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  • Mercredi 27 janvier 2016

    St Jean Chrysostome, évêque et docteur de l'Eglise

    Saint_Jean_Chrysostome_mosaique_2b.jpg

    Saint Jean Chrysostome
    Sainte-Sophie (Constantinople), mosaïque du tympan nord
    (crédit photo)

  • Pétition de la Fondation Jérôme Lejeune (France) et Downpride (Pays-Bas et Canada)

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    La Fondation Jérôme Lejeune et Downpride
    lancent une pétition internationale :
    Stop Discriminating Down


    La Fondation Jérôme Lejeune (France) et Downpride (Pays-Bas et Canada), engagés dans l’accueil, le soin et la recherche thérapeutique pour les personnes trisomiques, lancent une pétition internationale afin d’alerter sur une nouvelle technique de détection prénatale dont la diffusion revient à une violation des Droits de l’Homme.

     

    2016 : L’ANNÉE DE L’ÉRADICATION DES PERSONNES TRISOMIQUES ?

    L’année 2016 annonce la consécration d’une nouvelle technique de détection prénatale de la trisomie 21 avant la naissance (DPNI : dépistage prénatal non invasif, à partir du sang de la mère). Or l’insertion de ce test dans notre système de santé radicalise une discrimination à caractère eugénique.

    En Grande-Bretagne, le UK National Screening Committee vient de recommander aux hôpitaux britanniques d’offrir le DPNI aux femmes enceintes à risque. Les enjeux éthiques sont majeurs : un article de The Telegraph titre même sur le risque d’extinction des enfants trisomiques.
    En France, la Haute Autorité de santé (HAS) rendait, en novembre 2015, un avis favorable à l’intégration du DPNI dans le parcours de dépistage remboursé par la collectivité, alors même que déjà 96% des enfants diagnostiqués trisomiques avant leur naissance sont éliminés.
    Cette situation est exactement une violation des Droits de l’Homme. Aujourd’hui, les personnes trisomiques peuvent espérer une vie longue et de bonne qualité. La sélection organisée et encouragée par les gouvernements, sans bénéfice pour la santé ou allègement des souffrances, est un crime envers les personnes trisomiques et leurs familles. Personne ne devrait avoir à défendre sa vie menacée en raison de son patrimoine génétique.

     

    UNE PÉTITION CONTRE CETTE DISCRIMINATION RADICALE

    Sur le site www.stopdiscriminatingdown.com les internautes sont invités à signer la pétition.

    Le 21 mars 2016, journée mondiale de la trisomie 21, la pétition sera présentée à des institutions internationales, et notamment au Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, afin que soient formulées aux Etats des exigences pour que les personnes trisomiques soient considérées, et non discriminées, par la société. Déjà rejointe par l’association néo-zélandaise Saving Down, la mobilisation est amenée à se diffuser dans de nombreux pays.

  • Message du Pape François pour le Carême 2016

    "C'est la miséricorde que je veux, et non les sacrifices" (Mt 9,13).
    Les œuvres de miséricorde dans le parcours jubilaire

    Présentation par Mgr. Giampietro Dal Toso (en français) en Salle de Presse du Saint-Siège.

    Texte intégral du Message en français ci-dessous.

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  • Johann Friedrich Fasch (1688-1758) : Concerto pour luth en ré mineur FWV L:d 1

    Hopkinson Smith, luth baroque ; Chiara Banchini & David Plantier, violons
    David Courvoisier, alto ; Roel Dieltiens, violoncelle piccolo

  • Méditation : "tournez-vous vers Dieu..."

    « Vivez joyeuse : Notre Seigneur vous regarde, et vous regarde avec amour, et avec d'autant plus de tendresse que vous avez de faiblesse. Ne permettez jamais à votre esprit de nourrir volontairement des pensées contraires ; et quand elles vous arriveront, ne les regardez point elles-mêmes, détournez vos yeux de leur fausseté, et tournez-vous vers Dieu avec une courageuse humilité, pour lui parler de sa bonté ineffable, par laquelle il aime notre chétive, pauvre et misérable nature humaine, malgré ses infirmités. »

    St François de Sales, extrait de la Lettre CCCLX à une Supérieure de la Visitation (sœur de Blonay), 18 février 1618, in "Œuvres complètes de saint François de Sales", Tome troisième, Paris, Périsse Frères, 1855.

    NB : certains mots anciens employés par le saint évêque de Genève ont été ici modernisés, soit parce qu'ils sont aujourd'hui inusités, soit parce qu'ils ont acquis un autre sens. C'est le cas de : tendreté : tendresse ; imbécillité : faiblesse ; iniquité : fausseté ; abjecte : misérable ; nonobstant : malgré.

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  • Mardi 26 janvier 2016

    St Polycarpe de Smyrne, évêque martyr

    St Polycarpe de Smyrne,évêque,martyr

  • Célébration des Vêpres par le Pape François à Saint-Paul-hors-les-Murs

    en la Solennité de la Conversion de Saint Paul Apôtre
    et en conclusion de la Semaine de Prière pour l'Unité des Chrétiens


    Livret de la célébration

    Le Pape François a présidé ce lundi soir, 25 janvier 2016, en la basilique de Saint-Paul-Hors-les-Murs, une célébration œcuménique pour conclure la Semaine de prière pour l'Unité des chrétiens.

    Le Pape a traversé la Porte Sainte (ouverte officiellement le 13 décembre dernier) avec le métropolite Gennadios, représentant du Patriarcat œcuménique de Constantinople, et avec Sir David Moxon, évêque anglican néo-zélandais, représentant personnel à Rome de l’archevêque de Canterbury, « pour rappeler que l’unique porte qui nous conduit au salut est Jésus-Christ notre Seigneur, le visage miséricordieux du Père. »

    Dans son homélie, en ce 25 janvier qui marque la commémoration liturgique de la Conversion de Saint Paul, le Pape s’est appuyé sur l’expérience de Paul sur le chemin de Damas pour rappeler que ce bouleversement « n’était pas d’abord un changement moral, mais une expérience transformante de la grâce de Dieu, et en même temps l’appel à une nouvelle mission, celle d’annoncer à tous ce Jésus qu’avant il persécutait en persécutant ses disciples ». Une mission qui ne se fondait donc pas sur ses mérites, mais sur « la bonté de Dieu ».

    « Pour les premiers chrétiens, comme aujourd’hui pour nous tous, baptisés, c’est un motif de réconfort et de constante stupeur de savoir avoir été choisis pour faire partie du dessein de salut de Dieu, acté en Jésus-Christ et dans l’Église », a rappelé le Pape. Tout repose donc sur l’appel de Dieu : « Nous pouvons progresser sur la voie de la pleine communion visible entre les chrétiens, pas seulement quand nous nous rapprochons les uns des autres, mais surtout dans la mesure à laquelle nous nous convertissons au Seigneur, qui par sa grâce nous choisit et nous appelle à être ses disciples. »

    « L’unité se fait en chemin », a lancé le Pape en sortant de son texte, en appelant que les chrétiens des différentes Églises travaillent ensemble à la diffusion de l’Évangile.

    Le Pape François a voulu situer ce temps de prière dans la démarche du Jubilé de la Miséricorde et dans une demande de pardon, utilisant des termes proches de ceux utilisés par Saint Jean-Paul II lors du Jubilé de l'an 2000 : « comme évêque de Rome et pasteur de l’Église catholique, je veux invoquer miséricorde et pardon pour les comportements non évangéliques tenus de la part de catholiques dans les confrontations avec des chrétiens d’autres Églises. Dans le même temps, j’invite tous les frères et sœurs catholiques à pardonner si, aujourd’hui ou dans le passé, ils ont subi des offenses d’autres chrétiens. Nous ne pouvons pas annuler ce qui s’est passé, mais nous ne voulons pas permettre que le poids des fautes passées continue à falsifier nos rapports. La miséricorde de Dieu renouvellera nos relations. »

    Le Pape a aussi évoqué les martyrs communs aux différentes communautés chrétiennes : « Ici devant la tombe de Saint Paul, apôtre et martyr, (…) nous sentons que notre humble requête est soutenue par l’intercession de la multitude des martyrs chrétiens d’hier et d’aujourd’hui. Ils ont répondu avec générosité à l’appel du Seigneur, ils ont donné un témoignage fidèle, avec leur vie, des œuvres merveilleuses que Dieu a accompli pour nous, et expérimentent déjà la pleine communion à la présence de Dieu le Père ». Un exemple qui manifeste « l’œcuménisme du sang », a rappelé le Pape, sortant de son texte pour reprendre une expression qu’il utilise régulièrement.

    Dans un geste improvisé, à la fin de la cérémonie, le Pape a demandé aux deux représentants des Églises sœurs de venir à ses côtés pour qu’ils puissent donner ensemble la bénédiction finale.

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sermon de St Bernard, sur la conversion de Saint Paul : "Seigneur, que voulez-vous que je fasse ?"

    « Seigneur, lui dit-il , que voulez-vous que je fasse ? Domine, quid me vis facere ? Je trouve dans ce peu de paroles un modèle parfait de conversion. Car c'est comme s'il eut dit : Mon cœur est prêt, Seigneur, mon cœur est prêt ; je suis disposé à accomplir sans trouble tout ce qu'il vous plaira de m'ordonner : parlez, que voulez-vous que je fasse ? Domine, quid me vis facere ? O paroles courtes, mais pleines de sens, mais efficaces, mais dignes d'être exaucées ! Qu'il se trouve peu de personnes dans cette disposition d'obéissance parfaite, qui aient tellement renoncé à leur propre volonté, que leur propre cœur même ne leur appartienne plus ; qui ne soient sans cesse appliqués qu'à étudier, non ce qui leur plaît, mais ce qui plaît au Seigneur, lui disant sans cesse : Que voulez-vous que je fasse ? Domine, quid me vis facere ? ou ces autres paroles de Samuel : Parlez, Seigneur, parce que votre serviteur écoute : Loquere, Domine, quia audit servus tuus !
    Mais , hélas ! nous avons beaucoup plus d'imitateurs de cet aveugle dont il est parlé dans l'Évangile, à qui le Sauveur demanda ce qu'il voulait qu'il lui fît : Quid vis ut faciam tibi ? Quelle miséricorde, quelle bonté de votre part, ô mon Dieu ! Le maître a-t-il jamais cherché à faire la volonté de son serviteur ? Cet infortuné était vraiment aveugle, puisqu'il n'a pas fait attention à un pareil renversement, qu'il n'en a pas été saisi d'étonnement, et que, dans sa surprise, il ne s'est point écrié en tremblant : N'en usez pas ainsi envers moi, Seigneur ; mais dites-moi plutôt ce que vous voulez que je fasse ? Domine, quid me vis facere ? car il est dans l'ordre que ce soit moi qui cherche à connaître et à faire votre volonté, et non pas vous à connaître et à faire la mienne. Il n'est personne de vous, je crois, mes frères, qui ne sente que les choses eussent dû se passer ainsi. Cependant n'arrive-t-il pas, hélas ! tous les jours, que la pusillanimité et la perversité de plusieurs nous force d'en agir à leur égard comme le Sauveur envers l'aveugle, en leur demandant ce qu'ils veulent que nous leur fassions : Quid vis ut faciam tibi ? bien loin qu'à l'imitation de notre Apôtre ils nous disent : Que voulez-vous que je fasse ? Quid me vis facere ? Au lieu, comme ils y sont obligés, de n'être attentifs qu'à étudier la volonté de celui qui leur tient la place de Jésus-Christ, ils n'en font pas même de cas lorsqu'ils la connaissent. Leur obéissance n'est pas pleine, ils ne sont pas disposés à se soumettre à tout, ils ne se proposent pas d'imiter en tout Celui qui n'est pas venu ici-bas pour faire sa volonté mais celle de son Père. Ils discernent, ils jugent, ils choisissent dans les commandements qu'on leur fait ce à quoi il leur plaît d'obéir ; ils distinguent, dans les ordres de leurs Supérieurs, ce qui est de stricte obéissance d'avec ce qui ne l'est pas, de manière que leur Supérieur est souvent dans la nécessité de leur obéir.
    Je conjure ceux qui se comportent ainsi d'ouvrir enfin les yeux. Qu'ils ne se flattent pas, parce qu'on les tolère, parce qu'on paraît condescendre à leur faiblesse ; qu'ils rougissent d'une conduite aussi déraisonnable, que l'on passerait tout au plus à des enfants ; de peur qu'on ne leur dise un jour : Qu'ai-je dû faire pour vous, que je n'aie pas fait ? et qu'abusant de la bonté et de la patience de leur Supérieur, ils ne mettent enfin le comble à leur réprobation. »

    St Bernard, In Conversione S. Pauli, Sermo 1. n.6, in "S. Bernard, Homélies pour tous les dimanches et les principales fêtes de l'année, extraites de ses œuvres, et traduites en français", Tome II Propre des Saints, Avignon, Seguin Aîné, 1830.

  • Frédéric Chopin (1810-1849) : Concerto pour piano No. 1 en mi mineur Op. 11 - 2. Romance : Larghetto

    Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire - Dir. Stanislaw Skrowaczewski
    Alexis Weissenberg, piano

  • Méditation : Les 5 conditions d'une parfaite conversion

    « Pour une parfaite conversion, il faut
    1° une confiance dans les miséricordes divines, qui, par l'assurance du pardon, soutienne le courage, anime à bien faire et dispose à aimer. Or, nulle part la miséricorde divine ne se montre mieux que dans le grand miracle de la conversion de saint Paul. Il y a là de quoi encourager quiconque serait tenté de s'attrister de ses misères et de se défier des divines miséricordes. Il faut
    2° un parfait abandon de soi-même à la volonté de Dieu, qui laisse le gouvernement de tout son être au bon plaisir divin. Or, point de plus beau modèle de cet abandon que saint Paul, au jour de sa conversion : Seigneur, que voulez-vous que je fasse (1) ? dit ce grand apôtre. En ce seul mot est renfermée toute la vie parfaite ; n'avoir plus de désir que celui de plaire à Dieu, plus de volonté que la volonté divine : voilà le commencement, la suite et la consommation de la perfection. Il faut
    3° un détachement complet de tout ce qui passe, pour n'estimer plus que les biens éternels et ce qui y conduit. Or c'est ce que nous enseigne encore la cécité dont saint Paul demeure atteint pendant trois jours. Il tient ses yeux fermés à toutes les choses de la terre ; les biens célestes sont tout pour lui. Il faut
    4° une humble docilité à se laisser conduire. Quiconque se fie à moi se fie en un insensé, dit saint Bernard (2). Or, c'est ce que nous apprend le renvoi de saint Paul à Ananie.
    5° Enfin, il faut un dévouement entier à la gloire de Dieu et au bien du prochain. Or, inutile de dire comment saint Paul a rempli cette condition. Mais nous, comment remplissons-nous les cinq conditions d'une parfaite conversion ? Examinons-nous et jugeons-nous sévèrement. »

    1. Domine, quid me vis facere ? (Ac. IX, 6) - 2. Qui sibi confidit, stulto se discipulum subdit (S. Bern., Ep. LXXXVII.)

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, 25 janvier, Second Point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Ananias restaurant la vue de St Paul, Pietro da Cortona (v.1596-1669)
    église des Capucins, S. Maria della Concezione, Rome

    (crédit photo)

  • Lundi 25 janvier 2016

    Conversion de St Paul, apôtre

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    La conversion de saint Paul, Caravaggio (1571-1610)
    Collection privée Odescalchi, Rome

    (crédit photo)

    NB : La seconde version de cette conversion de saint Paul par le Caravage a été proposée sur notre site Chemin d'Amour vers le Père le 25 janvier 2012. La première version reproduite ci-dessus avait été refusée par son commanditaire, Tiberio Cerasi, six mois après sa commande au peintre.