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magnificat - Page 5

  • Georg Philipp Telemann (1681-1767) : Magnificat (Ensemble Planeta)

    Illustrations : Les Très Riches Heures du Duc de Berry

  • Heinrich Schütz : "Meine Seele erhebt den Herren" (Mon âme exalte le Seigneur)

  • Benoît XVI : conclusion du mois de Marie, dans les jardins du Vatican

    « Nous avons tous besoin d’apprendre en tout temps de notre Mère céleste : sa foi nous invite à regarder au-delà des apparences et à croire fermement que les difficultés quotidiennes préparent un printemps qui a déjà commencé dans le Christ Ressuscité ». C’est ce qu’a rappelé le Saint-Père Benoît XVI au terme de la procession qui a eu lieu dans la soirée du 31 mai, en conclusion du mois de Marie, dans les jardins du Vatican.

    Citant la fête liturgique de la visite de Marie à sa cousine Elisabeth, qui a lieu le 31 mai, le Pape a rappelé que « cet événement est caractérisé par la joie exprimée dans les paroles avec lesquelles la Vierge Sainte glorifie le Tout-Puissant pour les grandes choses qu’Il a accompli en regardant l’humilité de sa servante… Le Magnificat est le chant de louange qui monte de l’humanité rachetée par la Divine Miséricorde, qui monte de l’ensemble du peuple de Dieu ; en même temps, il s’agit de l’hymne qui dénonce l’illusion de ceux qui se croient les seigneurs de l’histoire et les arbitres de leur destin. Au contraire, Marie a placé Dieu au centre de sa propre vie, elle s’est abandonnée, confiante, à Sa volonté, dans une attitude d’humble docilité à Son dessein d’amour ». Enfin, le Pape a exhorté à « se laisser contaminer » par la joie de Marie « qui trouve sa source la plus profonde dans le Seigneur » en ce que « la joie, fruit de l’Esprit Saint, est le signe distinctif du chrétien : elle se fonde sur l’espérance en Dieu, tire sa force de la prière incessante, permet d’affronter avec sérénité les tribulations. »

    (SL)

    Source : Agence Fides 01/06/2012

  • Magnificat (Ton Parisien)

    Magnificat anima mea Dominum,
    et exsultavit spiritus meus in Deo salutari meo.

         Mon âme exalte le Seigneur,
         exulte mon esprit en Dieu, mon Sauveur.


    Quia respexit humilitatem ancillae suae.
    Ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.

         Il s'est penché sur son humble servante ;
         Désormais tous les âges me diront bienheureuse.


    Quia fecit mihi magna qui potens est.
    Et sanctum nomen ejus.

         Le Puissant fit pour moi des merveilles ;
         Saint est son nom.


    Et misericordia ejus
    a progenie in progenies timentibus eum.

         Son amour s'étend d'âge en âge
         sur ceux qui le craignent.


    Fecit potentiam in brachio suo.
    Dispersit superbos mente cordis sui.

         Déployant la force de son bras,
         Il disperse les superbes.


    Deposuit potentes de sede,
    et exaltavit humiles.

         Il renverse les puissants de leurs trônes,
         Il élève les humbles.


    Esurientes implevit bonis,
    et divites dimisit inanes.

         Il comble de biens les affamés,
         Renvoie les riches les mains vides.


    Suscepit Israël puerum suum,
    recordatus misericordiae suae

         Il relève Israël, son serviteur,
         Il se souvient de son amour,


    Sicut locutus est ad patres nostros,
    Abraham et semini ejus in saecula.

         De la promesse faite à nos pères
         En faveur d'Abraham et de sa race, à jamais.

  • 31 mai : Méditation

    « Bénie es-tu entre les femmes, et béni le fruit de ton sein ! Et comment m'est-il donné que vienne à moi la mère de mon Seigneur ? Car vois-tu, dès l'instant où ta salutation a frappé mes oreilles, l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. Oui, bienheureuse celle qui a cru en l'accomplissement de ce qui lui a été dit de la part du Seigneur ! (Lc 1, 42-45).

    En peu de mots, l'évangéliste nous révèle le tressaillement joyeux d'Elisabeth, ainsi que celui de l'enfant dans son sein, l'intuition, tout au moins confuse, de l'identité messianique de l'enfant que porte Marie, la reconnaissance de la foi de Marie dans la révélation que le Seigneur lui a faite. Luc utilise dès cette page le titre divin de Seigneur, non seulement pour parler de Dieu qui révèle et promet (les paroles du Seigneur), mais également du fils de Marie, Jésus, auquel dans le Nouveau Testament, le titre est attribué surtout comme ressuscité (cf. Ac 2, 36 ; Ph 2, 11). Ici il doit encore naître. Mais Elisabeth perçoit, autant que Marie, sa grandeur messianique.

    Cela signifie qu'Elisabeth, remplie d'Esprit Saint, est introduite dans la profondeur du mystère de la venue du Messie. L'Esprit Saint opère en elle cette illumination particulière, qui s'exprime dans le salut adressé à Marie. Elisabeth parle comme si elle avait participé à l'Annonciation de Nazareth et comme si elle en avait été témoin. Elle définit par ses paroles l'essence même du mystère qui à ce moment-là s'est opéré en Marie ; en disant la mère de mon Seigneur vient à moi, elle appelle mon Seigneur l'enfant que Marie attend depuis peu de temps. Ensuite, elle proclame Marie bénie entre les femmes et elle ajoute : bienheureuse celle qui a cru, comme si elle voulait faire allusion au comportement de la servante du Seigneur, qui répondit à l'ange par son fiat : qu'il m'advienne selon ta parole ! (Lc 1, 38).

    Le texte du Luc manifeste sa conviction que l'action du Saint-Esprit illumine et inspire aussi bien Marie qu'Elisabeth. De même que l'Esprit a fait pressentir à Marie le mystère de la maternité messianique qui s'est réalisée dans la virginité, il donne à Elisabeth la capacité de découvrir Celui que Marie porte dans son sein et ce qu'elle est appelée à être dans l'économie du salut : la Mère du Seigneur. Il lui donne ainsi ce transport intérieur qui la pousse à proclamer cette découverte dans un grand cri (Lc 1, 42), avec cet enthousiasme et cette joie qui sont également le fruit de l'Esprit Saint. La mère du futur prédicateur et baptiste du Jourdain attribue cette joie à l'enfant qu'elle attend depuis six mois : l'enfant a tressailli d'allégresse en mon sein. Mais le fils et la mère se trouvent unis dans une sorte de symbiose spirituelle, c'est pourquoi la joie de l'enfant est transmise à celle qui l'a conçu, et voici : Elisabeth laisse éclater le cri qui exprime la joie qui l'unit profondément à son fils, comme le témoigne Luc.

    Toujours selon le récit de Luc, un chant d'allégresse jaillit du cœur de Marie, le Magnificat, dans lequel elle exprime elle aussi sa joie : mon esprit tressaille de joie en Dieu mon Sauveur (Lc 1, 47). Elevée comme elle l'était au culte de la Parole de Dieu qu'elle connaissait par la lecture et la méditation de la Sainte Écriture, Marie sentit monter à ce moment-là, du plus profond de son âme, les versets du Cantique d'Anne, mère de Samuel (cf. 1 Sam 2, 1-10) et d'autres paroles de l'Ancien Testament, pour laisser libre cours aux sentiments de la fille de Sion, qui trouvait en elle la plus grande réalisation. C'est ce qu'a bien compris l'évangéliste Luc d'après les confidences reçues directement ou indirectement de Marie.

    L'une de celles-ci devait être la joie qui unit les deux mères lors de cette rencontre, comme manifestation du fruit de l'amour vibrant dans leur cœur. Il s'agissait de l'Esprit-Amour trinitaire, qui se révélait au seuil de la plénitude du temps (Gal 4, 4), inaugurée dans le mystère de l'Incarnation du Verbe. A ce moment bienheureux, ce que Paul dira plus tard se réalisait déjà : le fruit de l'Esprit Saint... est charité, joie, paix (Ga 5, 22). »

    Bienheureux Jean-Paul II, Audience générale du 13 juin 1990 (3-6).

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  • Mai : le mois de la Vierge Marie - 22ème jour

    Vingt-deuxième jour : Reconnaissance envers Dieu

    Les jours tristes et pénibles sont sans contredit les plus nombreux dans la vie de l’homme ; cependant Dieu lui ménage quelques consolations et quelques joies au milieu de ses peines. Demandons-nous si nous avons pour les biens qu’Il nous donne, une reconnaissance suffisante. Nous allons à Lui avec ferveur lorsque nous sommes malheureux, lorsque la mort menace quelqu’un de ceux que nous aimons ; mais s’Il exauce notre prière, l’action de grâces s’élève-t-elle aussitôt de notre cœur ? En un mot, sommes-nous reconnaissants ?
    La Très Sainte Vierge est ici encore notre modèle ; et l’Ecriture sainte nous a conservé le sublime cantique du Magnificat que nous tous, qui sommes ses enfants, nous devons aimer à répéter après Elle. Oh ! oui, que notre âme glorifie le Seigneur, parce que sa miséricorde a été grande envers nous. Que l’expression de notre gratitude soit comme l’élan d’un cœur qui s’élève au-dessus des choses passagères, ne les regardant qu’avec les yeux de la foi.

    Exemple. – On raconte des Japonais que, quand on leur annonçait l’Evangile, qu’on les instruisait des grandeurs, des beautés, des amabilités infinies de Dieu, quand surtout on leur apprenait les grands mystères de la religion, tout ce que Dieu a fait pour les hommes : un Dieu naissant, un Dieu souffrant, un Dieu mourant pour les sauver : « Oh ! qu’il est grand ! s’écriaient-ils dans leurs doux transports, qu’il est bon et aimable le Dieu des chrétiens ! » Quand ensuite on leur ajoutait qu’il y avait un commandement exprès d’aimer Dieu, et des menaces si on ne l’aime pas, ils étaient surpris et ne pouvaient revenir de leur étonnement. « Hé quoi ! disaient-ils, quoi ! à des hommes raisonnables, un précepte d’aimer Dieu qui nous a tant aimés et à qui nous devons tout ? Et n’est-ce pas le plus grand des bonheurs de l’aimer, et le plus grand des malheurs de ne l’aimer pas ? » Mais quand ils venaient à apprendre qu’il y avait des chrétiens qui, non seulement n’aimaient pas Dieu, mais qui l’offensaient, qui l’outrageaient : « Ô peuple injuste, ô cœurs ingrats, barbares ! s’écriaient-ils avec indignation : est-il donc possible que des chrétiens soient capables de ces horreurs ? et dans quelle terre maudite habitent ces hommes sans cœur et sans sentiments ? »
    Nous ne méritons que trop ces justes reproches : et un jour, ces peuples éloignés de nous, ces nations étrangères, appelés en témoignage contre nous, nous accuseront, nous condamnerons devant Dieu.

    Prière de Saint Thomas d’Aquin. – Faites, ô Reine du Ciel, que j’aie toujours dans mon âme la crainte et l’amour de votre doux Fils, et que je Lui rende sans cesse de ferventes actions de grâces pour les grands bienfaits qui m’ont été accordés, non pour mes mérites, mais à cause de sa bonté infinie. Ainsi soit-il.

    Résolution. – Chaque soir, je remercierai Dieu des bienfaits de la journée ; s’il m’a envoyé quelque peine, je l’accepterai avec résignation.
    Marie, Miroir de justice, priez pour nous.

    "Mois de Marie pour tous", par M.A.G.
    Approbation + Flavien, Evêque de Bayeux et Lisieux, le 13 octobre 1874.
    Imprimatur Brugis, 23a Februarii 1932. Jos. Van der Meersch vic. gen.

  • Magnificat anima mea Dominum


    Magnificat * anima mea Dominum.
    Et exsultavit spiritus meus * in Deo salutari meo.
    Quia respexit humilitatem ancillae suae: * ecce enim ex hoc beatam me dicent omnes generationes.
    Quia fecit mihi magna qui potens est: * et sanctum nomen eius.
    Et misericordia eius a progenie in progenies * timentibus eum.
    Fecit potentiam in brachio suo * dispersit superbos mente cordis sui.
    Deposuit potentes de sede, * et exaltavit humiles.
    Esurientes implevit bonis: * et divites dimisit inanes.
    Suscepit Israel puerum suum, * recordatus misericordiae suae.
    Sicut locutus est ad patres nostros * Abraham at semini eius in saecula.
    Gloria Patri, et Filio, * et Spiritui Sancto.
    Sicut erat in principio, et nunc, et semper, * et in saecula saeculorum. Amen.

  • "Magnificat" (Choeur orthodoxe)