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  • Audience générale de ce mercredi 11 mai 2016

    La parabole du fils prodigue, en St Luc : c’est sur cette parabole dite « de miséricorde » que le Pape François a centré sa catéchèse, lors de l’audience générale, place Saint-Pierre, ce mercredi matin. Un épisode évangélique qui, selon le Pape, montre que  « notre dignité d’enfant de Dieu ne dépend ni de nos mérites, ni de nos actions, mais de l’amour gratuit du Père ».

    Le compte-rendu de Manuella Affejee à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Résumé :

    « Frères et sœurs, dans la parabole du Père Miséricordieux, Jésus ne révèle pas un Père offensé, rempli de ressentiments. Certes, le fils sait qu’il a péché, et il reconnaît sa faute ; mais le Père s’empresse de lui rendre sa place et sa dignité, dans une miséricorde qu’il exerce sans conditions. Notre dignité d’enfant de Dieu ne dépend pas de nos mérites, ni de nos actions, mais de l’amour gratuit du Père. Le fils aîné, qui est toujours resté à la maison, a aussi besoin de miséricorde. Il attendait une récompense comme un dû, mais sa récompense était de rester auprès du Père, en qualité de fils. Le père réunit ses deux fils, l’un qui attendait un châtiment, l’autre une récompense, dans une logique nouvelle, celle de la miséricorde. Il les invite à se retrouver comme des frères dans la joie et la fête pour celui qui s’était perdu. »

    « Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier le pèlerinage des élus, maires de communes, dans le diocèse de Chartres, ainsi que le pèlerinage diocésain de Corse, avec leurs évêques.
    Alors que la fête de la Pentecôte est proche, je vous invite à vous préparer, par la prière et par les œuvres de miséricorde, à recevoir le Saint Esprit ; qu’il fasse de chacun de nous des enfants de Dieu réconciliés, accueillants les uns envers les autres.
    Que Dieu vous bénisse. »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Patrick Doyle : Sense and Sensibility - My Father's Favorite

    (Musique du film)

  • Méditation - L'inquiétude de l'avenir

    « Rien ne m'inquiète comme l'avenir.

    Le passé, si pénible soit-il, je l'ai vécu ; j'ai souffert, j'ai supporté, c'est fini ; j'ai peut-être triomphé de ce passé.
    J'ai même l'âme en paix pour tout ce qui a pu le souiller ; car, j'ai demandé pardon. Et Dieu, parce que je pardonne, a pardonné.

    Le présent, je le vis, si dur soit-il ; je sais où je suis ; je me rends compte de mes difficultés ; je travaille à les vaincre.
    Je l'ai devant moi, je n'ai pas à craindre qu'il me surprenne, à mon insu, à l'improviste. Au besoin, je me défends ; et je sais à quelle place je puis frapper.

    Mais l'avenir, l'avenir ? De quoi l'avenir sera-t-il fait ? Que m'arrivera-t-il demain, après-demain, dans un an, dans dix ans ?
    Où serai-je, que ferai-je ? Et moi, et les miens, et tous ceux et celles que j'aime, que deviendront-ils ? Oh ! le souci des miens !...
    Et ma fortune qui s'émiette ?
    Et mes enfants qui grandissent, turbulents, audacieux, passionnés déjà ?
    Et ma santé ébranlée ? Et l'âge qui vient ?
    Et cette éternelle importune, la mort qui m'apparaît proche, traîtresse, inopinée, souvent, peut-être sans prêtre ! Tout cela m'agite...
    Et tout ce qu'on appelle ce mystère : l'avenir, cauchemar parfois si troublant, et que, de lassitude souvent, on voudrait ne plus regarder, ne plus pressentir ; car le bon Dieu se l'est réservé à Lui seul.

    Ah ! vous avez raison... L'avenir !... C'est Dieu, c'est le bon Dieu qui le connaît et le garde.
    Et cette pensée-là, précisément, c'est elle qui, tout-à-coup, jette lumière en moi et l'espérance, et calme, et quiétude parfaite.
    Mon Dieu, Vous, le bon Dieu, Vous savez mon avenir ? Bien sûr. Qui peut douter de cela ?
    Vous l'avez devant Vous, aussi présent à Vous-même que Vous-même, ô Vous, qui vivez et régnez dans un éternel présent.
    Vous tenez mon avenir dans vos mains.
    Vous l'y gardez puissamment, et avec tant de sainte prévoyance, avec tant d'amour aussi...
    Autant dire que Vous me serrez, moi-même, dans le creux de cette Main adorable en laquelle sont toutes choses, oui, l'univers entier (1).

    Ah ! si je me décidais à croire, enfin, à cette Providence que Vous être et que j'adore ;
    A la Providence d'un Père, de toute bonté, au bon Dieu !... J'éprouve une telle consolation et une telle force à vous le redire : « Vous êtes le bon Dieu » Et je suis, moi, votre pauvre petite créature qui s'abandonne, aveuglément, pour son avenir, à Vous seul.
    Vous êtes mon Père, un vrai Père à qui l'enfant que je suis, se laisse aller, sans réserve, si sûr de Vous...

    Pourquoi, si je crois en Vous, si j'espère en Vous, pourquoi me laisseriez-Vous choir de cette Main-là, qui gouverne tout ce qui est, tout ce qui se meut, tout ce qui vit ?
    Pourquoi hésiterais-je, un seul instant, à refuser à mon âme tout souci d'avenir, toute inquiétude, toute crainte, toute défiance aussi ?
    Ah ! n'est-ce pas me défier de Vous que de vivre ainsi, continuellement, dans cette attitude d'âme si peu chrétienne, si indigne de Vous ?
    Non, je ne veux plus regarder ainsi dans l'inconnu de la vie, en me troublant.
    « A chaque jour suffit sa peine, et demain aura souci de lui-même » (2) dit Jésus.
    C'est du pur Évangile, si toutefois je veux croire à la Parole infaillible de la Vérité.

    Père, c'est fait... Je vous abandonne mon avenir, quel qu'il puisse être.
    S'il doit être rempli et débordant de joies pures, de consolations, de succès, de rêves enfin réalisés, je vous bénis, dès aujourd'hui.
    Si, au contraire, Vous me l'avez préparé plein de dégoûts, d'ennuis, de tristesses et de déceptions, je veux vous en bénir, dès maintenant.
    Mes joies, Vous les sanctifierez, dans l'humilité de mon cœur.
    Mes peines, Vous en ferez un élément de grande pénitence, qui sauve.
    Je m'abandonne, je ne regarde plus, je ne veux plus être inquiet.
    Je suis dans vos mains de Père, souveraine Providence ; et j'y veux rester, toujours, avec l'aide de votre grâce.

    Seigneur, ne me laissez plus succomber à la tentation, à l'épreuve de l'inquiétude. »

    1. Ps. XCIV, 4. - 2. Matth. VI, 34.

    Dom Eugène Vandeur o.s.b. (1875-1967), L'abandon à Dieu Voir de la Paix. Commentaire du Pater (Vingt-et-unième élévation), Deuxième édition, Abbaye de Maredsous, 1938.

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    (CBR002752 [RF] Copyright www.visualphotos.com)

  • Mercredi 11 mai 2016

    Sts Philippe et Jacques le Mineur, apôtres
    (fête avancée au 3 mai au nouveau calendrier)

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  • Un martyr de la Révolution française bientôt canonisé

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    Le Pape François a autorisé ce mardi 10 mai la Congrégation pour la Cause des Saints de promulguer le décret validant un miracle attribué au Bienheureux Salomon Leclercq (1745-1792). Ce religieux français, Frère des écoles chrétiennes, a été massacré lors de la Révolution Française pour avoir refusé de prêter serment à la Constitution civile du clergé. Les prêtres et les religieux devaient alors prêter serment de fidélité à la Constitution sous peine d'exil, d'emprisonnement et même de mort. Il fut arrêté le 15 août 1792, cinq jours après la chute de la monarchie et fut enfermé au couvent des Carmes, alors devenu une prison. Le 2 septembre, le massacre des prisonniers commence : prêtres, évêques, religieux et laïcs, au total, le mois de septembre 1792 sera particulièrement sanglant, avec la mort de 3000 personnes, en haine de la foi.

    191 personnes dont le frère Salomon ont été béatifiées par Pie XI le 17 octobre 1926. Le miracle qui lui est attribué a eu lieu au Venezuela, en 2007. Une fillette de 5 ans fut mordue à la jambe par un serpent très venimeux mais survécu. Alors que les médecins ne lui donnaient que peu de chance de survie et proposaient de l'amputer, la communauté du foyer de religieuses où elle résidait pria intensément l’intercession du frère Salomon. Moins de deux heures après la petite Maria Alejandra retrouvait des couleurs, et tous les symptômes disparurent. Le miracle fut reconnu en 2011 par le diocèse de Caracas. Les Lassalliens ont encore une présence importante dans le pays.

    La fête du Bx Salomon Leclercq est célébrée le 2 septembre, en même temps que celle des Frères martyrs des Pontons de Rochefort, morts 2 ou 3 ans plus tard.

    Le Pape François a également autorisé la Congrégation pour la Cause des Saints à publier un décret reconnaissant un autre miracle attribué à l’intercession du bienheureux italien Ludovico Pavoni (1784-1849), fondateur des Fils de Marie Immaculée et dévoué à l’éducation des jeunes. Il avait été béatifié par Jean-Paul II en 2002.

    Un autre décret a également été publié reconnaissant les vertus héroïques du P. Rafael Almansa (1840-1927). Ce prêtre diocésain, très attaché à la spiritualité franciscaine, fut nommé aumônier de l’église de San Diego à Bogota où il vécut trente ans jusqu'à sa mort.

    Source : Radio Vatican (OB, Avec I.Media).

  • Giovanni Gabrieli (1557-1612) : Sonata pian e forte, Ch.175

    London Symphony Orchestra - Dir. Leopold Stokowski (1961)

  • Méditation - L'humilité à l'école de Jésus

    « Au cours de nos méditations nous devrions toujours demander à Jésus : « Fais de moi un saint, selon ton propre Cœur, doux et humble. » « Apprenez de moi » a-t-il insisté. C'est dans l'esprit dans lequel il l'a dit lui-même que nous devons l'exprimer. Maintenant nous le connaissons mieux au travers de nos leçons et méditations d’Évangile, mais l'avons-nous compris dans son humilité ? Est-ce que son humilité nous concerne ? Nous attire-t-elle ? »

    Bse Mère Teresa (1910-1997), Jésus Celui qu'on invoque (Quatrième mois n°26), Traduit de l'anglais par Françoise Champenois-Laroche, Nouvelle Cité, Paris, 1988.

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    (Crédit photo)

  • Mardi 10 mai 2016

    St Antonin, religieux (dominicain) et évêque

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    Mémoire des Sts Gordien et Epimaque, martyrs

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  • Francisco Guerrero (1528–1599) : Duo seraphim clamabant

    The Sixteen - Dir. Harry Christophers

  • Méditation - Avoir de grands désirs

    « Ces grands désirs sont le signe qui marque les âmes faites pour les grandes choses. Seuls ces grands désirs peuvent fournir la force nécessaire pour surmonter les difficultés de la route et tout dépasser. Ils sont le souffle qui emporte l'âme haut et loin. Sainte Thérèse [d'Avila] apporte pour nous en convaincre le témoignage de son expérience :

    « Il faut en outre s'animer d'une grande confiance ; car il nous est très avantageux de ne point ralentir nos désirs. Nous devons attendre de la bonté de Dieu que nos efforts nous amèneront, je ne dis pas de suite, mais au moins peu à peu, là où beaucoup de saints sont arrivés avec sa grâce. S'ils n'avaient jamais conçu de tels désirs et ne les avaient mis peu à peu à exécution, ils ne seraient point parvenus à un si haut état. Sa Majesté recherche et aime les âmes généreuses, pourvu qu'elles soient humbles et ne mettent aucune confiance en elles-mêmes. Je n'ai jamais vu non plus une âme pusillanime qui se cache sous le manteau de l'humilité, faire au bout de longues années autant de chemin que les autres en très peu de temps. (1). »

    Ces grands désirs ne sont-ils pas le fruit de l'orgueil ? Oui, peut-être en certains cas ; mais alors ils sombreront dans les premiers échecs et les épreuves de la vie quotidienne. Mais à priori on n'a pas le droit de les juger tels, même si l'inexpérience du débutant les colore de quelques belles illusions. Grandeur d'âme et humilité vont bien ensemble et s'appuient toutes deux sur le sentiment de la faiblesse humaine et la foi en la miséricorde toute-puissante de Dieu. L'exemple et le témoignage de la plus célèbre des filles de sainte Thérèse, Thérèse de Lisieux, nous en apportent la preuve. Elle écrit dans le livre de sa Vie :

    « Pensant alors que j'étais née pour la gloire, et cherchant le moyen d'y parvenir, il me fut révélé intérieurement que ma gloire à moi ne paraîtrait jamais aux yeux des mortels, mais qu'elle consisterait à devenir une sainte.
    Ce désir pourrait sembler téméraire, si l'on considère combien j'étais imparfaite, et combien je le suis encore après tant d'années passées en religion ; cependant je sens toujours la même confiance audacieuse de devenir une grande sainte. Je ne compte pas sur mes mérites, n'en ayant aucun, mais j'espère en celui qui est la Vertu, la Sainteté même. C'est Lui seul qui, se contentant de mes faibles efforts, m'élèvera jusqu'à Lui, me couvrira de ses mérites et me fera sainte (2). »

    Grands désirs et humilité peuvent marcher de pair, se garantissent et se fécondent mutuellement. Seule l'humilité peut conserver aux grands désirs leur regard confiant vers les sommets à travers les vicissitudes intérieures et extérieures de la vie spirituelle. D'autre part l'humilité serait fausse qui ferait renoncer une âme à ses grands désirs et la vouerait ainsi à la tiédeur ou à une honnête médiocrité. »

    1. Vie, ch. XIII, pp. 122-123. - 2. Histoire d'une âme, ch. IV, p. 55.

    Vénérable Marie-Eugène de l'Enfant-Jésus O.C.D. (1894-1967), Je veux voir Dieu (Deux. Part. ch. II, BIII), Éditions du Carmel, Tarascon, 1949.

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  • Lundi 9 mai 2016

    St Grégoire de Nazianze, évêque et docteur de l'Eglise

    Saint_Gregoire_de_Nazianze_Sv_Gr_Bogoslov_Simonopetra.jpg

    Fresque du Monastère de Simonopetra, Mont-Athos, Grèce
    (Crédit photo)
     
    Catéchèse de Benoît XVI sur St Grégoire
    (Audience générale du mercredi 8 août 2007)