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Liturgie - Page 13

  • Samedi 6 août 2016

    Transfiguration de Notre-Seigneur Jésus-Christ

    Transfiguration_Bellini_1a.jpg

    Giovanni Bellini (v.1430-1516), La Transfiguration
    Musée de Capodimonte (Collection Farnese), Naples

    (Crédit photo)

    Quel est le sens de cette fête ?

    a) Nous devons contempler avec respect et adoration notre Dieu éternel ; aujourd’hui encore, nous célébrons sa Royauté.
    b) Nous devons voir en sa Transfiguration l’image de la nôtre, un jour : Nous attendrons le Sauveur... qui transformera notre corps misérable et le rendra semblable à son corps glorieux.
    c) Ici commence la portée morale de la fête ; sans cesse, il nous faut travailler en vue de cette transfiguration par la pratique de la vie intérieure et spirituelle, par le détachement des choses terrestres.
    d) Nous avons un sacrement de la Transfiguration : celui de l’Eucharistie. A la messe, le Seigneur Transfiguré est parmi nous ; dans la sainte communion, nous recevons le « germe de la gloire » et le gage de la résurrection future.

    Dom Pius Parsch (1884-1954), Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936.

  • Voyage du Pape - Messe pour la JMJ sur le Campus Misericordiae

    Messe pour la Journée Mondiale de la Jeunesse
    sur le Campus Misericordiae

    Texte intégral de l'homélie du Pape traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape - Messe avec les prêtres et religieux à Cracovie

    Messe avec les prêtres, religieux, consacrés et séminaristes
    au sanctuaire St-Jean-Paul II à Cracovie

    Quatrième jour des Journées mondiale de la jeunesse en Pologne. Au lendemain d’une journée sous le signe de la souffrance et de la mémoire, c’est le thème de la miséricorde qui rythme les différents rendez-vous de ce samedi 30 juillet. Les cœurs étaient emplis ce matin de la présence de Saint Jean-Paul II et de Sainte Faustine, deux apôtres de la miséricorde auxquels le peuple Polonais est très attaché.

    Le Saint-Père s’est en effet rendu au sanctuaire de la Divine miséricorde puis il a présidé une Messe au sanctuaire Saint-Jean-Paul II. Près de l’autel, une fiole du sang de Saint Jean-Paul II était posée, une relique devant laquelle s’est recueilli le Pape au terme de la célébration.

    Dans son homélie, le Pape a exhorté les deux mille prêtres, religieux, consacrées et séminaristes polonais présents, à être le visage d’une Église « aux portes ouvertes ». Un appel que le Pape, depuis le début de son pontificat, adresse au clergé, avec insistance. Une exhortation à l’image de Jésus, à sortir « pour répandre le pardon et la paix de Dieu » en écho à la grande invitation de Saint-Jean-Paul II : Ouvrez les portes. Cette mission, a précisé le Saint-Père implique le don de soi, le renoncement « à ses propres sécurités » à « ses propres commodités ».

    S’immerger dans la miséricorde pour « prendre soin des malades, des migrants, de tous ceux qui sont dans le besoin ». L’Évangile, a souligné le Pape, est un livre « qui contient encore des pages blanches », « un livre ouvert que nous sommes appelés à écrire avec nos œuvres de miséricorde ».

    Source : Radio Vatican (BH-HD).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape - Messe au sanctuaire à Czestochowa

    Messe à l'occasion du 1050e anniversaire du baptême de la Pologne
    au sanctuaire à Czestochowa

    Le Pape a présidé la Messe à l’occasion du 1050e anniversaire du baptême de la Pologne devant le sanctuaire, où des milliers de fidèles l'attendaient en ce site emblématique, poumon spirituel du pays. Un pays « riche de foi » que le Pape a salué dans son homélie. Sur ces terres où plus de 90 % des habitants se déclarent catholiques, le Saint-Père a fait référence à l’Histoire. Une Histoire « pétrie de l’Évangile, de la Croix et de la fidélité à l’Église ». « Elle a vu, a souligné le Saint-Père, la contagion positive d’une foi authentique, transmise de famille en famille, de père en fils, et surtout par les mamans et les grand-mères. Il est beau de remercier Dieu qui a cheminé avec votre peuple, en le prenant par la main et en l’accompagnant dans de nombreuses situations ».

    Le Pape a rendu hommage aux martyrs polonais « qui ont fait resplendir la force sans défense de l’Evangile », « aux gens simples mais extraordinaires qui ont su témoigner de l’amour du Seigneur au sein de grandes épreuves ; aux annonciateurs doux et forts de la Miséricorde, tels que saint Jean-Paul II et sainte Faustine ». Et il a exhorté le peuple polonais « qui a surmonté, dans l’unité, tant de moments difficiles » à créer, avec le soutien de la Vierge Marie, « la communion avec tous, sans jamais céder à la tentation de s’isoler et de s’imposer », à « aller au-delà des torts et des blessures du passé ».

    Juste auparavant le Pape avait proposé une méditation sur l’entrée du Seigneur dans l’Histoire rappelant que « le Royaume de Dieu vient dans la petitesse, dans l’humilité ». « Dieu nous sauve en se faisant petit, proche et concret » a souligné le Saint-Père. « Il aime à se faire contenir dans ce qui est petit, contrairement à l’homme, qui tend à vouloir posséder quelque chose de toujours plus grand. Être attiré par la puissance, par la grandeur et par la visibilité est tragiquement humain, et constitue une grande tentation qui cherche à s’introduire partout ; se donner aux autres, supprimer les distances, en demeurant dans la petitesse et en habitant concrètement le quotidien, est typiquement divin » a déclaré le Pape.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Dimanche 17 juillet 2016

    Neuvième Dimanche après la Pentecôte
     
    Introït "Ecce Deus"

    Ant. ad Introitum. Ps. 53, 6-7.
    Ecce, Deus adiuvat me, et Dóminus suscéptor est ánimæ meæ : avérte mala inimícis meis, et in veritáte tua dispérde illos, protéctor meus, Dómine.
    Voici que Dieu vient à mon aide, et que le Seigneur est le protecteur de ma vie. Faites retomber les maux de mes ennemis et exterminez-les dans votre vérité, Seigneur, mon protecteur.

    Ps. ibid., 3.
    Deus, in nómine tuo salvum me fac : et in virtúte tua libera me.
    O Dieu, sauvez-moi par votre nom ; et rendez-moi justice par votre puissance.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3).
    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.

     Commentaire de l'Evangile du dimanche

     (16e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Samedi 2 juillet 2016

    Visitation de la Sainte Vierge

    Visitation_Pontoise_1a.jpg

    Vitrail de la cathédrale Saint-Maclou de Pontoise
    (Crédit photo)
     
    NB : le nouveau Calendrier Romain publié à la suite de la réforme liturgique a déplacé la fête de la Visitation du 2 juillet au 31 mai. A lire : Histoire liturgique de la fête de la Visitation dans la liturgie Romaine.
  • Messe présidée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

    Bénédiction des palliums pour les nouveaux archevêques métropolitains nommés dans l’année
     
    Ce mercredi 29 juin 2016, le Pape François a présidé dans la basilique Saint-Pierre la solennité des Saints Pierre et Paul, « deux apôtres sur la foi desquels s’est fondée l’Église de Rome » qui les vénère depuis comme patrons ; deux « colonnes », « deux grandes lumières qui brillent dans le ciel de Rome mais également dans le cœur des croyants d’Orient et d’Occident ».
    Lors de la célébration, le Pape a béni les palliums des nouveaux archevêques métropolitains nommés dans l’année. Devant eux, il a expliqué comment les deux apôtres étaient parvenus à s’abandonner à Dieu et à sa sainte volonté, par la prière.
     
    Le commentaire de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Dimanche 19 juin 2016

    Cinquième Dimanche après la Pentecôte
     
    Introït "Exaudi Domine"

    Ant. ad Introitum. Ps. 26, 7 et 9.
    Exáudi, Dómine, vocem meam, qua clamávi ad te : adiútor meus esto, ne derelínquas me neque despícias me, Deus, salutáris meus.
    Exaucez, Seigneur, ma voix qui a crié vers vous : soyez mon aide, ne m’abandonnez pas, et ne me méprisez pas, ô Dieu, qui opérez mon Salut.

    Ps. ibid., 1.
    Dóminus illuminátio mea et salus mea, quem timébo ?
    Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je ?

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3).
    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.
     
     
    (12e dimanche du Temps Ordinaire)

  • Jubilé des malades et des personnes handicapées : Messe célébrée par le Pape François

     

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    Salus Infirmorum ou Maria della salute
    Eglise Santa Maria Maddalena in Campo Marzio
    (transférée place Saint-Pierre le temps de la célébration)

    (Crédit photo : Foto Archivio Fotografico F.E.C.)

    Le Pape François a présidé ce dimanche 12 juin 2016 au Vatican la Messe à l’occasion du Jubilé des malades et des personnes handicapées, point d’orgue de cette année Sainte. Pour la première fois place Saint-Pierre, l’Évangile a été mimé par des personnes avec un handicap mental. La première lecture a été proclamée par une personne handicapée espagnole. La seconde, en anglais, par une jeune femme aveugle lisant en braille. Toutes ont été traduites en langue des signes par des personnes malentendantes de divers pays. Cette Messe a été précédée de plusieurs témoignages sur le handicap et la maladie. Le fondateur de la communauté de “l’Arche”, et “Foi et Lumière” Jean Vanier, a notamment envoyé du Canada un message vidéo.
     
    Dans son homélie, le Saint-Père rappelle que « le vrai sens de la vie comporte aussi l’acceptation de la souffrance et de la limite » soulignant que « le monde ne devient pas meilleur, parce que composé uniquement de personnes apparemment "parfaites" (…) mais lorsque croissent la solidarité entre les hommes, l’acceptation réciproque et le respect ». Or déplore-t-il, « dans une époque où un certain soin du corps est devenu un mythe de masse et donc une affaire économique, ce qui est imparfait doit être masqué, parce que cela porte atteinte au bonheur et à la sérénité des privilégiés et met en crise le modèle dominant ». « Il vaut mieux maintenir ces personnes séparées, dans une "enceinte" - peut-être dorée - ou dans les "réserves" du piétisme et de l’assistantialisme, afin qu’elles n’entravent pas le rythme du faux bien-être. Dans certains cas, on soutient même qu’il vaut mieux s’en débarrasser le plus tôt possible, parce qu’elles deviennent un poids économique insoutenable en un temps de crise ».

    En réalité, insiste le Pape François « quelle illusion vit l’homme d’aujourd’hui lorsqu’il ferme les yeux face à la maladie et au handicap » considérant « qu’une personne malade ou portant un handicap ne peut pas être heureuse, parce qu’elle est incapable de mener le style de vie imposé par la culture du plaisir et du divertissement ». S’appuyant sur l’Evangile de ce dimanche (Lc 7, 36-8, 3), qui nous présente « une situation particulière de faiblesse », la femme pécheresse jugée et marginalisée que Jésus accueille et la défend, le Saint-Père montre au contraire que « la fragilité elle-même peut devenir un réconfort et un soutien à notre solitude ». « Que de personnes avec un handicap et souffrantes s’ouvrent de nouveau à la vie dès qu’elles découvrent qu’elles sont aimées ! » Aimées par Jésus dont « la tendresse est signe de l’amour que Dieu réserve à ceux qui souffrent et sont exclus ». « Jésus est le médecin qui guérit avec le médicament de l’amour, parce qu’il prend sur lui notre souffrance et la rachète » souligne le Pape.

    Face aux souffrances physiques et psychiques, face à la « pathologie de la tristesse », le Saint-Père propose « la thérapie du sourire ». « Le vrai défi est celui de qui aime le plus ». Et il conclut en rappelant que « la manière dont nous vivons la maladie et le handicap est un indice de l’amour que nous sommes disposés à offrir. La manière dont nous affrontons la souffrance et la limitation est un critère de notre liberté de donner sens aux expériences de la vie, même lorsqu’elles nous semblent absurdes et imméritées ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Messe célébrée par le Pape François place Saint-Pierre

    Canonisations des BBx Stanislas de Jésus et Marie et Élisabeth Hesselblad
     

     
    Le Pape François a présidé ce dimanche matin 5 juin une Messe de canonisation place Saint-Pierre. Celle du Père Stanislas de Jésus et Marie (1631-1701), un mystique polonais du XVIIe siècle, ainsi que de Marie Elisabeth Hesselblad (1870-1957), une religieuse suédoise née dans une famille luthérienne, très engagée dans l’œcuménisme. Stanislas de Jésus et Marie fonda en 1673 la Congrégation des Clercs mariaux de l’Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie, aujourd'hui présente dans une quinzaine de pays. Marie Elisabeth Hesselblad fut quant à elle reconnue Juste parmi les nations pour avoir sauvé des juifs pendant la dernière guerre mondiale à Rome. Ces canonisations concernent deux pays qui seront bientôt visités par le Pape François, qui doit se rendre en Pologne en juillet et en Suède en octobre.

    De nombreux pèlerins polonais et suédois avaient fait le déplacement à Rome pour cet évènement, à commencer par le Président polonais Andrzej Duda, et Alice Kuhnke, ministre suédoise de la culture. La Messe a par ailleurs été concélébrée par le Cardinal Stanislas Dziwisz, Archevêque de Cracovie et ancien secrétaire de Jean-Paul II.

    Le Pape a centré son homélie sur la résurrection. Il a salué le témoignage des deux nouveaux saints, « qui sont restés intimement unis à la passion de Jésus » et dont la vie a manifesté la puissance de la résurrection du Christ. En revenant sur les lectures du jour, le Saint-Père a souligné combien l’Évangile nous rappelait la victoire de Dieu sur la mort. Il a aussi expliqué que Saint Paul, en passant de persécuteur à témoin et héraut de l’Évangile, « est aussi une espèce de résurrection ».

    Stanislas de Jésus et Marie et Marie Elisabeth Hesselblad sont des témoins exemplaires de ce mystère de résurrection a précisé le Pape : les deux peuvent chanter dans l’éternité avec les paroles du Psalmiste : « Je t’exalte, Seigneur : tu m’as relevé ».

    Source : Radio Vatican.
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    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Messe présidée par le Pape François en la Fête du Sacré Cœur de Jésus

    Journée mondiale pour la sanctification des prêtres

    Conclusion du Jubilé romain des prêtres et des séminaristes
     

     Livret de la célébration

    C’était la dernière étape du Jubilé des prêtres : en la solennité du Sacré Cœur de Jésus, le Pape François a présidé une célébration eucharistique ce vendredi 3 juin dans la matinée, place Saint-Pierre, devant 6000 prêtres venus du monde entier et une petite foule de fidèles. Ce fut une nouvelle occasion pour lui de brosser le portrait idéal du prêtre selon le Cœur de Jésus et de lancer quelques mises en garde. Avec le sens de la formule qui le caractérise, le Saint-Père a souligné que le prêtre « n’est pas un comptable de l’esprit ». « Gare aux pasteurs qui privatisent leur ministère », a-t-il lancé.

    Le Pape François brosse le portrait d’un prêtre qui, comme le Bon Pasteur, cherche la brebis perdue, sans délai, sans avoir peur de s’aventurer hors du pâturage et hors des horaires de travail. « Le cœur qui cherche ne privatise pas les temps et les espaces, il n’est pas jaloux de sa légitime tranquillité, et il n’exige jamais de ne pas être dérangé ». Le pasteur selon le Cœur de Dieu ne défend pas ses propres aises, il n’est pas préoccupé de conserver sa bonne réputation ; au contraire, sans craindre les critiques, il est disposé à risquer même d’imiter son Seigneur, d’être calomnié comme Lui. Il ne demande pas qu’on lui paie ses heures supplémentaires.

    Le Souverain Pontife met en garde contre les multiples initiatives qui remplissent le ministère sacerdotal : catéchèse, liturgie, charité, engagements pastoraux et administratifs. Il ne faudrait surtout pas que cela pousse le prêtre à perdre de vue la question fondamentale : où est fixé mon cœur, quel trésor cherche-t-il ? Le cœur du prêtre n’est pas replié sur lui-même, il est tourné vers Dieu et vers les frères. Ce n’est plus « un cœur instable », qui se laisse attirer par la suggestion du moment ou qui va çà et là en cherchant des consensus et de petites satisfactions.

    Le prêtre est un pasteur, non un inspecteur du troupeau. Il est obstiné dans le bien. Pour cela, non seulement il tient les portes ouvertes, mais il sort à la recherche de celui qui ne veut plus entrer par la porte. Le prêtre ne jette jamais l’éponge ; il trouve parce qu’il prend des risques et parce qu’il ne se laisse pas décourager par les déceptions et les difficultés.

    Reprenant des idées plusieurs fois développées, le Saint-Père a encore averti que le prêtre du Christ ne devait pas choisir ses propres projets, mais être proche des gens concrets que Dieu, par l’Église, lui a confiés. Personne n’est exclu de son cœur, de sa prière et de son sourire. Et, quand il doit corriger, c’est toujours pour approcher ; il ne méprise personne, mais il est prêt à se salir les mains pour tous. Il tend la main en premier, rejetant les bavardages, les jugements et les venins. Il écoute les problèmes avec patience et il accompagne les pas des personnes, accordant le pardon divin avec une généreuse compassion. Il ne gronde pas celui qui laisse ou qui perd la route, mais il est toujours prêt à réinsérer et à calmer les querelles.

    Enfin, la joie de Jésus Bon Pasteur n’est pas une joie pour soi, mais c’est une joie pour les autres et avec les autres, la vraie joie de l’amour. Il est transformé par la miséricorde qui donne gratuitement. La tristesse pour lui n’est pas normale, mais seulement passagère : la dureté lui est étrangère, parce qu’il est pasteur selon le Cœur doux de Dieu. Enfin, le Pape François se veut aussi rassurant : malgré leurs limites et leurs péchés, les prêtres ont la certitude d’être choisis et aimés.

    Source : Radio Vatican (XS-RF).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Hymne des Laudes "Cor, arca legem cóntinens"

    Les trois hymnes de la fête du Sacré Cœur - "Auctor beate sæculi" à Vêpres, "En, ut superba criminum" à Matines et "Cor, arca legens continens" à Laudes - furent écrites par le Père piariste Filippo Bruni (1715-1771) pour être intégrées dans l’office du Sacré Cœur décrété par le Pape Clément XIII en 1765.

    1. Cor, arca legem cóntinens, non servitútis véteris, sed grátiæ, sed véniæ, sed et misericórdiæ.
    1. Cœur, arche contenant la Loi, non de l’antique servitude, mais la loi de grâce, mais celle du pardon, mais celle de la miséricorde.

    2. Cor sanctuárium novi Intemerátum féderis, templum vetústo sánctius, velúmque scisso utílius.
    2. Cœur, sanctuaire inviolé de la nouvelle alliance, temple plus saint que l’ancien, voile plus utile que celui qui fut déchiré.

    3. Te vulnerátum cáritas ictu paténti vóluit, amoris invisíbilis ut venerémur vúlnera.
    3. Ton amour a voulu que tu fusses blessé par un coup visible, pour que d’un amour invisible nous vénérions les blessures.

    4. Hoc sub amóris sýmbolo passus cruénta et mýstica, utrúmque sacrifícium Christus Sacérdos óbtulit.
    4. Sous ce symbole de l’amour, le Christ Prêtre, ayant souffert de façon sanglante et mystique, offrit un double sacrifice.

    5. Quis non amántem redámet ? Quis non redémptus díligat, et Corde in isto séligat ætérna tabernácula ?
    5. A Celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ? Quel racheté ne le chérirait pas et dans ce Cœur ne se choisirait pas une demeure éternelle ?

    6. Jesu, tibi sit glória, Qui Corde fundis grátiam, cum Patre et almo Spíritu in sempitérna s?cula. Amen.
    6. A toi soit la gloire, Jésus, qui par ton Cœur répands la grâce, ainsi qu’au Père et à l’auguste Esprit, dans les siècles éternels. Amen.

    (Source trad. (1962) : Notre-Dame des Neiges)

  • Messe pour le Jubilé des diacres célébrée par le Pape François et Angelus

     
     
    Le Pape François a présidé ce dimanche 29 mai 2016 la Messe sur le parvis de la Basilique Saint-Pierre, en présence de milliers de diacres venus à Rome pour leur Jubilé de la miséricorde. Dans son homélie, le Saint-Père a dressé le portrait du diacre : un homme de service, à l’image de Jésus, doux et disponible, qui n’est pas « esclave » de son agenda.

    Au contraire, il doit être « docile de cœur », affirme-t-il : « prêt pour le frère et ouvert à l’imprévu ». Le Pape a ainsi confié sa tristesse de voir des horaires d’ouverture affichées aux portes des églises, sans prêtre, diacre ou laïc pour assurer l'accueil. À l'inverse, « le serviteur sait ouvrir les portes de son temps et de ses espaces à celui qui est proche et aussi à celui qui frappe en dehors des horaires, au risque d’interrompre quelque chose qui lui plaît ou le repos qu’il mérite ». Autre qualité essentiel du serviteur : la douceur et l'humilité. Le Pape rappelle ainsi l'attitude du centurion romain qui « se fait petit, discret, il n'élève pas la voix, et ne veut pas déranger ».

    Le Saint-Père a également rappelé que le service est indissociable de l’apostolat, qui sont « comme deux faces d’une même médaille : celui qui annonce Jésus est appelé à servir et celui qui sert annonce Jésus ». Par le service, « unique manière d’être disciple », chacun peut ainsi vivre pleinement sa mission de baptisé : évangéliser. Mais cette mission ne peut que se faire qu'en suivant l’exemple de Jésus, qui s’est lui-même fait serviteur : « s’il veut l’annoncer, il doit l’imiter », prévient le Pape François.

    Cette célébration était le point d’orgue de trois jours au cours desquels les diacres ont partagé ensemble sur leur ministère au service de la liturgie et de la charité. Beaucoup de leurs épouses et de leurs enfants étaient également présents.

    Source : site internet du Vatican (SBL).

    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) ci-dessous.
     
    A la fin de la célébration, et avant la prière de l’Angélus, le Pape François a invité les enfants du monde entier à s’unir aux enfants syriens qui prieront pour la paix mercredi 1er juin. Cette initiative, lancée conjointement par les patriarches catholiques et orthodoxes, rassemblera des centaines d’enfants des différentes communautés chrétiennes du pays, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant.

    Texte intégral de l'Angelus en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Dimanche 29 mai 2016

    Deuxième Dimanche après la Pentecôte
     
    Introit : Factus est
    (8e dimanche ordinaire, 2e dimanche après la Pentecôte)
     
    Ant. ad Introitum. Ps. 17, 19-20.
    Factus est Dóminus protéctor meus, et edúxit me in latitúdinem : salvum me fecit, quóniam vóluit me.
    Le Seigneur s'est fait mon protecteur, il m'a dégagé, mis au large. Il m'a sauvé parce qu'il m'a aimé.

    Ps. ib., 2-3.
    Díligam te. Dómine, virtus mea : Dóminus firmaméntum meum et refúgium meum et liberátor meus.
    Je t'aime Seigneur, ma force, le Seigneur est mon firmament, mon refuge, mon libérateur.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3)
    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors

     

    En France (et quelques autres pays) :
    Fête du Très Saint Sacrement (Fête-Dieu)
  • Fête-Dieu à Rome

    Messe sur le parvis du Latran célébrée par le Pape François
    suivie de la procession eucharistique jusqu'à Sainte-Marie Majeure

    Ce jeudi 26 mai 2016, le Pape François s’est rendu comme chaque année à la Basilique Saint-Jean-de-Latran où il a célébré en fin de journée la Messe à l’occasion de la solennité du Corps et du Sang du Christ. Il a présidé la procession traditionnelle le long de la longue avenue Merulana jusqu’à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, où il a donné sa bénédiction eucharistique.

    « Prenez le pain, rendez grâce, et rompez-le ». Dans son homélie, le Pape a commenté le récit de la Dernière Cène par saint Paul (1Co 11, 24.25). Jésus commande à ses disciples de « répéter le geste » par lequel il a institué le mémorial de sa Pâque. Aujourd’hui, comme l’a fait le Christ pour nous et en mémoire de ce sacrifice, le Pape a demandé aux fidèles « de se donner », « de se rompre pour les autres ».

    Comme les disciples lors de la multiplication des pains (Lc 9, 13), il faut faire passer « dans nos pauvres mains » le pain rompu des mains de Jésus pour donner, avec lui, à manger à la foule.

    Le Pape évoque ces saints et saintes - célèbres ou anonymes - qui se sont rompus eux-mêmes pour donner à manger à leurs frères, mais aussi ces pères et ces mères qui en coupant du pain sur la table du foyer, « ont rompu leur cœur pour faire grandir leurs enfants ». Il parle également de ces chrétiens, « citoyens responsables » qui ont rompu leur propre vie « pour défendre la dignité de tous ».

    « Où trouvent-ils la force pour faire tout cela ? Justement dans l’Eucharistie », répond le Pape François, « dans la puissance d’amour du Seigneur ressuscité ». Le pain rompu est, dit-il, une icône, le signe de reconnaissance du Christ et des chrétiens. Depuis le commencement, l’Eucharistie est « le centre et la forme de la vie de l’Eglise » assure le Pape.

    A l’issue de la célébration eucharistique, les fidèles ont pris part à la procession traditionnelle, derrière l’ostensoir contenant le Saint-Sacrement, placé sur un véhicule pourvu d’un dais. Le cortège précédé des membres des confréries et du clergé romain s'est dirigé vers la Basilique Sainte-Marie-Majeure.

    A la fin de son homélie, le Pape avait souhaité que le geste posé en prenant part à la procession eucharistique réponde au mandat de Jésus. Que ce soit « un geste pour faire mémoire de Lui ; un geste pour donner à manger à la foule d’aujourd’hui ; un geste pour rompre notre foi et notre vie comme signe de l’amour du Christ pour cette ville et pour le monde entier ».

    Comme les années précédentes, le Saint-Père a renoncé à suivre ce long trajet qui dure plus d’une heure pour se rendre en voiture jusqu'à la Basilique Sainte-Marie-Majeure. Ses prédécesseurs, Jean-Paul II et de Benoît XVI accompagnaient le cortège à genoux sur un prie-Dieu derrière le Saint-Sacrement.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Introit "Benedicta sit sancta Trinitas"

    Schola Gregoriana Mediolanensis - Dir. Giovanni Vianini
     
    IN FESTO SANCTISSIMÆ TRINITATIS

    Ant. ad Introitum. Tob. 12, 6.
    Benedícta sit sancta Trínitas atque indivísa Unitas : confitébimur ei, quia fecit nobíscum misericórdiam suam.
    Bénie soit la sainte Trinité et son indivisible unité : glorifions-la, parce qu’elle a fait éclater sur nous sa miséricorde.

    Ps. 8, 2.
    Dómine, Dóminus noster, quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra !
    Seigneur notre Maître, que votre nom est admirable dans toute la terre !

    V/. Glória Patri.
  • Pentecôte : Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    « Viens Esprit Saint en nos cœurs, et envoie du haut du Ciel un rayon de ta lumière », chante la traditionnelle séquence de ce dimanche de Pentecôte. Cinquante jours après Pâques, l’Église célèbre donc la venue du Saint-Esprit sur la Vierge Marie et les Apôtres réunis au Cénacle, à Jérusalem.
     
    Lors de la messe solennelle qu’il a présidée à cette occasion en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a rappelé que le don du Paraclet avait un but essentiel : « rétablir notre relation avec le Père,  nous arracher à la condition d’orphelins et nous rendre celle de fils ».

    La « solitude intérieure », « une prétendue autonomie par rapport à Dieu », « l’analphabétisme spirituel » qui nous empêche de prier, la difficulté à concevoir l’Éternité et la plénitude de la communion avec Dieu : voilà, pour le Pape, autant de signes révélateurs de notre condition d’orphelins, qui s’oppose à celle de Fils. Cette vocation originelle de l’homme avait été abimée, mais a été restaurée par le sacrifice du Fils unique de Dieu. L’Histoire du Salut est ainsi une œuvre de régénération, a expliqué le Saint-Père, et celui qui plonge « avec foi dans (ce) mystère, renaît à la plénitude de la vie filiale ».

    Cette appartenance au Christ, signifiée par l’Esprit, nous fait entrer « dans une nouvelle dynamique », a encore affirmé le Pape. Nous ne sommes plus orphelins, « mais fils du même Père », et « cela change tout ! », car désormais « nous pouvons nous regarder comme des frères, et nos différences ne font que multiplier la joie et l’émerveillement d’appartenir à cette unique paternité et fraternité ».

    Et le Pape de conclure en évoquant la présence maternelle de la Vierge Marie, Mère de l’Église, au Cénacle : « à son intercession nous confions de manière particulière tous les chrétiens et les communautés qui en ce moment ont le plus besoin de la force de l’Esprit Paraclet, Défenseur et Consolateur, Esprit de vérité, de liberté et de paix ».

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) ci-dessous.

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  • Veni, Sancte Spiritus

    Séquence du dimanche de la Pentecôte
    Schola Gregoriana Mediolanensis - Dir. Giovanni Vianini

    Veni, Sancte Spiritus, et emitte caelitus lucis tuae radium. Veni, pater pauperum, veni, dator munerum, veni, lumen cordium. Consolator optime, dulcis hospes animae, dulce refrigerium. In labore requies, in aestu temperies, in fletu solatium. O lux beatissima, reple cordis intima tuorum fidelium. Sine tuo numine, nihil est in homine, nihil est innoxium. Lava quod est sordidum, riga quod est aridum, sana quod est saucium. Flecte quod est rigidum, fove quod est frigidum, rege quod est devium. Da tuis fidelibus, in te confidentibus, sacrum septenarium. Da virtutis meritum, da salutis exitum, da perenne gaudium.  Amen, Alleluia.

    Viens, Esprit-Saint, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière. Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs. Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes adoucissante fraîcheur. Dans le labeur, le repos, dans la fièvre, la fraîcheur, dans les pleurs, le réconfort. O lumière bienheureuse, viens remplir jusqu'à l'intime le cœur de tous tes fidèles. Sans ta puissance divine, il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti. Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé. A tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés. Donne mérite et vertu, donne le salut final donne la joie éternelle. Amen, Alleluia.

  • Samedi 14 mai 2016

    Vigile de la Pentecôte

    Veni, Creator Spiritus
    Moines bénédictin de l'abbaye Saint-Martin de Ligugé

    Veni Creátor Spíritus,
    Méntes tuórum vísita,
    Imple supérna grátia,
    Quæ tu creásti péctora.

    Qui díceris Paráclitus,
    Altíssimi dónum Déi,
    Fons vivus, ignis, cáritas,
    Et spiritális únctio.

    Tu septifórmis múnere,
    Dígitus Patérnæ déxteræ,
    Tu rite promíssum Pátris,
    Sermóne ditans gúttura.

    Accénde lúmen sénsibus,
    Infúnde amórem córdibus,
    Infírma nóstri córporis
    Virtúte fírmans pérpeti.

    Hóstem repéllas lóngius,
    Pacémque dónes prótinus:
    Ductóre sic te prævio,
    Vitémus ómne nóxium.

    Per te sciámus da Pátrem,
    Noscámus atque Fílium,
    Téque utriúsque Spíritum
    Credámus ómni témpore.

    Déo Pátri sit glória,
    Et Fílio, qui a mórtuis
    Surréxit, ac Paráclito,
    In sæculórum sæcula.

    Amen.
    Veni Creátor Spíritus,
    Méntes tuórum vísita,
    Imple supérna grátia,
    Quæ tu creásti péctora.

    Qui díceris Paráclitus,
    Dónum Déi altíssimi.
    Fons vívus, ígnis, cáritas
    Et spiritális únctio.

    Tu septifórmis múnere,
    Déxteræ Dei tu dígitus.
    Tu rite promíssum Pátris,
    Sermóne dítans gúttura.

    Accénde lúmen sénsibus
    Infúnde amórem córdibus,
    Infírma nóstri córporis
    Virtúte fírmans pérpeti.

    Hóstem repéllas lóngius
    Pacémque dónes prótinus:
    Ductóre sic te prævio
    Vitémus ómne nóxium.

    Per te sciámus da Pátrem,
    Noscámus atque Fílium;
    Té utriúsque Spíritum
    Credámus ómni témpore.

    Déo Pátri sit glória,
    Et Fílio, qui a mórtuis
    Surréxit, ac Paráclito,
    In sæculórum sæcula.

    Amen.

     

    [St Boniface, martyr]

    Saint_Boniface_3b.jpg

  • 1er Vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    Sacre-Coeur_Autriche_1.jpg

    Sacré-Coeur de Jésus, Sölden-Kaisers, Autriche
    Photo Josef Stocker