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  • Méditation - Acceptons-nous notre faiblesse ?

    « La première chose à faire pour entrer dans la voie de l'enfance spirituelle, c'est de se faire tout-petit devant Dieu. Or, se faire tout-petit, c'est à la fois ne pas juger les autres et se voir tel que l'on est soi-même ou tel que l'on serait sans la miséricorde. Se faire tout-petit, c'est jeter les masques et les mécanismes de défense ; c'est accepter de se présenter faible, pauvre et vulnérable devant Dieu et devant les hommes.
    On peut connaître à fond sa misère et être un grand orgueilleux. La vraie humilité n'est pas dans la prise de conscience de sa misère, mais la vue aimée de sa faiblesse et de sa misère. C'est cela être tout-petit.
    Il y a peu d'âmes qui acceptent sans réserve cette petitesse d'enfant, et qui se réjouissent sincèrement quand il leur est donné d'expérimenter leur faiblesse et leur impuissance. La plupart des hommes veulent bien se reconnaître faibles, mais jusqu'à un certain point. Et souvent, trop souvent, ils veulent surtout garder conscience de leurs propres forces. Ceux-là n'ont pas compris la pauvreté du cœur et la véritable humilité. Ils n'ont pas compris que ce qui fait la force du tout-petit, c'est sa faiblesse même.
    Redevenir enfant, au sens évangélique, c'est être pénétré de notre faiblesse. Dieu ne peut rien faire en nous ; sa grâce demeurera vaine si nous n'avons pas inscrit dans notre cœur le sentiment de notre impuissance et de notre faiblesse. »

    André Daigneault, Au cœur de la misère la miséricorde (ch.5), Éditions Sciences et Culture - Éditions Le Renouveau Charlesbourg, Québec, Nouvelle édition, 1993.

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  • Intentions de prière pour le mois de juin 2016

    Solidarité dans les villes
    Pour que les personnes âgées, les marginaux et les personnes seules trouvent, même dans les grandes villes, des occasions de rencontre et de solidarité.

    Formateurs des séminaristes et novices
    Pour que les séminaristes, et les novices religieux et religieuses, rencontrent des formateurs qui vivent la joie de l’Évangile et les préparent avec sagesse à leur mission.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Mois de juin : mois du Sacré-Coeur

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    « Chaque personne a besoin d'un "centre" à sa vie, d'une source de vérité et de bonté, à laquelle puiser dans l'approche de différentes situations et dans la fatigue quotidienne. Lorsqu'on se recueille en silence, chacun de nous a besoin de sentir non seulement le battement de son cœur, mais plus profondément, la pulsation d'une présence fiable, perceptible par les sens de la foi et cependant beaucoup plus réelle : la présence du Christ, cœur du monde. C'est pourquoi j'invite chacun à renouveler pendant le mois de juin sa dévotion au Cœur du Christ, en mettant également en valeur la prière traditionnelle d'offrande de la journée et gardant à l'esprit les intentions que je propose à toute l’Église. »
     
    Benoît XVI, extrait de l'Angélus du 1er juin 2008.
     
    « J'invite tous les fidèles à poursuivre avec piété leur dévotion au culte du Sacré-Cœur de Jésus, en l'adaptant à notre temps, pour qu'ils ne cessent d'accueillir ses insondables richesses, qu'ils y répondent avec joie en aimant Dieu et leurs frères, trouvant ainsi la paix, entrant dans une démarche de réconciliation et affermissant leur espérance de vivre un jour en plénitude auprès de Dieu, dans la compagnie de tous les saints (cf. Litanies du Sacré-Cœur). »
     
    Jean-Paul II, extrait de la Lettre adressée aux pèlerins de Paray-le-Monial et envoyée aux évêques de France, 4 juin 1999.
     

    « Comme le message qui naît de la contemplation du Cœur du Christ est nécessaire pour l'humanité contemporaine ! Où, en effet, si ce n'est à cette source, pourra-t-elle puiser les réserves de douceur et de pardon nécessaires pour guérir les âpres conflits qui l'ensanglantent ? »

    Jean-Paul II, extrait de l'Angélus du 25 juin 2002.

  • Mercredi 1er juin 2016

    Ste Angèle Merici, vierge, fondatrice des ursulines

    Ste Angèle Merici,vierge,fondatrice,ursulines

  • Le Cardinal Mamberti a présidé la Messe pour la France

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    Ce 31 mai 2016, en la fête de Sainte Pétronille, le Cardinal Dominique Mamberti - Préfet du Tribunal suprême de la Signature apostolique - a célébré la traditionnelle Messe pour la France dans la chapelle Sainte-Pétronille de la Basilique Saint-Pierre, au Vatican, rapporte l'agence I.MEDIA.

    « Dans nos sociétés, bien sûr, nous ne faisons pas face à la persécution, mais nous devons faire face au risque de la marginalisation », a assuré le Cardinal Mamberti, pour qui les catholiques doivent rendre témoignage auprès de ceux qui cherchent un sens à leur vie, dans « un monde qui cherche à évacuer Dieu de son horizon ». « Nous devons être des signes de l’amour de Dieu pour les hommes, partout où cela est possible, sans cacher ni taire notre identité », a affirmé le haut prélat français.

    Le Cardinal Mamberti, devant une trentaine de prêtres et de nombreux membres de la communauté française à Rome, a assuré que prier pour la France, « pour la vie sociale, pour le bien commun et donc pour tous ceux qui ont une responsabilité particulière », était un devoir.

    La Messe pour la France a été célébrée devant un parterre de diplomates, et en présence du chargé d’affaires ad interim de l’ambassade de France auprès du Saint-Siège, François-Xavier Tilliette, à la veille de l’arrivée à Rome du nouvel ambassadeur, Philippe Zeller. Celui-ci devrait présenter ses lettres de créance au Pape François avant la fin du mois de juin.

    Source : Radio Vatican (CV-I.MEDIA).

  • Maria Regina Mundi

    M. Jan Astriab, Lednica (Pologne)
     
    Maria Regina Mundi,
    Maria Mater Eclesiae,
    Tibi Assumus,
    Tui Memores,
    Vigilamus! Vigilamus!
  • Méditation - Persévérance dans notre dévotion à Marie

    « Plusieurs fois déjà, âmes chrétiennes, vous avez célébré le mois béni de Marie ; et toujours pendant ce temps vous vous êtes montrées recueillies et ferventes ; toujours, au pied des autels de la Vierge, vos chants ont été joyeux et vos prières bien sincères... Pourquoi donc n'avez-vous pas retiré plus de fruits de ces saints et nombreux exercices ? Pourquoi vos résolutions ont-elles si peu duré jusqu'ici ? Pourquoi le lendemain des jours de mai a-t-on retrouvé les mêmes défauts, les mêmes passions ? Pourquoi n'êtes-vous pas devenues plus dociles à la grâce, plus humbles, plus pures, plus charitables, plus appliquées à tous vos devoirs ? C'est pour une seule cause ; et vous devez la pressentir. C'est parce que vous avez manqué de persévérance dans la dévotion à votre mère du ciel. Ne cherchez point ailleurs la source de vos faiblesses, de vos misères, de vos rechutes.

    Ce n'est donc pas assez de fêter pieusement le mois consacré à la Vierge des vierges ; non ce n'est point assez. Il faut continuer à honorer et à invoquer cette mère clémente, et faire ainsi de tous les mois de l'année des souvenirs du mois de Marie. Alors il y aura vraiment persévérance ; alors vous ne perdrez plus, en un instant, tout ce que vous aviez acquis de piété durant la longue solennité de mai ; et l'on verra se traduire dans votre conduite journalière les bons sentiments que vous aurez puisés dans le cœur de la Mère du Sauveur.
    [...]
    Que Marie soit donc, après Jésus, et immédiatement après lui, l'objet constant de vos pensées et de votre amour. Que tout en vous soit à elle et pour elle ; et évitez jusqu'à l'ombre de ce qui pourrait affliger la meilleure et la plus tendre des mères. [...]

    O Marie ! ô vous qui êtes ma vie, ma joie, ma douce espérance, je viens en ce moment solennel me prosterner à vos pieds, pour vous remercier avec effusion de tout ce que vous avez fait pour moi durant ces jours de salut ; des faveurs que vous m'avez accordées, des sentiments de contrition et d'amour que vous avez mis dans mon cœur, des résolutions salutaires que vous m'avez suggérées ; en un mot, de tout ce que je sens en moi de force pour le bien et la vertu. Dès cet instant, ô tendre mère, j'en fais la promesse sacrée, je ne vous affligerai plus par mes fautes ; par mon orgueil, ma vanité, mon amour du monde et de ma propre personne. Je mettrai au contraire, mes soins, mon étude, mon bonheur et ma gloire, à vous réjouir, à vous consoler, à vous dédommager de mes résistances passées, et à vous faire amende honorable pour tous les outrages que votre cœur endure de la part de tant de chrétiens et de chrétiennes que vous aviez adoptées comme vos enfants, mais qui vous laissent et vous méprisent pour écouter l'esprit de mensonge et courir après toutes les folies mondaines.
    [...]
    Louange, honneur et gloire à la Reine conçue sans péché, à la Vierge fidèle, à la Mère tout aimable !
    [...]

    Qu'elle soit avec Jésus « le principe, la vie et le but de nos fêtes ! »
    Tu festi nostri principium, tu medium, tu finis (2).
           AVE MARIA ! »

    1. Eccli. L, 6, 7 et 8. - 2. S. Methodius, In festo Purificat. B. M. Virg..

    Abbé Jean-Augustin Guyard, Marie Reine et Mère des Saints (Dernier jour de Mai, persévérance dans le service de Marie), Paris, Tolra et Haton, 1861.

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    Peter Paul Rubens (1577–1640), Le couronnement de la Vierge
    Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique
    (Crédit photo)

  • Mardi 31 mai 2016

    Fête de Marie Reine
    (fête prescrite par Pie XII en 1954, encyclique Ad Caeli Reginam)

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    Diego Velasquez, Le couronnement de la Vierge
    Musée du Prado, Madrid (Espagne)

    (Crédit photo)

     Au nouveau calendrier : Visitation de la Vierge Marie
    (le 2 juillet au calendrier traditionnel)

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  • Domenico Scarlatti (1685-1757) : Sonate pour clavier en si mineur K27/L449

    Arturo Benedetti Michelangeli (1920-1995), piano

  • Méditation - Les Psaumes, école de prière

    « En priant les Psaumes on apprend à prier. Ils sont une école de la prière.

    Il advient quelque chose d'analogue lorsque l'enfant commence à parler, c'est-à-dire qu'il apprend à exprimer ses sensations, ses émotions, ses besoins avec des mots qui ne lui appartiennent pas de façon innée, mais qu'il apprend de ses parents et de ceux qui vivent autour de lui. Ce que l'enfant veut exprimer est son propre vécu, mais le moyen d'expression appartient à d'autres ; et lui peu à peu s'en approprie ; les mots reçus des parents deviennent ses mots et à travers ces mots il apprend aussi une manière de penser et de sentir, il accède à tout un monde de concepts, et il grandit à l'intérieur de celui-ci, il entre en relation avec la réalité, avec les hommes et avec Dieu. La langue de ses parents est enfin devenue sa langue, il parle avec les mots reçus des autres qui sont désormais devenus ses mots. Ainsi en est-il avec la prière des Psaumes. Ils nous sont donnés pour que nous apprenions à nous adresser à Dieu, à communiquer avec Lui, à lui parler de nous avec ses mots, à trouver un langage pour la rencontre avec Dieu. Et à travers ces mots, il sera possible aussi de connaître et d'accueillir les critères de son action, de s'approcher du mystère de ses pensées et de ses voies (cf. Is 55, 8-9), afin de grandir toujours davantage dans la foi et dans l'amour. Comme nos mots ne sont pas seulement des mots, mais qu'ils nous enseignent un monde réel et conceptuel, de même ces prières aussi nous enseignent le cœur de Dieu, si bien que non seulement nous pouvons parler de Dieu, mais nous pouvons apprendre qui est Dieu et, en apprenant comment parler avec Lui, nous apprenons à être homme, à être nous-mêmes. »

    Benoît XVI, Conclusion de la catéchèse de l'Audience générale du 22 juin 2011, in "L'Âme de la prière", Artège, Perpignan, 2016.
    Texte intégral sur le site internet du Vatican.

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    Gerrit van Honthorst (1590-1656), Le Roi David jouant de la Harpe
    Centraal Museum, Utrecht (Pays-Bas)
    (Crédit photo)

  • Lundi 30 mai 2016

    de la ferie
     
    Mémoire de St Félix Ier, pape martyr
     
    En France : Ste Jeanne d'Arc, vierge, patronne secondaire de la France

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    Illustration d'un manuscrit de 1505
    (Crédit photo)