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Liturgie - Page 15

  • Dimanche 24 janvier 2016

    Dimanche de la Septuagésime
     
     
    Au nouveau calendrier : 3ème dimanche du Temps Ordinaire
     
    Le Temps de la Septuagésime

    Le temps de la Septuagésime est la période de trois semaines qui précède l'ouverture du carême. Aux premiers siècles du christianisme, le temps de la préparation pascale consistait uniquement dans les quarante jours du carême. Mais, comme, en Orient, on ne jeûnait pas le samedi et le dimanche, le début du carême fut anticipé d'un certain nombre de jours. L'Église romaine, qui observait l'usage de jeûner le samedi, n'avait pas les mêmes motifs d'avancer le temps des privations. Néanmoins, par déférence pour l'Église grecque, elle fit aussi précéder la sainte Quarantaine de trois semaines environ, qui, sans comporter l'obligation du jeûne, devaient être consacrées à se recueillir et à se préparer par une pénitence moins rigoureuse.

    Les trois dimanches qui les ouvrent sont appelés dimanches de la Septuagésime, de la Sexagésime et de la Quinquagésime, parce que le premier dimanche de carême portant le nom de Quadragésime (carême est un dérivé et un abrégé de ce mot), on est remonté en rétrogradant. Ces dénominations signifient donc qu'à partir de ces dimanches, il y a environ 70, 60 et 50 jours jusqu'à la fête de Pâques. Il n'y faut pas chercher un compte exact de jours.

    Source et remarques de l'abbé Migne (1863) et du Chanoine Robert Lesage (Cérémoniaire de Paris, 1952).

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François et Baptême d'enfants à la Chapelle Sixtine

     
     
    En ce dimanche 10 janvier 2016, fête du Baptême du Seigneur, le Pape François a présidé une Messe en la Chapelle Sixtine, et a procédé aux baptêmes de 26 enfants, 13 filles et 13 garçons, accompagnés de leurs parents (essentiellement des employés du Vatican), de leurs parrains et marraines et de quelques proches.
     
    Dans une courte homélie improvisée, le Saint-Père s’est adressé aux parents de ces enfants, en rappelant que ce qui fait le sens du baptême, c’est la transmission de la foi, « d’une génération à l’autre, comme une chaîne au long des temps », suivant l’exemple de Joseph et Marie qui s’étaient rendu au Temple, 40 jours après la naissance de Jésus, pour le présenter à Dieu.
     
    « Ces garçons, ces filles, les années passant, occuperont votre place avec d’autres enfants – vos petits-enfants – et demanderont la même chose : la foi, la foi que nous donne le baptême, la foi qui porte aujourd’hui dans le cœur, dans l’âme, dans la vie de ces enfants, de vos enfants. » Le Pape a insisté en rappelant aux parents que « le plus grand héritage que vous pourrez donner à vos enfants est la foi, il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas perdue, il faut la faire grandir et la laisser comme héritage. »
     
    Cette Messe s’est déroulée dans une atmosphère intime et familiale, les pleurs d’enfant et les mamans donnant le sein à leurs bébés contrastant avec la solennité du lieu. Le Pape a répété, comme il l’avait dit les années précédentes, que les mamans devaient pouvoir allaiter sans complexe et sans fausse pudeur. « Si ton enfant a faim, donne-lui à manger ici en toute liberté », a-t-il lancé à la fin de son homélie, en entendant les pleurs d’enfants.
     
    À noter que compte tenu de la disposition de l’autel, le Pape François a prononcé la prière eucharistique dos au peuple, selon l'usage traditionnel, mais suivant les textes de la Messe du Bx Paul VI. Ont notamment concélébré à ses côtés le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gänswein, et l’aumônier apostolique, Mgr Konrad Krajewski.
     
    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Epiphanie : Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    Dans la basilique Saint-Pierre, le Pape a présidé une célébration eucharistique en la solennité de l’Épiphanie ce mercredi 6 janvier 2016. Dans son homélie, le Saint-Père a rappelé que, comme les rois Mages, « beaucoup de personnes, de nos jours, vivent avec le “cœur inquiet” qui continue à interroger sans trouver de réponses certaines. Elles sont encore à la recherche de l’Étoile qui indique la route vers Bethléem » et que c’est à L’Église de faire resplendir la lumière qui émane « du visage du Christ, plein de miséricorde et de fidélité » et qui oriente le chemin des peuples sur la voie de la paix.
     
    Commentaire de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Introït : Ecce Advenit

    Ant. ad Introitum. Malach. 3, 1 ; 1 Par. 29, 12.
    Ecce, advénit dominátor Dóminus : et regnum in manu eius et potéstas et impérium.
    Voilà que vient le Seigneur Maître ; le pouvoir est dans sa main, la puissance et l’empire.

    Ps. 71, 1.
    Deus, iudícium tuum Regi da : et iustítiam tuam Fílio Regis.
    O Dieu, donnez au roi votre jugement et au fils du roi votre justice.

    V/. Glória Patri.

    - Commentaire par un moine de Triors sur le blog de l'Homme Nouveau.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    Dernière grande célébration de l’année 2015 au Vatican et premier rassemblement thématique organisé dans le cadre de cette année jubilaire de la Miséricorde, la Messe pour les familles présidée par le Saint-Père ce dimanche matin en la Basilique Saint-Pierre, était placée sous le signe du pardon et de la prière.
     
    Entrée en procession. Dans la basilique, les fidèles font silence : des pèlerins venant de toutes parts se mêlent aux nombreuses familles romaines, parents, enfants, nouveaux nés, représentant souvent différents mouvements et associations familiales catholiques. Le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode, ainsi que les présidents des Conseils pontificaux pour la Famille et la Nouvelle évangélisation, Mgr Vincenzo Paglia et Mgr Rino Fisichella ainsi que 50 prêtres ont concélébré la messe avec le Pape François.
     
    L'importance de prier en famille
     
    « Au cours de l'Année de la Miséricorde, que chaque famille chrétienne puisse devenir un lieu privilégié de ce pèlerinage où s'expérimente la joie du pardon. Le pardon est l'essence de l'amour qui sait comprendre l'erreur et y porter remède. » Dans son homélie, le Pape a rappelé que c’est « au sein de la famille qu'on s'éduque au pardon, parce qu'on a la certitude d'être compris et soutenus malgré les erreurs qui peuvent se commettre ». Rappelant combien il est « beau » « d’ouvrir toujours son cœur les uns aux autres, sans rien cacher », le Pape a invité chacun à ne pas perdre confiance dans la famille.
     
    Depuis l’ouverture de l’Année de la Miséricorde, beaucoup se sont mis en chemin pour rejoindre la Porte Sainte ouverte dans toutes les cathédrales du monde et aussi dans de nombreux sanctuaires, constate le Pape. Mais « la chose la plus belle » est que toute la famille accomplit le pèlerinage : « Papa, maman et les enfants, ensemble, se rendent à la maison du Seigneur pour sanctifier la fête par la prière ». Un enseignement important offert aux familles. Ensuite, le pèlerinage ne s’arrête pas une fois le sanctuaire atteint, il faut mettre en pratique l’enseignement du pèlerinage une fois rentré chez soi.
     
    La vie de famille est faite d'un ensemble de petits et de grands pèlerinages ». Invitant les familles à « marcher ensemble et à avoir un même but à atteindre », le Pape a souligné outre l’importance du pardon, l'importance de l’éducation à la prière. Marie et Joseph ont enseigné à Jésus à réciter les prières, rappelle-t-il. Durant la journée ils priaient ensemble. Le samedi, ils allaient ensemble à la synagogue.
     
    Le Pape encourage également les parents à bénir leurs enfants au début et à la fin de la journée ; à tracer sur leur front le signe de la croix comme le jour du Baptême. Les bénir signifie « les confier au Seigneur pour que Lui soit leur protection et leur soutien dans les différents moments de la journée ». Le Pape a enfin suggéré de se retrouver « pour un bref moment de prière avant de prendre ensemble les repas, pour remercier le Seigneur de ces dons, et pour apprendre à partager ce qui est reçu avec celui qui est davantage dans le besoin ».
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Vendredi 25 décembre 2015

    Nativité de Notre Seigneur

    Introit "Puer natus es"

    Ad tertiam Missam in die Nativitatis Domini
    Moines bénédictins de Saint-Dominique de Silos

    Ant. ad Introitum. Is. 9, 6. Introït
    Puer natus est nobis, et fílius datus est nobis : cuius impérium super húmerum eius : et vocábitur nomen eius magni consílii Angelus.
    Un enfant nous est né, un fils nous est donné : la souveraineté repose sur son épaule : et on l’appellera le Messager d’en haut.

    Ps. 97, 1.
    Cantáte Dómino cánticum novum, quia mirabília fecit.
    Chantez au Seigneur un chant nouveau, car il a fait des merveilles.

    V/. Glória Patri.

    - Commentaire musical par un moine sur le blog de L'Homme Nouveau.

    25 décembre,introit,puer natus es,tertiam missam,die nativitatis domini

    La Lumière du monde, François Boucher (1703–1770)
    Musée des Beaux-Arts de Lyon (France)

  • Mercredi 23 décembre 2015 - Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Emmanuel

    de la ferie

    Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Emmanuel

    Cantarte Regensburg

    O Emmanuel, Rex et legifer noster, exspectatio gentium, et Salvator earum : veni ad salvandum nos, Domine, Deus noster.
    O Emmanuel, notre roi et législateur, que tous les peuples attendent comme leur Sauveur, venez nous sauver, Seigneur notre Dieu !

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »

  • Mardi 22 décembre 2015

    de la ferie

    Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Rex gentium

     

    Cantarte Regensburg

    O Rex gentium, et desideratus earum, lapisque angularis, qui facis utraque unum : veni, et salva hominem, quem de limo formasti.
    O Roi des nations, objet de leur désir, clef de voûte qui unissez les peuples opposés, venez sauver l'homme que vous avez façonné d'argile.

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »

  • Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Oriens

    Cantarte Regensburg

    O Oriens, splendor lucis æternæ, et sol iustitiæ : veni, et illumina sedentes in tenebris et umbra mortis.
    O Orient, splendeur de la Lumière éternelle, Soleil de justice, venez, illuminez ceux qui sont assis dans les ténèbres et la nuit de la mort.

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »

  • Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Clavis David

    Cantarte Regensburg

    O Clavis David, et sceptrum domus Israel ; qui aperis, et nemo claudit ; claudis, et nemo aperit : veni, et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.
    O Clef de la cité de David, sceptre du royaume d'Israël, vous ouvrez, et personne alors ne peut fermer ; vous fermez, et personne ne peut ouvrir ; venez, faites sortir du cachot le prisonnier établi dans les ténèbres et la nuit de la mort.

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »

  • Dimanche 20 décembre 2015

    Quatrième Dimanche de l'Avent

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

    Graduel: Prope est Dominus

    Graduale. Ps. 144, 18 et 21.
    Prope est Dóminus ómnibus invocántibus eum : ómnibus, qui ínvocant eum in veritáte.
    Le Seigneur est proche de ceux qui le prient, de tous ceux qui le prient en vérité.

    V/. Laudem Dómini loquétur os meum : et benedícat omnis caro nomen sanctum eius.
    V/. Que ma voix proclame les louange du Seigneur, que tout ce qui vit chante son nom très saint !

    Allelúia, allelúia. V/. Veni, Dómine, et noli tardáre : reláxa facínora plebis tuæ Israël. Allelúia.
    Allelúia, allelúia. V/. Venez, Seigneur, ne tardez plus ! Délivrez de ses péchés Israël votre peuple. Alléluia.
  • Samedi 19 décembre 2015

    Samedi des Quatre-Temps de l'Avent

    Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Radix Iesse

    Cantarte Regensburg

    O Radix Iesse, qui stas in signum populorum, super quem continebunt reges os suum, quem gentes deprecabuntur : veni ad liberandum nos, iam noli tardare.
    O Fils de la race de Jessé, signe dressé devant les peuples, vous devant qui les souverains resteront silencieux, vous que les peuples appelleront au secours, délivrez-nous, venez, ne tardez plus !

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »

  • Vendredi 18 décembre 2015 - Les Grandes Antiennes "Ô"

    Vendredi des Quatre-Temps de l'Avent

    Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Adonaï

    Cantarte Regensburg

    O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in bracchio extento.
    O Adonaï, guide du peuple d'Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »

    NB : Sur la Fête de l'Expectation de l'Enfantement de la Sainte Vierge, voir notre note publiée le 18 décembre 2014.

  • Jeudi 17 décembre 2015 - Les Grandes Antiennes "Ô"

    de la ferie

     Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Sapientia

    Moines de l'Abbaye Sainte-Madeleine du Barroux (17.12.2013)
     
    O Sapientia, quæ ex ore Altissimi prodisti, attingens a fine usque ad finem, fortiter suaviter disponensque omnia: veni ad docendum nos viam prudentiæ.
    O Sagesse, sortie de la bouche du Très-Haut, qui enveloppez toutes choses d'un pôle à l'autre et les disposez avec force et douceur, venez nous enseignez le chemin de la prudence.

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »
     
  • Vendredi 18 décembre 2015 - Les Grandes Antiennes "Ô"

    de la ferie

    Les Grandes Antiennes "Ô" - Ô Adonaï

    Cantarte Regensburg

    O Adonai, et Dux domus Israel, qui Moysi in igne flammæ rubi apparuisti, et ei in Sina legem dedisti : veni ad redimendum nos in bracchio extento.
    O Adonaï, guide du peuple d'Israël, qui êtes apparu à Moïse dans le feu du buisson ardent, et lui avez donné vos commandements sur le mont Sinaï, armez votre bras, et venez nous sauver.

    - Commentaires sur les Grandes Antiennes « Ô » par Dom Guéranger dans « l’Année Liturgique »

  • Sainte Messe avec ordination épiscopale en la Basilique Saint-Jean-de-Latran

    Livret de la célébration

    Le Pape François, évêque de Rome, s’est rendu à la cathédrale Saint-Jean de Latran ce lundi après-midi pour présider l’ordination épiscopale de Mgr Angelo de Donatis. C’est un très proche du Souverain Pontife qui est devenu ainsi son évêque auxiliaire. Prêtre incardiné dans le diocèse de Rome depuis 1983, Mgr de Donatis était précédemment le curé de la paroisse Saint-Marc évangéliste du Capitole, située au cœur de la ville éternelle. A la demande du Pape François, Mgr de Donatis avait prêché les exercices spirituels de Carême du Pape et de la Curie en 2014.

    Dans son homélie, suivant globalement le texte prévu par le missel romain, le Pape s'est adressé à Mgr de Donatis, en utilisant le tutoiement : « Frère très cher, souviens-toi que tu as été choisi parmi les hommes et pour les hommes (...). L'épiscopat est le nom d'un service, et non d'un honneur. »

    « Annonce la Parole à chaque occasion opportune et parfois inopportune, admoneste, réprouve, mais toujours avec douceur, exhorte avec magnanimité et doctrine. Que tes paroles soient simples, que tous comprennent, qu'il n'y ait pas de longues homélies. Je me permet de te le dire, a-t-il improvisé avec humour : souviens-toi de ton papa, quand il était tellement heureux d'avoir trouvé, près du village, une autre paroisse où la messe se célébrait sans l'homélie ! Que les homélies soient justement la transmission de la grâce de Dieu : simples, que tous comprennent, que tous aient la volonté de devenir meilleurs. »

    En appelant le nouvel évêque à se montrer proche des prêtres, des séminaristes, et à aller au contact des plus pauvres, le Saint-Père a aussi rappelé à Mgr de Donatis la perspective de l'Année jubilaire. « À l'approche de l'Année de la Miséricorde, je te demande, comme frère, d'être miséricordieux. L'Église et le monde ont besoin de tellement de miséricorde. Toi, enseigne aux prêtres, aux séminaristes, la voie de la miséricorde. Avec des paroles, oui, mais surtout avec ton attitude. La miséricorde du Père toujours reçoit, il y a toujours de la place dans son Cœur, il ne chasse jamais personne (...). C'est ce que je te souhaite : beaucoup de miséricorde ! »

    Durant le rite de la remise de l'anneau épiscopal, le Pape François a ajouté ces paroles : « N'oublie pas qu'avant cet anneau, il y avait celui de tes parents. Défends la famille ! »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe en suffrage des Cardinaux et Evêques décédés au cours de l'année

    Ce matin en la Basilique vaticane, le Pape François a présidé la Messe annuelle en suffrage des Cardinaux et Evêques défunts, qui ont aimé leur Eglise et pour lesquels nous demandons à Dieu qu'ils jouissent de la joie pleine. "Alors que nous demandons qu'ils reçoivent le prix des serviteurs fidèles", a rappelé le Saint-Père, souvenons-nous que celui qui sert et donne peut sembler un perdant dans la société. "En réalité, ceux qui perdent leur vie la trouvent... Ils ont dépensé leur vie à l'imitation du Christ. Ainsi ont-ils vaincu la mort et vivifié le monde. Les serviteurs sont des agents du salut. Qui ne vit pas pour servir ne sert pas à la vie... La méthode de Dieu est de trouver le salut en servant l'autre et en se perdant. C'est l'humble victoire que nous montre Jésus" qui a fait "de la croix un pont vers la vie. Avec lui nous pouvons vaincre nous aussi, mais à condition de choisir l'amour humble et serviteur comme victoire pour l'éternité... Demandons pour nous aussi, comme le recommande Paul, la grâce de tourner nos pensées vers les choses supérieures et de ne pas nous préoccuper de celles d'ici-bas".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.11.15).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe en la Solennité de Tous les Saints au cimetière du Verano

    (Vidéo sur le CTV)

    Le Saint-Père, comme chaque année depuis le début de son pontificat, a célébré en ce dimanche 1er novembre la messe de la Toussaint au cimetière romain du Verano. Le Pape a rappelé que ceux qui suivent la voie des béatitudes, « seront heureux tôt ou tard ». En revanche, a-t-il souligné, « ceux qui cherchent à tricher, à profiter des autres ne peuvent être heureux ». Et le Saint-Père de rappeler que la voie du Seigneur est celle de la tendresse et de la patience.

    Le Pape François a proposé une méditation sur l’Évangile des béatitudes, « un chemin difficile à comprendre parce qu’il va à contre-courant » mais qui conduit au Ciel. « Celui qui emprunte cette voie est heureux, tôt ou tard il devient heureux » a souligné le Pape. Ces béatitudes sont « la voie de la sainteté » et elles sont la même voie que celle du bonheur.

    S’attardant sur chacune des béatitudes, le Pape François a invité à suivre le chemin de la douceur et de la patience, qui est la voie du Seigneur. Et il a déploré que bien souvent « nous sommes impatients, nerveux, toujours prêts à nous plaindre (…) comme si nous étions les maîtres du monde ». Le Saint-Père a aussi souligné l’importance du pardon « dont nous avons tous besoin », tous, a-t-il insisté. « Heureux ceux qui savent pardonner, qui ont de la miséricorde pour les autres, qui ne jugent pas tout et tout le monde, mais qui cherchent à se mettre à la place des autres ».

    Évoquant la béatitude « Heureux les artisans de paix », le Pape François a interpellé : « Regardons ceux qui se promènent en semant la zizanie : sont-ils heureux ? Ceux qui cherchent toujours les occasions de tricher, de profiter des autres, sont-ils heureux ? a interrogé le Saint-Père. Non, ils ne peuvent être heureux ». En revanche, a-t-il affirmé, « ceux qui chaque jour, avec patience, cherchent à semer la paix, sont des artisans de paix, de réconciliation ». Enfin, le Pape a exhorté à demander la grâce de savoir pleurer, d’être doux, d’œuvrer en faveur de la justice et de la paix.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe présidée par le Pape François en conclusion du Synode

    « Chers Frères synodaux, nous avons marché ensemble. Je vous remercie pour la route que nous avons partagée, le regard fixé sur le Seigneur et sur nos frères, à la recherche des sentiers que l’Évangile indique à notre temps pour annoncer le mystère d’amour de la famille ». Ce dimanche matin, le Pape François a présidé la Messe solennelle qui a conclu la quatorzième Assemblée ordinaire du Synode des évêques sur la vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et dans le monde.

    « Aujourd’hui est un temps de miséricorde ». A l’issue du Synode et à quelques semaines du Jubilé de la Miséricorde qui sera lancé le 8 décembre prochain, le Pape met en garde contre « une foi qui ne s’enracine pas dans la vie des gens », « au lieu d’oasis, elle crée d’autres déserts », préevient-il. Dans son homélie, le Saint-Père a invité les Pères synodaux à poursuivre « le chemin que le Seigneur désire », « sans nous laisser jamais offusquer par le pessimisme et par le péché ».

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Dimanche 25 octobre 2015

    Fête du Christ-Roi (dernier dimanche d'octobre)
    (30ème dimanche du Temps Ordinaire)

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

    « Si les hommes venaient à reconnaître l'autorité royale du Christ dans leur vie privée et dans leur vie publique, des bienfaits incroyables - une juste liberté, l'ordre et la tranquillité, la concorde et la paix - se répandraient infailliblement sur la société tout entière.
    [...]
    Si les princes et les gouvernants légitimement choisis étaient persuadés qu'ils commandent bien moins en leur propre nom qu'au nom et à la place du divin Roi, il est évident qu'ils useraient de leur autorité avec toute la vertu et la sagesse possibles. Dans l'élaboration et l'application des lois, quelle attention ne donneraient-ils pas au bien commun et à la dignité humaine de leurs subordonnés !
    [...]
    La fête, désormais annuelle, du Christ-Roi Nous donne le plus vif espoir de hâter le retour si désirable de l'humanité à son très affectueux Sauveur. Ce serait assurément le devoir des catholiques de préparer et de hâter ce retour par une action diligente ; mais il se fait que beaucoup d'entre eux ne possèdent pas dans la société le rang ou l'autorité qui siérait aux apologistes de la vérité. Peut-être faut-il attribuer ce désavantage à l'indolence ou à la timidité des bons ; ils s'abstiennent de résister ou ne le font que mollement ; les adversaires de l’Église en retirent fatalement un surcroît de prétentions et d'audace. Mais du jour où l'ensemble des fidèles comprendront qu'il leur faut combattre, vaillamment et sans relâche, sous les étendards du Christ-Roi, le feu de l'apostolat enflammera les cœurs, tous travailleront à réconcilier avec leur Seigneur les âmes qui l'ignorent ou qui l'ont abandonné, tous s'efforceront de maintenir inviolés ses droits.

    Mais il y a plus. Une fête célébrée chaque année chez tous les peuples en l'honneur du Christ-Roi sera souverainement efficace pour incriminer et réparer en quelque manière cette apostasie publique, si désastreuse pour la société, qu'a engendrée le laïcisme. Dans les conférences internationales et dans les Parlements, on couvre d'un lourd silence le nom très doux de notre Rédempteur ; plus cette conduite est indigne et plus haut doivent monter nos acclamations, plus doit être propagée la déclaration des droits que confèrent au Christ sa dignité et son autorité royales. »

    Pie XI, Encyclique Quas Primas (14, 19), 11 décembre 1925.
    (Texte intégral)

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    « Jésus est roi, ne nous lassons pas de le dire, d'abord parce qu'il est Dieu. Un Dieu créateur, juge et maître du monde. L'Enfant Jésus, dans ses petits poings, enfermait les étoiles. Puis il est roi d'une royauté de conquête, ayant ravi et délivré au prix de son sang l'humanité prisonnière. Et cette humanité est maintenant sa captive, d'une captivité volontaire de reconnaissance et d'amour.
    Veut-on savoir comment Jésus veut régner sur nous ? Il dit : Mon fils, donne-moi ton cœur ! Il promet la vie éternelle, et sur la terre le centuple et des jaillissements d'eau vive. Ce qu'il promet, il l'a pratiqué lui-même, il l'a mille fois donné à tous ses amis : l'humilité qui chasse l'orgueil, la chère pauvreté qui se veut riche de Dieu, la chasteté qui répond à l'appel du plus grand amour.
    Comment répondre à cet appel ? « Conversion », ce mot signifie qu'il faut tourner son regard vers la lumière, et incliner l'oreille de son cœur. Le Roi commande, il suffit d'obéir. Le reste viendra tout seul et l'âme chantera son obéissance jusque sur la Croix, en couronnant par le martyre une vie sainte. »

    Dom Gérard (1927-2008), méditation pour la fête du dernier dimanche d'octobre, Missel quotidien complet pour la forme extraordinaire du rite romain, Édition entièrement nouvelle par les moines bénédictins de l'abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, Éditions Sainte-Madeleine, Le Barroux, 2013.