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  • Te Deum d'action de grâce

    31 décembre

    « Cette journée sera pour nous une journée d'action de grâces à Dieu. Il nous a donné des journées nombreuses, des années déjà nombreuses, et par-dessus tout des grâces innombrables.
    Tant de bienfaits de Dieu exigent de nous une reconnaissance profonde ; pénétrons-nous donc des sentiments que doivent exciter en nous les grâces reçues en cette journée, en cette semaine, en cette année, en toutes nos années.

    Disons bien à Dieu avec le psaume : Quid retribuam ? Dieu m'a tant donné, que lui rendrai-je ? Je me dois à lui pour ce qu'il m'a créé ; que lui rendrai-je donc pour ce qu'il m'a racheté ?
    Notre dette envers Dieu est grande et très grande. Dieu seul en connaît, en mesure l'étendue.
    Mon Dieu, donnez-moi, s'il vous plaît, de vous remercier et de vous aimer. »

    Père Emmanuel André o.s.b. (1826-1903), Méditations pour tous les jours de l'année liturgique (31 décembre), Éditions Sainte-Madeleine, 2004.


    Texte complet latin / français

  • Premières Vêpres et Te Deum d'action de grâce de fin d'année

    célébrées par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre



    Livret de la célébration
     
    Quelques heures avant la fin de l’année 2015, le Pape François a présidé dans la basilique Saint-Pierre, les Vêpres de la Solennité de Marie Mère de Dieu, suivies du Te Deum d’action de grâce de fin d’année. « Un chant de remerciement » entonné à l’unisson par les fidèles en prière, « aidés par les anges, les prophètes et toute la Création pour louer le Seigneur » et reconnaitre « la présence pleine d’amour de Dieu dans les événements qui ont fait notre histoire ».
     
    « Nous sommes appelés à vérifier si les événements du monde se sont accomplis selon la volonté de Dieu, ou si nous avons d’abord écouté les projets des hommes, souvent motivés par des intérêts privés, d’une soif insatiable de pouvoir et de violence gratuite. »
     
    « Aujourd’hui, nos yeux ont besoin de se focaliser de manière particulière sur les signes que Dieu nous a concédé, pour toucher de nos mains la force de son amour miséricordieux ».
     
    « Ces signes d’amour ne peuvent pas être obscurcis par l’arrogance du mal. Le bien triomphe, même s’il arrive par moment qu’il paraisse caché ou affaibli ».
     
    Commentaire de Cyprien Viet à lire / écouter sur Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525–1594) : Alma Redemptoris Mater

    Giovanni Pierluigi da Palestrina (1525–1594) : Alma Redemptoris Mater
    Monteverdi Choir - Dir. Julian Podger
    Alma Redemptóris Mater,
    quae pérvia caéli pórta mánes,
    et stélla máris,
    succúrre cadénti
    súrgere qui cúrat pópulo:
    Tu quae genuísti, natúra miránte,
    túum sánctum Genitórem:
    Virgo prius ac postérius,
    Gabriélis ab óre
    súmens íllud Ave,
    peccatórum miserére.
    Sainte Mère du Rédempteur
    Porte du ciel, toujours ouverte,
    étoile de la mer
    viens au secours du peuple qui tombe
    et qui cherche à se relever.
    Tu as enfanté, ô merveille !
    Celui qui t’a créée,
    et tu demeures toujours Vierge.
    Accueille le salut
    de l’ange Gabriel
    et prends pitié de nous, pécheurs.
  • Joachim Nicolas Eggert (1779–1813) : Symphonie No.4 en ut mineur "War and Peace"

    Gävle Symphony Orchestra - Dir. Gérard Korsten

  • Méditation sur l'année écoulée

    « - La brièveté du temps. La plus longue suite des jours, lorsqu'ils sont écoulés, n'est plus rien. Qu'est-ce que l'année qui vient de finir ? Qu'est-ce que tout le temps que nous avons vécu ?... Qu'est-ce que tout le temps qu'a duré le monde ? Tout cela est passé, et dans un temps passé, un siècle, un an, huit jours, un jour, sont la même chose. Le temps à venir n'est pas d'une autre nature. L'année qui commence, le temps qui nous restera à vivre, tout celui que doit durer le monde, passera, et quand il sera passé, il ne sera plus rien ; mais l’Éternité ne passe point. O insensés que nous sommes de nous attacher aux biens du temps qui sont si peu durables, et de ne pas soupirer pour les biens spirituels.

    - L'incertitude du temps. Combien y en a-t-il eu de tout âge, de toute condition, de toute complexion, qui ont vu commencer l'année dernière, et qui ne l'ont pas vu finir ? Il en sera de même de celle-ci ; peut-être serons-nous du nombre de ceux qui n'en verront pas la fin ; nous n'y avons pas un jour, un moment d'assuré. Commençons-la donc comme si elle devait être la dernière pour nous.

    - L'emploi du temps. La manière dont nous aurons employé le temps décidera de notre sort dans l’Éternité. Examinons comment nous avons employé l'année qui vient de s'écouler. Si nous ne sommes pas tombés dans les plus grands désordres, remercions-en Dieu ; mais au moins, avouons-le, quelle lâcheté au service du Seigneur, quelle dissipation dans la prière, quelle négligence dans l'usage des Sacrements, que de défauts dans toutes nos actions ! Combien de fautes que nous aurions pu éviter, de bonnes œuvres que nous aurions pu faire, d'occasions de pratiquer la vertu, d'exercer la charité, la patience, le zèle, l'humilité, la mortification que nous avons perdues ! Pleurons amèrement de si grandes pertes, et demandons-en pardon à Dieu. Voici une nouvelle année qu'il nous donne pour les réparer : ah ! s'il l'accordait aux âmes réprouvées, s'il l'accordait même aux âmes du Purgatoire, comment l'emploieraient-elles ?

    - La fin du temps. A la fin du temps il ne reste plus rien des peines et des plaisirs que l'on a eus dans le temps. Le pénitent et le voluptueux parvenus à leur dernière heure se trouvent égaux, en ce que les mortifications de l'un et les délices de l'autre sont également évanouies ; il ne leur reste que leurs œuvres ; c'est-à-dire, leurs mérites ou leurs démérites. Quels regrets pour l'un ! Quelle consolation pour l'autre ! Quelle satisfaction ne ressentirions-nous pas nous-mêmes aujourd'hui si nous avions passé l'année dernière dans la sainteté et dans la ferveur ! Il ne nous resterait rien de la peine que nous aurions prise ; et que nous reste-t-il des plaisirs qui nous ont détournés de Dieu ? Regrettons un temps si précieux et si mal employé. Remercions Dieu de ce qu'il nous a conservés jusqu'à ce moment, et de ce que la fin du temps n'est pas encore venue pour nous : mais songeons que nous y touchons. Quels seront alors nos sentiments ? Ce que nous voudrions avoir fait alors ne dépendra plus de nous, mais il en dépend maintenant. Soyons donc prudents, et profitons d'un avis qui sera peut-être lui-même le dernier que nous recevrons. »

    P. Bonaventure Giraudeau s.j. (1697-1774), L’Évangile médité Tome I (Chap. XII, Troisième Point : Du premier jour de l'an), Revu et corrigé par M. l'Abbé L. Duquesne, Nouvelle édition, Tournay, Chez J. Casterman Aîné, 1826.

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  • Vatican - Les Opérateurs Pastoraux tués durant l’année 2015

    Selon les informations recueillies par l’Agence Fides, au cours de l’année 2015, 22 opérateurs pastoraux ont été tués de par le monde. Pour la septième année consécutive, le plus fort nombre d’opérateurs pastoraux tués est enregistré en Amérique. De 2000 à 2015, ce sont 396 opérateurs pastoraux qui ont été tués de par le monde, dont 5 Évêques.

    En 2015, sont morts de manière violente 13 prêtres, 4 religieuses et 5 laïcs. Selon la répartition par continent, en Amérique ont été tués 8 opérateurs pastoraux – 7 prêtres et 1 religieuse ; en Afrique, ont été tués 5 opérateurs pastoraux – 3 prêtres, 1 religieuse et une laïque ; en Asie, ce sont 7 opérateurs pastoraux qui ont été tués – 1 prêtre, 2 religieuses et 4 laïcs alors qu’en Europe, ont été tués deux prêtres.

    Aux listes provisoires établies annuellement par l'Agence Fides, doit toujours s'ajouter la longue liste de ceux dont nous n'aurons jamais connaissance ou dont on ne connaîtra pas même le nom qui, dans tous les coins du monde, souffrent et paient de leur vie leur foi en Jésus Christ.

    Un document très complet établi par l'Agence Fides, comprenant les statistiques détaillées par continent, les fiches biographiques et les circonstances de chaque mort, un tableau récapitulatif de l'année 2015 ainsi que des Opérateurs Pastoraux tués de 1980 à 2013, est disponible en lecture et/ou en téléchargement ici (format .doc).

    Source : Agence Fides (SL) 30/12/2015.

  • Audience générale de ce mercredi 30 décembre 2015

    Résumé :

    « Frères et sœurs, en ce temps de Noël, nous nous retrouvons devant la crèche. La dévotion à l’Enfant-Jésus est très répandue. Je pense en particulier à sainte Thérèse de Lisieux qui a voulu porter le nom de Thérèse de l’Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Elle a su vivre et témoigner de l’enfance spirituelle qui s’assimile en méditant, à l’école de la Vierge Marie, l’humilité de Dieu qui, pour nous, s’est fait petit. Que Dieu se soit fait petit enfant doit avoir un sens particulier pour notre foi. Il est vrai que nous connaissons peu de choses sur l’enfance de Jésus. Mais nous pouvons apprendre beaucoup de Jésus enfant si nous regardons la vie des enfants. Nous découvrons d’abord que les enfants veulent notre attention. Ils doivent être au centre parce qu’ils ont besoin de se sentir protégés. Il est donc nécessaire de mettre Jésus au centre de notre vie et de savoir, même si cela peut sembler paradoxal, que nous avons la responsabilité de le protéger. Il veut être entre nos bras et pouvoir fixer son regard sur le nôtre. Prenons l’Enfant-Jésus entre nos bras et mettons-nous à son service, pour lui montrer notre amour et notre joie. Il est venu parmi nous pour nous montrer le visage du Père riche d’amour et de miséricorde. »

    « Je suis heureux d’accueillir les personnes de langue française, en particulier les enfants malades et les personnes qui leur sont proches ainsi que les autres pèlerins venus de France. Je souhaite qu’en ce temps de Noël, chacun de vous puisse se mettre au service des plus petits et découvrir en eux le visage de Jésus, source d’amour et de sérénité. Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Antonio Vivaldi (1678-1741) : Sonata da Camera Op. 1 No. 1

    Zlatko Topolski et Rudolf Kalup, violons
    Richard Harand, violoncelle - Hilde Langford, clavecin

  • Méditation : Ne perdons pas le temps qui nous est donné

    « La vie est-elle autre chose qu'une continuelle lutte avec la mort ? elle s'avance sans que sa marche ait une seconde d'arrêt ! Chaque battement de votre cœur fait une brèche à la vie, et vous tiendriez à quelque chose, ou vous vous croiriez quelque chose !
    La mort, qui est toujours inopinée, quoiqu'on y pense, vous fixera éternellement dans la situation où elle vous trouvera : dans l'amour de Dieu ou dans son inimitié, dans une parfaite union avec lui ou dans une totale séparation. Voudriez-vous dans votre état actuel de conscience être surprise par la mort ? Non ! Alors changez-le.
    Un regard sur la mort fait naturellement frémir, et l'on craint peu le péché ! « Oh ! aveuglement s'écrie Bossuet, si c'est un grand mal que le corps perde son âme, combien plus que l'âme perde son Dieu ! Ne pourriez-vous pas constater avec un peu de réflexion que vous avez parfois gâté par l'intention les choses qui auraient pu être les meilleures devant Dieu ? » Le seul respect humain, quelle part a-t-il dans votre vie pour vous faire quitter une chose, en reprendre une autre, omettre telle obligation ? Combien de fois n'avez-vous pas été plus occupée de vous-même, du monde, de la crainte de ses censures en faisant ceci ou cela ? Combien de fois n'avez-vous pas désiré être recherchée, applaudie, exercer de l'influence sur les esprits et régner dans les cœurs ?
    Regardez donc votre vie comme étant prolongée pour vous donner le moyen d'en consacrer à Dieu tous les moments ; et pensez que ceux dont il n'est pas le but, sont perdus pour le ciel. »

    Nouveaux Avis faisant suite aux Avis spirituels pour servir à la sanctification des âmes (Chap. CCLXXXVII), Paris, Charles Douniol, 1865.

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  • Giovanni Benedetto Platti (1697-1763) : Sonate pour flûte Op. 3 No. 1 en mi mineur

  • Méditation : Ne nous décourageons pas !

    « La patience envers soi-même est loin de la complaisance. Elle n'est pas tolérance ni oubli de nos misères, ni engourdissement de l'âme proche de l'insensibilité.
    Elle est support paisible d'un être que, par expérience, on sait n'être bon à rien. Elle a pour base l'humilité.
    L'impatience, le dépit, le découragement à la vue de nos fautes : voilà bien le plus grand raffinement de l'orgueil. »

    Abbé Henri Huvelin (1838-1910), in "Écrits spirituels et paroles de l'Abbé Huvelin" recueillis et annotés par M.-Th. Louis-Lefebvre (Pauvreté spirituelle), P. Lethielleux, Paris, 1959.

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  • Mardi 29 décembre 2015

    de la ferie
     
    Mémoire de St Thomas de Cantorbéry, évêque martyr

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    L'assassinat de St Thomas Becket, Maître Francke (v.1426)
    'Thomas-Altar', Hamburger Kunsthalle, Hambourg, Allemagne

  • Syrie : Lettre de Mgr Jeanbart, archevêque d'Alep, reçue par l'AED

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    Chers amis,

    Voici une lettre que nous avons reçue ce week-end de Mgr Jeanbart, l'archevêque d'Alep, qui nous a beaucoup émus.

    « En cette nuit de Noël, je suis triste. Je sens un grand besoin d'écrire, de vous écrire, vous les plus proches de mes amis, ces quelques lignes pour vous prier d'accepter de partager avec moi une part de mes préoccupations et de ma souffrance. je suis triste et j'ai besoin de vous sentir tout près de moi pour soutenir ma résistance, m'encourager et prier le Nouveau-né de remplir mon cœur sombre et endolori de la chaleur de sa rayonnante présence, source de toute espérance et de toute libération !

    Je suis triste de voir un grand nombre de chrétiens quitter ce pays qui leur appartient depuis la naissance de l’Église et partir vers l'étranger en exil, loin des leurs et de tout ce qui leur permettait de vivre sereins dans une société chaleureuse et paisible qui les rendait heureux, autant si ce n'est plus que n'importe où ailleurs.

    Je suis triste de voir cette guerre injuste et sauvage continuer à semer partout terreur et insécurité sous les regards indifférents des grandes nations qui balancent toute initiative de pacification par leurs tergiversations douteuses et incompréhensibles.

    Je suis triste d'apprendre que près de 300.000 personnes humaines ont perdu leur droit sacré à la vie exécutées au nom du Créateur lui-même. Que d'orphelins de veuves et de handicapés cette guerre folle a généré pour le grand malheur de notre société et que de larmes ont coulé des yeux des innombrables femmes innocentes qui ont tout perdu dans ce monde violent et inhumain.

    Je suis triste de voir notre pays en pleine destruction après avoir vu un développement remarquable et bien méritoire. Des milliers d'écoles hors d'usage, des maisons innombrables détruites, des hôpitaux en grand nombre démolis, des centrales électriques mises hors d'usage et des usines ravagées par milliers. Que de sites archéologiques témoins d'une longue histoire et d'une civilisation incomparable annihilés et que d'églises chrétiennes mises hors d'usage !

    Je suis triste de voir notre peuple vivre dans la disette, sans ressources, sans eau ni électricité faisant la file pour recevoir une aide alimentaire modeste, après avoir été lui-même un peuple laborieux et connu pour sa grande générosité envers les besogneux.
    Je suis triste parce que je ne sais plus comment dire des mots d'encouragement à mes fidèles qui sont à bout de souffle et qui perdent de jour en jour ce qui reste de l'espoir qu'ils avaient su garder jusqu'aujourd'hui malgré tout ce qui leur arrivait.

    Je suis triste sans le dire aux miens. Mais je le dirai quand même au Seigneur de toutes les grâces cette nuit à la Messe, pour lui demander de venir à notre secours. Je Lui demanderai pour ce Noël un cadeau qui puisse redonner le sourire à notre peuple chéri, je lui demanderai de tout mon cœur qu'Il fasse naitre avec sa naissance la tendresse dans les cœurs endurcis, l'amitié entre les hommes et la Paix dans notre pays.

    Je suis triste chers amis, ne me laissez pas seul, accompagnez moi de vos prières et de votre affection amicale. Et que ce Noël soit pour moi source de consolation et pour vous source de joie et de bonheur !

    Sincèrement vôtre,

    Alep le 24 Décembre 2015 »

    Aussi je vous invite à prier pour Mgr Jeanbart, à venir l'écouter à la Nuit des Témoins le mois prochain, et à soutenir maintenant nos frères en Syrie, en faisant un don avant la fin de cette année 2015 (plus que 3 jours).

    Même le don le plus modeste est infiniment précieux pour eux. Merci !

    Marc Fromager
    Directeur de l'AED

  • David Popper (1843-1913) : Requiem, pour 3 violoncelles et piano, Op. 66

    Amit Peled, Hans Kristian Goldstein, Paula Cuesta (Peabody Institute)

  • Méditation : Les Saints Innocents

    « Lorsque, dans une vie sans reproche, nous souffrons avec calme et résignation, nous participons au bonheur des saints Innocents : nous attestons non seulement notre foi en Jésus-Christ, le chef et le modèle des âmes souffrantes, mais encore la puissance de sa grâce, qui soutient sous le poids de la croix la faiblesse humaine ; l'excellence de la religion, qui seule fait les fortes et grandes âmes ; la magnificence de nos espérances au-delà de la tombe ; enfin la vérité de ces doctrines évangéliques auxquelles le monde a tant de peine à croire : Heureux ceux qui souffrent, bienheureux ceux qui pleurent (1). Réjouissez-vous, vous qui participez aux souffrances de Jésus-Christ (2)... Tout ce qu'il y a d'honneur, de gloire, de grand courage, repose sur vous (3). C'est par la souffrance dans l'innocence que ces saints Innocents sont arrivés au bonheur éternel, et aucun chrétien n'y peut arriver autrement. Être innocent et souffrir, c'est le caractère du prédestiné ; c'est le gage de l'amour que Dieu porte à une âme et la mesure de la félicité qu'il lui destine au paradis ; c'est le trait de ressemblance le plus parfait avec Jésus-Christ, et la garantie du ciel la plus sûre. Oh ! qu'on se trompe donc quand on hait ou qu'on fuit la souffrance, quand on la regarde comme un abandon de Dieu, ou qu'on ne la supporte qu'avec une mauvaise grâce qui lui ôte tout son mérite ! N'est-ce point là notre histoire, et ne donnons-nous pas trop souvent dans cette erreur ? »

    1. Mt V. - 2. 1P IV, 13. - 3. 1P IV, 14.

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, 28 décembre, Second point), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Le Massacre des Innocents, Giotto di Bondone (v.1266-1337)
    Chapelle Scrovegni, Padoue, Italie

    (Crédit photo)

  • Lundi 28 décembre 2015

    Sts Innocents, martyrs

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    Les saints Innocents, Gravure de Gustave Doré

  • Angelus de ce dimanche 27 décembre 2015

    « La famille qui vit la joie de la foi la communique spontanément, elle est le sel de la terre et la lumière du monde, elle est le levain pour toute la société ». Ce dimanche 27 décembre 2015, le Pape François, depuis la fenêtre des appartements apostoliques, place Saint-Pierre, est revenu lors de l’Angélus sur l’Évangile de ce jour consacré à la Sainte Famille. Rappelant la Rencontre mondiale des Familles de Philadelphie à laquelle il a participé en septembre dernier lors de son voyage aux États-Unis, il a souligné, en ce temps de Noël, et alors qu’il venait de célébrer la Messe du Jubilé des Familles, que « l’Évangile d’aujourd’hui invite les familles à cueillir la lumière d’espoir venant de la maison de Nazareth ».

    « Le noyau familial de Jésus, Marie et Joseph est pour chaque croyant, et spécialement pour les familles, une école authentique de l’Évangile. Ici nous admirons l’accomplissement du dessein divin de faire de la famille une communauté spéciale de vie et d’amour. Ici nous apprenons que chaque noyau familial chrétien est appelé à être “église domestique” pour faire resplendir les vertus évangéliques et devenir le ferment du bien dans la société ».

    Le Pape François a ainsi dressé une liste de conseils que la Sainte Famille peut apporter aux familles contemporaines. Marie et Joseph montrent ainsi comment « accueillir les enfants comme don de Dieu, à les générer et à les éduquer en coopérant merveilleusement à l’œuvre du Créateur et donnant au monde, en chaque enfant, un nouveau sourire ». C’est dans la famille, enfin, que chaque parent fait l’expérience « significative et efficace de l’amour gratuit, de la tendresse, du respect réciproque, de la compréhension mutuelle, du pardon et de la joie. »

    Appel pour les migrants cubains

    Après un lancer de ballons multicolores au-dessus de la place Saint-Pierre et dans le ciel bleu de Rome, et la récitation de la prière de l’Angélus, le Pape a lancé un appel aux pays centro-américains pour qu’ils renouvellent « tous les efforts nécessaires pour trouver une solution rapide au drame humanitaire » que vivent de nombreux migrants cubains. « Ils se trouvent en difficulté en Amérique centrale » a expliqué le Pape, précisant que « ils sont nombreux à être victimes du trafic d’êtres humains ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • "Cotignac 500" : Anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Cotignac

    En 2019, dans 3 ans, sera célébré le 500ème anniversaire des apparitions de la Vierge Marie à Cotignac (Var), sous le vocable de Notre-Dame de Grâces.

    L’Association Marie de Nazareth, le diocèse du Var et le sanctuaire de Cotignac lancent aujourd'hui un large mouvement d'éducation, de prière et de foi, sous l'appellation de “Cotignac 500” pour préparer sous le regard de la Sainte Vierge la célébration de ses apparitions.

    Monseigneur Dominique Rey, Évêque de Fréjus Toulon, dont dépend Cotignac a déclaré au sujet de Cotignac 500 : « Appelant la bénédiction de Dieu sur tous ceux qui participeront, je vous assure de mon engagement et de mes prières en Jésus, Marie et Joseph. »

    A découvrir ci-dessous :

    cotignac500.jpg

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    Dernière grande célébration de l’année 2015 au Vatican et premier rassemblement thématique organisé dans le cadre de cette année jubilaire de la Miséricorde, la Messe pour les familles présidée par le Saint-Père ce dimanche matin en la Basilique Saint-Pierre, était placée sous le signe du pardon et de la prière.
     
    Entrée en procession. Dans la basilique, les fidèles font silence : des pèlerins venant de toutes parts se mêlent aux nombreuses familles romaines, parents, enfants, nouveaux nés, représentant souvent différents mouvements et associations familiales catholiques. Le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode, ainsi que les présidents des Conseils pontificaux pour la Famille et la Nouvelle évangélisation, Mgr Vincenzo Paglia et Mgr Rino Fisichella ainsi que 50 prêtres ont concélébré la messe avec le Pape François.
     
    L'importance de prier en famille
     
    « Au cours de l'Année de la Miséricorde, que chaque famille chrétienne puisse devenir un lieu privilégié de ce pèlerinage où s'expérimente la joie du pardon. Le pardon est l'essence de l'amour qui sait comprendre l'erreur et y porter remède. » Dans son homélie, le Pape a rappelé que c’est « au sein de la famille qu'on s'éduque au pardon, parce qu'on a la certitude d'être compris et soutenus malgré les erreurs qui peuvent se commettre ». Rappelant combien il est « beau » « d’ouvrir toujours son cœur les uns aux autres, sans rien cacher », le Pape a invité chacun à ne pas perdre confiance dans la famille.
     
    Depuis l’ouverture de l’Année de la Miséricorde, beaucoup se sont mis en chemin pour rejoindre la Porte Sainte ouverte dans toutes les cathédrales du monde et aussi dans de nombreux sanctuaires, constate le Pape. Mais « la chose la plus belle » est que toute la famille accomplit le pèlerinage : « Papa, maman et les enfants, ensemble, se rendent à la maison du Seigneur pour sanctifier la fête par la prière ». Un enseignement important offert aux familles. Ensuite, le pèlerinage ne s’arrête pas une fois le sanctuaire atteint, il faut mettre en pratique l’enseignement du pèlerinage une fois rentré chez soi.
     
    La vie de famille est faite d'un ensemble de petits et de grands pèlerinages ». Invitant les familles à « marcher ensemble et à avoir un même but à atteindre », le Pape a souligné outre l’importance du pardon, l'importance de l’éducation à la prière. Marie et Joseph ont enseigné à Jésus à réciter les prières, rappelle-t-il. Durant la journée ils priaient ensemble. Le samedi, ils allaient ensemble à la synagogue.
     
    Le Pape encourage également les parents à bénir leurs enfants au début et à la fin de la journée ; à tracer sur leur front le signe de la croix comme le jour du Baptême. Les bénir signifie « les confier au Seigneur pour que Lui soit leur protection et leur soutien dans les différents moments de la journée ». Le Pape a enfin suggéré de se retrouver « pour un bref moment de prière avant de prendre ensemble les repas, pour remercier le Seigneur de ces dons, et pour apprendre à partager ce qui est reçu avec celui qui est davantage dans le besoin ».
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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