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  • Méditation : les bruits du monde

    « Le monde est bavard et bruyant. Tout ce qui est creux est sonore. Le monde est creux ; son esprit, c'est la vanité, le semblant, le rêve, le mensonge, la frivolité, la bagatelle, les riens, le rien. De là le flux, la multiplicité et le prodigieux tumulte de ses paroles allant dans tous les sens, et souvent se contredisant. Les chrétiens naissent du Verbe, mais d'un Verbe que l'oreille de l'homme n'entend pas ; d'un Verbe spirituel et qui n'enfante que dans le silence. Supposé l'esprit de silence envahissant la terre, l'esprit du monde en serait soudainement banni, et Dieu y aurait facilement son règne. Comme l'évangélisation des hommes par le Christ provient de ce silence où il est resté plongé trente ans, c'est dans le mystère de Nazareth que les apôtres chrétiens doivent venir puiser leurs discours. »

    Mgr Charles Gay (1814-1891), Élévations sur la vie et la doctrine de Notre-Seigneur Jésus-Christ Tome II (XXIIIe élévation), Oudin Frères, Poitiers - Paris, 1879.

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  • Mercredi 3 février 2016

    Mémoire de St Blaise, évêque martyr

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    En certains endroits :
    St Anschaire (ou Anskar, Ansgar, Oscar), moine et évêque

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    Représentation de St Ansgar, église de la Trinité, Hambourg (Allemagne)
    (crédit photo)

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la fête de la Présentation du Seigneur

    XXe Journée mondiale de la Vie consacrée
    et Clôture de l'Année de la Vie consacrée
     
     
     
    En ce mardi 2 février 2016, jour dans lequel l’Église célèbre la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, s’est conclue l’Année de la Vie consacrée, initiée le 30 novembre 2014. Lors de la Messe présidée dans la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a exhorté les personnes consacrées à être des hommes et des femmes de la rencontre, à être « gardiens de l’étonnement » et à vivre la joie de la gratitude.
     
    Un enfant, comme beaucoup, mais unique, « nous a apporté la miséricorde et la tendresse de Dieu ». C’est Jésus, le visage de la Miséricorde du Père, la nouveauté et l’accomplissement, a déclaré le Pape, qui « se présente à nous comme la surprise pérenne de Dieu ». « Les consacrés sont appelés à être des hommes et des femmes de la rencontre, un signe concret et prophétique de la proximité de Dieu ».
     
    « Toutes les formes de vie consacrée, chacune selon ses caractéristiques, sont appelées à être en état permanent de mission, en partageant les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses des hommes d’aujourd’hui, surtout des pauvres et de tous ceux qui souffrent », a répété le Saint-Père, reprenant les termes de Gaudium et Spes, l’un des constitutions du Concile Vatican II.

    Jésus est « la nouveauté qui fait toutes choses nouvelles ». « Qui rencontre vraiment Jésus, a rappelé le Pape, ne peut pas rester comme avant ». Il devient témoin, il rend possible la rencontre avec les autres : « Et il se fait aussi promoteur de la culture de la rencontre, en évitant l’autoréférentialité qui nous fait rester fermés en nous-mêmes. »
     
    En faisant référence à la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, le Pape François a rappelé que Jésus et Marie « s’étonnaient des choses » qui se disaient de leur Fils. « Nous aussi, comme chrétiens et comme personnes consacrées, nous sommes gardiens de l’étonnement », a insisté le Saint-Père.

    « Un étonnement qui demande à être toujours renouvelé : gare aux habitudes dans la vie spirituelle ; gare à cristalliser nos charismes dans une doctrine abstraite, les charismes des fondateurs, comme je l’ai dit l’autre jour, ne sont pas sceller dans une bouteille, ils ne sont pas des pièces de musée. Nos fondateurs ont été mis en mouvement par l’Esprit, et n’ont pas eu peur de se salir les mains avec la vie quotidienne, avec les problèmes des gens, en parcourant avec courage les périphéries géographiques et existentielles. »

    Les fondateurs des Instituts de vie consacrée ont cultivé dans leur cœur l’étonnement pour la rencontre avec le Christ : « Ils ne se sont pas arrêtés devant les obstacles et les incompréhensions des autres (…). Ils n’ont pas domestiqué la grâce de l’Évangile, ils ont eu toujours dans le cœur une saine inquiétude pour le Seigneur, un désir poignant de le porter aux autres, comme l’ont fait Marie et Joseph dans le Temple. Nous aussi, nous sommes appelés aujourd’hui à accomplir des choix prophétiques et courageux. »

    Essayons de vivre avec gratitude la rencontre avec Jésus et le don de la vocation, a conclu le Pape : « Comme c’est beau quand nous rencontrons le visage heureux des personnes consacrées, peut-être déjà avancées dans les années, comme Siméon et Anne, contentes et pleines de gratitude pour leur propre vocation. C’est un mot qui peut synthétiser tout ce que nous avons vécu dans cette Année de la Vie consacrée : gratitude pour le don de l’Esprit-Saint, qui anime toujours l’Église à travers les différents charismes. »

    Un salut improvisé sur le parvis
     
    À la fin de la cérémonie, d’une façon inhabituelle, le Pape est sorti sur le parvis de la Basilique pour saluer les nombreux consacrés qui ont dû suivre la célébration depuis l’extérieur. Dans une petite allocution improvisée, il leur a demandé de toujours « faire mémoire du premier appel ». « Avec cet amour, avec lequel vous avez été appelés, aujourd’hui le Seigneur continue à vous appeler ».

    « J’aime beaucoup quand je rencontre ces religieuses ou ces religieux qui sont âgés, mais avec les yeux brillants, parce qu’ils ont le feu de la vie spirituelle allumé. Ce feu ne s’est pas éteint ! Allez de l’avant aujourd’hui, chaque jour, et continuez à travailler et à regarder demain avec espérance, en demandant toujours au Seigneur qu’il nous envoie de nouvelles vocations, ainsi notre œuvre de consécration pourra avancer », a insisté le Saint-Père lors de cette intervention énergique.

    Ainsi a pris fin à la fois le Jubilé des personnes consacrées et le rassemblement final de l’Année de la Vie consacrée, initiée en novembre 2014, et dont le chevauchement avec l’Année jubilaire a donné l’opportunité au Pape de demander aux consacrés de toujours prier et agir comme des témoins privilégiés de l’amour miséricordieux du Seigneur.

    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Tomás Luis de Victoria (1548-1611) : (Missa) Alma Redemptoris Mater

    Ensemble Plus Ultra - Dir. Michael Noone

  • Méditation : Purification de la Bienheureuse Vierge Marie

    « Aujourd'hui, en souvenir de ce jour-là, en souvenir de la procession incomparable et unique, qui se déroulait dans le temple de Dieu, et dans laquelle, Hostie sainte, sur la patène des bras de votre Mère, vous étiez porté au sanctuaire sacro-saint, l’Église bénit les cierges et les sanctifie en cette nouvelle Chandeleur.
    [...]
    Cierge de Dieu, nous porterons nos cierges bénits, sanctifiés aujourd'hui, dans la procession de Chandeleur ; c'est pour dire que nous aussi, qui les recevons et les désirons porter allumés à la gloire de votre Nom, nous devons être les cierges de Dieu, imitateurs de la clarté, de la chaleur du vôtre, du vôtre qui est Vous-même.

    Que nous soyons lumières, que nous soyons ardeurs ; et que nous allions ainsi, nous consumant à votre gloire. Je recevrai, ô Jésus, mon cierge, cierge bénit, figure de votre propre substance. Je vous recevrai dans mes bras et je vous porterai.

    Avec Siméon, je pourrai chanter : « Laissez-moi aller maintenant, nunc dimitis, car je vous vois, je vous tiens, je vous porte, je ne désire plus rien que Vous.

    O Jésus, faites que, comme ce luminaire, brillant d'une lumière invisible, chasse les ténèbres, ainsi mon cœur illuminé d'un feu invisible par la splendeur de votre Esprit, soit délivré de l'aveuglement de tous les vices.

    O Marie, sainte fête ! Oui, sainte fête ; car, nous allons avec vous, portant Jésus, ô Porte du ciel ! Portez devant nous le Roi de gloire, la Lumière nouvelle engendrée dès l'aurore, le Maître de la vie et de la mort, le sauveur du monde. »

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Noël, Épiphanie (Purification de la Bienheureuse Vierge Marie), Éditions de Maredsous, 1955.

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    Présentation de Jésus au Temple, Palma le Jeune (Palma il Giovane, v.1548-1628)

  • Introït : Suscepimus Deus

    Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11.
    Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
    Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.

    Ps. ibid., 2.
    Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
    Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.

    V/. Glória Patri.

    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.

  • Mardi 2 février 2016

    Purification de la Sainte Vierge
    Présentation du Seigneur au Temple

    Cette fête célébrée quarante jours après Noël commémore un double événement qui s'est réellement produit 40 jours après la naissance de l'Enfant Jésus, en observation de la Loi juive :
    Ce jour-là, conformément à la Loi :
    - Jésus est présenté au Temple par ses parents (comme tous les premiers-nés d'Israël).
    - Marie se soumet à une cérémonie de purification.
    Nous célébrons donc, en même temps, la purification de la Sainte Vierge et la présentation de Jésus.

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  • Profanation de l’église de Bruyères-le-Châtel (Essonne)

    Une intention de prière parmi tant d'autres...

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    Des larmes de tristesse à l’heure de la messe. Ce dimanche matin, les fidèles de l’église Saint-Didier de Bruyères-le-Châtel n’ont pas pu assister à l’office religieux. Celui-ci a été annulé après la découverte du saccage de l’intérieur de l’édifice. « Cela a dû se passer entre samedi soir et ce matin », témoigne Anne, une jeune paroissienne choquée.

    « Je n’ai pas eu la force de rentrer à l’intérieur », précise sa mère, Hélène.

    Si les dégâts ne sont pas en rien comparables à ceux de l’incendie qui a ravagé il y a trois semaines l’église de Fontainebleau (Seine-et-Marne), le préjudice est conséquent.

    « C’est un vrai saccage. Un vitrail a été cassé. Le tabernacle a été retourné, le ciboire dérobé, la sacristie retournée », déplore Mgr Dubost, l’évêque d’Evry. D’autres objets ont été volés mais pas un ostensoir en métal précieux ».

    Ce dimanche après-midi, après la venue des gendarmes, l’édifice classé aux Monuments historiques est resté fermé au public. Impossible de voir depuis l’extérieur comment les malfaiteurs ont pu procéder.

    « Ce n’est malheureusement pas la première fois, souligne Anne. Déjà, l’an passé, des graffitis avaient été tagués sur le panneau d’illustration ». « Là, c’est beaucoup plus grave. Des hosties consacrées ont été emportées. Pour quelqu’un de non croyant, ça ne représente sans doute pas grand-chose. Pour nous, c’est le plus grave. C’est le Corps du Christ. C’est Jésus qu’on attaque », explique Anne.

    Du matériel pour lire la messe a également été dérobé, laissant les paroissiens dubitatifs sur l’intérêt d’un tel acte. Pour l’évêque d’Evry, « c’est une vraie attaque contre l’église catholique. C’est le symbole du sacré qui est touché. Il y a une volonté de nuire ».

    En attendant les premiers éléments de l’enquête, confiée à la gendarmerie d’Egly, les paroissiens affirmaient ce dimanche qu’ils allaient prier. « A défaut de messe, nous avons fait ce matin une chaîne de prières pour ceux qui ont fait ça », raconte Hélène.

    Source : Le Parisien, 31.01.2016.

    On rappellera à Mgr Dubost qui semble l'avoir oublié, que des hosties consacrées ayant été dérobées, ce n'est pas le "symbole du sacré" qui a été touché, mais la personne même du Christ, comme l'expliquait fort justement la paroissienne mentionnée plus haut.

    On ne s'étonnera pas, par ailleurs, du silence des media et du gouvernement (M. Bernard Cazeneuve en particulier) : les catholiques ont compris depuis longtemps que le saccage et la profanation de leurs lieux de culte n'avaient aux yeux de ces messieurs strictement aucune importance.

  • Conclusion du Jubilé de la vie consacrée

    L'Année de la vie consacrée, convoquée par le Pape François fin 2014 se terminera demain par une messe solennelle célébrée en la Basilique vaticane. Au fil de cette année jubilaire se sont déroulés des événements, séminaires, chaînes de prière dans les monastères du monde, ainsi qu'une rencontre entre consacrés de différentes confessions chrétiennes, une initiative qui mérite d'être poursuivie selon le Saint-Père. Ce matin, celui-ci a reçu, Salle Paul VI, les participants au Jubilé. Saluant les consacrés et consacrées, le Saint-Père a improvisé. Voici toutefois un résumé du discours préparé pour l'occasion.

    Rappelant que chaque fidèle consacré a répondu un jour à l'appel de Jésus, il reconnaît que ce fut souvent "une adhésion pleine d'enthousiasme et de joie, ce fut parfois plus difficile, voire incertain. Nous l'avons quand même tous suivi, avec générosité, nous laissant guider sur des voies que nous n'aurions même pas imaginées", apprenant du Christ "la relation avec le Père, recevant son Esprit, apprenant à aimer les pauvres et les pécheurs, de même que le service, l'accueil, le pardon et la charité fraternelle. Notre vie consacrée a du sens parce que rester avec lui et aller sur les routes du monde en l'apportant, en nous conformant à lui, nous fait être Église, don pour l'humanité... L'Année se conclut, mais votre engagement à rester fidèles à l'appel reçu et à croître dans l'amour, dans le don, dans la créativité, demeure. C'est pourquoi, je voudrais vous laisser trois mots. Le premier est prophétie. C'est votre spécificité". Le monde et l’Église attendent de vous que vous "proclamiez, par votre vie, avant même les paroles, la réalité de Dieu : dire Dieu. Si parfois, il est rejeté ou mis à l'écart et ignoré, nous devons nous demander si nous avons été assez transparents à son visage, et si nous n'avons pas plutôt montré le nôtre. Le visage de Dieu est celui d'un Père de tendresse et pitié, lent à la colère et plein d'amour".

    Le deuxième mot mis en avant par le Pape est proximité. "Dieu, en Jésus, s'est fait proche de chaque homme et femme : Il a partagé la joie des époux à Cana de Galilée et l'angoisse de la veuve de Naïm. Il est entré dans la maison de Jaïre touchée par la mort et dans la maison de Béthanie parfumé de nard. Il s'est chargé des maladies et des souffrances, jusqu'à donner sa vie en rachat de tous. Suivre le Christ signifie aller là où il est allé, prendre sur soi, comme le bon Samaritain, le blessé que nous trouvons le long de la route, aller à la recherche de la brebis perdue. Être, comme Jésus, proche des gens, partager leurs joies et leurs douleurs, montrer par notre amour, le visage paternel de Dieu et la caresse maternelle de l’Église. Que jamais personne ne vous sente éloignés, détachés, fermés et donc stériles. Chacun de vous est appelé à servir ses frères, suivant son charisme propre : qui par la prière, qui par la catéchèse, qui par l'enseignement, qui en prenant soin des malades ou des pauvres, qui en annonçant l’Évangile, qui en accomplissant les différentes œuvres de miséricorde. L'important est de ne pas vivre pour soi-même, comme Jésus n'a pas vécu pour lui-même, mais pour le Père et pour nous".

    Enfin, il y a l'espérance. "En témoignant de Dieu et de son amour miséricordieux, les consacrés et consacrées peuvent fonder leur espérance en notre humanité "marquée par différents motifs d'anxiété et de peur et tentée parfois par le découragement. Vous pouvez faire sentir la force rénovatrice des béatitudes, de l'honnêteté, de la compassion, la valeur de la bonté, de la vie simple, essentielle, pleine de sens. Et vous pouvez aussi nourrir votre espérance dans l’Église", a ajouté le Saint-Père qui a ensuite évoqué la rencontre œcuménique entre consacrés de différentes confessions chrétiennes pour que "le témoignage charismatique et prophétique de la vie des consacrés, dans la variété de ses formes, puisse aider à se reconnaître tous plus unis et favoriser la pleine communion... ne vous laissez pas conditionner, dans votre apostolat quotidien, par l'âge ou le nombre. Ce qui compte le plus est la capacité de répéter le oui initial à l'appel de Jésus qui continue de se faire entendre, de façon toujours nouvelle, à chaque saison de la vie. Son appel et notre réponse maintiennent vivante notre espérance. Prophétie, proximité, espérance. En vivant ainsi, vous aurez la joie dans le cœur, signe distinctif de ceux qui se mettent à la suite de Jésus et, à plus forte raison, des consacrés".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 1.2.16).

    Texte intégral original en italien du discours improvisé (et du discours préparé) en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Les évêques qui appellent « au droit à la vie pour tous »

    Suite à la promulgation du projet de loi santé, sept évêques français [1] ont publié une tribune dans le Figaro et Famille Chrétienne, dénonçant une « fuite en avant » et la « pression » supplémentaire qu’apporte la suppression du délai de réflexion.

    « Pour la loi, l’avortement est un droit. Dans les faits, c’est surtout un drame » écrivent-ils. Un drame pour les « femmes qui vivent un traumatisme », pour les enfants qui sont « éliminés avant de naitre » mais aussi pour les pères qui sont déresponsabilisés. Un « drame existentiel et moral », un drame « social » pour notre pays où « il est à présent si banalisé qu’il est difficile d’exprimer une opinion divergente ».

    Plus de 40 ans après la loi Veil, « le bilan est dramatique » : « le nombre d’avortement reste élevé et constant ». Le « malaise social » est particulièrement visible à travers la diminution des médecins qui « acceptent de commettre des avortements », la fermeture des plannings familiaux « par manque de militants », et le « fort succès » des sites Internet proposant des solutions alternatives à l’avortement.

    Face à ce drame, les évêques appellent « au droit à la vie pour tous. Et au droit à l’avis ».

    [1] Mgr David Macaire, Mgr Dominique Rey, Mgr Marc Aillet, Mgr Nicolas Brouwet, Mgr Olivier de Germay, Mgr Jean Pierre Cattenoz, Mgr Bernard Ginoux.

    Sources : Gènéthique et Le Figaro (31/01/2016).

  • Ola Gjeilo : Ubi Caritas

    Voces8

  • Méditation : La prière silencieuse

    « Nous avons besoin de trouver Dieu, et ce n'est ni dans l'agitation ni dans le bruit que nous le pourrons. Dieu est l'ami du silence. Dans quel silence croissent les arbres, les fleurs et l'herbe ! Dans quel silence se meuvent les étoiles, la lune et le soleil ! N'est-ce pas notre mission de donner Dieu aux pauvres des taudis ? Non pas un Dieu mort, mais un Dieu vivant et aimant. Plus nous recevons dans la prière silencieuse, plus nous pouvons donner dans notre vie active. Nous avons besoin de silence pour être capables de toucher les âmes. L'essentiel n'est pas ce que nous disons, mais ce que Dieu nous dit et dit à travers nous. Toutes nos paroles seront vaines tant qu'elles ne viendront pas du plus intime, les paroles qui ne transmettent pas la lumière du Christ accroissent les ténèbres. »

    Bse Teresa de Calcutta (1910-1997), La Joie du don ("Something beautiful for God"), Éditions du Seuil, Paris, 1975.

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  • Intentions de prière pour le mois de février 2016

    Respect de la création
    Pour que nous prenions soin de la création, reçue comme un don gratuit, en la cultivant et la protégeant pour les générations futures.

    Peuples d’Asie et foi chrétienne
    Pour qu’augmentent les opportunités de dialogue et de rencontre entre la foi chrétienne et les peuples d’Asie.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Lundi 1er février 2016

    St Ignace d'Antioche, évêque martyr

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