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Chants grégoriens : Salve Regina - Sanctorum Meritis - Jesu Corona Virginum - Magnificat
0 commentaire 0 commentaire Lien permanent Imprimer Catégories : Chant grégorien, Musique, Tradition -
Arvo Pärt (né en 1935 en Estonie) : Magnificat - Antiphonen No.1 : O Weisheit
Estonian Philharmonic Chamber Choir - Tönu Kaljuste
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Franz Liszt (1811-1886) : Dante Symphonie (S.109), Magnificat
Orchestre Philharmonique de Berlin - Dir. Barenboim
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J.-S. Bach : Magnificat BWV 243a
Choeur et Orchestre Baroque d'Amsterdam - Dir. Ton Koopman
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Méditation - Prière : Notre-Dame des Douleurs
« Sainte Marie..., le vieillard Syméon te parla de l'épée qui transpercerait ton cœur (cf. Lc 2, 35), du signe de contradiction que ton Fils serait dans ce monde. Quand ensuite commença l'activité publique de Jésus, tu as dû te mettre à l'écart, afin que puisse grandir la nouvelle famille...de ceux qui écouteraient et observeraient sa parole (cf. Lc 11, 27s.). Malgré toute la grandeur et la joie des tout débuts de l'activité de Jésus, toi, tu as dû faire, déjà dans la synagogue de Nazareth, l'expérience de la vérité de la parole sur le « signe de contradiction » (cf. Lc 4, 28ss). Ainsi tu as vu le pouvoir grandissant de l'hostilité et du refus qui progressivement allait s'affirmant autour de Jésus jusqu'à l'heure de la croix, où tu devais voir le Sauveur du monde, l'héritier de David, le Fils de Dieu mourir comme quelqu'un qui a échoué, exposé à la risée, parmi les délinquants.
Tu as alors accueilli la parole : « Femme, voici ton fils ! » (Jn 19, 26). De la croix tu reçus une nouvelle mission. À partir de la croix tu es devenue mère d'une manière nouvelle : mère de tous ceux qui veulent croire en ton Fils Jésus et le suivre. L'épée de douleur transperça ton cœur. L'espérance était-elle morte ? Le monde était-il resté définitivement sans lumière, la vie sans but ? À cette heure, probablement, au plus intime de toi-même, tu auras écouté de nouveau la parole de l'ange, par laquelle il avait répondu à ta crainte au moment de l'Annonciation : « Sois sans crainte, Marie ! » (Lc 1, 30). Que de fois le Seigneur, ton fils, avait dit la même chose à ses disciples : N'ayez pas peur !
À l'heure de Nazareth l'ange t'avait dit aussi : « Son règne n'aura pas de fin » (Lc 1, 33). Il était peut-être fini avant de commencer ? Non, près de la croix, sur la base de la parole même de Jésus, tu étais devenue la mère des croyants. Dans cette foi, qui était aussi, dans l'obscurité du Samedi Saint, certitude de l'espérance, tu es allée à la rencontre du matin de Pâques. La joie de la résurrection a touché ton cœur et t'a unie de manière nouvelle aux disciples, appelés à devenir la famille de Jésus par la foi. Ainsi, tu fus au milieu de la communauté des croyants qui, les jours après l'Ascension, priaient d'un seul cœur pour le don du Saint-Esprit (cf. Ac 1, 14) et qui le reçurent au jour de la Pentecôte. Le « règne » de Jésus était différent de ce que les hommes avaient pu imaginer. Ce « règne » commençait à cette heure et n'aurait jamais de fin. Ainsi tu demeures au milieu des disciples comme leur Mère, comme Mère de l'espérance. »
Benoît XVI, Encyclique « Spe salvi » § 50, 30 novembre 2007 (trad. © copyright Libreria Editrice Vaticana)Vierge de pitié, tableau de Jusepe de Ribera (1591-1652)
« Le crime est accompli :
Nous avons tué Jésus !
Et les plaies du Christ brûlent
dans le Cœur de Marie,
tandis qu'une unique souffrance
étreint la Mère et le Fils.
La Mère des Douleurs ! Oui, la Mère des Douleurs
crie, suscite compassion et touche
aussi celui qui a l'habitude de blesser.
La Mère des Douleurs ! Il semble
que nous ayons de la compassion pour Dieu,
et en réalité - une fois encore -
c'est Dieu qui a de la compassion pour nous.
La Mère des Douleurs ! La souffrance
n'est plus désespérance
et elle ne le sera jamais plus,
parce que Dieu est venu souffrir avec nous.
Et avec Dieu, peut-on désespérer ?
PRIÈRE
Ô Marie,
en ton Fils, tu embrasses tout fils,
et tu ressens le déchirement de toutes les mères du monde.
Ô Marie,
tes larmes passent de siècle en siècle
et marquent les visages
et pleurent les pleurs de tous.
Ô Marie,
Tu connais la souffrance... pourtant tu crois !
Tu crois que les nuages n'obscurcissent pas le soleil,
tu crois que la nuit prépare l'aurore.
Ô Marie,
Toi qui as chanté le Magnificat,
entonne pour nous le chant victorieux de la souffrance
comme un enfantement d'où naît la vie.
Ô Marie,
prie pour nous !
Prie pour que nous soyons,
nous aussi, envahis par la véritable espérance. »
Vatican, Via Crucis, 2006.0 commentaire 0 commentaire Lien permanent Imprimer Catégories : Méditations, Prières, Vatican et Papauté -
Claudio Giovanni Antonio Monteverdi (1567-1643) : Magnificat
The English Baroque Soloists (Nigel Robson) - Dir. John Eliot Gardiner
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J.-S. Bach (1685-1750) : Magnificat BWV 243a - Quia respexit humilitatem & Omnes generationes
Amsterdam Baroque Orchestra & Choir - Dir. Ton Koopman
Deborah York, soprano -
Antonio Vivaldi (1678-1741) - Magnificat en sol mineur RV 610
Budapest Madrigal Choir, The Budapest Strings - Dir. Ferenc Szekeres
1. Magnificat (Adagio)
2. Et exsultavit (Allegro)
3. Et misericordia (Andante molto)
4. Fecit potentiam (Presto)
5. Deposuit potentes (Allegro)
6. Esurientes implevit (Allegro)
7. Suscepit Israel (Largo - Allegro)
8. Sicut locutus est (Allegro ma poco)
9. Gloria Patri (Largo - Allegro) -
J.-S. Bach : Magnificat (BWV 243) - Gloria Patri
Concentus Musicus Vienna, Arnold Schoenberg Choir - Dir. Nikolaus Harnoncourt
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Johann David Heinichen (1683-1729) : Magnificat
Das kleine Konzert - Dir. Hermann Max
Maria Zadori, soprano - Kai Wessel, alto - Wilfried Jochens, ténor -
Andrea Gabrieli (V.1533-1585) : Magnificat à 12 (3 choeurs)
(Andrea Gabrieli est l'oncle de Giovanni Gabrieli, entendu hier)
Ensemble Chanticleer -
Méditation : Visitation de la Bienheureuse Vierge Marie
« Vierge Marie,
messagère d'une joyeuse nouvelle,
tu parcours les monts de Judée,
et sur tes pas la création s'éveille :
Celui que l'univers ne peut contenir
demeure en toi,
l'ancien monde se prépare au printemps !
La racine de Jessé fleurira,
l'arbre de vie donnera son fruit.
Chante et réjouis-toi, Vierge Marie :
le Seigneur a visité son peuple.
Élisabeth court à la rencontre de la joie,
elle te salue, comblée de grâces.
La vérité germe de la terre,
et Jean tressaille d'allégresse.
Fille d'Abraham, Mère du Messie,
nous te proclamons bienheureuse.
Bienheureuse es-tu, Marie,
d'avoir été pauvre devant Dieu ;
l'amour s'est emparé de toi
et tu as chanté :
Mon âme exalte le Seigneur. »
Visitation de la Vierge Marie, Livre d'Heures - Matines.« De ce mystère, il est des leçons à retirer. Par la force des choses, une partie de notre vie se passe en relations. Les multiples nécessités de l'existence nous forcent à nous visiter les uns les autres, et les motifs qui dictent nos relations, les effets qu'elles produisent, ne ressemblent pas toujours aux raisons qui guidaient, aux fruits que produisait Marie.
Ce qui dirige la plupart de nos relations, c'est la sympathie ou l'intérêt, sympathie quelquefois légitime, souvent désordonnée, intérêt parfois raisonnable, souvent égoïste. Si nous bornions nos relations à celles que Dieu inspire, combien seraient supprimées ! Si nous allions où il nous mène, que de seuils nous passerions que nous ne franchissons jamais ! La passion et l'intérêt sont de mauvaises conseillères, et beaucoup de relations mondaines ne sont-elles pas ces seules conseillères ?
Aussi, quels effets produisent ces visitations ? Peut-être une joie bruyante et dissipée, juste de quoi tuer le temps et étourdir la vie, mais pas cette joie saine, née de la vérité communiquée et goûtée. Souvent le vide les remplit, et elles laissent le vide dans l'esprit et dans l'âme ; elles laissent un peu plus de temps perdu et le nombre accru de ces paroles oiseuses dont nous rendrons compte. Parfois, c'est pire encore, c'est la paix de l'âme troublée par la charité blessée, la vertu altérée, la vérité trahie. Elles laissent alors de la tristesse, sinon du remords. Au lieu d'en tressaillir de joie, ce qui est bon en nous est attristé. Ces visitations pervertissent au lieu de sanctifier. Certaines voix ont l'habitude et le talent de réveiller en nous ce qui y dort de mauvais. Voix de la conversation sans retenue, du livre sans pudeur. Que de ruines causent ces voix ! Elles apprennent le murmure et le blasphème, le dégoût et le mépris du devoir.
Fuyons les messagers du mal, n'aimons que les purs messagers qui réjouissent la conscience et l'excitent au bien. Qu'au son de notre voix, les cœurs soient divinement réjouis, et, afin d'apporter Dieu aux autres, sachons l'attirer et le garder en nous. »
P. Pierre Suau, S.J., in "Le Messager du Cœur de Jésus", Mai 1919. -
Arvo Pärt (né en 1935 en Estonie) : Magnificat
Estonian Philharmonic Chamber Choir & Paul Hillier
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Alexander Agricola (1446-1506) : Magnificat
Capella Sancti Michaëlis
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Alessandro Scarlatti (1660-1725) : Magnificat - Mouv. 1-4/10
Concerto Italiano - Dir. Rinaldo Alessandrini
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Antonio Vivaldi : Magnificat RV 611
Chœur et Orchestre du Théatre La Fenice (Venise) - Dir. Vittorio Negri
Agnes Giebel, soprano - Marga Höffgen, contralto -
Johann Kuhnau (1660-1722) : Magnificat en do
Ensemble Baroque de Rotterdam - Dir. Benjamin Bakker
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Franz Liszt (1811-1886) : Dante Symphonie - 2. Purgatorio (3/3). Magnificat
Orchestre Philharmonique de Berlin - Dir. Daniel Barenboim
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J.-S. Bach : Magnificat BWV 243 - 2&3 : Quia respexit - Omnes generationes
Concentus Musicus de Vienne & Chœur Arnold Schoenberg - Dir. Nikolaus Harnoncourt
Christine Schäfer, soprano -
Heinrich Biber (1644-1704) : Vesperae à 32 - Magnificat (1ère partie)
Amsterdam Baroque Orchestra and Choir - Ton Koopman