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  • Angelus de ce dimanche 24 janvier 2016

    Lors de la traditionnelle prière de l'Angélus prononcée depuis la fenêtre des appartements pontificaux, le Pape François est revenu ce dimanche midi, 24 janvier 2016, sur l’Évangile de ce jour, tiré de Saint Luc. Il a rappelé l’option préférentielle de Jésus pour les pauvres, une voie qui doit être suivie par toutes les communautés chrétiennes.

    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Giovanni Legrenzi (1626-1690) : Op. 1 - Messe à quatre voix et deux violons

    (Concerti Musicali per uso di Chiesa)
    Ensemble Olivier Opdebeeck - Dir. Olivier Opdebeck
    Caroline Pelon, soprano ; Vincent Darras, contre-ténor
    Hervé Lamy, ténor ; Jean-François Gay, basse

  • Méditation : « Fais de nous une éternelle offrande à ta gloire... »

    (suite et fin de la méditation proposée vendredi 22 janvier)

    « Non seulement l'intelligence vraie et complète de la Messe devrait conduire naturellement tout fidèle, - et à plus forte raison tout prêtre, - à s'offrir à Dieu en immolation, chaque fois qu'il lui est donné d'assister au divin sacrifice ou de le célébrer ; l'intelligence vraie et complète de la sainte communion devrait pousser également chaque fidèle, - et à plus forte raison chaque prêtre, - à une offrande analogue chaque fois qu'il a le bonheur de recevoir Jésus-Hostie.
    Il y a en effet deux aspects de la sainte communion, également essentiels, également dogmatiques, et qui méritent au même titre de commander la piété chrétienne - : la communion, incorporation à la vie de Notre-Seigneur, - la communion, incorporation à sa mort.
    [...]
    N'oubliez pas, disait saint Paul aux Corinthiens, qu'à chaque communion, vous « annoncez la mort du Seigneur » (I Cor. XI). Vous devez donc, telle est sa pensée, vous unir à son immolation, communier à sa mort. Et l'Imitation ne parle pas autrement : « Comme je me suis offert volontairement à Dieu mon Père pour vos péchés, les mains étendues et le corps sur la croix, en sorte qu'il n'est rien demeuré en moi qui n'ait été offert dans ce sacrifice de votre réconciliation avec Dieu, vous devez de même vous offrir volontairement à moi tous les jours à la messe en oblation pure et sainte de vous-même... aussi intimement que vous pouvez le faire. » (L. IV, ch. VIII).
    [...]
    Communier veut dire cela : devenir un avec l'hostie - donc s'offrir spirituellement avec elle - donc « offrir sa chair à crucifier avec ses vices et ses convoitises » (Gal. V, 24), et livrer sa vie, ses travaux, ses souffrances, ses prières, à Notre-Seigneur pour lui demander de les pénétrer de son esprit d'hostie.
    [...]
    « Vouloir retirer les fruits du sacrifice dans la communion sans nous sacrifier, vouloir nous diviniser par l'hostie sans nous immoler avec elle, c'est aspirer à vivre en parasites de l'autel, chercher le salut en dehors de la croix (1). » La communion bien comprise n'est pas seulement divinisante, elle doit être immolante, et elle ne sera l'une que si elle est l'autre. La communion bien comprise ne consiste pas seulement en un trésor que l'on reçoit ; elle doit être un trésor que l'on donne ; elle ne comprend pas seulement la réception d'une hostie, mais la donation d'une hostie. On ne reçoit dignement la Victime de l'autel qu'à la condition de s'offrir soi-même en victime sur l'autel en esprit d'adoration et d'expiation (2). »

    1. P. J. Grimal : Le sacerdoce et le sacrifice de Jésus-Christ, p. 329 (Beauchesne, 1911). - 2. « Cette double fonction des fidèles, à la Messe, qui les constitue des offrants et des offerts est si réelle, que la liturgie du sacrifice est inintelligible sans cela et nous apparaît presque comme un non-sens. » Dom Vandeur, O.S.B., La Sainte Messe : Notes sur la liturgie, 6e éd., Gabalda, 1914, p. 135.

    Raoul Plus s.j. (1882-1958), L'idée réparatrice (Livre II ch. 3), Gabriel Beauchesne, Paris, 1919.

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  • Dimanche 24 janvier 2016

    Dimanche de la Septuagésime
     
     
    Au nouveau calendrier : 3ème dimanche du Temps Ordinaire
     
    Le Temps de la Septuagésime

    Le temps de la Septuagésime est la période de trois semaines qui précède l'ouverture du carême. Aux premiers siècles du christianisme, le temps de la préparation pascale consistait uniquement dans les quarante jours du carême. Mais, comme, en Orient, on ne jeûnait pas le samedi et le dimanche, le début du carême fut anticipé d'un certain nombre de jours. L'Église romaine, qui observait l'usage de jeûner le samedi, n'avait pas les mêmes motifs d'avancer le temps des privations. Néanmoins, par déférence pour l'Église grecque, elle fit aussi précéder la sainte Quarantaine de trois semaines environ, qui, sans comporter l'obligation du jeûne, devaient être consacrées à se recueillir et à se préparer par une pénitence moins rigoureuse.

    Les trois dimanches qui les ouvrent sont appelés dimanches de la Septuagésime, de la Sexagésime et de la Quinquagésime, parce que le premier dimanche de carême portant le nom de Quadragésime (carême est un dérivé et un abrégé de ce mot), on est remonté en rétrogradant. Ces dénominations signifient donc qu'à partir de ces dimanches, il y a environ 70, 60 et 50 jours jusqu'à la fête de Pâques. Il n'y faut pas chercher un compte exact de jours.

    Source et remarques de l'abbé Migne (1863) et du Chanoine Robert Lesage (Cérémoniaire de Paris, 1952).

  • Ce dimanche : Ouverture du 51e Congrès Eucharistique International à Cebu, aux Philippines

    Un million de personnes est attendu pour la Messe de conclusion, le 31 janvier.

    Placé sous le thème : "Christ en nous, l’espérance de la gloire", le Congrès se déroulera dans la deuxième ville de l’archipel, Cebu, avec la participation de plus de 10 000 délégués de 57 pays. Près de 5000 bénévoles et 600 familles seront mobilisés pour l’accueil des pèlerins. Le cardinal Tagle, archevêque de Manille, espère que l’écho de ce grand rassemblement aille « bien au-delà de l’Église catholique et livre un message de miséricorde, d’amour et de pardon ».

    De manière symbolique, un banquet solidaire pour les plus démunis a été organisé quelques heures avant l’ouverture du Congrès. Par ailleurs, 500 enfants des rues feront leur première communion le 30 janvier. Ces dernières années, souligne l’archevêque de Cebu, Mgr José Palma, « l’Asie est devenue l’un des grands moteurs de la croissance économique mondiale mais elle reste un continent à évangéliser ».

    Parmi les intervenants figurent le cardinal Timothy Dolan, archevêque de New York, le cardinal John Onaiyekan, archevêque d’Abuja, au Nigéria et le cardinal Oswald Gracias, archevêque de Bombay. Le Pape François sera représenté par l’archevêque de Rangoun, le cardinal birman Charles Maung Bo. Une ombre au tableau : l’Église a regretté que les autorités locales aient déplacé des familles sans domicile pour faire place au pavillon qui accueillera les différentes manifestations.

    Un rendez-vous régulier dans la vie de l'Église

    Les Congrès Eucharistiques internationaux ont lieu tous les quatre ans, le dernier s’est déroulé en 2012 à Dublin, capitale de l'Irlande. L’objectif est de rappeler le caractère central de l’Eucharistie dans la vie et la mission de l’Eglise et d’améliorer la compréhension de la liturgie. Manille a déjà accueilli un Congrès Eucharistique international en 1937. Si la ville de Cebu a été choisie cette fois-ci c’est parce qu’elle est considérée comme le berceau du christianisme aux Philippines. C’est là que l’explorateur portugais Ferdinand de Magellan a abordé, en 1521, donnant le coup d’envoi de l’évangélisation de l’archipel. Aujourd’hui les catholiques représentent près de 85% de la population des Philippines.

    A la veille de l’ouverture du Congrès Eucharistique, les 98 évêques des Philippines se sont réunis en assemblée plénière. Dans un message, le Saint-Père les invite à trouver des voies nouvelles pour annoncer à tous le miracle de la miséricorde de Dieu. Le Pape François leur livre deux missions pastorales prioritaires : « l’annonce de la Bonne Nouvelle aux jeunes, très nombreux en Asie, et l’engagement en faveur des pauvres ». Durant leurs débats, les évêques ont évoqué entre autres les prochaines échéances électorales : la présidentielle et les législatives qui auront lieu le 9 mai.

    Source : Radio Vatican (CV-RF), avec Églises d'Asie, Apic et CBCPnews.

  • James Whitbourn : The Song of Mary

    Gondwana National Choirs - Dir. Graeme Morton AM. (Sydney, 2014)
    Chris Cartner & Andrej Kouznetsov, piano ; Nicole Divall, violon

  • Méditation : confiance et humilité

    « Pour envahir le monde de son amour miséricordieux, Dieu attend des actes de confiance et d'humilité, d'une pureté telle que le moindre mouvement de retour sur soi apparaît comme un grain de sable qui enraie la machine. Quand Dieu trouve un homme comme Abraham qui lui fait confiance jusqu'à lui offrir ce qu'il a de plus cher, c'est-à-dire sa liberté, il comble tous ses désirs, mais il faut que cet homme n'exige aucune garantie.

    « Quand la Sainte Vierge est apparue à Catherine Labouré elle lui a montré les grâces sortant de ses mains sous forme de rayons - mais aussi les grâces qu'on ne reçoit pas, celles que les hommes ne pensent pas à demander. Je conseille de demander « effrontément » les grâces que les autres ne pensent pas à demander, en insistant bien sur le fait que nous ne réclamons aucune garantie. » (1)

    Le propre de la confiance est de vivre sans garantie, à tous les plans, en lâchant tout ce qui pourrait nous donner la moindre sécurité. C'est aussi le sens de la pauvreté, qui ouvre à la possession du Royaume des cieux. Dans l'évangile, tout se tient ; on ne peut pas prier le Père au nom de Jésus sans lui faire confiance, et pour faire confiance, il faut être pauvre et ne plus se regarder ; donc il faut devenir humble. Dès qu'un homme entre dans cette attitude de pauvreté absolue, il peut tout demander à Dieu, avec une audace sans limites. »

    1. P. Molinié o.p., Le courage d'avoir peur, Cerf 1975, p. 222.

    Jean Lafrance (1931-1991), La puissance de la prière (Troisième Partie, ch. I, 2), Abbaye Ste-Scholastique, Dourgne, 1978.

    Abraham-priere_1a.jpg

  • Samedi 23 janvier 2016

    St Raymond de Peñafort, religieux

    St Raymond de Pennafort,religieux,

    St Raymond de Peñafort, Tommaso Dolabella (1570-1650)
    Couvent des Dominicains de Cracovie

    (Crédit photo)

     Mémoire de Ste Emerentienne, vierge martyre

    St Raymond de Pennafort,religieux,Ste Emerentienne,vierge,martyre

  • Le Conseil Constitutionnel valide le naufrage bioéthique de la loi santé

    Le Conseil constitutionnel a rendu hier, jeudi 21 janvier 2016, sa décision concernant le recours en constitutionnalité de la loi de modernisation de notre système de santé, votée le 17 décembre dernier après plus d’un an de navette parlementaire (cf. Les députés votent définitivement le projet de loi santé).

    Le deux recours déposés par les parlementaires de chacune des chambres (cf. Projet de loi santé : les sénateurs ont saisi le Conseil constitutionnel et Après les sénateurs, les députés saisissent le Conseil Constitutionnel) portaient notamment sur les enjeux bioéthiques relatifs à la suppression du délai de réflexion avant l’IVG et la recherche sur l’embryon. Dans les deux cas, le Conseil constitutionnel a jugé les articles conformes à la constitution.

    La suppression du délai de réflexion avalisée

    Le Conseil constitutionnel a considéré que la demande d'IVG et la confirmation de l'IVG ne pouvant avoir lieu le même jour la suppression du délai de réflexion n'était pas contraire à « l'équilibre » de la loi Veil. Par ailleurs, répondant à ceux qui estimaient que tout achat ou a fortiori les actes médicaux pouvaient donner lieu à un délai de rétractation, il a mentionné qu'aucune disposition constitutionnelle n'imposant « de façon générale » de délai de réflexion avant un acte chirurgical, la suppression du délai de réflexion est conformé à la constitution.

    La recherche sur l’embryon est autorisée

    Dans son communiqué de presse, le Conseil constitutionnel a estimé que « le paragraphe III de l'article 155 qui permet, dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation et avec le consentement des membres du couple, la réalisation de recherches biomédicales sur des gamètes destinés à constituer un embryon ou sur un embryon in vitro avant ou après son transfert à des fins de gestation » était conforme à la constitution.

    Le Conseil constitutionnel a considéré que cet article n'était pas un cavalier législatif comme les députés l'avaient soulevé dans leur saisine : ils estimaient qu’il n’avait pas sa place dans le projet de loi santé parce qu’il relevait de la loi de bioéthique. Le Conseil constitutionnel a justifié sa décision estimant qu’il présentait « un lien, même indirect, avec le texte déposé ou transmis ».

    Sur le fond, les arguments énoncés par le Conseil constitutionnel ont de quoi effrayer : les essais cliniques incriminées « destinés à améliorer l’efficacité des méthodes de PMA ou à prévenir ou soigner des pathologies chez l’embryon » « sont menées au bénéfice de l’embryon » et « ne conduisent pas à exposer l’embryon a un risque sans proportion avec le bénéfice attendu »… On est cependant en droit de se demander quel est le « bénéfice » que l’embryon, qui va être détruit, pourra tirer de ces recherches ?

    Par ailleurs, les autorisations de recherche ne seront plus attribuées par l’Agence de biomédecine mais par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), ce qui banalise ces recherches désormais soumises aux règles de l’industrie de la santé. Pourtant, le Conseil Constitutionnel parle bien de personne en parlant de l’embryon puisqu’il évoque « le principe de primauté de la personne qui se prête à la recherche ». Faudra-t-il parler d’incohérence ?

    Certains autres articles de la loi ont été retoqués par le Conseil constitutionnel. Ils n’empêcheront pas la mise en œuvre de ceux-ci dès promulgation du décret d’application.

    Source : Gènéthique.

  • Promulgation de Décrets de la Congrégation de la Cause des Saints

    Le 21 janvier le Saint-Père François a reçu en audience privée le Cardinal Angelo Amato, Préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints. Lors de l'audience, le Saint-Père a autorisé la Congrégation à promulguer les décrets concernant :

    le miracle attribué à l'intercession :

    - du Bx Stanislas de Jésus Marie (au siècle : Giovanni Papczynski, 1631-1701), religieux polonais, fondateur de la Congrégation des Clercs Mariaux de l'Immaculée Conception de la Bienheureuse Vierge Marie ;

    - du Bx José Gabriel del Rosario Brochero (1840-1914), prêtre argentin, surnommé le curé gaucho (mort de la lèpre) ;

    - du Bx José Luis Sánchez del Río (1913-1928), jeune laïc des Cristeros, martyr mexicain ;

    Saint_Jose-Sanchez-del-Rio_2.JPG

    - du Vénérable Francesco Maria Greco (1857-1931), prêtre italien, fondateur de la Congrégation des Petites Sœurs Ouvrières des Sacré-Cœurs ;

    - de la Vénérable Elisabeth Sanna (1788-1857), laïque italienne, veuve, du Tiers-Ordre des Minimes, membre de l'Union de l'Apostolat Catholique fondée par St Vincent Pallotti.

    le martyre :

    - du Vénérable Engelmar Unzeitig (Hubert, 1911-1945), prêtre allemand de la Congrégation des Missionnaires de Mariannhill, appelé l'Ange de Dachau ;

    - du Serviteur de Dieu Javier Fueyo Castañón, prêtre espagnol, et 3 compagnons laïcs, tués en haine de la foi en 1936 ;

    - du Serviteur de Dieu Justo Takayama Ukon (1552-1615), laïc japonais (samouraï converti au christianisme).

    les vertus héroïques :

    - du Serviteur de Dieu Arsenio da Trigolo (au siècle : Giuseppe Migliavacca, 1849-1909), prêtre italien de l'Ordre des Frères mineurs capucins, fondateur de la Congrégation des Sœurs de Sainte Marie Consolatrice ;

    - de la Servante de Dieu Maria Luisa del Santissimo Sacramento (au siècle : Maria Velotti, 1826-1886), italienne du Tiers-Ordre franciscain, fondatrice de l'Institut des Sœurs Adoratrices de la Sainte Croix.

    Sources : Vatican Information Service - Salle de Presse du Saint-Siège.

  • Message du Pape François pour la 50e Journée mondiale des communications sociales

    sur le thème : "Communication et Miséricorde : une rencontre féconde"

    « Redécouvrir le pouvoir de la miséricorde de guérir les relations déchirées, et de ramener la paix et l’harmonie entre les familles et dans les communautés. » Voilà ce à quoi appelle le Pape François dans son message pour la 50e Journée mondiale des communications sociales, un événement qui se déroulera le 8 mai prochain.

    Les précisions d'Antonino Galofaro, à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral en français ci-dessous.

    Lire la suite

  • Alessandro Marcello (1684-1750) : Concerto pour hautbois en ré mineur - 2. Adagio

    Royal Philharmonic Orchestra - Dir. Elgar Howarth
    Derek Wickens, hautbois

  • Méditation : Un sacrifice vivant

    « Dans son Exposition de la Doctrine catholique, livre destiné aux Protestants, Bossuet explique la façon dont les fidèles assistent à la messe : « En présentant Jésus-Christ à Dieu, nous apprenons en même temps à nous offrir à la majesté divine, en Lui et par Lui, comme des "hosties vivantes" (italiques). » Et saint Augustin : « Dans l'offrande qu'elle fait au Seigneur, du corps et du sang de Jésus-Christ, l’Église s'offre et s'immole elle-même... Ne faire qu'un seul corps en Jésus-Christ, voilà le vrai sacrifice des chrétiens. (1) »
    Hélas ! trop de fidèles se tiennent éloignés de cet idéal qui devrait être pourtant la règle. La règle de chaque chrétien. Combien plus la règle de chaque prêtre. « Quel beau spectacle présenterait l’Église, si tous les chrétiens » - et nous pouvons ajouter si tous les prêtres - « comprenaient ainsi cette loi de leur sacrifice ! Autour de Jésus apparaissant comme mort, tous les chrétiens spirituellement immolés, devraient former une hostie d'adoration réparatrice. Qu'il en soit ainsi de nous tous, ô mon Dieu, qu'il en soit ainsi. Donnez-nous d'être des hosties immolées avec Jésus-Christ. (2) »
    [...]
    Au dos d'une image qu'elle lui envoyait pour son sous-diaconat, la sœur de Mgr d'Hulst avait écrit : « Ne sois jamais prêtre sans être hostie. » - Belle devise pour nous tous. »

    1. De civitate Dei, L. X, ch. VI. - 2. P. J. Grimal : Le sacerdoce et le sacrifice de Jésus-Christ, p. 277 (Beauchesne, 1911).

    (méditation à suivre ce dimanche 24 janvier)

    Raoul Plus s.j. (1882-1958), L'idée réparatrice (Livre II ch. 3), Gabriel Beauchesne, Paris, 1919.

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  • Vendredi 22 janvier 2016

    Sts Vincent, diacre martyr, et Anastase, moine martyr

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  • Communiqué de La Marche pour la Vie

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    État d’urgence : la Marche pour la Vie est annulée
    mais la vie de l’enfant à naître reste menacée !

    Mobilisez-vous autour d’une vaste campagne de sensibilisation contre l’avortement.

    Alors que l’état d’urgence et le risque majeur d’interdiction de manifester ont contraint les organisateurs à renoncer à la Marche pour la Vie fixée le 24 janvier 2016, la vie de l’enfant à naître reste plus que jamais menacée, notamment à travers les dispositions de la loi santé qui vient d’être votée à l’Assemblée Nationale.

    Parmi celles-ci, relevons l’autorisation de la pratique de l’IVG médicamenteuse par les sages-femmes, l’instauration de quotas obligatoires d’avortements au sein des établissements de santé, l’autorisation de la recherche sur l’embryon, l’autorisation de la délivrance de la pilule du lendemain par les infirmières scolaires…

    L’ensemble de ces mesures participent d’un véritable acharnement politique et idéologique à promouvoir l’avortement qu’il nous faut plus que jamais continuer à dénoncer.

    600 enfants continuent d’être supprimés, chaque jour, par l’avortement ! Il y a « état d’urgence » autour de l’enfant à naître !

    C’est la raison pour laquelle, Choisir la Vie invite à faire du 24 janvier 2016 la Journée Internationale de l’enfant à naître et à se mobiliser autour d’une vaste campagne de sensibilisation au respect de la vie, contre l’avortement qui prendra la forme d’affichages, de tractages, de distribution d’autocollants.

    Envahissons nos rues, nos quartiers de ces affiches et autocollants !

    Collons, tractons, twittons, likons... bref, RÉSISTONS !

    Commandez vos affiches, tracts, autocollants auprès de Choisir la Vie : info@choisirlavie.fr

    Ne lâchons rien !

    Cécile EDEL, Présidente de « Choisir la Vie », association organisatrice de la Marche pour la Vie

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  • Psaume 90 : "Qui habitat in adiutorio Altissimi"

    * Qui habitat in adiutorio Altissimi * in protectione Dei caeli commorabitur.
    * Dicet Domino susceptor meus es tu et refugium meum * Deus meus sperabo in eum.
    * Quoniam ipse liberabit me de laqueo venantium * et a verbo aspero.
    * Scapulis suis obumbrabit tibi * et sub pinnis eius sperabis.
    * Scuto circumdabit te veritas eius * non timebis a timore nocturno.
    * A sagitta volante in die * a negotio perambulante in tenebris * ab incursu et daemonio meridiano.
    * Cadent a latere tuo mille * et decem milia a dextris tuis * ad te autem non adpropinquabit.
    * Verumtamen oculis tuis considerabis * et retributionem peccatorum videbis.
    * Quoniam tu es Domine spes mea * Altissimum posuisti refugium tuum.
    * Non acce dent ad te mala * et flagellum non adpropinquabit tabernaculo tuo.
    * Quoniam angelis suis mandabit de te * ut custodiant te in omnibus viis tuis.
    * In manibus portabunt te * ne forte offendas ad lapidem pedem tuum.
    * Super aspidem et basiliscum ambulabis * et conculcabis leonem et draconem.
    * Quoniam in me speravit et liberabo eum * protegam eum quia cognovit nomen meum.
    * Clamabit ad me et exaudiam eum * cum ipso sum in tribulatione * eripiam eum et clarificabo eum.
    * Longitudine dierum replebo eum * et ostendam illi salutare meum.
    * Gloria Patri et Filio * et Spiritui Sancto * Sicut erat in principio, et nunc, et semper, * et in saecula saeculorum. Amen.

    Quand je me tiens sous l'abri du Très-Haut et repose à l'ombre du Puissant,
    je dis au Seigneur : « Mon refuge, mon rempart, mon Dieu, dont je suis sûr ! »
    C'est lui qui te sauve des filets du chasseur et de la peste maléfique ; *
    il te couvre et te protège. Tu trouves sous son aile un refuge : sa fidélité est une armure, un bouclier.
    Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole au grand jour,
    ni la peste qui rôde dans le noir, ni le fléau qui frappe à midi.
    Qu'il en tombe mille à tes côtés, + qu'il en tombe dix mille à ta droite, * toi, tu restes hors d'atteinte.
    Il suffit que tu ouvres les yeux, tu verras le salaire du méchant.
    Oui, le Seigneur est ton refuge ; tu as fait du Très-Haut ta forteresse.
    Le malheur ne pourra te toucher, ni le danger, approcher de ta demeure :
    il donne mission à ses anges de te garder sur tous tes chemins.
    Ils te porteront sur leurs mains pour que ton pied ne heurte les pierres ;
    tu marcheras sur la vipère et le scorpion, tu écraseras le lion et le Dragon.
    « Puisqu'il s'attache à moi, je le délivre ; je le défends, car il connaît mon nom.
    Il m'appelle, et moi, je lui réponds ; je suis avec lui dans son épreuve. « Je veux le libérer, le glorifier ; +
    de longs jours, je veux le rassasier, * et je ferai qu'il voie mon salut. »


    (Trad. AELF)

  • Méditation : La miséricorde de Dieu n'a point de bornes

    « La vue de vos faiblesses vous décourage trop. Il faut avoir plus de confiance en la bonté de Dieu. Ce qu'il a fait pour votre salut est une marque qu'il vous aime, et ses miséricordes sont plus grandes sur vous que vous ne le concevez. Si vous aviez les yeux aussi ouverts à son amour et aux motifs qui vous devraient obliger de vous confier en lui, comme vous les avez ouverts à vos misères et à ces sujets qui vous abattent, vous seriez bientôt délivré de vos peines. Car, soit qu'elles naissent de votre propre infirmité ou de la multitude de vos péchés, tout cela ne vous paraîtrait rien auprès de l'étendue des biens qu'une foi vive et constante vous ferait trouver en Jésus-Christ.

    Je vous conseille d'avoir souvent en vue sa miséricorde infinie, qui absorbe tout péché, comme une fournaise ardente consume en un moment un brin de paille, ou comme le vaste océan absorbe dans son sein un grain de sable qu'on y jette. La miséricorde de Dieu n'a point de bornes : elle est immense, et nos péchés devant elle ne sont rien qu'un atome. Sa grande gloire est d'engloutir les plus grands crimes. Plus elle en absorbe, plus elle paraît éclatante. De la multitude de nos péchés et de nos misères immenses il prend sujet de faire sa puissance et d'exalter la grandeur infinie de sa bonté. C'est là le grand fondement de la confiance chrétienne, dont vous devez vous servir souvent pour vous soutenir dans vos abattements, et pour vous fortifier contre vos craintes. »

    M. Jean-Jacques Olier (1608-1657), Lettres spirituelles, extrait de la Lettre LVIII, in "Œuvres complètes" publiées par M. l'Abbé Migne, J.-P. Migne Éditeur, 1856.

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  • Audience générale de ce mercredi 20 janvier 2016

    La Semaine de prière pour l’unité des chrétiens à l’honneur de l’audience générale du Pape François ce mercredi 20 janvier 2016 en la salle Paul VI du Vatican. Dans sa catéchèse hebdomadaire, le Saint-Père est revenu sur le baptême, sacrement reconnu par tous les chrétiens, qu’ils soient catholiques, protestants ou orthodoxes et qui était au centre de la lecture de la Première Lettre de saint Pierre, texte choisi par un groupe œcuménique de la Lettonie.

    Commentaire de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, nous sommes dans la Semaine de Prière pour l’Unité des Chrétiens. Tous les chrétiens ont en commun le Baptême qui est, comme l’enseigne le Concile Vatican II, « le lien sacramentel d’unité existant entre ceux qui ont été régénérés par lui ». Et nous sommes tous appelés à redécouvrir ce don et les exigences qu’il comporte, au-delà de nos divisions. Partager le baptême signifie que tous – catholiques, protestants et orthodoxes – nous sommes pécheurs et nous avons besoin d’être sauvés. Nous partageons l’espérance de passer des ténèbres à la rencontre du Dieu vivant, plein de miséricorde. Le baptême crée entre tous les chrétiens un lien indissoluble qui les rend réellement frères, même s’ils ne sont pas encore un peuple pleinement uni. La miséricorde de Dieu, qui opère par le baptême, est plus forte que nos divisions, et nous avons pour mission commune d’annoncer cette miséricorde aux autres, en partant des plus pauvres et des plus abandonnés. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier les jeunes venus de France.
    Je vous invite à vous unir à la prière de toute l’Église pour l’unité des Chrétiens, afin que nous trouvions les moyens de collaborer ensemble pour porter la miséricorde du Père par toute le terre.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • František Xaver Dušek (1731-1799) : Concertos pour piano N° 1 à 3

    Prague Chamber Orchestra - Karel Kosarek, piano