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Le Pape François s’est arrêté dans sa catéchèse dominicale sur la vanité des gloires de ce monde, et la nécessité de plutôt se tourner vers la simplicité et le service.
Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org.
Après la prière de l'Angelus, le pape a rendu hommage au jésuite espagnol Tiburcio Arnáiz Muñoz (1865-1926), fondateur des Missionnaires de la doctrine rurale, proclamé bienheureux hier à Malaga en Espagne.
P. Arnáiz Muñoz @ Compagnie de Jésus
« Nous remercions le Seigneur pour le témoignage de ce ministre zélé de la Réconciliation et infatigable annonciateur de l’Évangile, en particulier parmi les humbles et les oubliés. Que son exemple nous pousse à mettre en œuvre la miséricorde et à être des missionnaires courageux dans tous les milieux ; que son intercession soutienne notre chemin. »
O quam suavis est, Domine, Spiritus tuus qui ut dulcedinem tuam in filios demonstrares, pane suavissimo de cælo præstito, esurientes reples bonis, fastidiosos divites dimittens inanes.
Que ton Esprit est doux, ô Seigneur, toi qui, pour manifester ta bienveillance envers tes enfants, as donné le pain le plus doux du ciel. Tu combles les affamés de bonnes choses et tu renvoies les riches insatisfaits les mains vides.
« Je vous recommande la sainte simplicité. Regardez devant vous et ne regardez pas à ces dangers que vous voyez de loin. Il vous semble que ce soient des armées ; ce ne sont que des saules ébranchés, et cependant que vous regardez là, vous pourriez faire quelque mauvais pas. Ayons un ferme et général propos de vouloir servir Dieu de tout notre cœur et toute notre vie ; au bout de là, n'ayons soin du lendemain. Pensons seulement à bien faire aujourd'hui, et quand le jour de demain sera arrivé, il s'appellera aussi aujourd'hui, et lors nous y penserons. Il faut encore en cet endroit avoir une grande confiance et résignation en la providence de Dieu. Il faut faire provision de manne pour chaque jour, et non plus (cf. Ex 16, 16-21) ; et ne doutons point, Dieu en pleuvra demain d'autre, et passé demain, et tous les jours de notre pèlerinage. »
St François de Sales, Lettre CXC du 22 juillet 1603, in "Anthologie mystique", FAC, Centre Saint-Jean-de-la-Croix, 1999.
Dans le cadre de l’audience générale de ce mercredi 17 octobre, tenue sur la Place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi sa série de catéchèses sur les Dix commandements, en revenant une nouvelle fois sur cette parole clé : « Tu ne tueras point ».
Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.
Texte intégral de la catéchèse du pape traduite en français sur Zenit.org.
Résumé en français :
« Frères et sœurs, comme nous l’avons déjà souligné, le 5ème Commandement, « tu ne tueras pas », révèle qu’aux yeux de Dieu la vie humaine est précieuse, sacrée, inviolable. Dans l’Évangile, Jésus élargit le champ de cette parole, en précisant que la colère contre un frère, l’insulte et le mépris peuvent tuer. De fait, pour détruire l’homme, il suffit de l’ignorer : l’indifférence tue. Et chaque fois que nous n’aimons pas, au fond nous méprisons la vie. Et pourtant, à l’inverse de l’attitude de Caïn, nous avons à nous comporter comme les gardiens les uns des autres. Car nous avons tous besoin de cet amour que le Christ nous a manifesté, à savoir la miséricorde. Ainsi, si tuer signifie détruire, supprimer, éliminer quelqu’un, ne pas tuer veut dire prendre soin, valoriser, intégrer et pardonner. Donc, il ne suffit pas de dire : "je vais bien parce que je ne fais rien de mal" ; il faut faire le bien, ce bien préparé pour chacun de nous et qui nous permet de devenir ce que nous sommes vraiment. Alors accueillons le Commandement « tu ne tueras pas » comme un appel à l’amour et à la miséricorde, un appel à vivre à la suite de Jésus qui a donné sa vie pour nous et qui est ressuscité pour nous. »
« Je suis heureux de saluer les pèlerins venus de France et de divers pays francophones, en particulier des pèlerins de Chambéry et de Nancy, avec leurs évêques Mgr Ballot et Mgr Papin, tous les jeunes présents, ceux de Versailles, de Paris, de Fougères, de Bucquoy, de Rouen et d’Évreux, ainsi que des pèlerins de Namur. Puissions-nous accueillir en Jésus, dans son amour plus fort que la mort, et par le don de l’Esprit du Père, le commandement « tu ne tueras pas ». C’est l’appel le plus important et le plus essentiel de nos vies : l’appel à l’amour ! Que Dieu vous bénisse ! »
La gestation pour autrui (GPA) peut sembler un projet encore lointain pour les Français, elle est pourtant à nos portes en Angleterre, en Russie, dans une dizaine d’États américains... En 2009, le Pacs ne devait pas ouvrir au mariage homosexuel, en 2013, le mariage homosexuel ne devait pas ouvrir à la PMA pour toutes. Peut-on encore affirmer que la PMA pour toutes ne conduira pas à la GPA ? La Fondation Jérôme Lejeune publie donc un manuel sur le sujet, qui éclaire de manière très précise et didactique les enjeux de ce procédé.