St Pierre Nolasque, religieux
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St Pierre Nolasque, religieux
St Raymond de Peñafort, religieux
Mémoire de Ste Emerentienne, vierge martyre
Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2015, 22 opérateurs pastoraux ont été tués de par le monde. Pour la septième année consécutive, le plus fort nombre d’opérateurs pastoraux tués est enregistré en Amérique. De 2000 à 2015, ce sont 396 opérateurs pastoraux qui ont été tués de par le monde, dont 5 Évêques.
En 2015, sont morts de manière violente 13 prêtres, 4 religieuses et 5 laïcs. Selon la répartition par continent, en Amérique ont été tués 8 opérateurs pastoraux – 7 prêtres et 1 religieuse ; en Afrique, ont été tués 5 opérateurs pastoraux – 3 prêtres, 1 religieuse et une laïque ; en Asie, ce sont 7 opérateurs pastoraux qui ont été tués – 1 prêtre, 2 religieuses et 4 laïcs alors qu’en Europe, ont été tués deux prêtres.
Aux listes provisoires établies annuellement par l'Agence Fides, doit toujours s'ajouter la longue liste de ceux dont nous n'aurons jamais connaissance ou dont on ne connaîtra pas même le nom qui, dans tous les coins du monde, souffrent et paient de leur vie leur foi en Jésus Christ.
Un document très complet établi par l'Agence Fides, comprenant les statistiques détaillées par continent, les fiches biographiques et les circonstances de chaque mort, un tableau récapitulatif de l'année 2015 ainsi que des Opérateurs Pastoraux tués de 1980 à 2013, est disponible en lecture et/ou en téléchargement ici (format .doc).
Source : Agence Fides (SL) 30/12/2015.
St François Xavier, religieux (jésuite), patron des missions
Et ouverture de la Porte Sainte
Bangui est devenue ce dimanche 29 novembre 2015 la capitale spirituelle du monde, la capitale de la prière. Le Pape François a officiellement inauguré le Jubilé de la Miséricorde, en Centrafrique, un pays exténué et oublié. Il a posé un geste historique en ouvrant la porte sainte de la cathédrale de Bangui, située au cœur d’une capitale dévastée, aux périphéries du monde, où les infrastructures sont vétustes ou inexistantes, où la misère est extrême.
Loin du faste somptueux de la basilique Saint-Pierre, la Porte Sainte de Bangui se compose d’une grille en bois, en forme de porche, qui donne directement sur la nef, laissant passer la lumière et la fraicheur. Devant cette porte ouverte sur le monde, le Saint-Père s’est arrêté, ému, recueilli. « Ouvrez les portes de la Justice », a-t-il récité sur un ton solennel, le visage grave. « Nous demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation pour la Centrafrique et pour tous les pays en guerre. Nous demandons la paix », a-t-il scandé en sango, la langue du pays, suscitant un tonnerre d’applaudissements.
Et c’est accompagné de chants joyeux que le Pape François a parcouru la nef de la cathédrale au milieu de l’assemblée composée de prêtres, religieux, religieuses, séminaristes, un clergé confronté à des difficultés en tous genres, engagé dans l’œuvre de réconciliation, mais aussi dans le domaine de l’éducation et de la santé, dans un contexte qui est loin d’être réjouissant.
« Nous devons pardonner », a martelé le Pape dans son homélie insistant sur l’amour des ennemis qui prémunit contre la tentation de la vengeance et contre la spirale des représailles sans fin. « Les agents d’évangélisation doivent être avant tout des artisans du pardon, des spécialistes de la réconciliation, des experts de la miséricorde ». Et le Pape a lancé un appel à « tous ceux qui utilisent injustement les armes de ce monde afin qu’ils déposent ces instruments de mort. Armez-vous plutôt de la justice, de l’amour et de la miséricorde, vrais gages de paix ». Le Pape François en est certain : « Dieu aura le dernier mot ».
Source : Radio Vatican (XS-MD-RF).
Paroles prononcées avant l’ouverture de la Porte Sainte
(Italien) Aujourd’hui Bangui devient la capitale spirituelle du monde. L’Année Sainte de la Miséricorde commence en avance sur cette terre.
(Espagnol) Une terre qui souffre depuis plusieurs années de la guerre et de la haine, de l’incompréhension, du manque de paix. Mais sur cette terre souffrante, il y a aussi tous les pays qui passent par la croix de la guerre. (Italien) Bangui devient la capitale spirituelle de la prière par la miséricorde du Père. Tous, demandons la paix, la miséricorde, la réconciliation, le pardon, l’amour. Pour Bangui, pour toute la République de Centrafrique, pour le monde entier, pour les pays qui souffrent de la guerre, demandons la paix !
Et tous ensemble, demandons l’amour et la paix. Tous ensemble ! (En Sango) Doyé Siriri ! [tous répètent : Doyé Siriri !]
Et maintenant, avec cette prière nous commençons l’Année Sainte : ici, dans cette capitale spirituelle du monde, aujourd’hui !
Source : site internet du Vatican.
Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
Le Pape François est intervenu ce samedi 28 novembre 2015 devant le clergé et les religieux catholiques de l’Ouganda, dans la cathédrale de la capitale ougandaise. Sa dernière intervention dans le pays, qu’il doit quitter dimanche matin pour rejoindre la Centrafrique, était articulée autour de trois thèmes : la mémoire, la fidélité et la prière.
Délaissant le texte prévu, le Pape a évoqué le souvenir des martyrs ougandais du XIXe siècle, en demandant aux prêtres et consacrés de l’Ouganda de trouver la « grâce de la mémoire ». « Martyr signifie témoin », a insisté le Pape, l’Église doit donc continuer à témoigner et ne surtout pas s’habituer à l’histoire des martyrs comme d’un « souvenir lointain », comme d’une gloire passée. La nouvelle génération de prêtres et religieux de l’Ouganda doit représenter la « gloire future » de l’Église.
Le Pape a ensuite insisté sur la « fidélité, à la mémoire, à sa propre vocation, au Siège apostolique », ainsi qu’aux pauvres et aux malades, « car le Christ est avec eux ». C’est la condition pour que l’Église d’Ouganda reste missionnaire. Sinon « la perle de l’Afrique restera dans un musée ».
Il a une nouvelle fois souligné l’importance de la prière. « La fidélité n’est possible qu’avec la prière, et avec l’humiliation, l’humiliation d’aller régulièrement se confesser ». Prier, c’est toujours « d’abord commencer par se reconnaitre pécheur ». Le Pape a interpellé l’assistance avec beaucoup de fermeté : « Nous, les prêtres et les consacrés, nous ne pouvons pas avoir une double vie. Si tu pèches, demande pardon, ne garde pas caché ce que Dieu ne veut pas, ne garde pas caché le manque de fidélité. »
Le Pape a enfin demandé que l’intercession des martyrs aide l’Église ougandaise à « avancer dans la mémoire, la fidélité et la prière. »
Source : Radio Vatican (CV).
Texte intégral du discours traduit en français ci-dessous.
Texte intégral de l'allocution improvisée par le Pape François sur Zenit.org.
Rencontre avec le clergé, les religieux, les religieuses et les séminaristes à Nairobi
Le Pape François, en début d’après-midi ce jeudi 25 novembre, est allé à la rencontre du clergé, des religieux, religieuses et des séminaristes kenyans. Tous étaient rassemblés sur le terrain de sport de la St Mary’s School, une école de l’archidiocèse de Nairobi où avait été dressé un grand chapiteau. Le Pape s’est tout d’abord exprimé en anglais, « un anglais très pauvre », a-t-il reconnu en s’excusant, avant d’improviser dans sa langue maternelle : l’espagnol.
A lire / écouter : le compte rendu d'Olivier Bonnel sur Radio Vatican.
Texte intégral du discours traduit en français à venir.
Texte intégral du discours original prévu en italien sur le site internet du Vatican.
Mémoire de St Pierre d'Alexandrie, évêque martyr
St Jean de la Croix, religieux (carme) et docteur de l'Eglise
(fête reportée au 14 décembre au nouveau calendrier)
En certains endroits : St André Dung-Lac, prêtre, et ses comp., martyrs du Vietnam
St Didace (ou Diègue), religieux (franciscain)
En certains endroits : St Stanislas Kostka, religieux (jésuite)
St André Avelin, religieux
Mémoire des Sts Tryphon et Respice, martyrs, et Ste Nymphe, vierge martyre
St Hubert, évêque
En certains endroits : St Martin de Porrès, religieux
St Pierre d'Alcantara, religieux (franciscain)
Lazzaro Baldi (1624-1703), La Vierge à l'Enfant et Saint Jean l'Evangeliste apparaissant à Saint Pierre d'Alcantara
St François Borgia, religieux (jésuite)
St Jean Léonardi, religieux,
fondateur des Clercs réguliers de la Mère de Dieu
NB : depuis l’inscription au calendrier de St Jean Léonardi en 1940, St Denis et ses compagnons ne sont plus que commémorés dans l’Église universelle. Mais en France, la fête de St Denis l’emporte sur celle de St Jean Léonardi.
Sts Denis de Paris, évêque,
Le Retable de saint Denis (1415-1416), Henri Bellechose, Musée du Louvre, Paris
St Bruno, religieux, fondateur de l'Ordre des Chartreux
Tableau de Girolamo Marchesi (v.1471-1550)
Walters Art Museum (Baltimore, Maryland)
Le premier geste du Pape François à Philadelphie a été de célébrer une messe à la Cathédrale des Saints Pierre et Paul. Quelque 2000 prêtres, évêques, religieux, religieuses et laïcs étaient présents dans cet édifice imposant de style corinthien romain à la façade ornée de colonnes et à l’intérieur richement décorée, et dont la construction remonte à la moitié du XIXème siècle. Dans son homélie, le Souverain Pontife a invité le clergé américain à impliquer davantage le laïcat dans la mission de l’Église.
Pour le Saint-Père, l’un des plus grands défis auquel l’Église est confrontée dans cette génération est d’encourager chez tous les fidèles le sens de la responsabilité personnelle pour la mission de l’Église, et de leur permettre d’assumer cette responsabilité en tant que disciples missionnaires.
Cela demande de la créativité dans l’adaptation aux situations changeantes. Cela demande d’être ouvert aux possibilités que l’Esprit révèle en communiquant la joie de l’Évangile, jour après jour et à chaque étape de la vie. Le Pape François reconnaît qu’il faut préserver l’héritage du passé, mais que cela ne veut pas dire maintenir les structures et les institutions. L’avenir de l’Église dans une société en évolution rapide appellera, et même appelle déjà, à un engagement beaucoup plus actif du laïcat, a-t-il encore souligné.
Il ne s’agit pas pour le clergé et les religieux de renoncer à l’autorité spirituelle dont ils ont été investis. Cela signifie plutôt discerner et employer avec sagesse les multiples dons que l’Esprit répand sur l’Église. Le Pape souhaite en particulier que la contribution des jeunes et des femmes soit mise davantage en valeur : les jeunes avec leurs grands idéaux et leur générosité auxquels, dit-il, il faut faire de la place et qu’il faut aider à accomplir leur part ; les femmes, laïques et religieuses, dont il faut évaluer l’immense contribution apportée à la vie des communautés.
Pour appuyer son propos, le Saint-Père a évoqué en particulier sainte Catherine Drexel, une religieuse de la Congrégation de Saint Joseph qui fait partie des grands saints issus de l’Église de Philadelphie. Elle est restée dans l’Histoire notamment pour avoir soigné les blessées sur les champs de bataille. Le Pape François a rappelé un épisode de sa vie : quand elle a fait part au Pape Léon XIII des besoins des missions, celui-ci lui a demandé exprès : « Et vous ? Qu’allez-vous faire ? » Ces paroles ont changé la vie de Catherine, parce qu’elles lui ont rappelé qu’après tout, chaque chrétien ou chrétienne, en vertu du baptême, a reçu une mission.
Avant de prendre congé, le Pape a invité le clergé et les religieux de Pennsylvanie à réfléchir sur leur ministère auprès des familles, auprès des couples se préparant au mariage et auprès des jeunes. Il leur a demandé de prier avec ferveur pour elles, et pour les délibérations du prochain Synode sur la Famille.
Source : Radio Vatican.
Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
[ Sts Cyprien et Justine, martyrs ]
Au Canada : Sts Jean de Brébeuf, Isaac Jogues et leurs comp., religieux martyrs
patrons secondaire du Canada (fête de 2ème classe)
(fête en France le 19 octobre)