Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

égoïsme - Page 2

  • Méditation : le pardon

    « Lorsque nous jugeons et accusons des gens,
    n'est-ce pas parce que nous sommes incapables
    d'accepter la vérité de nos propres failles
    et de nous pardonner à nous-mêmes ?
    Nous projetons sur d'autres ce que nous refusons de voir en nous.
    Nous accusons, jugeons et condamnons d'autres
    parce qu'inconsciemment nous nous jugeons nous-mêmes.
    Lorsque nous condamnons les autres, nous faisons notre propre procès.
    Nous avons tous du mal à accepter
    que nous sommes coupables d'avoir blessé d'autres
    et de nous être enfermés dans l'égoïsme.
    [...]

    Jésus nous appelle à regarder la vérité en face,
    sans juger ni condamner,
    et à accepter que nous sommes égoïstes, tournés sur nous-mêmes,
    incapables de partager et d'aimer vraiment.
    Il nous appelle à nous pardonner à nous-mêmes
    et à demander pardon
    pour toutes les blessures que nous avons infligées aux autres,
    pour tous les actes d'amour et de justice que nous avons omis de faire,
    pour toute notre indifférence envers ceux qui sont faibles et écrasés.
    Devenant conscients du pardon de Dieu,
    nous apprenons à pardonner aux autres.
    Entrant dans une communion nouvelle, plus profonde avec Dieu,
    nous découvrons notre identité profonde,
    et notre vrai moi commence à émerger.
    Nous commençons à aimer les autres comme Dieu les aime.
    Si Dieu nous pardonne,
    avec tout le désordre et la saleté qui sont en nous,
    nous pouvons à notre tour pardonner aux autres,
    avec tout le désordre et la saleté qui sont en eux.
    Les murs qui nous séparent des autres commencent à tomber.
    Mais pardonner est une vraie lutte.
    Des sentiments de colère et de vengeance
    peuvent continuer à nous habiter.
    Nous avons besoin d'une force nouvelle de Dieu
    pour arriver à pardonner
    et devenir des hommes et des femmes de paix.

    Tout l'évangile de Jésus est contenu dans ces mots du "Notre Père" :
           "Pardonne-nous nos offenses
           comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés."

    [...]

    Le pardon est au cœur de toute relation.
    Il est l'essence même de l'amour.
    Pardonner, c'est aimer les gens tels qu'ils sont
    et leur révéler leur beauté, cachée derrière les murs
    qu'ils ont construits autour de leurs cœurs.
    Le pardon est une force nouvelle qui vient de Dieu.
    Le pardon est la route vers la paix. »

    Jean Vanier, Entrer dans le mystère de Jésus - Une lecture de l’Évangile de Jean (ch.11, Le pardon), Éditions Salvator, Paris, 2013.

    pardon.jpg

  • Audience générale de ce mercredi 22 mai 2013

    "Soyons des témoins courageux de l'Evangile"

    Le Pape François a consacré la catéchèse de l’audience générale à l’Esprit Saint, "sans lequel, a-t-il dit, l’Eglise ne pourrait vivre et réaliser la mission que Jésus nous a confié, celle d’aller et de faire des disciples de tous les peuples. Cette mission ne concerne pas seulement quelques-uns, c’est aussi la mienne, la tienne, la nôtre. Nous devons tous être des évangélisateurs surtout par notre vie... C’est pourquoi, nous devons nous ouvrir sans peur à l’action de l’Esprit Saint... A la Pentecôte, l’Esprit Saint fit sortir d’eux-mêmes les apôtres et les transforma en annonciateurs des grandes œuvres de Dieu...que chacun entendait dans sa propre langue.
    Il y a ici un premier effet important de l’action de l’Esprit Saint...l’unité, la communion... La confusion des langues, comme à Babel, est dépassée parce qu’aujourd’hui règne l’ouverture à Dieu et aux autres, qui mène à l’annonce de la Parole de Dieu avec un langage que tous comprennent, celui de l’amour que l’Esprit répand dans les cœurs... Qu'est-ce que je fais dans ma vie ? - a demandé le Pape en haussant la voix - Je divise en faisant des commentaires, en critiquant, avec des commérages, avec envie ?
    Le deuxième effet de l’Esprit Saint – a poursuivi le Saint-Père - est le courage qu’il m’inspire pour annoncer franchement la nouveauté de l’Evangile, à haute voix, en tout temps et lieu. Et cela, bien appuyé sur la prière, sans laquelle toute action reste vide et l’action manque d’âme puisqu’elle n’est pas animée par l’Esprit... Evangéliser, annoncer Jésus, est réjouissant, tandis que l'égoïsme nous rend tristes et amers".
    Il a alors souligné le rôle de la nouvelle évangélisation comme troisième effet important. "Une Eglise qui évangélise doit toujours partir de la prière, en demandant, comme les apôtres dans le cénacle, le feu de l’Esprit Saint. Seule une relation fidèle et intense avec Dieu permet de ne pas rester enfermé et d’annoncer avec courage l’Evangile".
    Avant de conclure, le Pape a rappelé les paroles de Benoît XVI : “Aujourd’hui, l’Eglise sent le vent de l’Esprit Saint qui nous aide et nous montre la bonne voie”... "Renouvelons, chaque jour, notre confiance en l’action de l’Esprit Saint, laissons-nous guider par lui, soyons des hommes et des femmes de prière qui rendent témoignage de l’Evangile avec courage, en devenant dans ce monde des instruments d’unité et de communion avec Dieu".
    Après la catéchèse, le Saint-Père a salué les quelque 50.000 pèlerins réunis sur la Place St Pierre. Il a invité, en anglais, à prier pour les victimes et en particulier les enfants, de l’ouragan en Oklahoma.

    Après l’audience générale, le Saint-Père, rappelant que le 24 mai, on célèbrera la fête liturgique de la bienheureuse Vierge Marie, Auxiliatrice des chrétiens, qui est vénérée avec une grande dévotion dans le sanctuaire de Sheshan à Shangaï, a lancé un appel pour la Chine, invitant tous les catholiques du monde à "prier pour implorer de Dieu la grâce d’annoncer avec humilité et joie le Christ mort et ressuscité, pour être fidèles à leur Eglise et au Successeur de Pierre et vivre quotidiennement au service de leur pays et de leurs concitoyens de façon cohérente avec la foi qu’ils professent". Le Pape a invoqué la Vierge avec ces paroles: "Notre-Dame de Sheshan, soutiens les engagements de ceux qui, en Chine, au milieu des difficultés quotidiennes, continuent à croire, à espérer, à aimer afin qu’ils ne craignent jamais de parler de Jésus au monde et du monde à Jésus... Que la Vierge fidèle soutienne les catholiques chinois, rende précieux aux yeux du Seigneur leurs engagements difficiles et fasse grandir l’affection et la participation de l’Eglise chinoise sur le chemin de l’Eglise universelle".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.5.13)
  • Méditation : "Shema Israël, Ecoute Israël !"

    « Dans les circonstances problématiques, ce qui fait avancer n'est pas tant la recherche des solutions que l'écoute des appels qui nous sont adressés à l'intérieur de la situation. "Shema Israël, Ecoute Israël !" Il faut passer, pourrait-on dire, de sa propre demande à celle de Dieu. Passer de la question : "Qu'est-ce que j'exige de la vie ?" à "Qu'est-ce que la vie exige de moi ?" Cette petite "révolution copernicienne" change tout... Elle peut se décliner de bien des manières, selon les circonstances. Parfois, elle consistera à passer de : "Qu'est-ce que j'attends de mon entourage ?" à "Qu'est-ce que mon entourage attend de moi ?", ou quelque chose d'analogue. Quoi qu'il en soit, cette conversion du regard est toujours nécessaire et toujours féconde. Notons au passage que l'Evangile nous invite très souvent à ce genre de renversement de perspective, par exemple quand Jésus dit :

    "Ainsi, tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le vous-mêmes pour eux : voilà la Loi et les Prophètes." (Mt 7, 12) »

    P. Jacques Philippe, Appelés à la vie, Editions des Béatitudes, 2007.

    handicap-cadeau.jpg

    "Elle me tracasse dit Dieu, cette manie qu'ils ont de se regarder le nombril au lieu de regarder les autres. Car j'ai fait les nombrils sans trop y prêter attention, un peu comme le tisserand qui arrive à la dernière maille et qui fait un noeud, comme ça, pour que ça tienne, à un endroit qui ne paraît pas trop...En fait, j'étais content d'avoir fini.
    Oui, de toute ma création, dit Dieu, ce qui m'étonne le plus, c'est tout le temps qu'ils mettent, dès que ça va un peu mal, à se regarder le nombril au lieu de voir les difficultés des autres. Si c'était à recommencer, si je pouvais faire un rappel général, si ce n'était pas trop de remettre l'ouvrage sur le métier, je leur placerais le nombril en plein milieu du front.
    Comme ça, dit Dieu, ils seraient bien obligés de regarder le nombril des autres !"