et de salut que l’Église vous présente : voici un temps favorable, où tout est une marque de bonté et des fruits précieux de rédemption : jamais temps ne fut plus propre à vous réconcilier avec Dieu que vous avez tant offensé, et à expier les péchés dont votre âme est souillée ; mais loin d'en abuser, montrez-y plus que dans tout autre temps une patience plus invincible dans les injures, dans les persécutions, dans les mépris ; souffrez les afflictions, les calamités, les misères, les pertes, les maladies, les disgrâces, les revers, comme des grâces que le Seigneur vous fait en vous les envoyant [...]. Ah ! si vous n'êtes pas dignes d'être les heureux captifs et les martyrs de la Religion que vous professez, signalez-vous du moins par le soulagement des prisonniers, par les liens aimables de la charité envers les pauvres et les nécessiteux ; [...] appliquez-vous à de saintes lectures, à des oraisons ferventes, et vous y instruisez de Jésus-Christ et de ses saintes volontés : écoutez-y avec attention et docilité les paroles de vérité qui vous y sont annoncées pour les mettre en pratique ; efforcez-vous d'être plus véritables, c'est-à-dire plus sincères, plus chastes, plus doux, plus charitables ; que les Anges du Ciel qui se réjouiront de votre conversion voient en vous dans ce saint temps plus de circonspection, plus de modestie, plus de simplicité, plus d'union avec vos ennemis, avec votre famille, avec votre prochain : exercez-y avec amour, avec joie, avec courage les œuvres les plus pénibles qui vous sont commandées en ce temps de pénitence. Surtout sanctifiez-y le jeûne commun par celui des sens et du cœur, et vous serez assez pénitents et assez purs pour mériter une couronne de gloire dans l'immortalité bienheureuse que je vous souhaite, au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen. »

    Sermon pour le Jour des Cendres (Second Point), in "Sermons des plus célèbres prédicateurs de ce temps, pour le Caresme", Fidèlement recueillis par un Ecclésiastique de Malines, Tome premier, A Anvers, 1736.

    desert_2a.jpg

    (Crédit photo © 2011-2016 AndyMumford)

  • Mercredi 10 février 2016

    Mercredi des Cendres
    Jeûne et abstinence

    jeune_pain_eau_3a.jpg

    « Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent […]. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. »
    Matthieu VI, 16-18

  • Rencontre avec les Missionnaires de la Miséricorde

    Le Pape François a reçu ce mardi soir plusieurs centaines de “missionnaires de la Miséricorde”, qu’il enverra en mission mercredi lors de la Messe du Mercredi des Cendres. Il les a invités à exercer avec enthousiasme le ministère de confesseur, non pas en agissant en leur propre nom mais bien au nom de Jésus.

    « En entrant dans le confessionnal, souvenons-nous toujours que c’est le Christ qui accueille, c’est le Christ qui écoute, c’est le Christ qui pardonne, c’est le Christ qui donne la paix », a-t-il insisté. « Être missionnaire de la miséricorde est une responsabilité qui vous est confiée pour être (…) témoins de la proximité de Dieu et de sa façon d’aimer ».

    « Je vous confesse fraternellement que le souvenir de cette confession du 21 septembre 1953 qui a réorienté ma vie, est pour moi une source de joie » a-t-il lancé, sortant de son texte pour évoquer ce souvenir de jeunesse qui l'a éveillé à la vocation sacerdotale quand il avait 17 ans. Il a toutefois avoué ne plus se souvenir de ce que lui avait dit le prêtre, mais avoir été marqué par son sourire… Le langage des paroles n’est donc pas suffisant, il faut aussi utiliser « le langage des gestes », « les bras ouverts », a-t-il insisté.

    Face à eux, les confesseurs ont des personnes qui parfois ne savent pas s’exprimer, mais qui n’y arrivent pas, qui ont à la fois honte de leurs péchés et de ne pas savoir le dire. Ces personnes sentent pourtant le désir d’être accueillies et pardonnées. Le Pape a donc appelé à une attitude de respect et d’encouragement de la part des confesseurs. « Nous ne sommes pas appelés à juger, avec un sentiment de supériorité… » « Il s’agit au contraire de couvrir le pécheur avec la couverture de la miséricorde. »

    Il a lancé, sortant à nouveau de son texte, un ferme avertissement contre les prêtres qui font preuve d’une curiosité malsaine, en posant trop de questions à ceux qui veulent se confesser. « On peut faire tellement de mal, tellement de mal à une âme, si elle n’est pas accueillie avec un cœur de père, avec le cœur de la Mère Église ».

    Le Pape a conclu en invitant les prêtres à vivre cette « aventure missionnaire » en suivant les exemples de saint Padre Pio et saint Leopold Mandic, les deux grands confesseurs capucins dont les corps sont actuellement exposés à la basilique Saint-Pierre. « Quand vous sentirez le poids des péchés qui vous sont confessés, et les limites de votre personne et de vos paroles, faites confiance à la force de la miséricorde qui va à la rencontre de tous avec amour et qui ne connait pas de frontières », a insisté le Pape.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Sainte Messe du Pape François avec les Frères Mineurs Capucins

    Le Pape François a célébré ce mardi matin 9 février une messe dans la basilique Saint-Pierre, en présence de près d'un milliers de Frères Capucins du monde entier. Une messe en présence des reliques des saints capucins Pio de Pietrelcina et Léopold Mandic qui sont exposées depuis le 6 février dans la nef centrale, face à l’autel de la Confession. C'est d'ailleurs sur le charisme de confesseur que le Pape a centré son homélie.

    Le Souverain Pontife a expliqué que la liturgie de la Parole met en avant deux comportements, l’un est la grandeur devant Dieu, qui s’exprime dans l’humilité du roi Salomon, rapporté dans la première lecture, tirée du Livre des Rois ; l’autre la mesquinerie incarnée par les pharisiens et les docteurs de la Loi, que Saint Marc relate dans l’Évangile.

    La tradition des Capucins est celle du pardon, a souligné le Pape. Parmi vous se trouvent de nombreux grands confesseurs, qui le sont parce qu’ils se sentent pécheurs. Devant la grandeur de Dieu, ils prient sans cesse le Dieu qui pardonne, et parce qu’ils savent prier ainsi, ils savent aussi pardonner. A l’inverse, a-t-il expliqué, si nous oublions la nécessité de pardonner, alors lentement c’est Dieu lui-même que nous oublions.

    Le confessionnal, lieu du pardon

    Le Pape s’est adressé aux Capucins « comme un frère », expliquant que le confessionnal est le lieu du pardon, et non celui des « coups de bâtons ». La personne qui vient se confesser vient chercher du réconfort, le pardon et la paix dans son âme, elle vient chercher un père qui l’embrasse, lui dit « je t’aime » et lui fait entendre. Le Saint-Père a ainsi regretté que tant de personnes expliquent qu’elles ne vont pas se confesser parce qu’ « on leur pose des questions ».

    Il a donc demandé aux Capucins de ne jamais se fatiguer de pardonner et rappelé qu’ils étaient des hommes de pardon, de réconciliation et de paix. Le pardon est une graine semée, il est une caresse de Dieu. Le Pape a mis en garde les capucins contre la tentation de devenir comme les docteurs de la Loi, et les a invités à renouveler sans cesse en eux le charisme du confesseur. Être dans la condamnation ou l’accusation est l’œuvre du diable a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican (OB).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Arvo Pärt : Spiegel im Spiegel (1978)

    Leonhard Roczek, violoncelle - Herbert Schuch, piano
    (Mozart Week Salzburg 2014)

  • Méditation : la paix intérieure

    « La paix intérieure est le centre de la vie intérieure ; puisque c'est là où repose Dieu, qui jamais ne s'établit, et n'opère jamais avec toute la liberté de son Esprit, que dans les âmes pacifiques. C'est pour cette raison que tout ce qu'il y a même de bon, de grand, et de saint, doit périr plutôt que de perdre un point de la Paix ; que tous les intérêts, qui sont le plus à la gloire de Dieu, doivent plutôt cesser, que de sortir de sa paix ; qu'il faudrait plutôt renoncer à tous les états les plus sublimes, qu'à celui de la paix de son âme : parce que tout ce qu'il y a de beau et de grand n'attache point Dieu à une âme, et la Paix en fait le lien indissoluble, comme la demeure la plus agréable.

    C'est pourquoi vous êtes bien trompée, mon Theonée, avec beaucoup d'autres, si vous cherchez la perfection, en troublant la paix de votre cœur par des soins inquiétants et indiscrets : car ne voyez-vous pas que vous quittez le plus pour le moins, et que vous détruisez la fin par les moyens turbulents que vous apportez ?

    Dites plutôt : je ne veux rien ; non pas même le Paradis, au dépens de ce qui peut ôter le calme de mon âme, parce que ce serait au dépens de mon Dieu, qui s'en éclipse aussitôt que la paix en est bannie. S'il faut donc que vous immoliez, et votre solitude et vos oraisons, et vos austérités, et le travail pour les âmes, et les plus saintes conférences, et tout ce qui peut charmer saintement vos inclinations pour posséder cet état pacifique de votre conscience, faites-en l'immolation ; car ainsi vous conservez votre Dieu, qui est tout cela, et plus que tout cela, en conservant votre disposition paisible. »

    R.P. François Guilloré s.j. (1615-1684), Progrès de la vie spirituelle, selon les différents états de l'âme (Livre III, Instr. VI : Sur la paix de l'âme fondée sur la Providence), Lyon, Chez Adam Demen, 1687.

    ciel-bleu_1a.jpg

  • Mardi 9 février 2016

    St Cyrille d'Alexandrie, évêque et docteur de l'Eglise

    St Cyrille d'Alexandrie,évêque,docteur de l'Eglise,

    Catéchèse de Benoît XVI sur St Cyrille d'Alexandrie (Audience générale du 3 octobre 2007)

     Mémoire de Ste Apolline, vierge martyre

    St Cyrille d'Alexandrie,évêque,docteur de l'Eglise,

  • Programme du Voyage pastoral du Pape François au Mexique, 12-18 février 2016

    programme,voyage,pape,françois,mexique,12-18 février 2016

    Voici le programme du voyage pastoral que le Pape effectuera au Mexique du 12 au 18 février :

    Vendredi 12 février

    07h45 locales : Départ de Rome

    14h00 locales : Arrivée de l'avion papal à La Havane (Cuba).

    14h15 : Rencontre privée avec SS Cyrille, Patriarche de Moscou et de toute la Russie.

    16h30 : Signature d'une déclaration commune.

    17h30 : L'avion papal repart à destination de Mexico.

    19h30 locales : Arrivée à l'aéroport de Mexico, suivie de la cérémonie d'accueil au Mexique.

    Samedi 13 février

    09h30 locales : Cérémonie officielle au Palais national
        Visite de courtoisie au Président de la République

    10h15 : Rencontre avec les autorités, la société civile et le Corps diplomatique
        Discours du Saint-Père

    11h30 : Rencontre avec les évêques mexicains en la Cathédrale de Mexico.
        Discours du Saint-Père

    17h00 : Messe présidée par le Pape en la Basilique de Guadalupe.
        Homélie du Saint-Père

    Dimanche 14 février

    10h15 locales : Transfert en hélicoptère à Ecatepec.

    11h30 : Messe au Centre d'études d'Ecatepec.
        Homélie du Saint-Père
        Angélus


    14h00 : Déjeuner au Séminaire diocésain.

    16h45 : Retour en hélicoptère à Mexico (arrivée à 17h15).

    17h45 : Visite à l'hôpital pédiatrique Federico Gómez.
        Salut du Saint-Père

    Lundi 15 février

    07h30 locales : Départ en avion pour Tuxtla Gutiérrez.

    09h15 : Transfert en hélicoptère à San Cristobal de Las Casas.

    10h15 : Messe pour les communautés indigènes du Chiapas au Complexe sportif municipal.
        Homélie du Saint-Père

    13h00 : Déjeuner avec les représentants des populations autochtones.

    15h00 : Visite de la cathédrale de San Cristobal de las Casas.

    15h35 : Retour en hélicoptère à Tuxtla Gutiérrez.

    16h15 : Rencontre avec les familles au Stade “Víctor Manuel Reyna” à Tuxtla Gutiérrez.
        Discours du Saint-Père

    18h00 : Départ en avion pour Mexico (arrivée à 20h00).

    Mardi 16 février

    07h50 : Départ en avion pour Morelia.

    10h00 : Messe à Morelia avec les prêtres, religieux, religieuses, séminaristes et consacrés.
        Homélie du Saint-Père

    15h20 : Visite à la Cathédrale.

    16h30 : Rencontre avec la jeunesse au stade "José María Morelos y Pavón".
        Discours du Saint-Père

    18h30 : Départ en avion pour Mexico (arrivée à 19h35).

    Mercredi 17 février

    08h35 locales : Départ en avion pour Ciudad Juárez.

    10h00 : Arrivée à l’aéroport international "Abraham González" à Ciudad Juárez.

    10h30 : Visite à l'établissement pénitentiaire Cereso n.3.
        Discours du Saint-Père

    12h00 : Rencontre avec le monde du travail au Colegio de Bachilleres de l'État de Chihuahua.
        Discours du Saint-Père

    16h00 : Messe au Parc d'exposition de Ciudad Juárez.
        Homélie du Saint-Père

    19h00 : Cérémonie de congé à l'aéroport de Ciudad Juérez.

    19h15 : Départ à destination de Rome.

    Jeudi 18 février

    14h45 locales : Arrivée de l'avion papal à l'aéroport de Ciampino.

    Fuseau horaire :

    Rome : +1h UTC
    La Havane : -5h UTC
    Mexico : -6h UTC
    Ecatepec : -6h UTC
    Tuxtla Gutiérrez : -6h UTC
    San Cristóbal de Las Casas : -6h UTC
    Morelia : -6h UTC
    Ciudad Juárez : -7h UTC

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 8.2.16) - Site internet du Vatican.

    NB : les étapes de ce voyage retransmises par KTO seront précisées quotidiennement, avec les horaires français correspondants.

  • Message vidéo du Pape François à la veille du voyage apostolique au Mexique

    Comme il le fait régulièrement avant ses déplacements internationaux, le Pape François a enregistré un message vidéo à destination des Mexicains, quelques jours avant sa visite au Mexique.

    Il y exprime vouloir venir comme « missionnaire de la miséricorde et de la paix », pour se rapprocher notamment des personnes en souffrance. Il dit aussi son bonheur de pouvoir venir au sanctuaire de Guadalupe, dans « la maison de la Vierge Marie ».

    Voici une traduction de ce message :

    « Chers frères,

    Peu avant mon voyage au Mexique, je suis content, je ressens une grande joie. Dans ma prière, j’ai souvent une pensée spéciale pour tous les Mexicains. Je les porte dans mon cœur. Maintenant, je vais pouvoir leur rendre visite et marcher sur cette terre bénie, tant aimée de Dieu, et si chère à la Vierge Marie.

    Il est possible que vous vous demandiez : "Que veut le Pape avec ce voyage ?" La réponse est immédiate et simple : je désire venir comme missionnaire de la miséricorde et de la paix, me trouver avec vous pour confesser ensemble notre foi en Dieu, et partager une vérité fondamentale dans notre vie : que Dieu nous aime beaucoup, qu’Il nous aime avec un amour infini, au-delà de nos mérites. Je veux être le plus proche possible de vous, mais d’une façon spéciale de ceux qui souffrent, pour les embrasser et leur dire que Dieu les aime beaucoup, qu’Il est toujours à leurs côtés.

    Cela me réjouit de savoir que vous êtes en train de vous préparer au voyage en priant beaucoup. La prière élargit notre cœur et le prépare à recevoir les dons de Dieu. La prière illumine nos yeux, pour savoir voir les autres choses comme les voit Dieu, pour aimer comme aime Dieu. Je vous remercie beaucoup de prier aussi pour moi, parce que j’en ai besoin.

    Voulez-vous que je vous confie un autre de mes désirs les plus grands ? Pouvoir visiter la maison de la Vierge Marie. Comme un enfant de plus, je me rapprocherai de la Mère et je porterai à ses pieds tout ce que je porte dans le cœur. C’est beau de pouvoir visiter la maison maternelle et de sentir la tendresse de sa présence bienveillante. Là-bas, je la regarderai dans les yeux et je la supplierai pour qu’elle n’oublie pas de nous regarder avec miséricorde, parce qu’Elle est notre Mère du Ciel. À elle, je confie dès maintenant mon voyage et vous tous, mes chers frères mexicains.

    Que Jésus vous bénisse et que la Sainte Vierge vous assiste. »

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Déjà dans les meilleures ventes des livres catholiques : le "Manuel de survie pour les paroisses", du P. James Mallon

    manuel-de-survie-pour-les-paroisses-grande.jpg

    Manuel de survie pour les paroisses
    James Mallon
     
    Le constat est établi depuis longtemps déjà : un très (trop) grand nombre d'églises ont été désertées par les fidèles, et le pourcentage de catholiques qui se disent "pratiquants" (ce qui devrait être un pléonasme, mais qui hélas ne l'est plus du tout) est en constante diminution. Et comme les prêtres en exercice sont majoritairement de plus en plus âgés, le découragement et le défaitisme ne sont pas loin. Que faire pour redynamiser ces paroisses endormies, quelle solution apporter à cette léthargie qui semble avoir contaminé une majorité de fidèles ? Fort de l'expérience acquise au sein de sa paroisse d’Halifax au Canada, le P. James Mallon a rédigé un guide tonifiant, riche de multiples pistes très concrètes, pour redynamiser ces communautés atteintes de somnolence, et en faire de vivants foyers de disciples, convaincus et missionnaires. Joignant l'humour au réalisme, ce Pasteur dynamique et enthousiaste pousse avec pragmatisme prêtres et fidèles à s'interroger, à se remettre en cause, et à opérer cette conversion pastorale à laquelle le pape François appelle inlassablement.

    Après avoir évoqué les multiples exhortations des récents Pontifes romains à la mission de tous les chrétiens, et dressé le constat de paroisses si nombreuses à être tombées dans une routine anesthésiante, le Père Mallon établit les critères de départ et les confusions à éviter, précieux principes à partir desquels une reconstruction pourra être opérée. De courts paragraphes se succèdent, apportant chacun les points à étudier et les idées qui permettront de redynamiser tous les secteurs paroissiaux, des homélies à l'évangélisation, de la liturgie à la catéchèse, de l'hospitalité aux sacrements (auxquels deux chapitres entiers sont dédiés)... Rien n'est laissé au hasard, aucun aspect de la vie d'une paroisse n'est oublié. De pertinents conseils sur la direction - car il faut bien un chef, même lorsque chacun est appelé à servir ! - sont apportés en fin d'ouvrage. Le livre fourmille d'anecdotes salutaires, et de suggestions judicieuses. Chaque paroisse trouvera matière au renouveau, en s'appuyant sur ces propositions simples à mettre en œuvre, testées par l'auteur, ayant déjà porté de nombreux fruits.

    Au Canada, ce livre s'est vendu comme des petits pains. Espérons qu'il en sera de même en France, pour retrouver sur un chemin de joie une Eglise missionnaire et enthousiaste, accueillante et tournée vers l'avenir.

    On écoutera avec intérêt l'entretien qu'il a accordé à Cyril Lepeigneux sur KTO le 11 janvier 2016, dans le cadre de l'émission "Un coeur qui écoute".

    Artège - 314 pages - 19,90 €
  • Vassili Kalinnikov (1866-1901) : Sérénade en sol mineur pour orchestre à cordes

    USSR Symphony Orchestra - Dir. Evgeny Svetlanov (1970)

  • Méditation : Le signe de la croix

    « On se marque souvent avec peu de respect du signe de la croix, sans songer que c'est le signe des humiliations que Jésus-Christ a endurées pour nous. Dès votre réveil, faites le signe de la croix, et souvenez-vous qu'il vous indique tout d'abord que la journée qui commence doit être un pas courageux à la suite de Jésus-Christ. Au commencement des actions de quelque importance, faites le signe de la croix. Nous ne saurions trop nous rappeler qu'il faut les imprimer de l'esprit chrétien. Marquez-vous de ce signe auguste dans les moments où votre cœur est attristé... quand vous avez quelque souffrance physique ou morale ou à essuyer quelque assaut de la tentation. Ce signe sacré est l'effroi du démon, tandis qu'il rapproche de vous votre ange gardien. »

    Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes (LXXIV), Seconde édition, Nancy, 1863.

    signe-de-croix-5a.jpg

    Image (carte ou poster) en vente à la librairie Téqui

  • Lundi 8 février 2016

    St Jean de Matha, religieux

    St Jean de Matha,religieux,

    En certains endroits : Ste Joséphine Bakhita, religieuse

    St Jean de Matha,religieux,Ste Joséphine Bakhita,religieuse

  • Un livre indispensable sur un sujet essentiel : "Habiter le silence dans la liturgie"

    habiter-le-silence-dans-la-liturgie-grande.jpg

    Habiter le silence dans la liturgie
    Pascal Desthieux
     
    Comme le rappelle l'auteur en introduction, nous vivons dans un monde où la pollution sonore est envahissante. Et le bruit, chacun y est confronté à un moment ou à un autre de sa journée. Aussi l'aspiration au silence est-elle devenue plus fréquente aujourd'hui, même si pour certains le silence peut faire peur. Mais le silence est bien autre chose qu'une absence de son ou de parole. Et c'est précisément ce silence "habité", ce silence "parlant", écrin d'une relation intérieure épurée et bienfaisante, que le P. Pascal Desthieux nous invite à découvrir, tant il est essentiel de lui donner toute sa place dans la liturgie d'après Vatican II.

    Après avoir parcouru les textes bibliques pour découvrir le rôle important qui est donné au silence, et jeté un regard sur la liturgie traditionnelle où le silence du prêtre célébrant ne figurait que dans de rares rubriques du missel, l'auteur mentionne les interventions successives des Souverains Pontifes depuis 50 ans appelant à respecter ces temps de silence, « nécessaires au recueillement, à l'intériorisation, à la prière intérieure ».

    Parce que « le silence sacré fait partie de la célébration », et qu'il est hélas oublié par de nombreux célébrants trop attachés à "l'animation" de la messe au détriment du recueillement des fidèles, cette étude d'une grande clarté du P. Desthieux était attendu, et vient répondre à toutes les questions que prêtres et paroissiens peuvent se poser sur cette question essentielle : le silence pendant la messe, pourquoi, quand, comment ? Qu'il soit donc silence de recueillement et d'adoration, de méditation, de louange et de prière, chacune de ces facettes est ici explorée et expliquée avec soin, les replaçant à chacun des temps de la célébration (acte pénitentiel, lectures, homélie, consécration, communion, etc.) et de l'année liturgique (les temps de silence ne seront évidemment pas les mêmes un Vendredi Saint et à Noël par exemple). Pour chacune de ces rubriques, les prescriptions des éditions successives du Missel et la nouvelle Présentation Générale du Missel Romain (PGMR) sont indiquées - qui viennent donner une base magistérielle solide aux propositions toujours bien-fondées de l'auteur, qui sont autant de pistes de réflexions offertes au lecteur qui pourra les mettre en œuvre en paroisse. D'autres moments forts de la vie paroissiale ne sont pas oubliés, telles les célébrations pour les défunts, la communion portée aux malades, la Liturgie des Heures...

    Ce manuel très complet se conclut avec quelques remarques limpides sur les fruits du silence, sur lesquelles il fera bon s'attarder, pour bien saisir que s'il n'a rien d'obligé, le silence promu ici "est comme le sel qui donne saveur à toute la messe". Un livre remarquable, dont on ne peut que conseiller la lecture à tous ceux qui désirent faire de la célébration liturgique un moment de communion toujours plus intense de chaque fidèle avec le Christ présent comme avec la communauté tout entière.

    Le P. Desthieux possède une riche expérience pastorale. Titulaire d’un doctorat en théologie (sciences liturgiques), il est l'auteur chez Saint-Augustin de La messe... enfin je comprends tout ! (2005) et de La confession enfin je comprends mieux ! (2008). Il vient d'être nommé par Mgr Morerod Vicaire épiscopal pour le canton de Genève ; il prendra ses nouvelles fonctions le 1er mars.

    Salvator - 190 pages - 19 €
  • Angelus de ce dimanche 7 février 2016

    Devant la foule rassemblée place Saint-Pierre pour la traditionnelle prière de l’Angelus, le Pape François est revenu sur l’appel des premiers disciples de Jésus tiré de l'Évangile selon Saint Luc. Ce dimanche 7 février, il a rappelé l’essence de la mission de Jésus et de l’Église.

    « Partir à la recherche, « pêcher » les hommes et femmes, non pour faire du prosélytisme, mais pour restituer à tous l’entière dignité et liberté ». Voilà la logique qui guide la mission de Jésus et de l’Église, a souligné le Pape François.

    Et le cœur du christianisme, a ajouté le Saint-Père, est de propager l’amour régénérant et gratuit de Dieu, avec une attitude de bienvenue et de miséricorde envers tous. Car « chacun peut rencontrer la tendresse de Dieu et connaitre la plénitude de la vie. Ici, déclare le Pape, je pense aux confesseurs. Ils sont les premiers à devoir donner la miséricorde du Père suivant l’exemple de Jésus », comme l’ont fait aussi les deux saints Padre Pio et Padre Leopold.

    Le Pape François cite l'Évangile de Saint Luc et l’appel des premiers disciples dont Simon. Simon qui dit ces mots à Dieu : « Seigneur, éloigne-toi de moi, car je suis un pécheur ». « N’aie crainte » lui répond Jésus en retour. Car, rappelle le Pape, « la condition du pécheur exige que le Seigneur ne s’éloigne pas de lui », tout comme le médecin qui ne s’éloigne pas d’un malade.

    À la fin du commentaire de l’Évangile, le Saint-Père pose ces questions : « avons-nous vraiment confiance en la parole du Seigneur ? Ou nous laissons nous décourager par nos échecs ? ». En cette année de la Miséricorde, nous sommes appelés à rassurer ceux qui se sentent pécheurs et indignes devant le Seigneur, et à leur dire ces paroles de Jésus : N’aie crainte. « La miséricorde du Père est plus grande que tes péchés, elle est plus grande » souligne le Saint Père.

    Un appel pour la Syrie

    Le Pape a ensuite alerté une nouvelle fois sur la situation en Syrie. Il a lancé un appel à la Communauté internationale pour qu’elle n’épargne aucun effort pour réunir les parties autour de la table des négociations. « Seule une solution politique du conflit sera capable de garantir la paix » a-t-il ajouté.

    Il est ensuite revenu sur les éléments de la semaine à venir. D’abord, ce dimanche, la Journée pour la vie sur le thème « la miséricorde fait fleurir la vie ». Il s’est uni aux évêques italiens dans l’espoir d’un engagement en faveur de la vie humaine de la part des institutions éducatives et sociales, de la conception à la mort naturelle. Il a ensuite rappelé que ce lundi 8 février a lieu la Journée de prière et de réflexion contre la traite des personnes. Elle offre à tous « l’opportunité d’aider les nouveaux esclaves d’aujourd’hui à rompre les chaînes de leurs souffrances pour se réapproprier leur liberté et leur dignité. »

    Source : Radio Vatican (SB).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Petronio Francischini (v.1650-v.1680) : Dixit Dominus

    Psaume 110 (109)
    Tölzer Knabenchor - Dir. Gerald Schmidth-Gaden
    Basilique San Petronio, Bologne, Italie (1993)