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  • Méditation : Puisons notre force dans le divin Coeur de Jésus

    « Si de tout temps, l’énergie surnaturelle fut nécessaire pour vivre en parfait chrétien et opérer son salut, nul ne disconvient que de nos jours, cette vaillance spirituelle ne s’impose plus de façon impérieuse. Dans tous les siècles de foi, les âmes étaient robustes et viriles ; de nos jours, les âmes s’énervent, les courages fléchissent, les grands caractères disparaissent sous le souffle de l’irréligion, du sensualisme et des doctrines perverses qui empoisonnement la société moderne.

    On ne se sauve pas en croisant les bras, en menant une vie douce et facile, en se berçant dans la mollesse, pas plus de nos jours, qu’autrefois, on ne gagne pas le Ciel sans lutter, sans se faire violence ! Réagir contre les paresses du lever, contre les recherches du bien être absolu et des commodités de la vie, réagir contre l’amour du luxe, des plaisirs, retrancher les lectures frivoles, combattre les défauts de notre caractère… et se mettre résolument à la poursuite des vertus chrétiennes : voilà ce que demande le Cœur de Jésus à ses fidèles Gardes d’honneur.
    Commençons par un bon « je veux », secondé par la grâce, cela peut suffire pour enrayer une âme dans la bonne voie et l’acheminer vers le but !

    Mais il faut « vouloir », vouloir en détail et avec persévérance. Devant les mauvaises habitudes, il faut vouloir vaincre, devant une tentation, il faut vouloir triompher… Nous devons le vouloir et déployer toutes nos énergies dans ce combat perpétuel de la grâce contre la nature, dans cette petite guerre intestine dont le champ clos est notre propre cœur.

    Qui nous donnera cette bonne volonté plénière, ces énergies de la vertu, ce courage héroïque qui ont fait les saints ? Qui ? Sinon le Sacré-Cœur de Jésus ! Ayons un contact familier avec Lui, plaçons notre confiance en Lui et puisons la force dans la blessure de son Cœur ! Ainsi armés et solidement ancrés, nous trouverons toute l’énergie nécessaire pour être conforme à la vraie vie chrétienne dont le but final est le salut éternel ! »

    Sœur Marie du Sacré Cœur Bernaud (1825-1903), fondatrice de la Garde d'Honneur du Sacré-Coeur (13 mars 1863).
    La Garde d'Honneur du Sacré-Coeur à Paray-le-Monial.

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  • Vendredi 13 novembre 2015

    St Didace (ou Diègue), religieux (franciscain)

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    En certains endroits : St Stanislas Kostka, religieux (jésuite)

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Benedetto Giacomo Marcello (1686-1739) : 6 sonates pour violoncelle

    Claudio Cassadei, violoncelle

  • Méditation : Devenir chrétien

    « Ce n'est pas là peu de choses : devenir chrétien, pleinement, raisonnablement, surnaturellement chrétien ; nul ne sait avant de l'avoir entrepris ce que cela représente d'efforts accomplis, de sacrifices acceptés, de patient labeur. Mais nul ne sait aussi la douceur de cette lutte et la joie indicible du triomphe.
    Être chrétien, c'est d'abord s'efforcer de devenir un modèle de raison supérieure, de droiture et de bonté ; c'est réaliser en soi la perfection du type humain, c'est ne négliger aucune des vertus purement naturelles et, suivant le mot de Mme Swetchine, « avant d'être un saint être d'abord et superlativement un honnête homme. »
    Mais c'est plus et mieux que cela, et ces vertus naturelles elles-mêmes empruntent une perfection plus grande au mobile supérieur que leur fournit la vie surnaturelle.
    Cette vie est un don de Dieu ; elle commence en nous au jour et à l'heure voulue par Lui, quelquefois révélée soudainement, quelquefois préparée par un lent et mystérieux travail que nous comprenons seulement lorsqu'il est achevé ; elle nous ouvre le domaine de l'Infini, nous fait connaître Dieu, notre âme et les éternelles réalités ; elle nous apprend la prière, nous révèle le but de la vie et la féconde beauté de la souffrance. »

    Elisabeth Leseur (1866-1914), extrait de la conclusion de "Une âme", petit livre consacré à la mémoire de sa sœur Juliette, in "La vie spirituelle (Petits traités de vie intérieure) suivie de Une âme", Paris, J. de Gigord, 1920.

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  • Jeudi 12 novembre 2015

    St Martin Ier, pape martyr

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 11 novembre 2015

    La famille possède « une vertu précieuse » : la convivialité. C’est à partir de ce constat que le Saint-Père a développé ce mercredi, lors de l’audience générale, sa réflexion. Devant des dizaines de milliers de pèlerins rassemblés place Saint-Pierre, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèses sur la famille en mettant en exergue l’esprit de convivialité familiale, levain dans des sociétés qui aujourd’hui ne favorisent pas l’accueil, l’inclusion.

    Compte rendu de Cyprien Viet sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la vie familiale est caractérisée par la convivialité qui consiste à partager les biens de la vie et à être heureux de le faire. Elle se concrétise par le repas en famille. Jésus a présenté le Royaume comme un repas festif. Il a souvent enseigné à table et il y a institué l’Eucharistie, mémorial de son Sacrifice. Nourrie du Corps et du Sang du Christ, la famille est fortifiée dans l’amour et la fidélité. Elle s’élargit à une convivialité universelle la rendant ouverte aux petits qui ont besoin d’être protégés et accueillis ; elle devient ainsi pour la communauté chrétienne un levain d’accueil et d’hospitalité. Nous devons chercher à retrouver cet esprit de convivialité familiale alors que le contexte social n’y est pas favorable. L’horizon de la famille chrétienne c’est l’horizon de l’Église, Mère de tous les hommes et de tous les exclus dans tous les peuples. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française. C’est aujourd’hui la fête liturgique de Saint Martin qui a évangélisé les campagnes de France. Je salue aussi les Hongrois, car il est né en Hongrie. Je confie à sa protection vos communautés et vos familles, afin que, nourries régulièrement de l’Eucharistie, elles puissent toujours devenir pour le monde des écoles de cordialité, d’accueil et de charité.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Georg Philipp Telemann (1681-1767) : Concertos pour hautbois

    Academy of St Martin in the Fields - Dir. Iona Brown
    Heinz Holliger, hautbois

  • Méditation : « Lorsque je suis faible, c’est alors que je suis fort. » (2 Cor 12, 10)

    « Pour prêcher les vérités de la foi avec un véritable succès, pour les mettre soi-même en pratique, il faut le secours de la grâce de Dieu. Notre intelligence ne suffit pas, notre volonté non plus. Il n'y a qu'à se regarder soi-même avec loyauté, pour en être convaincu. Aussi, Jésus enseigne ce que nous devons faire pour obtenir le secours nécessaire à notre faiblesse intellectuelle et morale : la prière :

    « Demandez et on vous donnera ; cherchez et vous trouverez ; frappez et on vous ouvrira. Car quiconque demande, reçoit, et celui qui cherche trouve, et à qui frappe on ouvrira. Quel est l'homme parmi vous auquel son fils demandera du pain, et qui lui donnerait une pierre ? Ou si encore il demande du poisson, lui donnera-t-il un serpent ? Si donc vous, méchants comme vous êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, combien plus votre Père qui est dans les cieux donnera de bonnes choses à ceux qui le prient. »

    Nous n'avons plus rien à craindre de notre faiblesse. Elle est même, pour nous, par la prière, notre plus grande force, car elle met entre nos mains la force de Dieu. Mais pour acquérir cette force de Dieu, il faut la demander humblement, instamment. Il faut surtout avoir en soi la conviction profonde et très sincère, que l'on ne peut rien par soi-même. Alors, nous pouvons tout, comme dit saint Paul, en celui qui nous fortifie. La puissance divine passe en nos mains. Rien n'est impossible à Dieu, ainsi quand on est convaincu de sa propre impuissance, c'est l'heure de la puissance de Dieu. Qui le sait et le met en pratique peut tout, obtient tout. Et jamais on n'est plus sûr du succès qu'en demandant à Dieu une chose qu'il est impossible à soi-même d'obtenir. Demandez, et vous recevrez. Le Père céleste attend votre prière confiante pour vous accorder l'impossible. »

    R.P. Mortier, o.p., L’Évangile - Simples commentaires pour la vie chrétienne (LVI), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer et Cie, Lille - Paris - Bruges, 1925.

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  • Ouverture de l’Année Saint Martin 2016

    Cette « année martinienne » correspond au 1700e anniversaire de la naissance de saint Martin.

    Elle a débuté le mardi 10 novembre, à Tours, et sera ouverte, officiellement, ce 11 novembre après-midi, en la cathédrale Saint-Gatien, par Mgr Aubertin, archevêque de Tours.

    Source : diocèse de Tours.

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  • Mercredi 11 novembre 2015

    St Martin de Tours, évêque

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    Grandes Heures d'Anne de Bretagne (XVIe)
     
    Mémoire de St Menne (Ménas, Minas, Mennas), soldat martyr

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    Vitrail de St Menne, église Saint-Mene - Veyre-Monton (63)
    (Source et crédit photo)
     
  • Visite du Pape en Toscane : Messe au stade municipal Artemio Franchi

    En conclusion de sa visite à Florence, le Pape François a présidé la messe au stade Artemio-Franchi, stade de l'équipe de football de la Fiorentina, où plus de 50 000 personnes avaient pris place. Cette messe a été célébrée en présence de nombreux évêques et personnalités comme Agnese Renzi, la femme du président du Conseil italien Matteo Renzi, venue avec ses enfants pour représenter son mari, absent pour raison d'agenda surchargé.

    Lors de son homélie, le Souverain Pontife a exhorté les fidèles à « rester en contact avec ce que vivent les gens, leurs joies et leurs peines, à l'image de Jésus ».

    Le compte rendu d'Olivier Bonnel est à écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican et sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite du Pape en Toscane : Rencontre avec les représentants du Congrès national italien

    Le Pape François s'est adressé aux évêques et aux fidèles venus l’écouter en grand nombre dans la Cathédrale Santa Maria del Fiore, dans le cadre du 5e Congrès ecclésial italien.

    En introduction, il a accueilli le témoignage de fidèles qui sont entrés dans la foi par des chemins détournés. Il a ainsi écouté la parole d’une femme baptisée tardivement, d’un couple qui s’est reconstruit avec la foi après un divorce et d’un Albanais arrivé clandestinement 22 ans plus tôt en Italie et qui s’est reconstruit à travers l’Église.

    Dans son intervention sur le thème "le nouvel humanisme dans le Christ Jésus", le Pape a adressé un message aux catholiques italiens, les invitant à avoir un comportement humble, désintéressé et inspiré par les Béatitudes, sans sous-estimer les difficultés et les tentations auxquelles les hommes sont confrontés. Il a aussi rappelé à l’Église de rester ouverte au dialogue. « Où que vous soyez, ne construisez pas de murs, ni de frontières, mais des places et des hôpitaux. »

    « Notre devoir est de travailler pour faire de ce monde un meilleur poste et lutter. Notre foi est révolutionnaire pour une impulsion qui vient de l'Esprit Saint. Nous devons suivre cette impulsion pour sortir de nous-mêmes, pour être des hommes selon l'Évangile de Jésus. Toute vie se décide sur la capacité à se donner. C'est là qu'elle se dépasse, qu'elle arrive à être féconde. »

    « Si l'Église n'assume pas les sentiments de Jésus, elle se désoriente, elle perd le sens. Si elle les assume, au contraire, elle sait être à la hauteur de sa mission. » Le Pape, vivement applaudi, a demandé que l'Église italienne « soit une Église libre et ouverte aux défis du présent, jamais dans une position défensive par peur de perdre quelque chose ».

    Il a rappelé que « la proximité aux gens et la prière sont la clé pour vivre un humanisme chrétien populaire, humble, généreux, heureux. Si nous perdons ce contact avec le peuple fidèle de Dieu, nous perdons en humanité et nous n'allons nulle part (...). Le Seigneur a versé son sang, non pas pour quelques-uns, ni pour peu, ni pour beaucoup, mais pour tous ! » a-t-il martelé.

    Le Saint Père a terminé son discours en donnant une indication à l’Église du chemin à suivre : « dans chaque communauté, paroisse et institution, de tous les diocèses et circonscriptions, essayer d’entreprendre, de facon synodale, un approfondissement de l’exhortation apostolique Evangelii gaudium, pour en tirer des critères pratiques et en actualiser les faits. »

    Le cardinal Angelo Bagnasco, Archevêque de Gênes et Président de la Conférence épiscopale italienne, a remercié le Saint-Père de montrer l’exemple « d’un homme humble, désintéressé et joyeux » et a exprimé « soutien et obéissance » inconditionnels des évêques à l’égard de sa personne et de l’Église.

    Le Pape François a ensuite rencontré des personnes malades, à la chapelle de l'Annunziata. Il a récité la prière de l'Angélus avec eux et les a salués individuellement, avant de se rendre à pied à la Table de Saint François, place de l'Annunziata, pour un déjeuner partagé avec des pauvres.

    Source : Radio Vatican (CV-CC).

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican et sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite du Pape en Toscane : Rencontre avec le monde du travail à Prato

    Le Pape François est arrivé à Prato, ville industrielle de Toscane où vivent quelques 20.000 Chinois, travaillant parfois près de 18 heures par jour.

    Accueilli par des milliers de fidèles sur la place de la cathédrale à Prato, le Saint-Père a d’abord souligné la richesse de la ville : « Je suis venu comme un pèlerin, un pèlerin de passage, dans cette ville riche en histoire et de beauté, qui, au fil des siècles, a mérité son nom de "ville de Marie". Vous avez de la chance, a-t-il ajouté, car vous êtes entre de bonnes mains ! »

    S’adressant à un parterre composé de très nombreux Italiens, il a ensuite rappelé que le Seigneur exhortait encore « aujourd’hui plus que jamais, à ne pas rester enfermés dans l’indifférence mais à s’ouvrir », à se sentir appelés et prêts à laisser quelque chose derrière soi pour rejoindre quelqu’un, avec qui partager la joie de rencontrer le Seigneur, mais aussi la fatigue d’avoir marché sur sa route (…), à sortir pour aller à la rencontre des hommes et femmes de notre temps ». Évoquant le décès de deux travailleuses chinoises lors d’un incendie il y a deux ans à Prato, le Pape a également dénoncé la tragédie que représente l’exploitation des vies humaines. Vivre entassés dans d’étroites structures de carton et de plâtre, dormir dans des lits superposés installés dans un coin de l’atelier de couture pour économiser, « ce n’est pas ça le travail digne ».

    Le Souverain Pontife a remercié les Toscans pour les efforts constants qu’ils réalisent pour intégrer les personnes. « En ces temps d’incertitude et de peur, vos initiatives pour les plus faibles et la famille sont louables ».

    Pour le Pape, il n’est pas possible de fonder quelque chose de sain sur une base de mensonge et de manque de transparence. « Rechercher et choisir la vérité n’est pas facile, mais c’est une décision vitale qui doit marquer profondément l’existence de chacun et de la société pour qu’elle soit plus juste et honnête. »

    « La sacralité de chaque être humain exige que chacun soit respecté, accueilli et pourvu d’un travail digne ; la vie de chaque communauté exige qu’on combatte jusqu’au bout le fléau de la corruption et le poison de l’inégalité », a-t-il insisté.

    Il a encouragé les fidèles, et en particulier les jeunes, à ne pas se lasser de combattre pour la justice et pour la vérité, mais aussi à ne pas se laisser aller au pessimisme. « Si l’un de nous se sent fatigué ou oppressé par les circonstances de la vie, qu’il se fie à notre Mère, qui se fait proche et console ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral du discours traduit en français sur le site internet du Vatican et sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite pastorale du Pape François à Prato et Florence (Toscane)

    Vidéos KTO et interventions mises en ligne dès que disponibles

     

    08h00 : Rencontre avec le monde du travail (direct KTO)

    10h00 : Rencontre avec les participants au Congrès ecclésial national italien (direct KTO)

    12h00 : Rencontre avec les malades (direct KTO)

    15h30 : Messe au stade municipal Artemio Franchi (direct KTO)

     

     
    7h Départ en hélicoptère du Vatican  
    8h Atterrissage sur le terrain de sport à Prato  
    8h15 Visite à la cathédrale de Prato  
      Rencontre avec le monde du travail sur la place de la cathédrale
    [Discours]
     
    9h Départ en hélicoptère pour Florence  
    9h15 Atterrissage sur le stade d'athlétisme « Luigi Ridolfi » de Florence  
    9h45 Visite au Baptistère de Florence  
    10h

    Rencontre avec les représentants du Congrès national italien en la cathédrale Santa Maria del Fiore
    [Discours]

     
    12h Prière de l'Angélus et rencontre avec les malades dans la basilique de la Santissima Annunziata  
    12h30 Déjeuner avec les pauvres dans la cantine Saint-François, le petit pauvre, place de la Santissima Annunziata  
    15h15 Messe au stade municipal « Artemio Franchi »
    [Homélie]
     
    16h45 Congé des autorités au stade d'athlétisme « Luigi Ridolfi »  
    17h Départ en hélicoptère  
    18h Arrivée au Vatican
  • Antonio Vivaldi : Laudate Pueri (Ps 112) RV 602

  • Méditation : les oeuvres de miséricorde

    « Les divins commandements, bien-aimés, aussi bien que l'institution apostolique, nous ont appris que tout homme placé parmi les périls de cette vie doit chercher par l'exercice de la miséricorde la miséricorde de Dieu. Quelle espérance, en effet, pourrait relever ceux qui sont tombés, quel remède guérir les blessés, si les aumônes ne déliaient les fautes, et si les besoins des pauvres ne devenaient l'antidote des péchés ? Le Seigneur avait dit : « Heureux les miséricordieux, parce que Dieu leur fera miséricorde » (1) ; or il a montré suivant quelle règle de justice se fera tout cet examen par lequel, sa majesté présente, il doit juger le monde : une fois élucidée la seule question de la qualité de nos œuvres au regard des pauvres, tout sera prêt pour que les impies aillent brûler avec le diable et les bons régner avec le Christ. Quelles actions ne mettra-t-on pas alors sous les yeux de tous ? Quels secrets ne dévoilera-t-on pas ? Quelles consciences pourront rester cachées ? Nul alors ne se glorifiera d'avoir le cœur chaste ou d'être pur de péché (2). Mais, parce que la miséricorde sera élevée au-dessus du jugement (3) et que les dons inspirés par la clémence primeront toute rétribution exigée par la justice, la vie entière des mortels et leurs actes les plus divers seront estimés d'après une règle unique, à savoir que nulle mention de la moindre faute ne sera faite là où, de l'aveu du Créateur, se seront trouvées des œuvres de bonté. Ceux qui seront mis à gauche n'auront donc pas fait que ce qu'on leur reprochera, et ce n'est pas parce qu'on les montrera alors étrangers aux actes d'humanité qu'ils seront trouvés exempts d'autres péchés ; mais, coupables en beaucoup de choses, ils seront surtout condamnés pour n'avoir pas racheté leurs crimes par une seule aumône. Car c'est le fait d'un coeur très dur de n'être pas ému par la misère, quelle qu'elle soit, de ceux qui souffrent, et celui qui, ayant le moyen de soulager, ne secourt pas l'affligé, est aussi injuste que s'il opprimait le faible ; quel espoir dès lors restera-t-il au pécheur s'il ne fait miséricorde afin de recevoir lui-même miséricorde ?
    C'est pourquoi, bien-aimés, celui qui n'est pas bon pour les autres, est d'abord méchant pour soi-même, et il nuit à sa propre âme en ne secourant pas celle d'autrui comme il le pourrait (4). »

    1. Matth. V, 7. 2. Cf. Prov. XX, 9. 3. Jac. II, 13. 4. Ainsi saint Augustin : « Quid verius, quid justius, ut qui dare detrectat se fraudet ipse ? » : « Quoi de plus conforme à la vérité, à la justice, que celui qui refuse de donner se prive lui-même du plaisir de recevoir ? » (Sermon CCVI, in Quadragesima, II, 2. P.L., XXXVIII, 1041).

    St Léon le Grand, Sixième Sermon sur les Collectes (XI, I), in "Sermons" Tome II, Trad. Dom René Dolle, Sources Chrétiennes n°49, Éditions du Cerf, 1957.

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    Jean-Louis Bézard (1799-1881), Les Sept œuvres de miséricorde
    Eglise paroissiale de l'Invention-de-la-Sainte-Croix d'Aubusson (Creuse)

    Précisions sur ce tableau ici.

  • Mardi 10 novembre 2015

    St André Avelin, religieux

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    Mémoire des Sts Tryphon et Respice, martyrs, et Ste Nymphe, vierge martyre

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Sainte Messe avec ordination épiscopale en la Basilique Saint-Jean-de-Latran

    Livret de la célébration

    Le Pape François, évêque de Rome, s’est rendu à la cathédrale Saint-Jean de Latran ce lundi après-midi pour présider l’ordination épiscopale de Mgr Angelo de Donatis. C’est un très proche du Souverain Pontife qui est devenu ainsi son évêque auxiliaire. Prêtre incardiné dans le diocèse de Rome depuis 1983, Mgr de Donatis était précédemment le curé de la paroisse Saint-Marc évangéliste du Capitole, située au cœur de la ville éternelle. A la demande du Pape François, Mgr de Donatis avait prêché les exercices spirituels de Carême du Pape et de la Curie en 2014.

    Dans son homélie, suivant globalement le texte prévu par le missel romain, le Pape s'est adressé à Mgr de Donatis, en utilisant le tutoiement : « Frère très cher, souviens-toi que tu as été choisi parmi les hommes et pour les hommes (...). L'épiscopat est le nom d'un service, et non d'un honneur. »

    « Annonce la Parole à chaque occasion opportune et parfois inopportune, admoneste, réprouve, mais toujours avec douceur, exhorte avec magnanimité et doctrine. Que tes paroles soient simples, que tous comprennent, qu'il n'y ait pas de longues homélies. Je me permet de te le dire, a-t-il improvisé avec humour : souviens-toi de ton papa, quand il était tellement heureux d'avoir trouvé, près du village, une autre paroisse où la messe se célébrait sans l'homélie ! Que les homélies soient justement la transmission de la grâce de Dieu : simples, que tous comprennent, que tous aient la volonté de devenir meilleurs. »

    En appelant le nouvel évêque à se montrer proche des prêtres, des séminaristes, et à aller au contact des plus pauvres, le Saint-Père a aussi rappelé à Mgr de Donatis la perspective de l'Année jubilaire. « À l'approche de l'Année de la Miséricorde, je te demande, comme frère, d'être miséricordieux. L'Église et le monde ont besoin de tellement de miséricorde. Toi, enseigne aux prêtres, aux séminaristes, la voie de la miséricorde. Avec des paroles, oui, mais surtout avec ton attitude. La miséricorde du Père toujours reçoit, il y a toujours de la place dans son Cœur, il ne chasse jamais personne (...). C'est ce que je te souhaite : beaucoup de miséricorde ! »

    Durant le rite de la remise de l'anneau épiscopal, le Pape François a ajouté ces paroles : « N'oublie pas qu'avant cet anneau, il y avait celui de tes parents. Défends la famille ! »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Adriaan Willaert (v.1490-1562) : Lauda Jerusalem

    (d'après le Psaume 147)
    Currende Choir, Concerto Palatino Ensemble - Dir. Erik Van Nevel

  • Méditation : Une maison d'oraison

    « En ce jour de fête, qui célèbre la première de toutes les Églises, celle du Latran, celle appelée justement la « Mère des Églises » ; celle qui conserve l'Image du Sauveur révélée au peuple romain au jour de la Paix de Constantin, l'Empereur ; en cette Dédicace splendide d'une église plus splendide encore, tant la piété l'a faite belle et glorieuse, en cette Solennité, je recueillerai mon âme.

    Dans cette « Maison de l'Oraison », où tant de générations ont passé et passeront, où tant d'âmes ont eu leurs désirs exaucés, je rentre dans ma maison intérieure, dans cette maison de Dieu, à qui convient toute sainteté. Toute Dédicace me ramène en ce « dedans » où mon baptême a fait descendre mon Dieu, Trinité que j'adore.

    Je descends moi-même, avec une âme qui l'a chanté, aimé, glorifié (1), dans ce ciel intime de mon être, puisque Dieu y habite - au moins, je le souhaite et je l'espère - et que le ciel, c'est Dieu.

    Je pénètre dans cette « forteresse du saint recueillement », comme elle l'appelait, et je m'y prosterne, livrant mon être effondré, là, à Celui qui l'a créé.

    Oui, mon âme doit être une maison d'oraison. La vraie vie d'un être est au dedans de lui-même. Si je vis, c'est là que je dois vivre ; vivre, c'est adorer, adorer toujours. Comprenne qui peut comprendre !

    « O mon Dieu, Trinité que j'adore », faites votre dédicace en moi ; consacrez mon âme ; marquez-la de votre onction sacro-sainte, ô Dieu, qui vous complaisez en votre Christ, Maison suprême, et en tous ceux qui aspirent à le reproduire.

    C'est là, dans mon « dedans », que je demanderai, que je recevrai ; là, que je chercherai et trouverai ; là, que je frapperai à la porte, et l'on m'ouvrira. Jésus, Porte des brebis, je frappe, je cherche et je demande. »

    1. Bse Elisabeth de la Trinité, Carmélite de Dijon.

    Dom Vandeur, Élévations sur la Messe de chaque jour - Temps après la Pentecôte II (Dédicace de l'Archibasilique du Saint-Sauveur), Éditions de Maredsous, Belgique, 1950.

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    La basilique Saint-Jean-de-Latran est la cathédrale de Rome. C'est le premier sanctuaire du christianisme construit sur ce site, dès 312-313, par Constantin, le premier empereur romain devenu chrétien. C'est l'une des quatre basiliques majeures de Rome.
    L'abside date de 1880 mais la mosaïque du XIIIe siècle a été conservée. Elle reprend le thème de la Croix reposant sur la Jérusalem Céleste, de laquelle s'écoulent les quatre fleuves symbolisant les Évangiles.
    Commentaire sur la mosaïque