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apôtre - Page 6

  • 24 octobre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    "Heureux serviteur, que son maître, en arrivant, trouvera à son travail..." (Lc 12, 39-48)

    « Que personne ne se glorifie de ce qu'il fait, puisque c'est en simple justice que nous devons notre service au Seigneur... Tant que nous vivons, nous devons toujours travailler pour notre Seigneur. Reconnais donc que tu es un serviteur tenu à un grand nombre de services. Ne te rengorge pas d'être appelé "enfant de Dieu" (1Jn 3,1) : reconnaissons cette grâce, mais n'oublions pas notre nature. Ne te vante pas si tu as bien servi, car tu as fait ce que tu devais faire. Le soleil remplit son rôle, la lune obéit, les anges font leur service. Saint Paul, "l'instrument choisi par le Seigneur pour les païens" (Ac 9,15), écrit : "Je ne mérite pas le nom d'apôtre, parce que j'ai persécuté l'Eglise de Dieu" (1Co 15,9). Et si ailleurs il montre qu'il n'a conscience d'aucune faute, il ajoute ensuite : "Mais je n'en suis pas justifié pour autant" (1Co 4,4). Nous non plus, ne prétendons pas être loués pour nous-mêmes, ne devançons pas le jugement de Dieu. »

    Saint Ambroise (v.340-397), Sur l’Evangile de Saint Luc 8, 31-32 (Trad. Maurice Véricel, L'Evangile commenté par les Pères, Editions Ouvrières, Paris, 1961 ; cf SC 52).

  • 26 septembre : Méditation

    « Toi qui jouis du don inappréciable de la foi ; toi qui bénéficies des sacrements de l'Eglise et manges quand il te plaît à la Table de Dieu ; toi que le Seigneur a fait riche des infinies espérances, partage unique de ceux qui peuvent dire "je crois" ; toi le choyé de l'Eternel Amour, le comblé de tant et tant de bienfaits divins ; insigne favorisé du monde de la grâce, catholique mon frère, as-tu pitié des infortunes surnaturelles qui t'entourent : de tant d'âmes privées du Christ et qui meurent de misère dans la nuit sans étoile de leur ignorance religieuse et des erreurs qui mènent à tous les désespoirs ?
    Catholique pratiquant, heureux privilégié de la Rédemption, millionnaire du monde de la grâce, as-tu pitié des indigents, des pauvres, des sans-Dieu, des sans foi, des sans espérances, qui languissent de toute part autour de toi ?
    La richesse est une fonction ; c'est un peu pour soi et surtout pour le bonheur des autres qu'on détient la richesse... Si cela est vrai pour les biens matériels, il est évident qu'il doit en être ainsi pour les trésors de l'ordre surnaturel.
    Riche de la Rédemption, catholique, mon frère, es-tu apôtre ? Te soucies-tu de communiquer ta foi ?
    Enfant de Dieu, sors de ton égoïsme ; oublie-toi toi-même, songe aux autres, renonce à ta petite tranquillité. L'heure des dévouements sans réserve a sonné. Va, va, va, enfant de Dieu, va ! Il y a tant de pitié au royaume des âmes, sur la terre de France.
    Ah ! que d'êtres humains égarés, révoltés, lamentables et malheureux, à qui pourtant il eût suffit, pour devenir de vertueux croyants, de rencontrer sur leur chemin un coeur d'apôtre !... Et c'était peut-être toi ce coeur par qui le Christ voulait les arracher au naufrage !...
    Mystérieuse et grave responsabilité de tout catholique !...
    Fils de l'Eglise, le Pape t'y appelle. Il faut te jeter dans la mêlée. Les adversaires de ta foi travaillent avec acharnement, à multiplier les apostats : vas-tu assister, impassible, à ces ravages ?
    Combien, jusqu'à ce jour, voyons, combien de coeurs, combien de consciences coupables se sont-ils restitués à Dieu, grâce à toi ?
    Combien d'âmes as-tu rendues meilleures ?...
    S'il est des vies dont on peut dire qu'elles ne valent pas une heure, parce qu'elles n'ont été employées qu'à poursuivre le néant et n'ont rien produit d'éternel, il est des heures dont on peut dire qu'elles valent des années et rachètent une vie : ce sont les heures à jamais bénies où l'on sauve une autre âme. Ah ! multiplie ces heures dans ta vie.
    "Hélas ! s'écrie saint Bernard, hélas ! qu'une bête de somme tombe sur le chemin, il se trouvera quelqu'un pour lui porter secours ; il en est bien peu qui se soucient d'une âme qui périt..."
    Mon frère, toi, sois apôtre ! »

    Chanoine Marie-Eugène Henry (Chapelain de Paray-le-Monial), Points d'appui au sein de la tempête, Editions Alsatia, Paray-le-Monial, 1940.

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  • 21 septembre : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    St Matthieu, apôtre et évangéliste


    Vie de l'apôtre St Matthieu (Ier s.)

    Mémoire du Vendredi des Quatre-Temps d'Automne

  • 24 août : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel :

    Saint Barthélemy, apôtre


    Vie de Saint Barthélemy (Nathanaël), apôtre et martyr († vers l'an 71)

    (patron de l'Arménie)

    Catéchèse de Benoît XVI sur Saint Barthélemy (Nathanaël)

    (Audience générale du 4 octobre 2006)


    Le nom de Barthélemy et celui de Nathanaël qu’on trouve dans saint Jean désignent la même personne (identité dont ne tient d’ailleurs pas compte la liturgie). Barthélemy, originaire de Cana, en Galilée, est un des premiers disciples qui suivirent l’appel du Sauveur. La première fois qu’il le vit, Jésus lui rendit ce magnifique témoignage : « Voici vraiment un Israélite en qui il n’y a nul artifice ». Après la Résurrection, il fut un des quelques disciples à qui Jésus « se montra... sur les bords de la mer de Tibériade » [83]. Il évangélisa, croit-on, la grande Arménie où il fut écorché vif. Les Arméniens l’honorent comme l’Apôtre de leur pays. Voici l’histoire de ses reliques d’après le martyrologe : Son corps fut d’abord transporté dans l’île Lipari (au nord de la Sicile), puis à Bénévent, et finalement à Rome, dans l’île du Tibre, où il est l’objet d’un culte fervent ». Néanmoins, il semble plus vraisemblable que ses reliques sont encore à Bénévent. La date du 24 août est celle d’une de leurs translations.

    Dom Pius Parsch, Le guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936.

  • 14 août : Sanctoral

    14 août : Saint Maximilien Kolbe (1884-1941)
    Prêtre et martyr, apôtre de l'Immaculée Conception
    canonisé le 10 octobre 1982

    Au calendrier traditionnel :

    Vigile de l’Assomption

    Instaurée sous Serge Ier (687-701), rétablie sous Léon IV en 847 (de même que l’Octave), la vigile de l’Assomption est une des plus solennelles de l’année liturgique et la plus importante des vigiles mariales (la seule à subsister à la suppression des vigiles sous Pie XII et Jean XXIII).

    Selon l’ancien code de droit canon (1917), aujourd’hui : jeûne et abstinence (can. 1252 §2).
     
    Mémoire de Saint Eusèbe, confesseur († 357)

  • 25 juillet : Sanctoral

    Comme au calendrier traditionnel

    Saint Jacques le Majeur, Apôtre


    Vie de Saint Jacques le Majeur († 44)

    Et mémoire de Saint Christophe, martyr

    Quelques lignes sur la vie de Saint Christophe, martyr du Ve siècle

  • 10 juillet : Anniversaire de la naissance au Ciel de Marcel Van, petit apôtre de l'Amour (Vietnam, 1959)

    « Depuis l'âge de douze ans jusqu'à mes vingt-deux ans accomplis, mon mot d'ordre reste toujours le même : "Faire de la volonté de Dieu ma seule récompense". Bien que je n'aie pas encore vécu très longtemps, bien souvent, j'ai été inondé de joie et de consolations ; par contre, j'ai connu aussi plusieurs fois de grandes souffrances. Cependant, ayant choisi la volonté de Dieu pour être ma récompense, les tristesses et les joies sont pour moi autant d'occasions de rester fidèle à ce mot d'ordre unique. »

    Extrait de sa Lettre à Té (sa petite soeur), le 29 juillet 1951.

    « Petit frère, tu marches actuellement sur une route tracée par Dieu ; ne te décourage donc jamais, garde confiance, et tu verras que tout s'arrangera. Dieu n'a pas besoin de chercher de belles intelligences, des esprits brillants, puisqu'il est l'origine de tout. Tout ce qu'il cherche, c'est un coeur sincère, une volonté fermement décidée à mettre en lui son entière confiance. Continue de croire que Dieu mènera ton projet à bonne fin. Rappelle-toi toujours qu'Il donne ses grâces selon la mesure de notre foi. Si notre foi est faible, nous obtenons peu, si elle est grande, nous obtenons beaucoup, et si nous mettons en lui toute notre confiance, Dieu nous donnera toute sa puissance qui agira en nous, car étant infiniment juste, si nous lui offrons tout, nécessairement, sa justice l'oblige à tout nous donner.
    Si tu ne me crois pas, interroge la petite Thérèse, et tu verras. L'Evangile rend également témoignage de ce fait. Chaque fois que Jésus opère un miracle en faveur de quelqu'un, il ne lui pose que cette question : est-ce que tu crois ? Et le miracle n'a lieu que s'il a la foi.
    Fais des efforts pour mettre toute ta confiance en Dieu. Si tu crois fermement, tu n'as plus aucune raison de t'inquiéter de ton avenir, puisque Dieu s'en occupe déjà.
    Sois joyeux !... »

    Extrait de sa Lettre au Frère Tôn, le 1er mars 1955.

    Marcel Van (1928-1959), in Oeuvres complètes vol.3 "Correspondances", Editions Saint-Paul / Les Amis de Van, Paris, 2006.

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  • 3 juillet : Sanctoral

    Fête de Saint Thomas, apôtre


    « Le cas de l'Apôtre Thomas est important pour nous au moins pour trois raisons : la première, parce qu'il nous réconforte dans nos incertitudes ; la deuxième, parce qu'il nous démontre que chaque doute peut déboucher sur une issue lumineuse au-delà de toute incertitude ; et, enfin, parce que les paroles qu'il adresse à Jésus nous rappellent le sens véritable de la foi mûre et nous encouragent à poursuivre, malgré les difficultés, sur notre chemin d'adhésion à sa personne. »

    Benoît XVI, extrait de l'Audience générale du 27 septembre 2006 : catéchèse sur St Thomas.
     

    Au calendrier traditionnel :

    Saint Irénée, Evêque et martyr († 202)

    « Entendons l’élève de Polycarpe, l’auditeur zélé des disciples des Apôtres, celui que sa science et ses pérégrinations, depuis la brillante Ionie jusqu’au pays des Celtes, ont rendu le témoin le plus autorisé de la foi des Églises au second siècle. Toutes ces Églises, nous dit l’évêque de Lyon, s’inclinent devant Rome la maîtresse et la mère :
    "Car c’est avec elle, à cause de sa principauté supérieure, qu’il faut que s’accordent les autres ; c’est en elle que les fidèles qui sont en tous lieux, gardent toujours pure la foi qui leur fut prêchée. Grande et vénérable par son antiquité entre toutes, connue de tous, fondée par Pierre et Paul les deux plus glorieux des Apôtres, ses évêques sont, par leur succession, le canal qui transmet jusqu’à nous dans son intégrité la tradition apostolique : de telle sorte que quiconque diffère d’elle en sa croyance, est confondu par le seul fait." »

    R.P. Dom Prosper Guéranger (1805-1875), L'année liturgique
    .
  • 11 juin : Sanctoral

    comme au calendrier traditionnel,
    Saint Barnabé, apôtre


    Vie de Saint Barnabé (1er s.)

    Saint Jean de St-Facond, religieux augustin (1430-1479)
    (demain au calendrier traditionnel)

  • 14 mai : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « "En ces jours-là, Pierre se leva au milieu des disciples et parla" (Ac 1,15 sq). Parce qu'il est fervent et parce qu'il est le premier du groupe, il est toujours le premier à prendre la parole : "Frères, il nous faut choisir parmi...les hommes qui nous ont accompagnés". Remarquez comment il veut que ces nouveaux apôtres soient des témoins oculaires. Sans doute le Saint Esprit devait venir, mais Pierre attachait beaucoup d'importance à ce point. "Parmi les hommes qui nous ont accompagnés durant tout le temps où le Seigneur Jésus a vécu parmi nous." Il leur indique qu'ils doivent avoir vécu avec lui et ne pas avoir été de simples disciples. En effet, au début, beaucoup de gens le suivaient... "Jusqu'au jour où il nous a été enlevé. Il faut donc que l'un d'entre eux devienne avec nous témoin de sa résurrection."
    Pierre n'a pas dit : "témoin de tout le reste", mais seulement "témoin de la résurrection". Car il serait plus digne de foi, le disciple qui pourrait dire : "Celui qui mangeait, qui buvait, qui a été crucifié, c'est celui-là qui est ressuscité". Par conséquent, il ne fallait pas qu'il soit témoin des époques précédentes, ni des suivantes, ni des miracles. Ce qu'on exigeait, c'était qu'il soit témoin de la résurrection. Tout le reste avait été manifesté et proclamé. Tandis que la résurrection s'était accomplie dans le secret, elle n'était manifeste que pour quelques-uns. »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), 3ème Homélie sur les Actes des apôtres ; PG 60, 33 (trad. Bréviaire 14/05)

  • 14 mai : Sanctoral

    Saint Matthias, apôtre

    Sainte Théodore Guérin,

    religieuse fondatrice des Soeurs de la Providence (1798-1856)
    canonisée le 15 octobre 2006

    Saint Michel Garicoïts, confesseur (1797-1863)

    fondateur des Prêtres du Sacré-Coeur de Jésus de Betharram

     

    Au calendrier traditionnel :

    Lundi des Rogations

    Mémoire de Saint Boniface, martyr (+ 754)

     

  • 11 mai : Sanctoral

    Sainte Estelle, martyre (3e siècle)

    Saint François de Girolamo, missionnaire, Jésuite (1641-1716)


    Au calendrier traditionnel :

    Saints Philippe et Jacques, apôtres

     

  • 26 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « Pierre devait recevoir les clés de l'Église, plus encore les clés des cieux, et le gouvernement d'un peuple nombreux devait lui être confié... Si Pierre, avec sa tendance à la sévérité, était resté sans péché, comment aurait-il pu faire preuve de miséricorde pour ses disciples ? Or, par une disposition de la grâce divine, il est tombé dans le péché, si bien qu'après avoir fait lui-même l'expérience de sa misère, il a pu se montrer bon envers les autres.
    Rends-toi compte : celui qui a cédé au péché, c'est bien Pierre, le chef des Apôtres, le fondement solide, le rocher indestructible, le guide de l'Église, le port imprenable, la tour inébranlable, lui qui avait dit au Christ : "Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas" (Mt 26,35) ; lui qui, par une divine révélation, avait confessé la vérité : "Tu es le Messie, le Fils du Dieu vivant".
    Or, l'évangile rapporte que, la nuit même où le Christ fut livré..., une jeune fille dit à Pierre : "Toi aussi, hier, tu étais avec cet homme", et Pierre lui répondit : "Je ne connais pas cet homme" (Mt 26,69-72)... Lui, la colonne, le rempart, se dérobe devant les soupçons d'une femme... Jésus fixa sur lui son regard... Pierre comprit, se repentit de sa faute et se mit à pleurer. Mais alors le Seigneur miséricordieux lui accorda son pardon...
    Il a été soumis au péché pour que la conscience de sa faute et du pardon reçu du Seigneur le conduise à pardonner aux autres par amour. Il accomplissait ainsi une disposition providentielle conforme à la manière d'agir de Dieu. Il a fallu que Pierre, lui à qui l'Église devait être confiée, la colonne des Églises, le port de la foi, le docteur du monde, se montre faible et pécheur. C'était, en vérité, pour qu'il puisse trouver dans sa faiblesse une raison d'exercer sa bonté envers les autres hommes. »

    Saint Jean Chrysostome (v.345-407), Homélie sur saint Pierre et saint Élie, 1 ; PG 50.

  • 17 avril : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    « La faiblesse des disciples était tellement chancelante que, non contents de voir le Seigneur ressuscité, ils voulaient encore le toucher pour croire en lui. Il ne leur suffisait pas de voir de leurs yeux, ils voulaient approcher leurs mains de ses membres et toucher les cicatrices de ses récentes blessures. C'est après avoir touché et reconnu les cicatrices que le disciple incrédule s'est écrié : "Mon Seigneur et mon Dieu !" Ces cicatrices révélaient celui qui, chez les autres, guérissait toutes les blessures. Est-ce que le Seigneur n'aurait pas pu ressusciter sans cicatrices ? Mais il voyait dans le coeur de ses disciples des blessures que devaient guérir ces cicatrices qu'il avait gardées dans son corps.

    Et que répond le Seigneur à cette confession de foi de son disciple qui dit : "Mon Seigneur et mon Dieu" ? "-Parce que tu m'as vu, tu crois. Heureux ceux qui croient sans avoir vu." De qui parle-t-il, mes frères, sinon de nous ? Et pas seulement de nous, mais aussi de ceux qui viendront après nous. Car, peu de temps après, lorsqu'il a échappé aux regards mortels pour affermir la foi dans les coeurs, tous ceux qui sont devenus croyants ont cru sans avoir vu, et leur foi avait un grand mérite : pour l'obtenir, ils ont approché de lui non pas une main qui voulait le toucher, mais seulement un coeur aimant. »

    Saint Augustin (354-430), Sermon 88 : L'aveuglement spirituel.


    Rappel : Oeuvres complètes de Saint Augustin

    Voir : Sermons détachés tome VI 1ère série, Passages détachés de Saint Matthieu ("Oeuvres complètes de Saint Augustin", Traduites pour la première fois sous la direction de M. Raulx, Bar-le-Duc, 1869).