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adoration - Page 6

  • Fête-Dieu à Rome : Benoît XVI invite à rétablir l’équilibre entre l’adoration et l’assemblée liturgique

    Dans son homélie, le Pape a proposé une méditation sur le culte de l’Eucharistie et son caractère sacré.

    Benoît XVI a regretté que dans un passé récent, le Mystère de l’Eucharistie ait été l’objet de visions incomplètes. Il s’est notamment attardé sur le sens de l’adoration du Saint-Sacrement, pénalisé par une interprétation unilatérale du Concile Vatican II qui a privilégié l’assemblée liturgique. Il faut rétablir, selon lui, le juste équilibre entre l’adoration et la célébration de l’Eucharistie. Car ce déséquilibre a eu des répercussions sur la vie spirituelle des fidèles qui perçoivent moins bien le sens de la présence permanente de Jésus parmi nous. Pour le Pape, il ne faut pas opposer la célébration et l’adoration comme si elles étaient en concurrence. La communion et la contemplation sont complémentaires...

    A propos du caractère sacré de l’Eucharistie, Benoît XVI a déploré l'influence de la sécularisation héritée des années soixante et soixante-dix du siècle dernier. Le nouveau culte apporté par le Christ a toujours besoin de signes et de rituels - a-t-il insisté. De plus, la disparition du rituel sacré appauvrit la culture et laisse le champ libre aux nombreux succédanés présents dans la société de consommation, à d’autres rites et signes qui peuvent devenir des idoles.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie et vidéo sur le site internet du Vatican.

  • 5 juin : Méditation

    « "Mon Dieu, je vous adore... Tout en moi vous adore... Je vous adore en toutes choses... Et je n'ai plus de joie, de paix et de repos que dans cette adoration..." (Mgr Crooy, Evêque de Tournai de 1915 à 1924).

    Tout en moi, par Jésus, vous adore... Oui, tout mon être ; mon corps tel que vous l'avez fait, et cela, jusqu'à la dernière fibre, jusqu'aux moëlles les plus secrètes. Je vous adore avec mon âme et ses puissances, les naturelles et les surnaturelles ; avec ma mémoire qui ne veut plus se souvenir que de vous ; avec mon intelligence assoiffée de vous connaître ; avec mon coeur et tout l'amour dont il peut être capable ; avec ma volonté, rivée à votre saint service. Je vous adore, avec tout l'être de grâce, que votre don daigna créer en moi.
    Par Jésus, je vous adore en toutes choses... Je reconnais, par cette adoration, tout ce que vous êtes, vous, mon Dieu ; mon premier principe, ma fin dernière ; vous, la puissance, la sagesse ; vous, la bonté ; vous, la justice ; vous, la miséricorde ; vous, mon imperturbable espérance, dans votre vérité et dans votre amour.
    Je vous adore, par Jésus, dans vos volontés, celles que je comprends et, plus encore, celles que je ne comprends pas, mais que je sais justes, équitables et conformes, toutes, aux desseins de votre gloire infinie.
    Je vous adore même, en toutes vos permissions, aussi adorables que vos volontés, ô vous, qui ne permettez le mal, sous quelque forme qu'il se présente à moi, que pour être la cause d'un plus grand bien.
    Ma joie est pleine, désormais. Cette adoration me rassasie et m'établit en toute paix ; elle me stabilise en tout repos. Je voudrais ne plus me départir de cette attitude de corps et d'âme... Je voudrais, par Jésus-Hostie, ne plus relever le front de cette dalle où je me prosterne, pour vous dire mon néant et votre Tout...
    Je suis là, à ma vraie place... Je ne puis être mieux... Il me semble que toute expression de ma piété se confond bien en celle-ci...
    Seigneur Jésus, venez donc en moi, comme adorateur, adorateur du Père, du Fils que vous êtes, dans l'Amour qui me remplit de Dieu. Cette vie me semble si débordante, si féconde, si glorieuse !
    Ô mon Dieu, Trinité que j'adore !... »

    Dom Vandeur, A la Trinité par l'Hostie, Editions de Maredsous, 1942.

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  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 23ème jour

    Vingt-troisième jour : Jésus parmi nous

    La Très Sainte Vierge avait le bonheur de vivre ici-bas en la douce société de Jésus, et Elle s’estimait bien heureuse de pouvoir recueillir chacune de ses paroles.
    S’il ne nous est pas donné de voir, comme Elle, le divin Maître des yeux de notre corps, la foi nous le montre vivant et habitant au milieu de nous ; car, ainsi qu’Il l’a dit à ses apôtres, Il ne nous a point laissés orphelins, en remontant dans les cieux, mais il est resté parmi les hommes en se cachant sous les voiles eucharistiques. Il réside non seulement dans les magnifiques cathédrales du monde catholique, mais jusque dans les plus pauvres églises de nos villages. Le tabernacle est l’humble demeure qu’Il a choisie ici-bas. Jour et nuit il est prêt à entendre, à exaucer nos prières, et nous pensons à peine venir L’y adorer et à Lui exposer nos demandes et nos besoins. Nous trouverions auprès de Jésus si bon et si puissant la force de supporter les épreuves de la vie, le courage de triompher de nos passions et des tentations journalières.
    Allons donc souvent au pied de l’autel. Notre Maître est le meilleur et le plus tendre des amis ; Il veut que nous Lui parlions avec une confiance toute filiale. Jamais Il ne repousse ses enfants, même lorsqu’ils sont coupables, ne demandant alors qu’une chose : qu’ils se convertissent et reviennent à Lui.

    Exemple. – Le Saint curé d’Ars aimait à raconter l’édification que lui avait fait éprouver un bon paysan qui, laissant à la porte de l’église ses instruments de travail, le soir, au retour des champs, passait de longues heures en présence du Tabernacle.
    - Que dites-vous dont à Notre-Seigneur tout ce temps ? lui demandait-il un jour.
    - Je ne lui dis rien, répondit le paysan : je le vois, et Il me voit !
    Brève et sublime réponse, encore plus touchante dans le langage de ce simple chrétien : « Je l’avise, et il m’avise ! »
    Il y avait, ajoute M. l’Abbé Vianney, dans le regard qui allait et venait du cœur du serviteur au Cœur du Maître, un échange d’ineffables sentiments. Voir Dieu et en être vu, c’est déjà l’éternité, c’est la couronne, c’est la patrie !...

    Prière de Saint Bonaventure. – Ô Marie, Vierge d’une douceur inaltérable, plus douce que le miel et le rayon le plus suave, colombe très pure, jamais le fiel le plus léger ne reposa en votre Cœur. Mère de bénignité, repoussez loin de nous, nous vous en supplions, tout ce qui peut imprimer une tache à notre conscience.

    Résolution. – J’aurai recours à Dieu dans les difficultés que je rencontrerai.
    Marie, Mère aimable, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • 19 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Dieu nous donne ses grâces suivant les besoins que nous en avons. Dieu est une fontaine dans laquelle chacun puise de l'eau suivant les besoins qu'il en a. Comme une personne qui a besoin de six seaux d'eau en puise six ; de trois, trois ; un oiseau qui n'en a besoin que d'une becquetée ne fait que becqueter ; un pèlerin, avec le creux de sa main pour se désaltérer : il en est de même de nous à l'égard de Dieu.

    Nous devons avoir grande émotion à nous rendre fidèles à la lecture d'un chapitre du Nouveau Testament et à en produire, au commencement, les actes : d'adoration, adorant la parole de Dieu et sa vérité ; entrer dans les sentiments avec lesquels notre Seigneur les a prononcées et consentir à ces vérités ; se résoudre à la pratique de ces mêmes vérités... Surtout il faut se donner garde de lire par étude, disant : « Ce passage me servira pour telle prédication », mais seulement lire pour notre avancement.

    Il ne faut pas se décourager, si, l'ayant lu plusieurs fois, un mois, deux mois, six mois, on n'en est pas touché. Il arrivera qu'une fois nous aurons une petite lumière, un autre jour une plus grande, et encore plus grande lorsque nous en aurons besoin. Une seule parole est capable de nous convertir ; il n'en faut qu'une.

    Saint Vincent de Paul (1581-1660), Entretien spirituel du 19 janvier 1642, Ed. du Seuil, 1960.