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  • J.-S. Bach : Motet "O Jesu Christ meins lebenslicht" BWV 118 (1737)

    J.-S. Bach : Motet "O Jesu Christ meins lebenslicht" BWV 118
    ("O Jésus-Christ, lumière de ma vie")

    (Liturgie des funérailles)
    English Baroque Soloists - Dir. John Eliot Gardiner

    O Jesu-Christ , meins Lebenslicht, / mein Hort, mein Trost, mein Zuversicht, / auf erden bin ich nur ein Gast / und drückt mich sehr der Sündenlast.
    Jésus-Christ, lumière de ma vie, mon refuge, mon réconfort, mon assurance, je ne suis que de passage sur la terre et je succombe sous le poids de mes fautes.


  • Méditation - Prière à l'occasion d'un décès

    « Hélas, si vous l'aviez voulu, Seigneur, elles ne couleraient pas de mes yeux ces larmes brûlantes que je répands aujourd'hui en votre présence. Si vous l'aviez voulu, il vivrait et serait encore près de moi, cet être si tendrement aimé dont la mort a brisé mon cœur. Mais j'adore votre volonté dont les desseins sont impénétrables, et qui est toujours miséricordieuse jusque dans ses rigueurs apparentes. J'essaye de me soumettre sans murmure. Je courbe la tête, et j'accepte, ô mon Dieu, en l'unissant à la vôtre, la croix douloureuse dont vous m'accablez. Je vous conjure seulement de m'aider à la porter, afin de rendre possible à mon pauvre courage un sacrifice qui me semble au-dessus de mes forces.

    O Seigneur, soutenez mon cœur abattu ! Ranimez-le par les pensées consolantes de la foi, afin que je ne m'attriste pas comme ceux qui n'ont pas d'espérance ; car je le sais, ô mon Sauveur, vous avez vaincu la mort. Celui qui a cru en vous ne meurt pas à jamais ; et cette mort passagère qui n'est qu'un sommeil, nous fait entrer dans l'éternelle vie. Je le sais encore : les liens que vous avez formés vous-mêmes, les affections que vous avez bénies peuvent bien être séparés pour un temps sur cette triste terre, mais ils doivent se retrouver au ciel, là où l'on s'aime mieux encore parce qu'on s'aime en vous, ô mon Dieu ; là où les familles, dispersées ici-bas par la mort, se réunissent et se reforment pour ne plus se quitter. Recevez donc dans votre royaume celui que je pleure, ô mon Père, oubliez ses fautes, faites-lui miséricorde, donnez-lui votre paix. Et accordez-moi Seigneur, tant qu'il vous plaira que je vive, de me sanctifier de telle sorte par la souffrance que je sois un jour réuni à ceux que j'ai tant aimés, et à vous, mon Dieu, que je dois aimer plus que toutes choses. Ainsi soit-il. »

    Henri Lacordaire (1802-1861), cité in P. J.-B. Gosselin s.j., Sujets d'oraison pour tous les jours de l'année, Tome III (23), 3ème édition revue et notablement augmentée, Apostolat de la Prière, Toulouse, 1950.
  • Mardi 3 novembre 2015

    St Hubert, évêque

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    En certains endroits : St Martin de Porrès, religieux

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Séquence "Dies Irae"

    Alfred Deller Consort
    (Texte latin / français)

  • Prière pour nous autres charnels

    « Mère, voici vos fils qui se sont tant battus.
    Qu’ils ne soient pas pesés comme Dieu pèse un ange.
    Que Dieu mette avec eux un peu de cette fange
    Qu’ils étaient en principe et sont redevenus.

    Mère, voici vos fils qui se sont tant battus.
    Qu’ils ne soient pas pesés comme on pèse un démon.
    Que Dieu mette avec eux un peu de ce limon
    Qu’ils étaient en principe et sont redevenus.

    Mère, voici vos fils qui se sont tant battus.
    Qu’ils ne soient pas pesés comme on pèse un esprit.
    Qu’ils soient plutôt jugés comme on juge un proscrit
    Qui rentre en se cachant par des chemins perdus.

    Mère, voici vos fils et leur immense armée.
    Qu’ils ne soient pas jugés sur leur seule misère.
    Que Dieu mette avec eux un peu de cette terre
    Qui les a tant perdus et qu’ils ont tant aimée.

    Mère, voici vos fils qui se sont tant perdus.
    Qu’ils ne soient pas jugés sur une basse intrigue.
    Qu’ils soient réintégrés comme l’enfant prodigue.
    Qu’ils viennent s’écrouler entre deux bras tendus. »

    Charles Péguy (1873-1914), Ève, Cahiers de la quinzaine.
    4e cahier de la 15e série, Paris, 1913.

    Charles Péguy,prière,fidèles défunts

    (Crédit photo)

  • Lundi 2 novembre 2015

    Commémoraison de tous les fidèles défunts

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Angelus de ce dimanche 1er novembre

    Notre nom de famille c’est Dieu, parce que nous sommes ses enfants. Le Pape François l’a affirmé, ce dimanche 1er novembre, solennité de la Toussaint, avant la prière de l’Angélus avec les pèlerins rassemblés place Saint-Pierre. Le Saint-Père a exhorté les fidèles à prendre conscience de ce don inestimable, à se souvenir que dans le baptême ils ont reçu le « sceau » du Père Céleste et sont devenus ses enfants.

    C’est là que se trouve la racine de la vocation à la sainteté, a précisé le Pape François, et les Saints dont nous faisons mémoire sont justement ceux qui ont vécu dans la grâce de leur baptême et qui ont conservé ce « sceau » dans son intégrité, en agissant comme des enfants de Dieu, en s’efforçant d’imiter Jésus. Ils ont atteint le but final, car ils voient enfin Dieu tel qu’Il est. Ils appartiennent à Dieu en plénitude et n’appartiennent qu’à Lui.

    Amour et miséricorde

    Les Saints sont des exemples à imiter, pas seulement ceux qui ont été canonisés, mais aussi les nombreux Saints que nous avons rencontrés dans nos familles, parmi nos amis ou nos connaissances, toutes ces braves personnes que nous qualifions de « Saint homme » ou de « Sainte femme ». Le Pape François a exhorté les fidèles à imiter leurs gestes d’amour et de miséricorde : un acte de tendresse, une aide généreuse, du temps passé à écouter, une visite, une parole aimable, un sourire.. ces gestes évangéliques, qui peuvent paraitre insignifiants, résistent à la destruction de la mort, car l’amour et la compassion sont plus forts que la mort.

    Le Souverain Pontife a par ailleurs insisté sur l’importance de la Communion des Saints, notre grande famille, que composent tous les membres de l’Eglise, ceux qui sont encore pèlerins sur la terre, et, beaucoup plus encore, ceux qui l’ont quittée pour aller au Ciel. Nous sommes tous unis, c’est la « Communion des Saints », la communauté de tous les baptisés.

    Source : Radio Vatican.

    Violences en Centrafrique

    A l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape François a lancé un appel aux parties en conflit, devant les fidèles rassemblés place Saint-Pierre. « Les douloureux épisodes, qui ces derniers jours ont envenimé la situation délicate de la République centrafricaine, suscite en mon âme une vive préoccupation » a déclaré le Pape François qui a dit faire appel aux parties en conflit « afin de mettre fin à ce cycle de violences ».

    Le Saint-Père a exprimé sa solidarité « à l’Église, aux autres confessions religieuses et à la nation toute entière si durement éprouvée » souhaitant la mise en œuvre de « tous les efforts pour dépasser les divisions et reprendre le chemin de la paix ». Le Pape a exprimé sa proximité aux pères Comboniens de Notre-Dame de Fatima à Bangui, la capitale, qui accueille de nombreux déplacés. Et il a conclu en rappelant qu’il doit se rendre dans le pays à la fin du mois, du 29 au 30 novembre : « Pour manifester la proximité de toute l’Église à cette nation si affligée et tourmentée et exhorter les Centrafricains à être toujours plus des témoins de miséricorde et de réconciliation, dimanche 29 novembre je souhaite de tout cœur ouvrir la porte Sainte de la cathédrale de Bangui, durant le voyage apostolique que j’espère pouvoir réaliser dans cette nation ».

    Source : Radio Vatican.

    Béatification de Maria Teresa Casini (1864-1937)

    « Hier, à Frascati, a été béatifiée Mère Teresa Casini, fondatrice des Sœurs Oblates du Sacré-Cœur de Jésus. Femme contemplative et missionnaire, elle a fait de sa vie une offrande de prière et de charité concrète en soutien aux prêtres. Nous remercions le Seigneur pour son témoignage. »

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    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe en la Solennité de Tous les Saints au cimetière du Verano

    (Vidéo sur le CTV)

    Le Saint-Père, comme chaque année depuis le début de son pontificat, a célébré en ce dimanche 1er novembre la messe de la Toussaint au cimetière romain du Verano. Le Pape a rappelé que ceux qui suivent la voie des béatitudes, « seront heureux tôt ou tard ». En revanche, a-t-il souligné, « ceux qui cherchent à tricher, à profiter des autres ne peuvent être heureux ». Et le Saint-Père de rappeler que la voie du Seigneur est celle de la tendresse et de la patience.

    Le Pape François a proposé une méditation sur l’Évangile des béatitudes, « un chemin difficile à comprendre parce qu’il va à contre-courant » mais qui conduit au Ciel. « Celui qui emprunte cette voie est heureux, tôt ou tard il devient heureux » a souligné le Pape. Ces béatitudes sont « la voie de la sainteté » et elles sont la même voie que celle du bonheur.

    S’attardant sur chacune des béatitudes, le Pape François a invité à suivre le chemin de la douceur et de la patience, qui est la voie du Seigneur. Et il a déploré que bien souvent « nous sommes impatients, nerveux, toujours prêts à nous plaindre (…) comme si nous étions les maîtres du monde ». Le Saint-Père a aussi souligné l’importance du pardon « dont nous avons tous besoin », tous, a-t-il insisté. « Heureux ceux qui savent pardonner, qui ont de la miséricorde pour les autres, qui ne jugent pas tout et tout le monde, mais qui cherchent à se mettre à la place des autres ».

    Évoquant la béatitude « Heureux les artisans de paix », le Pape François a interpellé : « Regardons ceux qui se promènent en semant la zizanie : sont-ils heureux ? Ceux qui cherchent toujours les occasions de tricher, de profiter des autres, sont-ils heureux ? a interrogé le Saint-Père. Non, ils ne peuvent être heureux ». En revanche, a-t-il affirmé, « ceux qui chaque jour, avec patience, cherchent à semer la paix, sont des artisans de paix, de réconciliation ». Enfin, le Pape a exhorté à demander la grâce de savoir pleurer, d’être doux, d’œuvrer en faveur de la justice et de la paix.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Domenico Scarlatti (1685-1757) : Te Deum

    The Sixteen - Dir. Harry Christophers

  • Méditation : Devenir saint

    « Moi, être un saint ! n'est-ce pas là une entreprise au-dessus de mes forces ? nous dira notre faiblesse. Non, répondent en ce jour, par leurs exemples, tous les saints du ciel. Nous voyons, en effet, parmi eux des saints de tout âge, de toute condition et de tout sexe. Or ce qu'ils ont pu, pourquoi ne le pourrais-je pas (1) ? Tant de chrétiens dans le monde se sont conservés purs parmi tous les dangers de la séduction, recueillis parmi les dissipations et le tumulte, pauvres et détachés parmi les richesses, mortifiés parmi les occasions de jouissance ! Pourquoi ne pourrais-je pas, dans des conditions meilleures, faire ce qu'ils ont fait dans une position plus difficile (2) ? - Il n'y a point ici à dire : J'ai des passions qui m'entraînent, des tentations qui me sollicitent. Les saints en ont eu aussi, et de plus violentes, et ils en ont triomphé. Pourquoi ne pourrais-je pas en triompher comme eux ? - Il n'y a point à dire : Le sérieux de la sainteté, la monotonie du devoir m'ennuient ; je n'y puis tenir. Est-ce que les saints n'ont pas, eux aussi, éprouvé ces ennuis, ces dégoûts ? Ils les ont supportés, et plus longtemps que moi ; et maintenant qu'ils sont au ciel, comme ils s'en savent bon gré ! comme ils comprennent qu'ils ont bien fait ! - Mais ma faiblesse me fait peur ; je crains de ne pouvoir persévérer. Hélas ! les saints étaient faibles comme moi ; la grâce les a soutenus. Pourquoi n'espérerais-je pas qu'elle me soutiendra comme eux ? C'est ainsi que tout prétexte est confondu, toute excuse tombe devant ce seul mot de saint Augustin : Ne puis-je pas ce que d'autres ont pu ? (3) »

    1, 2 & 3. Quod isti et istae, cur non ego ? : Ce que ceux-ci et celles-là ont fait, pourquoi ne le ferais-je pas ? (St Augustin, Confessions, Livre VIII).

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome III, 1er novembre, Fête de tous les saints, III), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Fra Angelico (v.1400-1455)
    Retable de l'église du couvent San Domenico à Fiesole (Italie)

  • Intentions de prière pour le mois de novembre

    Une culture de la rencontre
    Pour que nous sachions nous ouvrir à la rencontre personnelle et au dialogue avec tous, même avec ceux qui ont des convictions différentes des nôtres.

    Les pasteurs dans l’Église
    Pour que les pasteurs de l’Église, avec un profond amour pour leurs troupeaux, accompagnent leur chemin et gardent vivante leur espérance.

    Source : Apostolat de la Prière

  • Dimanche 1er novembre 2015

    Fête de tous les Saints
    (Toussaint)

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    Carlo Saraceni (1579-1620), Il Paradisio

     Calendrier liturgique et sanctoral