Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Liturgie - Page 14

  • Jeudi 5 mai 2016

    Ascension de Notre Seigneur

    Ascension,Notre Seigneur,introit,

    Gebhard Fugel (1863-1939), Ascension du Christ (Christi Himmelfahrt, v.1893)
    Paroisse St Jean-Baptiste, Obereschach, Ravensburg, Allemagne

    (Crédit photo)


    Introit Viri Galilæi pour l'Ascension du Seigneur
    Schola de la Vienna Hofburgkapelle
     
    Ant. ad Introitum. Act. 1, 11.
    Viri Galilæi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.
    Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ps. 46, 2.
    Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.
    Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.

    V/. Glória Patri.

    Commentaire spirituel et musical par un moine.
  • Mercredi 4 mai 2016

    Mercredi des Rogations

    Vigile de l'Ascension

    Introït : Vocem iucunditatis annuntiate
    Congrégation de Saint-Lazare, Autun
     
    Ant. ad Introitum. Is. 48, 20.
    Vocem iucunditátis annuntiáte, et audiátur, allelúia : annuntiáte usque ad extrémum terræ : liberávit Dóminus pópulum suum, allelúia, allelúia.
    Avec des cris de joie, publiez-le, faites-le savoir, alléluia ; proclamez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a délivré son peuple, alléluia, alléluia.

    Ps. 65, 1-2.
    Iubiláte Deo, omnis terra, psalmum dícite nómini eius : date glóriam laudi eius.
    Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière ; chantez un hymne à son nom ; rendez glorieuse sa louange.

    V/. Glória Patri.
  • Messe du dimanche de la Divine Miséricorde célébrée Place Saint-Pierre par le Pape François

     
     
    « L’Évangile de la miséricorde demeure un livre ouvert », le Pape François l’a rappelé en célébrant la Messe du dimanche de la Divine Miséricorde. Devant des milliers de fidèles rassemblés Place Saint-Pierre, le Saint-Père a invité chacun de nous à « devenir écrivains vivants de l’Évangile, porteurs de la Bonne Nouvelle ». Un appel, sur les traces du Christ, à témoigner de « gestes concrets d’amour, qui sont le meilleur témoignage de la miséricorde ».

    En ce dimanche de la Divine miséricorde, le Pape François, dans son homélie, a exhorté à poursuivre « ce que Jésus a accompli le jour de Pâques, quand il a répandu dans les cœurs des disciples effrayés la miséricorde du Père, l’Esprit Saint qui pardonne les péchés et donne la joie ». Cela implique d’avoir un « cœur patient et ouvert », être des « serviteurs généreux et joyeux, qui aiment gratuitement sans rien exiger en échange ». Et parfois faire face à cette « lutte intérieure entre la fermeture du cœur et l’appel de l’amour à ouvrir les portes ».  

    « Le Christ, qui par amour est passé à travers les portes closes du péché, de la mort et des enfers (…) nous indique une route qui est à sens unique, elle avance dans une seule direction : sortir de nous-mêmes, pour témoigner de la force de guérison de l’amour qui nous a conquis ». Face à « une humanité souvent blessée et craintive, qui porte les cicatrices de la douleur et de l’incertitude », le Saint-Père a indiqué que « chaque infirmité peut trouver dans la miséricorde de Dieu un secours efficace ». Dieu « désire venir à la rencontre de toutes les pauvretés et libérer des nombreuses formes d’esclavage qui affligent notre monde ». Il « veut rejoindre les blessures de chacun, pour les soigner ».

    « Être apôtres de miséricorde, a insisté le Pape, signifie toucher et caresser ses plaies, présentes aussi aujourd’hui dans le corps et dans l’âme de tant de ses frères et sœurs ». « Tant de personnes demandent d’être écoutées et comprises » aspirent à être dans la paix du Christ. Il ne s’agit pas « d’une paix négociée, a précisé le Pape, ce n’est pas l’arrêt de quelque chose qui ne va pas : c’est sa paix, la paix qui vient du cœur du Ressuscité. C’est la paix qui ne divise pas, mais unit ; c’est la paix qui ne laisse pas seuls, mais nous fait sentir accueillis et aimés ». Un message d’espérance que le Saint-Père offre aux fidèles en rappelant que « la miséricorde de Dieu est éternelle ; elle ne finit pas, elle ne s’épuise pas, elle ne se rend pas face aux fermetures, et elle ne se fatigue jamais ». « Dieu ne nous abandonne pas : il demeure avec nous pour toujours ».

    Source : Radio Vatican (HD).

    Texte intégral de l'homélie du Pape François traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Dimanche 3 avril 2016

    Dimanche in albis dans l'octave de Pâques
    (Dimanche de Quasimodo)

    "Dimanche in Albis" dans la Tradition ("dimanche en blanc", car les nouveaux baptisés venaient rendre à leur évêque leur vêtement blanc de baptisé), ce dimanche s’appelle également "Quasimodo", des premiers mots de l’Introït : "Quasi modo géniti infantes, alleluia...", ou "Pâques closes", car c’est en ce jour que s’achève l’Octave de Pâques :

    Ant. ad Introitum. 1. Petri 2, 2.
    Quasi modo géniti infántes, allelúia : rationabiles, sine dolo lac concupíscite, allelúia, allelúia allelúia.
    Comme des enfants nouveau-nés, alléluia ; désirez ardemment le lait spirituel, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ps. 80, 2.
    Exsultáte Deo, adiutóri nostro : iubiláte Deo Iacob.
    Tressaillez d’allégresse en Dieu notre protecteur ; chantez avec transport en l’honneur du Dieu de Jacob.

    Ecoute de cet introit - Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.

    Commentaire de l'Evangile du dimanche

    Dimanche de la Miséricorde divine

  • Dimanche de Pâques : Messe célébrée par le Pape François place Saint-Pierre

     
     
    (Pas d'homélie)

  • Veillée pascale présidée par le Pape François en la Basilique vaticane

    (Vidéo originale du CTV - pas de traduction en français)
     
     
    Lors de cette célébration de la Veillée pascale en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a invité lors de son homélie à imiter Pierre qui « cherche Jésus, pas lui-même ».

    Au cours de la Messe, il a conféré les trois sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, communion et confirmation) à douze catéchumènes, 8 femmes et 4 hommes, venus de six pays : le Cameroun, l'Italie, l'Albanie, la Corée, l'Inde, et la Chine. Parmi eux, l’ambassadeur de Corée du sud en Italie et sa femme, M. Yong-Joon Lee, et Mme Hee Kim, accompagnés de leurs parrain et marraine, l’ambassadeur près le Saint-Siège et son épouse.

    « Aujourd’hui c’est la fête de notre espérance, la célébration de cette certitude : rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de son amour », a insisté le Saint-Père.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Samedi 26 mars 2016

    Samedi Saint

    Méditation du Pape Benoît XVI sur le Samedi Saint
    à l'occasion de l'ostension du Suaire de Turin en mai 2010

    « Le Samedi Saint est le jour où Dieu est caché, comme on le lit dans une ancienne Homélie : "Que se passe-t-il ? Aujourd'hui, un grand silence enveloppe la terre. Un grand silence et un grand calme. Un grand silence parce que le Roi dort... Dieu s'est endormi dans la chair, et il réveille ceux qui étaient dans les enfers" (Homélie pour le Samedi Saint, PG 43, 439). Dans le Credo, nous professons que Jésus Christ "a été crucifié sous Ponce Pilate, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers. Le troisième jour est ressuscité des morts" » ...

    Suite ci-dessous.

    Lire la suite

  • De lotione pedum - Le lavement des pieds : "Mandatum Novum" (1)

    Mandatum novum (plain chant)
    Escolania del Escorial - Dir. Jafet R. Ortega
    (Jeudi Saint, 27 mars 2002)

    Texte intégral des Antiennes et des Psaumes ci-dessous.

    Lire la suite

  • Dimanche 20 mars 2016

    Dimanche des Rameaux
     

    rameaux_image_10b.jpg

    Pietro Lorenzetti (v.1280-1348), Entrée du Christ à Jérusalem (1320)
    Assise, Basilique Saint François, « église inférieure », transept sud

    (Crédit photo)

  • Une passionnante biographie de Mgr Bugnini, "l'homme clé" de Vatican II

    annibale-bugnini-grande.jpg

    Annibale Bugnini
    Yves Chiron
     
    S'il est une figure controversée dans l'histoire de la réforme liturgique qui a suivi le Concile Vatican II, c'est sans nul doute celle de Mgr Annibale Bugnini (1912-1982). On ne compte plus les écrits qui lui sont hostiles, le rendant seul responsable d'une réforme liturgique dévastatrice, ni les rumeurs invérifiées colportées à son égard, telle son appartenance à la Franc-Maçonnerie.

    Yves Chiron, historien dont le sérieux et la compétence ne sont plus à prouver, a rédigé la première biographie complète de celui qui fut l'un des plus proches collaborateurs du Bx Paul VI, avant d'en être définitivement éloigné en 1975. Ni réhabilitation, ni portrait à charge, cette biographie remarquablement documentée replace cet évêque tant contesté dans son contexte historique, avant, pendant et après Vatican II. Impartial, l'auteur s'en tient aux faits, chaque élément étant dûment référencé, et les abondantes notes bibliographiques permettent au lecteur de prolonger ses recherches s'il le désire. Mgr Bugnini ne fut ni un grand théologien, ni un grand liturgiste, c'est une évidence. Mais doué d'un remarquable sens de l'organisation, excellent « communicant » dirions-nous aujourd'hui, il fut durant une grande partie de sa vie secrétaire des organismes successifs qui mirent en œuvre la réforme liturgique : la Commission pour la Réforme liturgique créée par Pie XII (1948-1960), la Commission préparatoire pour la liturgie créée par Jean XXIII (1960-1962), le Consilium créé par Paul VI (1964-1969), et enfin la Congrégation pour le Culte divin de 1969 à 1975. On comprend qu'il ait été le point de mire de tous les regards s'agissant de cette réforme ! A partir de 1960, plus que secrétaire, il fut d'ailleurs le véritable maître d’œuvre des réformes qui allaient s’engager.

    Les témoignages relatés par Yves Chiron, les très nombreuses citations des écrits officiels et privés - à chaque fois qu'il y a eu accès, les notes circonstanciées des commentateurs de l'époque, l'exacte précision chronologique, tout ici concourt à donner à ce récit biographique un caractère vivant, qui le rend passionnant à lire. Des années 1940 aux années 1980, ce sont 40 années d'histoire de l’Église qui sont explorées, 40 années de réformes liturgiques, des plus modérées aux plus radicales, qui ont abouti aux résultats que l'on connaît. Pas de jugement personnel de la part de l'auteur - les écrits parlent d'eux-mêmes - qui laisse le lecteur faire la part des choses, et rendre à Mgr Bugnini ce qui lui appartient. Et l'on oubliera pas que nombre de prêtres et d'évêques, qui outrepassèrent les directives romaines, contribuèrent grandement dès les années 1960 à ce que le Cardinal Ratzinger lui-même appela la « désintégration de la liturgie »...

    Une bibliographie remarquablement complète, indispensable à qui veut comprendre les mécanismes qui ont été mis en œuvre tout au long de cette réforme liturgique, et la part de responsabilité de chacun des protagonistes de cette entreprise réformatrice.

    Desclée de Brouwer - 224 pages - 18,90 €
  • Voyage du Pape François - Messe au Parc d'exposition de Ciudad Juárez

    Dernière rencontre du Pape François avec le peuple mexicain ce mercredi 17 février 2016. Avant de reprendre l’avion qui le ramènera à Rome, il a célébré devant environ 200 000 fidèles, son ultime messe sur le sol mexicain dans un endroit plus que symbolique : la frontière entre le Mexique et les États-Unis à Ciudad Juarez, à quelques dizaines de mètres seulement du fleuve Rio Grande/Rio Bravo. Les berges de ce fleuve, large de quelques mètres, sont toutes bétonnées. Sur la rive américaine, se déploie un grillage avec barbelés. Derrière, les fidèles catholiques américains du diocèse d’El Paso, et de nombreux migrants, ont pu participer à cette Eucharistie transfrontalière. Des milliers d’entre eux étaient réunis dans le stade de football américain de l’université d’El Paso. Le Pape, à la fin de l’homélie, n’a pas manqué de les saluer, les remerciant « de nous faire sentir une seule famille » et une seule communauté de vie chrétienne.

    Avant de se rendre sur place, le Pape s’était arrêté pour se recueillir au pied d'une grande croix érigée sur les bords du fleuve qui sépare le Mexique et les États-Unis. Cette croix est entourée par de vieilles chaussures et des sandales qui symbolisent le drame de l’immigration. Le Pape a ainsi prié pour la mémoire des migrants qui ont perdu la vie en tentant de traverser la frontière et pour ceux qui, parvenus aux États-Unis, se font arrêter et se retrouvent en prison.

    Reprenant le thème de la miséricorde, déjà développé dans son discours aux détenus de la prison CeReSo n°3, le Saint-Père, qui a utilisé le pastoral que lui avaient donné le matin même les détenus de la prison de Ciudad Juarez, est revenu sur la première lecture de cette messe, celle qui raconte l’histoire de Jonas, appelé par Dieu à sauver Ninive, dont « les jours (…) étaient comptés, puisque la violence qu’elle générait en elle-même n’était plus soutenable ». Cet épisode de l’Ancien Testament montre à quel point la miséricorde de Dieu est grande et nous « encourage à regarder le présent et à faire confiance à ce qui bat de sain et de bon dans chaque cœur ».

    A Mexico, Xavier Sartre :

    L’histoire de Ninive, c’est celle du Mexique, gangréné par la violence, le crime et la pauvreté. Gangréné aussi par le drame des migrants qui souffrent de « terribles injustices : des personnes réduites en esclavage, séquestrées, victimes d’extorsion ». Certes, « cette tragédie humaine (…) est aujourd’hui un phénomène global ». Mais derrière les chiffres se cachent des hommes et des femmes qui ont une histoire.

    « Ce sont des frères et des sœurs qui partent, chassés par la pauvreté et la violence, par le narcotrafic et par le crime organisé ». A cela s’ajoute « les nombreux vides juridiques » qui profitent aux réseaux qui attrapent et détruisent « toujours les plus pauvres ».

    Cette injustice que le Pape dénonce sans ambages, « se radicalise chez les jeunes, “chair à canon” », qui « sont persécutés et menacés lorsqu’ils cherchent à sortir de la spirale de la violence et de l’enfer des drogues, et que dire de toutes ces femmes à qui l’on a enlevé injustement la vie ».

    Pour répéter la mission de Jonas, il faut faire preuve de miséricorde et se laisser habiter par celle de Dieu qui est « notre bouclier et notre force ». Un bouclier et une force qui nous poussent à pleurer car « ce sont les larmes qui réussissent à rendre sensible le regard ainsi que l’attitude rigide et surtout l’indifférence face à la souffrance d’autrui ». Ces larmes peuvent aussi « provoquer une rupture capable de nous ouvrir à la conversion ». C’est pourquoi le Pape a demandé avec les fidèles « le don des larmes, le don de la conversion ».

    Rien n’est perdu, affirme-t-il. « Je connais le travail de nombreuses organisations de la société civile en faveur des droits des migrants. Je connais également le travail engagé de tant de religieuses, de religieux et de prêtres, de laïcs qui se dévouent dans l’accompagnement et la défense de la vie ». Ce sont eux les instruments de la miséricorde de Dieu qui « s’approche de toute situation pour la transformer de l’intérieur ». Ce sont eux qui édifient le Mexique rêvé par son peuple et si ardemment désiré par le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
    (et salut du Saint-Père au terme de la Messe)

    Lire la suite

  • Voyage du Pape François - Messe à Morelia

    Après les évêques du Mexique samedi 13 février 2016 dans la cathédrale de Mexico, le Pape François s’est adressé cette fois aux prêtres, aux personnes consacrées et aux séminaristes mardi 16 février dans la matinée, dans le stade Venusiano Carranza de Morelia, la capitale du Michoacan. Il y a célébré la messe en présence de vingt mille personnes environ.

    Dans son homélie, il a appelé les prêtres à imiter Jésus, à ne pas être des «fonctionnaires du divin». Il les a conviés à vivre en priant et à prier en vivant, disant «Notre Père» comme Jésus l’a fait avec les siens.

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage du Pape François - Messe avec les communautés indigènes du Chiapas

    Étape indigène pour le Pape François lors de cette journée passée dans le Chiapas, l’un des États de la fédération mexicaine les plus pauvres malgré ses nombreuses richesses naturelles. Le Pape a commencé cette journée consacrée aux peuples indigènes du Mexique en célébrant une messe toute en couleurs à San Cristobal de Las Casas. La cérémonie, est un hommage à la culture indigène puisque trois langues indigènes ont été utilisées en plus de l’espagnol : le tseltal, le ch’ol, et le tsotsil. Dans son homélie, le Pape a voulu redonner sa dignité aux peuples indigènes de la région, longtemps discriminés, et a rappelé l’urgence qu’il y a à sauver l’environnement.

    Le récit de Xavier Sartre à lire sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage du Pape - Messe au Centre d'études d'Ecatepec

    Devant une foule immense, le Pape François a célébré la Messe de ce premier dimanche de Carême à Ecatepec, une commune de l’agglomération de Mexico qui compte à elle seule plus de 1,6 million d’habitants. Dans cette ville marquée par une forte criminalité, le Pape a insisté dans son homélie sur le sens du temps du Carême, un moment favorable pour retrouver la joie et l’espérance que nous ressentons du fait d’être enfants aimés du Père.

    « Le Carême est un temps de conversion parce que nous faisons quotidiennement l’expérience dans notre vie de la façon dont ce rêve est sans cesse menacé par le père du mensonge, par celui qui cherche à nous séparer, en créant une société divisée et qui s’affronte, a expliqué le Saint-Père. C’est un temps pour démasquer ces trois grandes formes de tentations qui brisent, divisent l’image que Dieu a voulu former ». Le Pape les a listées en détail :

    « La richesse, en nous appropriant de biens qui ont été donnés à tous, les utilisant seulement pour moi ou "pour les miens". C’est avoir le "pain" à la sueur du front de l’autre, voire au prix de sa vie. Cette richesse, qui est un pain au goût de douleur, d’amertume, de souffrance. Dans une famille ou une société corrompue, c’est le pain que l’on donne à manger à ses propres enfants.

    La vanité ; elle est la recherche de prestige sur la base de la disqualification continuelle et constante de ceux qui "ne sont pas comme nous". La recherche exacerbée de ces cinq minutes de gloire, qui ne supporte pas la "gloire" des autres. "Transformant l’arbre tombé en bois de chauffage", elle conduit  à la troisième tentation, la pire :

    L’orgueil ; c'est-à-dire se mettre sur un plan de supériorité en tout genre, sentant qu’on ne partage pas "la vie du commun des mortels", et prier tous les jours : "Merci Seigneur parce que tu ne m’as pas fait comme eux". »

    Prenant l’exemple de Jésus, qui ne répondait pas au démon avec ses paroles propres mais avec les Paroles de l’Écriture, le Pape a donc appelé à résister à ces tentations du démon, en lançant cet appel spontané : « Frères et sœurs, mettons-nous le dans la tête : on ne dialogue pas avec le Diable. Seule la force de la Parole de Dieu peut le vaincre ! » a-t-i improvisé avec force.

    « Nous savons ce que signifie être séduit par l’argent, la gloire et le pouvoir. C’est pourquoi l’Église nous offre ce temps, elle nous invite à la conversion avec une seule certitude : Lui nous attend et Il veut guérir nos cœurs de tout ce qui le dégrade, en étant dégradé ou en dégradant. Il est le Dieu qui porte un nom : miséricorde. » Le Pape François a enfin invité la foule à répéter ces paroles du psalmiste : « Tu es mon Dieu, en toi j’ai mis ma confiance ».

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous.

    Lire la suite

  • Voyage du Pape François - Messe en la Basilique de Notre-Dame de Guadalupe

    Le Pape François l’a dit et répété à maintes reprises : « Je viens comme missionnaire de miséricorde et de paix mais également comme un fils qui veut rendre hommage à sa Mère, la Vierge de Guadalupe, et se laisser regarder par elle ». C’est dire l’émotion que le Pape a ressenti ce samedi 13 février 2016 en se rendant au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe à Mexico. Il s'est recueilli en prière, seul, devant l'image dans le "camerino" situé derrière l'image à l'issue de la cérémonie.

    Après avoir traversé la ville à bord de sa papamobile, et avoir goûté à la ferveur et à la joie des Mexicains massés le long du parcours, le Pape, sous un ciel immaculé, est arrivé au sanctuaire. Il s’est d’abord rendu à la vieille basilique, celle qui a été construite après les apparitions. Avant de rejoindre en procession la nouvelle basilique, consacrée en 1976. C’est à l’intérieur qu’il a célébré la messe.

    Dans son homélie, le Pape est revenu sur la rencontre entre Marie et sa cousine Elisabeth, Marie venue « en hâte, sans hésiter, sans tarder » alors qu’Elisabeth en était dans ses derniers mois de grossesse. C’est sur la figure de Marie, sur le message qu’elle a transmis à Juan Diego, l’Amérindien qui l’a vue, que le Pape s’est attardé.

    C’est la « femme du oui, un oui du don d’elle-même à Dieu, et en en même temps, un oui du don à ses frères. C’est le oui qui l’a poussée à donner le meilleur en se mettant en route vers les autres ». Parmi ces autres figures, il y a bien sûr Juan Diego à qui elle s’est adressée dans sa langue, revêtue de ses costumes. Elle l’a choisi, lui qui ne s’en sentait pas digne. « De la même manière, elle continue d’être présente à nous tous ; surtout à ceux qui, comme lui, sentent “qu’ils ne valaient rien” (cf. Nican Mopohua, 55). Ce choix particulier, disons préférentiel, n’a été contre personne mais en faveur de tous. »

    La Vierge s'adresse aux plus humbles

    Lors de cette rencontre, dans le matin d’un jour de décembre 1531, « Dieu a réveillé et réveille l’espérance des petits, des souffrants, des déplacés et des marginalisés, de tous ceux qui sentent qu’ils n’ont pas une place digne sur cette terre », a expliqué le Pape. « Ce matin, Dieu s’est approché et s’approche du cœur souffrant mais endurant de tant de mères, pères, grands-parents, qui ont vu leurs enfants partir, se perdre, voire être arrachés de manière criminelle. »

    Au-delà du sanctuaire de pierre, il y a « celui de la vie, celui de nos communautés, de nos sociétés et de nos cultures » où « personne ne peut être marginalisé » a expliqué le Pape. « Nous sommes tous nécessaires, surtout ceux qui normalement ne comptent pas parce qu’ils ne sont pas "à la hauteur des circonstances" ou n’"apportent pas le capital nécessaire" à ces constructions. Le Sanctuaire de Dieu est la vie de ses enfants, de tous et dans toutes leurs conditions, surtout celle des jeunes sans avenir, exposés à d’interminables situations douloureuses, risquées, et celle des personnes âgées non reconnues, oubliées à tant d’endroits. Le Sanctuaire de Dieu, ce sont nos familles qui ont besoin du minimum nécessaire pour pouvoir se construire et grandir. Le Sanctuaire de Dieu, c’est le visage de tant de personnes qui croisent nos chemins. »

    Faire silence devant la Vierge

    Le Pape, se mettant dans la peau du pèlerin se rendant devant la Vierge, reconnait que l’on peut venir avec « nos douleurs, nos peurs, nos désespoirs, nos tristesses et lui dire : "Que puis-je apporter si je ne suis pas instruit ?" ». Alors, le Pape recommande de faire silence devant la Vierge, elle qui a « l’honneur » « d’être notre Mère ». « Cela nous donne la certitude que les larmes de ceux qui souffrent ne sont pas stériles. Elles sont une prière silencieuse qui monte vers le Ciel et qui trouve toujours chez Marie une place sous son manteau. En elle et avec elle, Dieu se fait frère et compagnon de route, partage avec nous la croix pour que ne soyons pas écrasés par nos douleurs. »

    De la même manière qu’elle a envoyé Juan Diego, la Vierge nous envoie pour être son ambassadeur, « pour construire de nombreux et nouveaux sanctuaires, pour accompagner de nombreuses vies, pour essuyer de nombreuses larmes ». Pour cela, nous devons donner « à manger à l’affamé, à boire à celui qui a soif », accueillir « celui qui est dans le besoin », habiller « celui qui est nu » et visiter « le malade ». « Va au secours du prisonnier, pardonne à celui qui t’a offensé, console celui qui est triste, sois patient avec les autres et surtout supplie et prie notre Dieu. »

    Source : Radio Vatican (RV).

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous.

    Lire la suite

  • Mercredi 10 février 2016

    Mercredi des Cendres
    Jeûne et abstinence

    jeune_pain_eau_3a.jpg

    « Quand vous jeûnez, ne prenez pas un air abattu, comme ceux qui se donnent en spectacle : ils se composent une mine défaite pour bien montrer aux hommes qu’ils jeûnent […]. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage ; ainsi, ton jeûne ne sera pas connu des hommes, mais seulement de ton Père qui est présent dans le secret ; ton Père voit ce que tu fais dans le secret : il te le revaudra. »
    Matthieu VI, 16-18

  • Déjà dans les meilleures ventes des livres catholiques : le "Manuel de survie pour les paroisses", du P. James Mallon

    manuel-de-survie-pour-les-paroisses-grande.jpg

    Manuel de survie pour les paroisses
    James Mallon
     
    Le constat est établi depuis longtemps déjà : un très (trop) grand nombre d'églises ont été désertées par les fidèles, et le pourcentage de catholiques qui se disent "pratiquants" (ce qui devrait être un pléonasme, mais qui hélas ne l'est plus du tout) est en constante diminution. Et comme les prêtres en exercice sont majoritairement de plus en plus âgés, le découragement et le défaitisme ne sont pas loin. Que faire pour redynamiser ces paroisses endormies, quelle solution apporter à cette léthargie qui semble avoir contaminé une majorité de fidèles ? Fort de l'expérience acquise au sein de sa paroisse d’Halifax au Canada, le P. James Mallon a rédigé un guide tonifiant, riche de multiples pistes très concrètes, pour redynamiser ces communautés atteintes de somnolence, et en faire de vivants foyers de disciples, convaincus et missionnaires. Joignant l'humour au réalisme, ce Pasteur dynamique et enthousiaste pousse avec pragmatisme prêtres et fidèles à s'interroger, à se remettre en cause, et à opérer cette conversion pastorale à laquelle le pape François appelle inlassablement.

    Après avoir évoqué les multiples exhortations des récents Pontifes romains à la mission de tous les chrétiens, et dressé le constat de paroisses si nombreuses à être tombées dans une routine anesthésiante, le Père Mallon établit les critères de départ et les confusions à éviter, précieux principes à partir desquels une reconstruction pourra être opérée. De courts paragraphes se succèdent, apportant chacun les points à étudier et les idées qui permettront de redynamiser tous les secteurs paroissiaux, des homélies à l'évangélisation, de la liturgie à la catéchèse, de l'hospitalité aux sacrements (auxquels deux chapitres entiers sont dédiés)... Rien n'est laissé au hasard, aucun aspect de la vie d'une paroisse n'est oublié. De pertinents conseils sur la direction - car il faut bien un chef, même lorsque chacun est appelé à servir ! - sont apportés en fin d'ouvrage. Le livre fourmille d'anecdotes salutaires, et de suggestions judicieuses. Chaque paroisse trouvera matière au renouveau, en s'appuyant sur ces propositions simples à mettre en œuvre, testées par l'auteur, ayant déjà porté de nombreux fruits.

    Au Canada, ce livre s'est vendu comme des petits pains. Espérons qu'il en sera de même en France, pour retrouver sur un chemin de joie une Eglise missionnaire et enthousiaste, accueillante et tournée vers l'avenir.

    On écoutera avec intérêt l'entretien qu'il a accordé à Cyril Lepeigneux sur KTO le 11 janvier 2016, dans le cadre de l'émission "Un coeur qui écoute".

    Artège - 314 pages - 19,90 €
  • Un livre indispensable sur un sujet essentiel : "Habiter le silence dans la liturgie"

    habiter-le-silence-dans-la-liturgie-grande.jpg

    Habiter le silence dans la liturgie
    Pascal Desthieux
     
    Comme le rappelle l'auteur en introduction, nous vivons dans un monde où la pollution sonore est envahissante. Et le bruit, chacun y est confronté à un moment ou à un autre de sa journée. Aussi l'aspiration au silence est-elle devenue plus fréquente aujourd'hui, même si pour certains le silence peut faire peur. Mais le silence est bien autre chose qu'une absence de son ou de parole. Et c'est précisément ce silence "habité", ce silence "parlant", écrin d'une relation intérieure épurée et bienfaisante, que le P. Pascal Desthieux nous invite à découvrir, tant il est essentiel de lui donner toute sa place dans la liturgie d'après Vatican II.

    Après avoir parcouru les textes bibliques pour découvrir le rôle important qui est donné au silence, et jeté un regard sur la liturgie traditionnelle où le silence du prêtre célébrant ne figurait que dans de rares rubriques du missel, l'auteur mentionne les interventions successives des Souverains Pontifes depuis 50 ans appelant à respecter ces temps de silence, « nécessaires au recueillement, à l'intériorisation, à la prière intérieure ».

    Parce que « le silence sacré fait partie de la célébration », et qu'il est hélas oublié par de nombreux célébrants trop attachés à "l'animation" de la messe au détriment du recueillement des fidèles, cette étude d'une grande clarté du P. Desthieux était attendu, et vient répondre à toutes les questions que prêtres et paroissiens peuvent se poser sur cette question essentielle : le silence pendant la messe, pourquoi, quand, comment ? Qu'il soit donc silence de recueillement et d'adoration, de méditation, de louange et de prière, chacune de ces facettes est ici explorée et expliquée avec soin, les replaçant à chacun des temps de la célébration (acte pénitentiel, lectures, homélie, consécration, communion, etc.) et de l'année liturgique (les temps de silence ne seront évidemment pas les mêmes un Vendredi Saint et à Noël par exemple). Pour chacune de ces rubriques, les prescriptions des éditions successives du Missel et la nouvelle Présentation Générale du Missel Romain (PGMR) sont indiquées - qui viennent donner une base magistérielle solide aux propositions toujours bien-fondées de l'auteur, qui sont autant de pistes de réflexions offertes au lecteur qui pourra les mettre en œuvre en paroisse. D'autres moments forts de la vie paroissiale ne sont pas oubliés, telles les célébrations pour les défunts, la communion portée aux malades, la Liturgie des Heures...

    Ce manuel très complet se conclut avec quelques remarques limpides sur les fruits du silence, sur lesquelles il fera bon s'attarder, pour bien saisir que s'il n'a rien d'obligé, le silence promu ici "est comme le sel qui donne saveur à toute la messe". Un livre remarquable, dont on ne peut que conseiller la lecture à tous ceux qui désirent faire de la célébration liturgique un moment de communion toujours plus intense de chaque fidèle avec le Christ présent comme avec la communauté tout entière.

    Le P. Desthieux possède une riche expérience pastorale. Titulaire d’un doctorat en théologie (sciences liturgiques), il est l'auteur chez Saint-Augustin de La messe... enfin je comprends tout ! (2005) et de La confession enfin je comprends mieux ! (2008). Il vient d'être nommé par Mgr Morerod Vicaire épiscopal pour le canton de Genève ; il prendra ses nouvelles fonctions le 1er mars.

    Salvator - 190 pages - 19 €
  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la fête de la Présentation du Seigneur

    XXe Journée mondiale de la Vie consacrée
    et Clôture de l'Année de la Vie consacrée
     
     
     
    En ce mardi 2 février 2016, jour dans lequel l’Église célèbre la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, s’est conclue l’Année de la Vie consacrée, initiée le 30 novembre 2014. Lors de la Messe présidée dans la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a exhorté les personnes consacrées à être des hommes et des femmes de la rencontre, à être « gardiens de l’étonnement » et à vivre la joie de la gratitude.
     
    Un enfant, comme beaucoup, mais unique, « nous a apporté la miséricorde et la tendresse de Dieu ». C’est Jésus, le visage de la Miséricorde du Père, la nouveauté et l’accomplissement, a déclaré le Pape, qui « se présente à nous comme la surprise pérenne de Dieu ». « Les consacrés sont appelés à être des hommes et des femmes de la rencontre, un signe concret et prophétique de la proximité de Dieu ».
     
    « Toutes les formes de vie consacrée, chacune selon ses caractéristiques, sont appelées à être en état permanent de mission, en partageant les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses des hommes d’aujourd’hui, surtout des pauvres et de tous ceux qui souffrent », a répété le Saint-Père, reprenant les termes de Gaudium et Spes, l’un des constitutions du Concile Vatican II.

    Jésus est « la nouveauté qui fait toutes choses nouvelles ». « Qui rencontre vraiment Jésus, a rappelé le Pape, ne peut pas rester comme avant ». Il devient témoin, il rend possible la rencontre avec les autres : « Et il se fait aussi promoteur de la culture de la rencontre, en évitant l’autoréférentialité qui nous fait rester fermés en nous-mêmes. »
     
    En faisant référence à la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, le Pape François a rappelé que Jésus et Marie « s’étonnaient des choses » qui se disaient de leur Fils. « Nous aussi, comme chrétiens et comme personnes consacrées, nous sommes gardiens de l’étonnement », a insisté le Saint-Père.

    « Un étonnement qui demande à être toujours renouvelé : gare aux habitudes dans la vie spirituelle ; gare à cristalliser nos charismes dans une doctrine abstraite, les charismes des fondateurs, comme je l’ai dit l’autre jour, ne sont pas sceller dans une bouteille, ils ne sont pas des pièces de musée. Nos fondateurs ont été mis en mouvement par l’Esprit, et n’ont pas eu peur de se salir les mains avec la vie quotidienne, avec les problèmes des gens, en parcourant avec courage les périphéries géographiques et existentielles. »

    Les fondateurs des Instituts de vie consacrée ont cultivé dans leur cœur l’étonnement pour la rencontre avec le Christ : « Ils ne se sont pas arrêtés devant les obstacles et les incompréhensions des autres (…). Ils n’ont pas domestiqué la grâce de l’Évangile, ils ont eu toujours dans le cœur une saine inquiétude pour le Seigneur, un désir poignant de le porter aux autres, comme l’ont fait Marie et Joseph dans le Temple. Nous aussi, nous sommes appelés aujourd’hui à accomplir des choix prophétiques et courageux. »

    Essayons de vivre avec gratitude la rencontre avec Jésus et le don de la vocation, a conclu le Pape : « Comme c’est beau quand nous rencontrons le visage heureux des personnes consacrées, peut-être déjà avancées dans les années, comme Siméon et Anne, contentes et pleines de gratitude pour leur propre vocation. C’est un mot qui peut synthétiser tout ce que nous avons vécu dans cette Année de la Vie consacrée : gratitude pour le don de l’Esprit-Saint, qui anime toujours l’Église à travers les différents charismes. »

    Un salut improvisé sur le parvis
     
    À la fin de la cérémonie, d’une façon inhabituelle, le Pape est sorti sur le parvis de la Basilique pour saluer les nombreux consacrés qui ont dû suivre la célébration depuis l’extérieur. Dans une petite allocution improvisée, il leur a demandé de toujours « faire mémoire du premier appel ». « Avec cet amour, avec lequel vous avez été appelés, aujourd’hui le Seigneur continue à vous appeler ».

    « J’aime beaucoup quand je rencontre ces religieuses ou ces religieux qui sont âgés, mais avec les yeux brillants, parce qu’ils ont le feu de la vie spirituelle allumé. Ce feu ne s’est pas éteint ! Allez de l’avant aujourd’hui, chaque jour, et continuez à travailler et à regarder demain avec espérance, en demandant toujours au Seigneur qu’il nous envoie de nouvelles vocations, ainsi notre œuvre de consécration pourra avancer », a insisté le Saint-Père lors de cette intervention énergique.

    Ainsi a pris fin à la fois le Jubilé des personnes consacrées et le rassemblement final de l’Année de la Vie consacrée, initiée en novembre 2014, et dont le chevauchement avec l’Année jubilaire a donné l’opportunité au Pape de demander aux consacrés de toujours prier et agir comme des témoins privilégiés de l’amour miséricordieux du Seigneur.

    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Introït : Suscepimus Deus

    Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11.
    Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
    Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.

    Ps. ibid., 2.
    Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
    Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.

    V/. Glória Patri.

    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors.