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À l’issue de la Messe de Pâques célébrée en la basilique Saint-Pierre, le pape François a donné sa bénédiction "Urbi et Orbi", à la Ville et au monde, devant l'autel de la Chaire de Saint Pierre. Un message de soutien spirituel aux plus fragiles qui souffrent de la crise mondiale, et d'appels à la paix là où règne toujours le conflit dans certaines régions du monde.
Compte rendu de Delphine Allaire à lire sur Vatican News.
Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur le site du Vatican.
La naissance du Christ nous appelle à bâtir une « fraternité basée sur l’amour réel », dont l’humanité toute entière a plus que jamais besoin : dans son message Urbi et Orbi de ce Noël 2020, le pape François a invité à un surcroît d’attention à l’autre, alors que la pandémie et de très nombreux conflits sèment la souffrance à travers le monde. En raison des mesures sanitaires, il s’exprimait ce midi depuis la Salle des Bénédictions, et non depuis la loggia centrale de la Basilique Saint-Pierre, comme c’est traditionnellement le cas.
Compte rendu d'Adélaïde Patrignani à lire sur Vatican News.
Texte intégral du Message du pape traduit en français sur le site du Vatican.
« ... vendredi 27 mars prochain, à 18 heures, je présiderai un moment de prière sur le parvis de la Basilique Saint-Pierre, la place étant vide. Désormais, j'invite tout le monde à participer spirituellement à travers les médias. Nous écouterons la Parole de Dieu, élèverons nos supplications, adorerons le Saint Sacrement, avec lequel à la fin je donnerai la Bénédiction Urbi et Orbi, à laquelle sera attachée la possibilité de recevoir l'indulgence plénière. »
« venerdì prossimo 27 marzo, alle ore 18, presiederò un momento di preghiera sul sagrato della Basilica di San Pietro, con la piazza vuota. Fin d’ora invito tutti a partecipare spiritualmente attraverso i mezzi di comunicazione. Ascolteremo la Parola di Dio, eleveremo la nostra supplica, adoreremo il Santissimo Sacramento, con il quale al termine darò la Benedizione Urbi et Orbi, a cui sarà annessa la possibilità di ricevere l’indulgenza plenaria. »
Dans son message « à la ville et au monde », le Souverain Pontife a lancé un vibrant appel à la fraternité entre les hommes et les peuples. Le Saint-Père a également prié pour la Terre Sainte, la Syrie, le Yémen, la péninsule coréenne, l’Afrique, l’Ukraine, le Venezuela et le Nicaragua.
Compte rendu de Manuella Affeje à lire sur Vatican News.
Le Pape François a prononcé en ce dimanche de Pâques 27 mars 2016 depuis la loggia de la basilique Saint-Pierre la bénédiction Urbi et Orbi, à la Ville et au monde.
Le Pape François a présidé dimanche matin la Messe de la fête de Pâques, marquant la résurrection du Seigneur. Une cérémonie qui a débuté sous une pluie battante et que le Souverain Pontife a célébré devant une mer de parapluies multicolores.
Le Pape était protégé par un dais blanc qui surplombait l'autel dressé sur le parvis de la basilique Saint-Pierre. A l'issue de la Messe, et avant de rejoindre la loggia de la basilique, il a effectué un vaste tour de la place en papamobile afin de saluer les nombreux fidèles présents. Le Souverain Pontife a ensuite prononcé son traditionnel message Urbi et Orbi, à la ville et au monde.
Les chrétiens sont à contre-courant d’un monde qui « propose de s’imposer à n’importe quel coût, d’entrer en compétition, de se faire valoir ». Mais les chrétiens, a affirmé le Pape, « par la grâce du Christ mort et ressuscité, sont les germes d’une autre humanité, dans laquelle nous cherchons à vivre au service les uns des autres, à ne pas être arrogants mais disponibles et respectueux ».
Une vie « d’humilité, qui comporte l’humiliation », compose le chemin « de la vie et du bonheur » indiqué par Jésus. « Par amour nous », il « s’est dépouillé de sa gloire divine, il s’est vidé de lui-même, il a assumé la forme de serviteur et s’est humilié jusqu’à la mort, et la mort de la croix ». Ainsi, a poursuivi le Souverain Pontife, « au matin de Pâques, avertis par les femmes, Pierre et Jean coururent au tombeau et le trouvèrent ouvert et vide. Alors, ils s’approchèrent et s’“inclinèrent” pour entrer dans le tombeau. Pour entrer dans le mystère, il faut “s’incliner”, s’abaisser. Seul celui qui s’abaisse comprend la glorification de Jésus et peut le suivre sur sa route. »
L’orgueil alimente la violence et les guerres, a regretté le Saint-Père. Alors « implorons du Seigneur ressuscité d’avoir l’humble courage du pardon et de la paix. À Jésus victorieux, demandons d’alléger les souffrances de tant de nos frères persécutés à cause de son nom, comme aussi de tous ceux qui pâtissent injustement des conséquences des conflits et des violences actuelles ».
L’attention du Pape s’en est alors allée vers tous ces pays déchirés par les conflits, ces régions meurtries par la violence. Il a ainsi demandé la paix « surtout pour la Syrie et l’Irak, pour que cesse le fracas des armes et que se rétablisse la bonne cohabitation entre les différents groupes qui composent ces pays bien-aimés ». François en a appelé à la communauté internationale, pour qu’elle « ne reste pas inerte face à l’immense tragédie humanitaire dans ces pays, et au drame des nombreux réfugiés. »
De la Terre Sainte – « que puisse croitre entre Israéliens et Palestiniens la culture de la rencontre, et reprendre le processus de paix » – aux pays d’Afrique comme la Libye, le Nigéria, le Kenya ou la République démocratique du Congo, en passant par le Yémen et l’Ukraine. Pour tous, le Pape a imploré la paix, comme également à « tant d’hommes et de femmes qui sont soumis à de nouvelles et anciennes formes d’esclavage de la part de personnes et d’organisations criminelles » et « aux personnes marginalisées, aux prisonniers, aux pauvres et aux migrants qui sont si souvent rejetés, maltraités et mis au rebut ».
En ce deuxième Noël du Pape François, comme c'est la tradition, le Pape a délivré son message à la ville et au monde, Urbi et Orbi, dénonçant une série de situations dramatiques et violentes de par le monde, et lançant des appels à lutter contre toutes les guerres et les injustices. Un message lancé de la Loggia Centrale de la Basilique Saint-Pierre, et retransmis en direct par des télévisions du monde entier. Le drame des chrétiens au Proche-Orient notamment en Irak, le conflit israélo-palestinien, la guerre en Syrie, mais aussi les difficultés vécues en certains pays d'Afrique, à cause des guerres ou des épidémies, comme Ebola, ont été évoqués. Les prises d'otages et les massacres au Nigéria. Mais aussi la situation en Ukraine, le drame des enfants soldats, abusés, et des personnes victimes de violences ou de la traite humaine, des migrations.
C’est sur une place Saint-Pierre noire de monde - on parle de 150 000 personnes - une place baignée par un doux et franc soleil de printemps, que le Pape François a célébré ce dimanche matin la Messe de Pâques et a ensuite donné son Message et sa Bénédiction « Urbi et Orbi ».
Texte intégral du Message Pascal du Saint-Père
« Christus surrexit, venite et videte ! »
« Chers frères et sœurs, bonne et sainte fête de Pâques !
L’annonce de l’Ange aux femmes résonne dans l’Église répandue à travers le monde entier : « Vous, soyez sans crainte ! Je sais que vous cherchez Jésus, le Crucifié. Il n’est pas ici, car il est ressuscité… venez voir l’endroit où il reposait » (Mt 28, 5-6). Voici le sommet de l’Évangile, voici la Bonne Nouvelle par excellence : Jésus, le Crucifié, est ressuscité ! Cet événement est à la base de notre foi et de notre espérance : si le Christ n’était pas ressuscité, le Christianisme perdrait sa valeur ; toute la mission de l’Église serait vidée de son élan, parce que c’est de là qu’il est parti et qu’il repart toujours. Le message que les chrétiens apportent au monde, le voici : Jésus, l’Amour incarné, est mort sur la Croix pour nos péchés, mais Dieu le Père l’a ressuscité et l’a fait Seigneur de la vie et de la mort. En Jésus, l’Amour l’a emporté sur la haine, la miséricorde sur le péché, le bien sur le mal, la vérité sur le mensonge, la vie sur la mort.
C’est pourquoi, nous disons à tous : « Venez et voyez ! ». En chaque situation humaine, marquée par la fragilité, par le péché et par la mort, la Bonne Nouvelle n’est pas seulement une parole, mais c’est un témoignage d’amour gratuit et fidèle : c’est sortir de soi pour aller à la rencontre de l’autre, c’est se tenir proche de celui qui est blessé par la vie, c’est partager avec celui qui manque du nécessaire, c’est rester aux côtés de celui qui est malade ou âgé ou exclu… « Venez et voyez ! » : l’Amour est plus fort, l’Amour donne la vie, l’Amour fait fleurir l’espérance dans le désert.
Avec cette joyeuse certitude dans le cœur, aujourd’hui nous nous adressons à toi, Seigneur Ressuscité ! Aide-nous à te chercher afin que tous nous puissions te rencontrer, savoir que nous avons un Père et que nous ne nous sentions pas orphelins ; que nous puissions t’aimer et t’adorer. Aide-nous à vaincre le fléau de la faim, aggravé par les conflits et par les immenses gaspillages dont nous sommes souvent complices. Rends-nous capables de protéger les sans défense, surtout les enfants, les femmes et les personnes âgées, parfois transformés en objets d’exploitation et d’abandon. Fais que nous puissions soigner les frères touchés par l’épidémie d’Ébola en Guinée Conakry, en Sierra Léone et au Libéria, et ceux affectés par tant d’autres maladies, qui se diffusent aussi à cause de l’incurie et de la pauvreté extrême.
Console tous ceux qui aujourd’hui ne peuvent pas célébrer Pâques avec leurs familles parce qu’injustement arrachées à leur affection, comme les nombreuses personnes, prêtres et laïcs, qui en diverses parties du monde, ont été séquestrées. Réconforte ceux qui ont laissé leur propre terre pour émigrer vers des endroits où ils puissent espérer un avenir meilleur, mener une vie digne et, souvent, professer librement leur foi. Nous t’en prions, Jésus glorieux, fais cesser toute guerre, toute hostilité grande ou petite, ancienne ou récente !
Nous te supplions, en particulier, pour la Syrie, afin que tous ceux qui souffrent des conséquences du conflit, puissent recevoir les aides humanitaires nécessaires et que les parties en cause n’utilisent plus la force pour semer la mort, surtout contre la population sans défense, mais aient l’audace de négocier la paix, désormais attendue depuis trop longtemps !
Nous te demandons de réconforter les victimes des violences fratricides en Iraq et de soutenir les espoirs suscités par la reprise des négociations entre Israéliens et Palestiniens. Nous t’implorons, qu’un terme soit mis aux affrontements en République Centrafricaine et que s’arrêtent les atroces attentats terroristes dans certaines zones du Nigéria ainsi que les violences au Sud Soudan. Nous te demandons que les esprits se tournent vers la réconciliation et la concorde fraternelle au Venezuela.
Par ta Résurrection, que nous célébrons cette année ensemble avec les Églises qui suivent le calendrier julien, nous te prions d’éclairer et d’inspirer des initiatives de pacification en Ukraine, pour que les parties intéressées, soutenues par la Communauté internationale, entreprennent tout effort pour empêcher la violence et construire, dans un esprit d’unité et de dialogue, l’avenir du pays. Qu’en tant que frères, ils puissent aujourd’hui chanter : Xphctoc Bocĸpec.
Pour tous les peuples de la Terre, nous te prions, Seigneur : toi qui as vaincu la mort, donne-nous ta vie, donne-nous ta paix ! »
Le bureau des célébrations liturgiques pontificales a publié le programme des célébrations de la semaine sainte présidées par le Pape François à Rome.
Le Dimanche des Rameaux, à 9h30, il présidera la procession et célèbrera la Messe de la Passion du Seigneur sur la place Saint-Pierre.
Ce 13 avril sera également la XXIXe Journée mondiale de la Jeunesse 2014 sur le thème : « Heureux les pauvres de cœur, car le Royaume des Cieux est à eux » (Mt 5, 3) Rappel de son Message pour cette Journée sur le site internet du Vatican.
Le Jeudi Saint, à 9h30, il célèbrera la Messe chrismale dans la basilique Saint-Pierre. Le communiqué n’indique pas où se déroulera la Messe in Cena domini. Pour mémoire, l'an dernier, le nouveau Pape l’avait célébrée dans une prison romaine, et lavé les pieds de plusieurs détenus.
Le Vendredi Saint, à 17h00, il présidera la célébration de la Passion du Seigneur dans la basilique Saint-Pierre (Liturgie de la Parole, Adoration de la Croix et Sainte Communion). A 21h15, il présidera le Chemin de Croix au Colisée, suivi de sa Bénédiction Apostolique. Les méditations ont été confiées cette année à un évêque anti-mafia, Mgr Bregantini.
Le Samedi Saint, à 20h30, célébration de la Veillée pascale dans la basilique Saint-Pierre.
Le Dimanche de Pâques, à 10h15, il célèbrera la Messe sur la place Saint-Pierre, qui sera suivie à midi de la bénédiction Urbi et Orbi depuis la loggia de la basilique.
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux et sur la terre paix aux hommes qu’il aime » (Lc 2,14)
Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier, bonjour et joyeux Noël !
Je fais mien le chant des anges, qui apparurent aux bergers de Bethléem dans la nuit où naquit Jésus. Un chant qui unit ciel et terre, adressant au ciel la louange et la gloire, et à la terre des hommes le vœu de paix.
Je vous invite tous à vous unir à ce chant : ce chant est pour chaque homme et pour chaque femme qui veille dans la nuit, qui espère un monde meilleur, qui prend soin des autres en cherchant à faire humblement son devoir.
Gloire à Dieu !
Noël nous appelle à cela avant tout : à rendre gloire à Dieu, parce qu’il est bon, il est fidèle, il est miséricordieux. En ce jour, je souhaite à tous de reconnaître le vrai visage de Dieu, le Père qui nous a donné Jésus. Je souhaite à tous de sentir que Dieu est proche, de demeurer en sa présence, de l’aimer, de l’adorer.
Et que chacun de nous puisse rendre gloire à Dieu, surtout par sa vie, une vie dépensée pour son amour et pour celui des frères.
Paix aux hommes.
La paix véritable – nous le savons – n’est pas un équilibre entre des forces contraires. Ce n’est pas une belle « façade », derrière laquelle il y a des oppositions et des divisions. La paix est un engagement de tous les jours, mais, la paix est artisanale, on la fait avancer à partir du don de Dieu, de sa grâce qui nous a été donnée en Jésus Christ.
En regardant l’Enfant dans la crèche, enfant de paix, pensons aux enfants qui sont les victimes plus fragiles des guerres, mais pensons aussi aux personnes âgées, aux femmes maltraitées, aux malades… Les guerres brisent et blessent tant de vies !
Le conflit en Syrie en a trop brisé ces derniers temps, fomentant haine et vengeance. Continuons à prier le Seigneur, pour qu’il épargne au bien-aimé peuple syrien de nouvelles souffrances et que les parties en conflit mettent fin à toute violence et garantissent l’accès aux aides humanitaires. Nous avons vu combien la prière est puissante ! Et je suis heureux qu’aujourd’hui des croyants de diverses confessions religieuses s’unissent aussi à notre supplication pour la paix en Syrie. Ne perdons jamais le courage de la prière ! Le courage de dire : Seigneur, donne ta paix à la Syrie et au monde entier. Et j’invite aussi les non-croyants à désirer la paix, avec leur désir, ce désir qui élargit le cœur : tous unis, ou avec la prière ou avec le désir. Mais tous, pour la paix.
Donne la paix, petit enfant, à la République Centrafricaine, souvent oubliée des hommes. Mais toi, Seigneur, tu n’oublies personne ! Et tu veux porter aussi la paix à cette terre, déchirée par une spirale de violence et de misère, où beaucoup de personnes sont sans maison, sans eau ni nourriture, sans le minimum pour vivre. Favorise la concorde au Sud-Soudan, où les tensions actuelles ont déjà provoqué trop de victimes et menacent la cohabitation pacifique dans ce jeune État.
Toi, Prince de la Paix, convertis partout le cœur des violents pour qu’ils déposent les armes et entreprennent le chemin du dialogue. Regarde le Nigeria, lacéré par de continuelles attaques qui n’épargnent pas les innocents ni ceux qui sont sans défense. Bénis la Terre que tu as choisie pour venir dans le monde et fais aboutir à une heureuse issue les négociations de paix entre Israéliens et Palestiniens. Guéris les plaies de l’Irak bien-aimé, encore frappé par de fréquents attentats.
Toi, Seigneur de la vie, protège tous ceux qui sont persécutés à cause de ton nom. Donne espérance et réconfort aux personnes déplacées et aux réfugiés, spécialement dans la Corne de l’Afrique et dans l’est de la République démocratique du Congo. Fais que les migrants en quête d'une vie digne trouvent accueil et aide. Que des tragédies comme celles à laquelle nous avons assisté cette année, avec les nombreux morts à Lampedusa, n’arrivent jamais plus !
Ô Enfant de Bethléem, touche le cœur de tous ceux qui sont impliqués dans la traite des êtres humains, afin qu’ils se rendent compte de la gravité de tels délits contre l’humanité. Tourne ton regard vers les nombreux enfants qui sont enlevés, blessés et tués dans les conflits armés, et vers tous ceux qui sont transformés en soldats, volés de leur enfance.
Seigneur du ciel et de la terre, regarde notre planète, que la convoitise et l’avidité des hommes exploitent souvent sans faire preuve de discernement. Assiste et protège tous ceux qui sont victimes de calamités naturelles, surtout le cher peuple philippin, gravement frappé par le récent typhon.
Chers frères et sœurs, en ce monde, en cette humanité aujourd’hui est né le Sauveur, qui est le Christ Seigneur. Arrêtons-nous devant l’Enfant de Bethléem. Laissons notre cœur s’émouvoir : n’ayons pas peur de cela. N’ayons pas peur que notre cœur s’émeuve ! Nous avons besoin que notre cœur s’émeuve. Laissons-le se réchauffer à la tendresse de Dieu ; nous avons besoin de ses caresses. Les caresses de Dieu ne font pas de blessures : les caresses de Dieu nous donnent paix et force. Nous avons besoin de ses caresses. Dieu est grand en amour, à Lui la louange et la gloire dans les siècles ! Dieu est paix : demandons-lui qu’il nous aide à la construire chaque jour, dans notre vie, dans nos familles, dans nos villes et dans nos nations, dans le monde entier. Laissons-nous toucher par la bonté de Dieu.
Vœux après le Message Urbi et Orbi
À vous tous, chers frères et sœurs, venus de partout dans le monde sur cette place, et à vous tous de divers pays qui êtes reliés par les moyens de communication, j’adresse mes vœux : joyeux Noël !
En ce jour illuminé par l’espérance évangélique qui vient de l’humble grotte de Bethléem, j’invoque le don propre à Noël de la joie et de la paix pour tous : pour les enfants et les personnes âgées, pour les jeunes et les familles, pour les pauvres et les exclus. Que Jésus, qui est né pour nous, réconforte tous ceux qui sont éprouvés par la maladie et par la souffrance ; qu’il soutienne ceux qui se consacrent au service de leurs frères qui en ont le plus besoin. Joyeux Noël à tous !
« "Si nous croyons". Voilà la puissance de la foi ! Dieu a tout fait, il a fait l’impossible : il s’est fait chair. Sa toute-puissance d’amour a réalisé ce qui va au-delà de la compréhension humaine : l’Infini s’est fait enfant, est entré dans l’humanité. Pourtant, ce même Dieu ne peut entrer dans mon coeur si je ne lui ouvre pas la porte. Porta fidei ! La porte de la foi ! Nous pourrions demeurer effrayés devant notre toute puissance à l’envers. Ce pouvoir de l’homme de se fermer à Dieu peut nous faire peur. Mais voilà la réalité qui chasse cette pensée ténébreuse, l’espérance qui vainc la peur : la vérité a germé ! Dieu est né ! « La terre a donné son fruit » (Ps 67, 7). Oui, il y a une terre bonne, une terre saine, libre de tout égoïsme et de toute fermeture.
Il y a dans le monde, une terre que Dieu a préparée pour venir habiter au milieu de nous. Une demeure pour sa présence dans le monde. Cette terre existe, et aujourd’hui aussi, en 2012, de cette terre a germé la vérité ! Par conséquent, il y a de l’espérance dans le monde, une espérance fiable, même dans les moments et dans les situations plus difficiles. La vérité a germé, portant amour, justice et paix. »
« Voici qu’à l’aube du jour après le sabbat, on a trouvé le sépulcre vide. Jésus se montre ensuite à Madeleine, aux autres femmes, aux disciples. La foi renaît plus vive et plus forte que jamais, désormais invincible, car fondée sur une expérience décisive : "La mort et la vie s’affrontèrent / en un duel prodigieux. / Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne". Les signes de la résurrection attestent la victoire de la vie sur la mort, de l’amour sur la haine, de la miséricorde sur la vengeance : "Le sépulcre du Christ vivant, / la gloire du Christ ressuscité, / et les anges ses témoins, / le suaire et ses vêtements".
Chers frères et sœurs ! Si Jésus est ressuscité, alors – et seulement alors – est arrivé quelque chose de vraiment nouveau, qui change la condition de l’homme et du monde. Alors Lui, Jésus, est quelqu’un en qui nous pouvons avoir absolument confiance, et non pas seulement dans son message, mais vraiment en Lui, parce que le Ressuscité n’appartient pas au passé, mais Il est présent aujourd’hui, vivant. Le Christ est espérance et réconfort particulièrement pour les communautés chrétiennes qui sont les plus éprouvées par des discriminations et des persécutions à cause de leur foi. Et par son Église, Il est présent comme force d’espérance, proche de toutes les situations humaines de souffrance et d’injustice. »