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  • Messe pour le Jubilé des diacres célébrée par le Pape François et Angelus

     
     
    Le Pape François a présidé ce dimanche 29 mai 2016 la Messe sur le parvis de la Basilique Saint-Pierre, en présence de milliers de diacres venus à Rome pour leur Jubilé de la miséricorde. Dans son homélie, le Saint-Père a dressé le portrait du diacre : un homme de service, à l’image de Jésus, doux et disponible, qui n’est pas « esclave » de son agenda.

    Au contraire, il doit être « docile de cœur », affirme-t-il : « prêt pour le frère et ouvert à l’imprévu ». Le Pape a ainsi confié sa tristesse de voir des horaires d’ouverture affichées aux portes des églises, sans prêtre, diacre ou laïc pour assurer l'accueil. À l'inverse, « le serviteur sait ouvrir les portes de son temps et de ses espaces à celui qui est proche et aussi à celui qui frappe en dehors des horaires, au risque d’interrompre quelque chose qui lui plaît ou le repos qu’il mérite ». Autre qualité essentiel du serviteur : la douceur et l'humilité. Le Pape rappelle ainsi l'attitude du centurion romain qui « se fait petit, discret, il n'élève pas la voix, et ne veut pas déranger ».

    Le Saint-Père a également rappelé que le service est indissociable de l’apostolat, qui sont « comme deux faces d’une même médaille : celui qui annonce Jésus est appelé à servir et celui qui sert annonce Jésus ». Par le service, « unique manière d’être disciple », chacun peut ainsi vivre pleinement sa mission de baptisé : évangéliser. Mais cette mission ne peut que se faire qu'en suivant l’exemple de Jésus, qui s’est lui-même fait serviteur : « s’il veut l’annoncer, il doit l’imiter », prévient le Pape François.

    Cette célébration était le point d’orgue de trois jours au cours desquels les diacres ont partagé ensemble sur leur ministère au service de la liturgie et de la charité. Beaucoup de leurs épouses et de leurs enfants étaient également présents.

    Source : site internet du Vatican (SBL).

    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) ci-dessous.
     
    A la fin de la célébration, et avant la prière de l’Angélus, le Pape François a invité les enfants du monde entier à s’unir aux enfants syriens qui prieront pour la paix mercredi 1er juin. Cette initiative, lancée conjointement par les patriarches catholiques et orthodoxes, rassemblera des centaines d’enfants des différentes communautés chrétiennes du pays, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant.

    Texte intégral de l'Angelus en italien sur le site internet du Vatican.

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  • William Byrd (v.1540-1623) : Ave Verum Corpus

    The Tallis Scholars

  • Méditation - Le règne de l'Eucharistie

    « L'Eucharistie est la gloire de l’Église. Jésus-Christ, son époux, est Roi ; il est le Roi de gloire. Son Père a placé sur sa tête une couronne resplendissante. Mais la gloire de l'époux est la gloire de l'épouse ; et l’Église, comme le bel astre des nuits, reflète les rayons divins du Soleil de gloire.
    L’Église, devant le Dieu de l'Eucharistie, est belle aux jours des fêtes de son Époux, parée de ses vêtements d'honneur, chantant des hymnes solennels, conviant tous ses enfants à se réunir pour honorer le Dieu de son cœur.
    Elle est heureuse de rendre gloire à son Roi et à son Dieu ; à l'entendre, à la voir, on se croirait transporté dans la Jérusalem céleste, où la cour angélique glorifie, dans une fête perpétuelle, le Roi immortel des siècles.
    Elle est triomphante quand elle déploie, au jour de la Fête-Dieu, ses longues processions, cortège du Dieu de l'Eucharistie ; elle s'avance comme une armée rangée en bataille, accompagnant son chef ; et alors, rois et peuples, petits et grands, chantent la gloire du Seigneur, qui a établi sa demeure au milieu de son Église.
    Le règne de l'Eucharistie, c'est le règne de l’Église, et là où l'Eucharistie est oubliée, l’Église n'a que d'infidèles enfants, et bientôt elle pleurera une ruine nouvelle. »

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (L’Époux divin de l’Église, III), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

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    Procession de la Fête-Dieu à Rome, mai 2012

    « Ce qui effraie aujourd'hui, c'est de voir, dans tant de villes, Jésus-Eucharistie abandonné, laissé seul, absolument seul. Et dans nos campagnes, on ferme les églises par crainte des voleurs, et parce qu'il n'y entre jamais personne ! Est-ce possible ? Voulons-nous donc perdre l'Eucharistie ?
    Sachons bien que, Jésus s'en allant, les échafauds, la persécution, la barbarie reviendront.
    Qui donc arrêterait ces fléaux ?
    O Seigneur, demeurez avec nous ! Nous serons vos fidèles adorateurs ! Mieux vaudrait l'exil, la mendicité, la mort, que d'être privés de vous.
    Oh ! ne nous infligez pas cette punition d'abandonner le sanctuaire de votre amour.
    Seigneur, demeurez, demeurez avec nous, car il se fait tard, il est nuit sans vous : Mane nobiscum quoniam advesperascit. (*) »

    (*) : Lc XXIX, 29 : « Restez avec nous, car le soir approche ».

    St Pierre-Julien Eymard (1811-1868), La Divine Eucharistie, extraits des Écrits et Sermons du Bienheureux Pierre-Julien Eymard, Première Série, La Présence réelle (Le Souverain Bien, III), Société Saint-Augustin, Desclée de Brouwer & Cie, Bruges - Lille - Paris - Lyon, 1928 (seizième édition).

  • Dimanche 29 mai 2016

    Deuxième Dimanche après la Pentecôte
     
    Introit : Factus est
    (8e dimanche ordinaire, 2e dimanche après la Pentecôte)
     
    Ant. ad Introitum. Ps. 17, 19-20.
    Factus est Dóminus protéctor meus, et edúxit me in latitúdinem : salvum me fecit, quóniam vóluit me.
    Le Seigneur s'est fait mon protecteur, il m'a dégagé, mis au large. Il m'a sauvé parce qu'il m'a aimé.

    Ps. ib., 2-3.
    Díligam te. Dómine, virtus mea : Dóminus firmaméntum meum et refúgium meum et liberátor meus.
    Je t'aime Seigneur, ma force, le Seigneur est mon firmament, mon refuge, mon libérateur.

    V/. Glória Patri.

    Ecouter (mp3)
    Commentaire spirituel et musical par un moine de Triors

     

    En France (et quelques autres pays) :
    Fête du Très Saint Sacrement (Fête-Dieu)
  • "Ave Maria de Caccini" (composé par Vladimir Vavilov (1925-1973) en 1970)

    Arrangement pour violoncelle
    Julian Lloyd Webber, violoncelle

  • Méditation - Un "Je vous salue Marie" pour tous

    « O Marie, vous la sainte par excellence, la très accréditée auprès de Dieu, priez pour nous... Oui, qu'il en soit ainsi : Amen.
    O Marie, vous la mère de Dieu, et notre mère, c'est-à-dire toute puissante pour pouvoir nous secourir, et toute bonne pour vouloir le faire : priez pour nous... Oui, qu'il en soit ainsi : Amen.
    O Marie, étant ce que nous sommes, et vous ce que vous êtes : nous, des pécheurs misérables ; vous, la mère très miséricordieuse : priez pour nous, maintenant, aujourd'hui même, à l'heure présente. Oui, qu'il en soit ainsi : Amen.
    O Marie, sainte mère de Dieu, et notre très miséricordieuse mère ; vous qui êtes et serez toujours notre meilleure avocate auprès du Souverain Juge ; priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant, et à l'heure de notre mort, à cette heure décisive de notre éternité... Oui, qu'il en soit ainsi : Amen.
    Mais, c'est entendu, ô Marie, priez pour nous, et non pour moi ; pour nous pauvres pécheurs, et non pour moi pauvre pécheur ; maintenant, et à l'heure de notre mort, et non maintenant, et à l'heure de ma mort. Tout au pluriel, rien au singulier. Ne laissons rien perdre, pas même une parcelle, du bel enseignement que la Salutation Angélique nous offre : Particula boni dati non te prœtereat (1).
    De même donc qu'il ne se récite pas un seul Notre Père, sans que les choses que nous demandons pour nous, le pain de chaque jour, la remise des péchés, la résistance aux tentations, la délivrance de tout mal, nous ne les demandions pour autrui ;
    Que des centaines de milliers de messes qui sont célébrées chaque jour, il ne s'en dit pas une seule qui ne serve et ne profite aux vivants, à tous les vivants ; aux morts, à tous les morts qui sont en état d'en bénéficier ; finalement au monde tout entier ;
    Ainsi, quand vous ou moi disons le Je vous salue, Marie, nous ne le disons pas pour nous seuls seulement, mais pour tous nos frères, pour nos familles et chacun de leurs membres, pour notre paroisse, pour notre pays, pour tous les justes, pour tous les pécheurs, pour tous les affligés, pour tous ceux qui souffrent, pour les quatre-vingt mille personnes environ qui meurent chaque jour sur toute la surface du globe.
    [...]
    Donc, ô Marie, très clémente reine, très douce mère, et après Jésus, le plus assuré des refuges, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant, et à l'heure de notre mort. Ainsi soit-il... »

    1. "Ne laissons échapper aucune parcelle de ce don excellent" : Eccle. XIV, 11.

    Abbé Plat, Cinquante-deux prônes sur la Prière (La Salutation angélique, dixième prône), Paris, P. Lethielleux, 1896.

    Madone-de-Lorette_Caravaggio_1a.jpg

    Caravage (1604-1605) : La Madone des pèlerins
    Basilique Saint-Augustin de Rome

    (Explications sur ce tableau et crédit photo)

  • Samedi 28 mai 2016

    St Augustin de Cantorbéry, évêque et apôtre de l'Angleterre
    (avancé au 27 mai au nouveau calendrier, mémoire facultative)

    Saint_Augustin-de-Cantorbery_3b.jpg

    En certains endroits : St Germain de Paris, abbé et évêque

    Saint_Germain-de-Paris_1.jpg

  • Le 1er juin à midi, priez en communion avec les enfants de Syrie

    Les patriarches de Syrie lancent un appel à vos enfants :

    AED,prière,enfants,Syrie,1er juin« La journée internationale de l’enfant est célébrée le 1er juin, afin de promouvoir la dignité et des droits de l’enfant. La dignité spéciale des enfants est au cœur du message chrétien. Jésus a béni les enfants, les a serrés contre son cœur, et a promis le Royaume des cieux aux personnes qui leur ressemblent. Le Sauveur lui-même est venu au monde comme un enfant sans défense qui a dû subir la pauvreté, la persécution et l’exil.

    Dans notre patrie, la Syrie, les enfants sont les petits frères et petites sœurs de l’enfant Jésus souffrant. Cela fait plus de 5 ans qu’ils sont blessés, traumatisés, tués par une guerre cruelle. Beaucoup ont perdu leurs parents et tout ce qui leur était cher. Tant d’enfants sont nés pendant la guerre et n’ont jamais connu la paix. Leurs larmes et leurs souffrances crient vers le ciel.

    C’est pourquoi les enfants chrétiens de nombreuses villes de Syrie veulent s’unir le 1er juin dans la prière à cette « journée internationale de l’enfant » et prier ensemble pour que la paix s’installe enfin. Nous, Patriarches chrétiens de Syrie, voudrions vous inviter à tous participer à cette prière. »

    Partagez cette initiative de prière auprès des enfants de votre entourage et de votre paroisse ! Si vous pouvez participer, cliquez sur le bouton jaune ci-dessous : ce sera un vrai réconfort pour les enfants de Syrie de savoir que d'autres enfants auront prié avec eux.

    Le 1er juin à midi, s'il vous plaît, priez en communion avec les enfants de Syrie :

    AED,prière,enfants,Syrie,1er juinÔ Christ, roi de l’univers,
    Nous te demandons de bénir
    les enfants de Syrie.

    Toi qui es le seul à pouvoir
    nous apporter la paix,
    nous t’implorons :

    Protège et sauve les enfants de ce pays !
    Exauce maintenant nos prières !
    Ne tarde pas plus longtemps
    à offrir la paix à notre pays !

    Regarde les larmes des enfants,
    sèche celles de leurs mères,
    fais enfin cesser les cris de douleur.

    Amen.

    Participer à la journée mondiale de prière pour les enfants de Syrie

    Source : AED (Aide à l’Église en Détresse).

  • La France a besoin de vous ! Grande veillée de prière ce vendredi 27 mai à la Basilique du Sacré-Cœur de Montmartre

    veillee-priere-montmartre-2016-27-mai.jpg

    Ce vendredi 27 mai à partir de 19h00 vous êtes invités à une grande soirée de prière pour la France au Sacré-Cœur de Montmartre.
    A cette occasion le Sacré-Cœur sera illuminé à la bougie en signe d'espérance pour notre pays. Chacun sera invité à passer la Porte Sainte illuminée de la basilique afin de plonger la France dans la miséricorde de Dieu.
     
    Vous trouverez les informations complètes de la soirée sur unepriere.fr

    Prière pour la France de Jésus à Marcel Van :

    Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'Amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre ton Règne dans tout l'univers. Amen !

  • Johann Adolph Hasse (1699-1783) : Miserere en ré mineur

    Dresdner Kammerchor & Barockorchester - Dir. Hans-Christoph Rademann

  • Méditation : « Bienheureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde »

    « Si vraiment nous aimons, nous sommes dans la vérité ; mais il faut aimer vraiment, pas seulement dire, crier qu'on aime.
    Aimons en vérité, allons jusqu'aux actes.
    Comme le dit saint Jacques, ce n'est pas aimer que de dire à son frère qui a froid : « Va et chauffe-toi bien » (Jc 9, 15-16) sans lui donner de quoi se chauffer. Aimons en vérité, réellement.
    Si nous aimons vraiment, même si notre cœur nous fait des reproches sur d'autres points, l'amour nous justifiera, car l'amour couvre la multitude des péchés.
    Dieu donne à qui donne, se donne à qui se donne, pardonne à qui pardonne. Bienheureux les miséricordieux, ils obtiendront miséricorde ! Un cœur ouvert à la misère du prochain est ouvert à la miséricorde de Dieu. La miséricorde triomphe du jugement.
    Toujours le cœur ouvert !
    Aussi ne jugeons jamais pour condamner. Nous ne savons pas le fond du problème et l'intention qui conduit la main. Dieu seul peut juger le dedans. »

    P. Monier s.j., Saint Jean. Jésus écouté et regardé avec le cœur (Troisième partie, Jésus est la Vérité), Les éditions du Cerf, Paris, 1982.

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  • Vendredi 27 mai 2016

    St Bède le Vénérable, abbé et docteur de l'Eglise
    (avancé au 25 mai au nouveau calendrier, mémoire)

    Saint_Bede-le-Venerable_6b.jpg

    Bartolomeo Romano, St Bède le Vénérable
    Musée du Prado, Madrid (Espagne)

  • Fête-Dieu à Rome

    Messe sur le parvis du Latran célébrée par le Pape François
    suivie de la procession eucharistique jusqu'à Sainte-Marie Majeure

    Ce jeudi 26 mai 2016, le Pape François s’est rendu comme chaque année à la Basilique Saint-Jean-de-Latran où il a célébré en fin de journée la Messe à l’occasion de la solennité du Corps et du Sang du Christ. Il a présidé la procession traditionnelle le long de la longue avenue Merulana jusqu’à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, où il a donné sa bénédiction eucharistique.

    « Prenez le pain, rendez grâce, et rompez-le ». Dans son homélie, le Pape a commenté le récit de la Dernière Cène par saint Paul (1Co 11, 24.25). Jésus commande à ses disciples de « répéter le geste » par lequel il a institué le mémorial de sa Pâque. Aujourd’hui, comme l’a fait le Christ pour nous et en mémoire de ce sacrifice, le Pape a demandé aux fidèles « de se donner », « de se rompre pour les autres ».

    Comme les disciples lors de la multiplication des pains (Lc 9, 13), il faut faire passer « dans nos pauvres mains » le pain rompu des mains de Jésus pour donner, avec lui, à manger à la foule.

    Le Pape évoque ces saints et saintes - célèbres ou anonymes - qui se sont rompus eux-mêmes pour donner à manger à leurs frères, mais aussi ces pères et ces mères qui en coupant du pain sur la table du foyer, « ont rompu leur cœur pour faire grandir leurs enfants ». Il parle également de ces chrétiens, « citoyens responsables » qui ont rompu leur propre vie « pour défendre la dignité de tous ».

    « Où trouvent-ils la force pour faire tout cela ? Justement dans l’Eucharistie », répond le Pape François, « dans la puissance d’amour du Seigneur ressuscité ». Le pain rompu est, dit-il, une icône, le signe de reconnaissance du Christ et des chrétiens. Depuis le commencement, l’Eucharistie est « le centre et la forme de la vie de l’Eglise » assure le Pape.

    A l’issue de la célébration eucharistique, les fidèles ont pris part à la procession traditionnelle, derrière l’ostensoir contenant le Saint-Sacrement, placé sur un véhicule pourvu d’un dais. Le cortège précédé des membres des confréries et du clergé romain s'est dirigé vers la Basilique Sainte-Marie-Majeure.

    A la fin de son homélie, le Pape avait souhaité que le geste posé en prenant part à la procession eucharistique réponde au mandat de Jésus. Que ce soit « un geste pour faire mémoire de Lui ; un geste pour donner à manger à la foule d’aujourd’hui ; un geste pour rompre notre foi et notre vie comme signe de l’amour du Christ pour cette ville et pour le monde entier ».

    Comme les années précédentes, le Saint-Père a renoncé à suivre ce long trajet qui dure plus d’une heure pour se rendre en voiture jusqu'à la Basilique Sainte-Marie-Majeure. Ses prédécesseurs, Jean-Paul II et de Benoît XVI accompagnaient le cortège à genoux sur un prie-Dieu derrière le Saint-Sacrement.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • W.-A. Mozart : Motet "Ave Verum Corpus"

    Chor und Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks - Dir. Leonard Bernstein
    (Concert donné en Avril 1990 en l'église de Waldsassen, Allemagne)

    L'Ave Verum fut composée au XIVe siècle à Reichenau, et son auteur est resté anonyme.
    Le motet de Mozart fut composé le 17 juin 1791 pour la fête du Corps du Christ.

    Ave verum corpus natum de Maria Virgine
    Vere passum, immolatum in cruce pro homine,
    Cuius latus perforatum fluxit aqua et sanguine,
    Esto nobis praegustatum in mortis examine.
    [O Iesu dulcis, O Iesu pie, O Iesu, fili Mariae.]

    Pour la troisième ligne, Mozart utilise un texte légèrement différent :
    Cuius latus perforatum unda fluxit et sanguine

    Je vous salue, vrai corps né de la Vierge Marie,
    Qui avez vraiment souffert et avez été immolé sur la croix pour l'homme,
    Vous dont le côté transpercé a laissé couler du sang et de l'eau.
    Puissions nous vous recevoir dans l'heure de la mort.
    [O doux, O bon, O Jésus fils de Marie. Ainsi soit-il.]

  • Méditation - « Mon Seigneur et mon Dieu ! »

    « Les saints que Dieu nous donne sont nos maîtres à penser et nos maîtres à vivre. Oh ! combien pénétré du sens de Dieu, du sens de son action transcendante, incommensurable aux efforts humains, était celui qui écrivit cette magnifique prière, qui sonne comme un écho des épîtres de saint Paul :
    « Tu ne m'ôteras pas, mon Dieu, ce qu'une fois Tu m'as donné en ton Fils unique, Jésus-Christ. En Lui, Tu m'as donné tout ce que je désire. C'est pourquoi je me réjouirai de ce que Tu ne tarderas plus, si moi, j'attends. » Puis, comme s'interrompant lui-même, le Saint s'écrie : « Pourquoi tardes-tu ? Pourquoi diffères-tu ? Vu que tu peux dès ce moment aimer Dieu en ton cœur ? » Et il conclut par ces lignes d'un enthousiasme débordant : « A moi sont les cieux et à moi est la terre, et à moi sont les peuples ; les justes sont à moi et à moi les pécheurs ; les anges sont à moi et la Mère de Dieu est à moi et toutes les choses sont à moi, et Dieu même est à moi et pour moi, parce que le Christ est à moi et tout entier pour moi. Que demandes-tu et que cherches-tu donc, mon âme ? A toi est tout ceci et tout ceci est pour toi. » (1) »

    1. St Jean de la Croix, Prière de l'âme enamourée (extrait), in "Œuvres complètes", Trad. P. Cyprien de la Nativité, Desclée de Brouwer, 1949, p. 1301.

    R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph O.C.D. (1906-1981), La communion dans l'attente (La Tunique blanche), La Vigne du Carmel, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1951.

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  • Jeudi 26 mai 2016

    Fête du Très Saint Sacrement
    (Fête-Dieu)

    En France, cette fête est généralement célébrée le dimanche qui suit

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    La Fête-Dieu doit son origine à une religieuse belge, Sainte Julienne Cornillon (1192-1258), dont le confesseur devint le pape Urbain IV qui l’institua officiellement en 1264, puis l’étendit à l’Église universelle. En 1318, Jean XXII ordonna de compléter la fête par une procession solennelle où le très Saint Sacrement serait porté en triomphe. A Rome, c’est seulement à la fin du XVe siècle, sous Nicolas V, que l’on commença à célébrer la fête par une procession de Saint-Jean du Latran à Sainte-Marie Majeure. A noter que l'actuelle via Merulana ne fut praticable qu'à partir de 1575, date de la fin des travaux voulus par Grégoire XIII. La tradition s’est ensuite maintenue pendant trois siècles. Mais en 1870, année de la prise de Rome, l’usage est tombé dans l’oubli.

    C’est le Pape Jean-Paul II qui reprit la tradition de cette procession au cœur de Rome, dès sa première année de pontificat, en 1979. La date du jeudi après l’octave de la Pentecôte, qui avait été confirmée par le pape Clément V en 1314, a été maintenue par le Vatican, mais certaines conférences épiscopales ont reporté la célébration au dimanche suivant, pour des "raisons pastorales" : c'est le cas dans de nombreux diocèses italiens, ainsi que de la Belgique, des cantons Suisses catholiques, certaines parties de l'Allemagne, l'Autriche, la Pologne, l'Espagne, le Portugal... et la France (depuis le concordat de 1801), où ce jeudi n'est pas férié. Au Portugal, le jour chômé de la Fête-Dieu avait été supprimé en 2012 (à compter de 2013), mais le pays est revenu sur sa décision en 2015.

     

    [ St Philippe Néri, religieux, fondateur des oratoriens ]

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    Tableau de Pierre de Cortone (Pietro da Cortona, 1596-1669)

  • STOP BÉBÉ OGM : Oui au progrès thérapeutique, non à l'embryon transgénique

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    Depuis quelques mois, se développe de manière vertigineuse la technique du CRISPR-Cas9* qui permet d’intervenir directement sur l’ADN (le génome) de n’importe quelle cellule. Plus d'infos : http://www.stopbebeogm.fr/

    Cette technique ouvre des perspectives thérapeutiques encourageantes, si elle peut être utilisée sur des personnes malades pour les soulager ou les guérir. Mais elle constitue dans le même temps une grave menace pour l’humanité si elle conduit à bricoler l’embryon humain pour fabriquer, de toutes pièces, des humains génétiquement modifiés : des "bébés OGM".

    Pour éviter cette transgression, il est urgent de poser des règles éthiques universelles avant qu’il ne soit trop tard.

    En signant cet appel, je demande à mon pays de s’engager de toute urgence pour obtenir un moratoire international – c’est-à-dire un arrêt immédiat – de la modification génétique des embryons humains, en particulier par la technique du CRISPR-Cas9.

    1. Signez la pétition
    2. Rejoignez la mobilisation sur les réseaux sociaux #StopBebeOGM #ProtectHumanity #CRISPR-Cas9
    3. Contribuez au débat sur le site http://www.stopbebeogm.fr/
    Cette pétition sera remise à:
    • Président de la République française
      François Hollande
    • Ministre des Affaires sociales et de la Santé
      Marisol Touraine
    • Ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
      Najat Vallaud-Belkacem

  • Audience générale de ce mercredi 25 mai 2016

    Devant des milliers de fidèles réunis sous un timide soleil printanier à l'occasion de l'audience générale place Saint-Pierre, ce mercredi 25 mai 2016, le Pape François a poursuivi son cycle de catéchèse consacré à la Miséricorde dans les Evangiles. Prenant cette fois appui sur la Parabole de la veuve et du juge inique (Luc 18, 1-5), il a rappelé l’importance de la prière, comme « source de miséricorde ». « Il faut toujours prier, a-t-il insisté, sans jamais se décourager ».

    Commentaire de Manuella Affejee à lire / écouter sur Radio Vatican.

    À l’issue de l’audience générale, le Pape a rappelé la tenue ce jeudi 26 mai 2016 de la Solennité du Corpus Domini. Comme chaque année, il présidera une Messe sur le parvis de la Basilique Saint-Jean-de-Latran, avant de guider la traditionnelle procession eucharistique le long de la Via Merulana, jusqu’à la Basilique de Sainte-Marie-Majeure. Le Saint-Père invite les Romains et les pèlerins à participer à « cet acte public de foi et d’amour en Jésus réellement présent dans l’Eucharistie ». Messe et célébration seront retransmises sur KTO à partir de 19h00 (heure française).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, la parabole de la veuve et du mauvais juge nous enseigne qu’il faut toujours prier, sans se décourager. Dieu exauce toujours sans tarder la prière de ceux qui crient vers lui jour et nuit. Mais cela ne signifie pas qu’il le fasse au moment ni de la manière dont nous le voudrions. La prière nous aide à garder la foi et à faire confiance à Dieu, même si nous ne comprenons pas sa volonté. Sans la prière, la foi vacille. Jésus a prié son Père sur la croix pour qu’il le sauve de la mort. Cette prière a été pleinement exaucée, mais le chemin pour obtenir la victoire est passé par la mort elle-même. Pour nous aussi, l’objet de la prière passe au second plan, l’important est la relation avec le Père. La prière transforme notre désir en le rendant conforme à la volonté de Dieu. »

    « Je salue cordialement les pèlerins de langue française, en particulier le pèlerinage de l’Archidiocèse de Toulouse, avec Monseigneur Robert Le Gall, une délégation du Mouvement ATD Quart Monde, ainsi que des pèlerins venus du Bénin et de Belgique.
    Frères et sœurs, n’abandonnons jamais la prière, même si, parfois, elle semble vaine. Dieu nous exauce toujours avec miséricorde d’une manière que nous n’attendons pas.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Erich Wolfgang Korngold (1897-1957) : Concerto pour violon en ré majeur Op. 35

    1er mvt. Allegro - Moderato nobile
    Deutsches Sinfonieorchester (DSO) Berlin - Dir. Natalie Zhu
    Hilary Hahn, violon
     
  • Méditation - L'Eucharistie, « source et sommet de toute la vie chrétienne » (LG 11)

    « Quand le Christ a dit : « Quand j'aurai été élevé de terre, j'attirerai tous les hommes à moi (1) », l'a-t-Il dit pour la seule fois où Il fut élevé de terre et où Il s'offrit Lui-même pour le salut du monde ? Ou plutôt ne doit-on pas croire que chaque fois que son sacrifice se renouvelle par le ministère du prêtre, le Christ continue à exercer invisiblement sur la foule des âmes son attraction victorieuse ? Devant les moyens matériels dont disposent les ennemis de la foi, les fils de l’Église pourraient être tentés de découragement, s'ils ne disposaient d'autres moyens d'action, purement spirituels ceux-là, surnaturels même, au premier rang desquels il faut mettre la messe.
    [...]
    A voir les chrétiens assister à la messe, on peut parfois se demander si, au meilleur d'eux-mêmes, ils ont pour elle l'estime qu'elle mérite, s'ils sont vraiment convaincus qu'elle est le grand moyen dont ils disposent pour convertir les âmes qui, de plus en plus nombreuses, fuient le prêtre et celles aussi qu'aucun apôtre ne peut plus atteindre. Saint Thomas d'Aquin a écrit un de ces mots qui nous feraient longtemps réfléchir si nous le comprenions bien : « C'est le bien commun spirituel de l’Église qui est contenu substantiellement dans l'Eucharistie (2). » »

    1. Jn XII, 32. - 2. IIIa, 65, III, adI.

    (à suivre demain)

    R.P. Lucien-Marie de Saint-Joseph O.C.D. (1906-1981), La communion dans l'attente (La Tunique blanche), La Vigne du Carmel, Aux Éditions du Seuil, Paris, 1951.

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