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marmion

  • Méditation : le saint sacrifice de la Messe

    Suite de la méditation du vendredi 11 juillet

    « Chaque jour, le drame du Golgotha se reproduit et se perpétue sur nos autels ; le saint sacrifice de la messe est essentiellement le même que celui de la croix ; seul « le mode d'oblation diffère » : sola offerendi ratione diversa. Le même Christ qui, sur la croix, s'est offert d'une façon sanglante, est offert, par le ministère du prêtre, d'une manière non sanglante. Dieu y reçoit la même gloire, et nous y obtenons les mêmes grâces. Toutes les souffrances de Jésus sont à ce moment représentées au Père éternel : Mortem Domini annuntiabitis ; le Christ fait entendre le même appel à la miséricorde. Alors Dieu pardonne et se montre clément envers les hommes aux misères sans nombre, parce qu'ils sont les membres de son Fils.

    Oui, Dieu est vraiment admirable dans ses œuvres. Combien le psalmiste avait raison de s'écrier : Quam magnificata sunt opera tua, Domine ! Omnia in sapientia fecisti. « Ô Seigneur, vous avez marqué toutes vos œuvres du sceau de la magnificence et de la sagesse ! » Dans sa Sagesse et sa bonté adorables, Dieu a su combiner si parfaitement les choses qu'il tire sa gloire de notre propre misère. Non seulement, elle lui est une occasion d'exercer sa miséricorde, mais le Christ Jésus ayant pris sur lui nos fautes et nos faiblesses et les ayant expiées en sa personne, chaque fois que Dieu nous fait miséricorde, il glorifie son Fils et fait valoir les mérites de son sang précieux.

    Des satisfactions du Christ, s'élève continuellement vers « le Père des miséricordes » un encens d'adoration et de gloire infinie. »

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Mélanges Marmion, in "Face à la souffrance - Venez au Christ vous tous qui peinez", Éditions de Maredsous, 30e mille, 1953.

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  • Méditation : le Calvaire, centre lumineux des miséricordes divines

    « Toutes les miséricordes de Dieu à notre égard sont des réponses à des cris de son Fils. Quand les membres du Christ implorent la miséricorde de Dieu, c'est son Fils Jésus qui la demande par leur bouche ; c'est son cri seul qui donne de la valeur à tous les nôtres. Pensons bien que si toute la race humaine faisait monter vers Dieu des accents de détresse, se livrait pendant des siècles aux plus effroyables macérations, tout cela, sans Jésus, n'atteindrait pas Dieu. Le Christ savait que, sans lui, nos péchés ne pourraient avoir de rémission, il s'est fait notre rançon, et c'est par lui que doivent passer toutes les miséricordes de Dieu, pour arriver jusqu'à nous.

    Si donc nous voulons en éprouver les bienfaisants effets, restons étroitement unis à Notre-Seigneur ; nous sommes l'objet de l'amour miséricordieux de Dieu dans la mesure où il nous voit en son Fils. Ceux qui se placent volontairement et délibérément en dehors de Jésus-Christ s'écartent du rayon de la miséricorde divine.

    Le Calvaire est le centre lumineux des miséricordes vers lequel se portent les regards de Dieu. Avant l'Incarnation, c'est en vue du divin sacrifice qui devait s'y accomplir que les miséricordes de Dieu descendaient sur le monde ; depuis la mort du Christ, c'est encore au Calvaire que se reportent sans cesse les regards de notre Père céleste. S'il nous pardonne, s'il nous donne ses grâces, c'est uniquement en vertu de ce sacrifice qui, tout en nous obtenant le salut, procure à Dieu une gloire infinie. »

    (Suite de cette méditation ce dimanche 13 juillet)

    Bx Columba Marmion (1858-1923), Mélanges Marmion, in "Face à la souffrance - Venez au Christ vous tous qui peinez", Éditions de Maredsous, 30e mille, 1953.

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    Eugène Delacroix (1798-1863) : Le Christ sur la Croix (1835)
    (Source et crédit photo)

  • Mercredi 30 janvier 2013

    Calendrier liturgique