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Homélie, sermon - Page 9

  • Messe présidée par le Pape François en la Fête du Sacré Cœur de Jésus

    Journée mondiale pour la sanctification des prêtres

    Conclusion du Jubilé romain des prêtres et des séminaristes
     

     Livret de la célébration

    C’était la dernière étape du Jubilé des prêtres : en la solennité du Sacré Cœur de Jésus, le Pape François a présidé une célébration eucharistique ce vendredi 3 juin dans la matinée, place Saint-Pierre, devant 6000 prêtres venus du monde entier et une petite foule de fidèles. Ce fut une nouvelle occasion pour lui de brosser le portrait idéal du prêtre selon le Cœur de Jésus et de lancer quelques mises en garde. Avec le sens de la formule qui le caractérise, le Saint-Père a souligné que le prêtre « n’est pas un comptable de l’esprit ». « Gare aux pasteurs qui privatisent leur ministère », a-t-il lancé.

    Le Pape François brosse le portrait d’un prêtre qui, comme le Bon Pasteur, cherche la brebis perdue, sans délai, sans avoir peur de s’aventurer hors du pâturage et hors des horaires de travail. « Le cœur qui cherche ne privatise pas les temps et les espaces, il n’est pas jaloux de sa légitime tranquillité, et il n’exige jamais de ne pas être dérangé ». Le pasteur selon le Cœur de Dieu ne défend pas ses propres aises, il n’est pas préoccupé de conserver sa bonne réputation ; au contraire, sans craindre les critiques, il est disposé à risquer même d’imiter son Seigneur, d’être calomnié comme Lui. Il ne demande pas qu’on lui paie ses heures supplémentaires.

    Le Souverain Pontife met en garde contre les multiples initiatives qui remplissent le ministère sacerdotal : catéchèse, liturgie, charité, engagements pastoraux et administratifs. Il ne faudrait surtout pas que cela pousse le prêtre à perdre de vue la question fondamentale : où est fixé mon cœur, quel trésor cherche-t-il ? Le cœur du prêtre n’est pas replié sur lui-même, il est tourné vers Dieu et vers les frères. Ce n’est plus « un cœur instable », qui se laisse attirer par la suggestion du moment ou qui va çà et là en cherchant des consensus et de petites satisfactions.

    Le prêtre est un pasteur, non un inspecteur du troupeau. Il est obstiné dans le bien. Pour cela, non seulement il tient les portes ouvertes, mais il sort à la recherche de celui qui ne veut plus entrer par la porte. Le prêtre ne jette jamais l’éponge ; il trouve parce qu’il prend des risques et parce qu’il ne se laisse pas décourager par les déceptions et les difficultés.

    Reprenant des idées plusieurs fois développées, le Saint-Père a encore averti que le prêtre du Christ ne devait pas choisir ses propres projets, mais être proche des gens concrets que Dieu, par l’Église, lui a confiés. Personne n’est exclu de son cœur, de sa prière et de son sourire. Et, quand il doit corriger, c’est toujours pour approcher ; il ne méprise personne, mais il est prêt à se salir les mains pour tous. Il tend la main en premier, rejetant les bavardages, les jugements et les venins. Il écoute les problèmes avec patience et il accompagne les pas des personnes, accordant le pardon divin avec une généreuse compassion. Il ne gronde pas celui qui laisse ou qui perd la route, mais il est toujours prêt à réinsérer et à calmer les querelles.

    Enfin, la joie de Jésus Bon Pasteur n’est pas une joie pour soi, mais c’est une joie pour les autres et avec les autres, la vraie joie de l’amour. Il est transformé par la miséricorde qui donne gratuitement. La tristesse pour lui n’est pas normale, mais seulement passagère : la dureté lui est étrangère, parce qu’il est pasteur selon le Cœur doux de Dieu. Enfin, le Pape François se veut aussi rassurant : malgré leurs limites et leurs péchés, les prêtres ont la certitude d’être choisis et aimés.

    Source : Radio Vatican (XS-RF).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Messe pour le Jubilé des diacres célébrée par le Pape François et Angelus

     
     
    Le Pape François a présidé ce dimanche 29 mai 2016 la Messe sur le parvis de la Basilique Saint-Pierre, en présence de milliers de diacres venus à Rome pour leur Jubilé de la miséricorde. Dans son homélie, le Saint-Père a dressé le portrait du diacre : un homme de service, à l’image de Jésus, doux et disponible, qui n’est pas « esclave » de son agenda.

    Au contraire, il doit être « docile de cœur », affirme-t-il : « prêt pour le frère et ouvert à l’imprévu ». Le Pape a ainsi confié sa tristesse de voir des horaires d’ouverture affichées aux portes des églises, sans prêtre, diacre ou laïc pour assurer l'accueil. À l'inverse, « le serviteur sait ouvrir les portes de son temps et de ses espaces à celui qui est proche et aussi à celui qui frappe en dehors des horaires, au risque d’interrompre quelque chose qui lui plaît ou le repos qu’il mérite ». Autre qualité essentiel du serviteur : la douceur et l'humilité. Le Pape rappelle ainsi l'attitude du centurion romain qui « se fait petit, discret, il n'élève pas la voix, et ne veut pas déranger ».

    Le Saint-Père a également rappelé que le service est indissociable de l’apostolat, qui sont « comme deux faces d’une même médaille : celui qui annonce Jésus est appelé à servir et celui qui sert annonce Jésus ». Par le service, « unique manière d’être disciple », chacun peut ainsi vivre pleinement sa mission de baptisé : évangéliser. Mais cette mission ne peut que se faire qu'en suivant l’exemple de Jésus, qui s’est lui-même fait serviteur : « s’il veut l’annoncer, il doit l’imiter », prévient le Pape François.

    Cette célébration était le point d’orgue de trois jours au cours desquels les diacres ont partagé ensemble sur leur ministère au service de la liturgie et de la charité. Beaucoup de leurs épouses et de leurs enfants étaient également présents.

    Source : site internet du Vatican (SBL).

    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) ci-dessous.
     
    A la fin de la célébration, et avant la prière de l’Angélus, le Pape François a invité les enfants du monde entier à s’unir aux enfants syriens qui prieront pour la paix mercredi 1er juin. Cette initiative, lancée conjointement par les patriarches catholiques et orthodoxes, rassemblera des centaines d’enfants des différentes communautés chrétiennes du pays, à l’occasion de la Journée internationale de l’enfant.

    Texte intégral de l'Angelus en italien sur le site internet du Vatican.

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  • Fête-Dieu à Rome

    Messe sur le parvis du Latran célébrée par le Pape François
    suivie de la procession eucharistique jusqu'à Sainte-Marie Majeure

    Ce jeudi 26 mai 2016, le Pape François s’est rendu comme chaque année à la Basilique Saint-Jean-de-Latran où il a célébré en fin de journée la Messe à l’occasion de la solennité du Corps et du Sang du Christ. Il a présidé la procession traditionnelle le long de la longue avenue Merulana jusqu’à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, où il a donné sa bénédiction eucharistique.

    « Prenez le pain, rendez grâce, et rompez-le ». Dans son homélie, le Pape a commenté le récit de la Dernière Cène par saint Paul (1Co 11, 24.25). Jésus commande à ses disciples de « répéter le geste » par lequel il a institué le mémorial de sa Pâque. Aujourd’hui, comme l’a fait le Christ pour nous et en mémoire de ce sacrifice, le Pape a demandé aux fidèles « de se donner », « de se rompre pour les autres ».

    Comme les disciples lors de la multiplication des pains (Lc 9, 13), il faut faire passer « dans nos pauvres mains » le pain rompu des mains de Jésus pour donner, avec lui, à manger à la foule.

    Le Pape évoque ces saints et saintes - célèbres ou anonymes - qui se sont rompus eux-mêmes pour donner à manger à leurs frères, mais aussi ces pères et ces mères qui en coupant du pain sur la table du foyer, « ont rompu leur cœur pour faire grandir leurs enfants ». Il parle également de ces chrétiens, « citoyens responsables » qui ont rompu leur propre vie « pour défendre la dignité de tous ».

    « Où trouvent-ils la force pour faire tout cela ? Justement dans l’Eucharistie », répond le Pape François, « dans la puissance d’amour du Seigneur ressuscité ». Le pain rompu est, dit-il, une icône, le signe de reconnaissance du Christ et des chrétiens. Depuis le commencement, l’Eucharistie est « le centre et la forme de la vie de l’Eglise » assure le Pape.

    A l’issue de la célébration eucharistique, les fidèles ont pris part à la procession traditionnelle, derrière l’ostensoir contenant le Saint-Sacrement, placé sur un véhicule pourvu d’un dais. Le cortège précédé des membres des confréries et du clergé romain s'est dirigé vers la Basilique Sainte-Marie-Majeure.

    A la fin de son homélie, le Pape avait souhaité que le geste posé en prenant part à la procession eucharistique réponde au mandat de Jésus. Que ce soit « un geste pour faire mémoire de Lui ; un geste pour donner à manger à la foule d’aujourd’hui ; un geste pour rompre notre foi et notre vie comme signe de l’amour du Christ pour cette ville et pour le monde entier ».

    Comme les années précédentes, le Saint-Père a renoncé à suivre ce long trajet qui dure plus d’une heure pour se rendre en voiture jusqu'à la Basilique Sainte-Marie-Majeure. Ses prédécesseurs, Jean-Paul II et de Benoît XVI accompagnaient le cortège à genoux sur un prie-Dieu derrière le Saint-Sacrement.

    Source : Radio Vatican (MD).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Pentecôte : Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    « Viens Esprit Saint en nos cœurs, et envoie du haut du Ciel un rayon de ta lumière », chante la traditionnelle séquence de ce dimanche de Pentecôte. Cinquante jours après Pâques, l’Église célèbre donc la venue du Saint-Esprit sur la Vierge Marie et les Apôtres réunis au Cénacle, à Jérusalem.
     
    Lors de la messe solennelle qu’il a présidée à cette occasion en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a rappelé que le don du Paraclet avait un but essentiel : « rétablir notre relation avec le Père,  nous arracher à la condition d’orphelins et nous rendre celle de fils ».

    La « solitude intérieure », « une prétendue autonomie par rapport à Dieu », « l’analphabétisme spirituel » qui nous empêche de prier, la difficulté à concevoir l’Éternité et la plénitude de la communion avec Dieu : voilà, pour le Pape, autant de signes révélateurs de notre condition d’orphelins, qui s’oppose à celle de Fils. Cette vocation originelle de l’homme avait été abimée, mais a été restaurée par le sacrifice du Fils unique de Dieu. L’Histoire du Salut est ainsi une œuvre de régénération, a expliqué le Saint-Père, et celui qui plonge « avec foi dans (ce) mystère, renaît à la plénitude de la vie filiale ».

    Cette appartenance au Christ, signifiée par l’Esprit, nous fait entrer « dans une nouvelle dynamique », a encore affirmé le Pape. Nous ne sommes plus orphelins, « mais fils du même Père », et « cela change tout ! », car désormais « nous pouvons nous regarder comme des frères, et nos différences ne font que multiplier la joie et l’émerveillement d’appartenir à cette unique paternité et fraternité ».

    Et le Pape de conclure en évoquant la présence maternelle de la Vierge Marie, Mère de l’Église, au Cénacle : « à son intercession nous confions de manière particulière tous les chrétiens et les communautés qui en ce moment ont le plus besoin de la force de l’Esprit Paraclet, Défenseur et Consolateur, Esprit de vérité, de liberté et de paix ».

    Source : Radio Vatican (MA).

    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) ci-dessous.

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  • Veillée de prière pour « essuyer les larmes », présidée par le Pape François

    Pendant cette veillée de prière en la Basilique vaticane, le reliquaire de Notre-Dame des larmes de Syracuse a été exposé à la vénération des fidèles. Il est lié au phénomène prodigieux qui est arrivé entre le 29 août et 1er septembre 1953, quand un bas-relief de plâtre peint, représentant le Cœur immaculé de la Vierge Marie à la tête du lit des jeunes époux Lannuso, a laissé couler des larmes. Le reliquaire contient quelques-unes des larmes jaillies miraculeusement de l'image de la Vierge, signe de l'amour maternel.

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    Dans son homélie, le Pape François a souligné la transformation qu’opère l’amour du Christ dans la vie des baptisés : « La force de l’amour transforme la souffrance dans la certitude de la victoire du Christ, et la nôtre avec lui, et dans l’espérance que nous serons un jour de nouveau ensemble et nous contemplerons pour toujours le visage de la Sainte Trinité, source éternelle de la vie et de l’amour. »

    Il a invité à se confier à la prière de la Vierge Marie : « Près de toute croix il y a toujours la Mère de Jésus. De son manteau elle essuie nos larmes. De sa main elle nous fait relever et nous accompagne sur le chemin de l’espérance. »

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Messe célébrée par le Pape François pour le Jubilé des jeunes à Rome

    Livret de la célébration

    Le Pape François a célébré ce matin, place Saint-Pierre, la Messe pour le Jubilé des jeunes ce dimanche 24 avril. Devant 100 000 adolescents, venus des quatre coins du monde, il a souligné dans son homélie que l’amour était la carte d’identité du chrétien, un amour concret.

    « Voulez-vous vivre l’amour que Jésus nous donne ? » demande le Saint-Père aux jeunes âgés de 13 à 16 ans présents sur la place. Car aimer, « c’est la voie pour être heureux, mais ce n’est pas facile, c’est exigeant » précise le Pape : « Aimer, en effet, veut dire donner, non pas seulement quelque chose de matériel, mais quelque chose de soi-même. » Le Saint-Père leur donne l’exemple de leurs parents, qui ont tout planifié pour ce Jubilé, « et cela leur procurait de la joie, même si peut-être ils renonçaient à un voyage pour eux-mêmes. »

    Et le Seigneur est invincible en générosité. Il est toujours avec celui qui pense ne compter pour personne, qui est mis à l’écart, empêché ainsi de bien grandir : « Comme il l’a fait avec ses jeunes disciples, il te regarde dans les yeux et t’appelle à le suivre, à prendre le large. Jésus t’attend patiemment, il attend ton « oui ».

    Aimer sans être possessif

    A ces jeunes qui grandissent, et chez qui émerge, « d’une nouvelle manière », le désir d’aimer, et d’être aimé, le Pape leur fait des recommandations.  Celle « d’aimer sans être possessif », comme l’enseigne le Seigneur. « Aimer les personnes sans les vouloir comme vôtres, mais en les laissant libres ». Une tentation qui est renforcée par la culture consumériste alors qu’il faut « prendre soin de l’autre personne, ce qui veut dire la respecter, la protéger et l’attendre. »

    Chez ces adolescents existe aussi un grand désir de liberté reconnaît le Saint-Père. Mais attention là-aussi, « il faut savoir dire des non. La liberté n’est pas pouvoir toujours faire ce qui me convient. » Car le risque, c’est de s’éloigner de ses amis. « Ce n’est pas vrai que lorsque je me sens bien tout va bien » souligne le Pape François. « Ne vous contentez pas de la médiocrité, de vivoter dans le confort et assis », explique-t-il car on est alors distrait de la vraie richesse, différente de la richesse matérielle. « Le masque des forts, comme les héros des films ou quand vous endossez des habits dernier cri » ne donnent pas plus de valeur, précise le Souverain Pontife. Et le bonheur n'est pas une application qu'on télécharge sur un téléphone portable, ajoute-t-il.

    Reprenant un point déjà évoqué lors de l’audience du 30 mars, le Pape rappelle l’importance de saisir la main de Jésus quand on tombe, cette main qui relève et qui sauve. L’important est de ne pas rester à terre, «  car Dieu t’a créé pour que tu sois debout. »

    « Entrainez-vous pour devenir des champions de la vie ! » lance-t-il aux jeunes rassemblés place Saint-Pierre. Car « ainsi, vous serez reconnus comme des disciples de Jésus. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Messe du dimanche de la Divine Miséricorde célébrée Place Saint-Pierre par le Pape François

     
     
    « L’Évangile de la miséricorde demeure un livre ouvert », le Pape François l’a rappelé en célébrant la Messe du dimanche de la Divine Miséricorde. Devant des milliers de fidèles rassemblés Place Saint-Pierre, le Saint-Père a invité chacun de nous à « devenir écrivains vivants de l’Évangile, porteurs de la Bonne Nouvelle ». Un appel, sur les traces du Christ, à témoigner de « gestes concrets d’amour, qui sont le meilleur témoignage de la miséricorde ».

    En ce dimanche de la Divine miséricorde, le Pape François, dans son homélie, a exhorté à poursuivre « ce que Jésus a accompli le jour de Pâques, quand il a répandu dans les cœurs des disciples effrayés la miséricorde du Père, l’Esprit Saint qui pardonne les péchés et donne la joie ». Cela implique d’avoir un « cœur patient et ouvert », être des « serviteurs généreux et joyeux, qui aiment gratuitement sans rien exiger en échange ». Et parfois faire face à cette « lutte intérieure entre la fermeture du cœur et l’appel de l’amour à ouvrir les portes ».  

    « Le Christ, qui par amour est passé à travers les portes closes du péché, de la mort et des enfers (…) nous indique une route qui est à sens unique, elle avance dans une seule direction : sortir de nous-mêmes, pour témoigner de la force de guérison de l’amour qui nous a conquis ». Face à « une humanité souvent blessée et craintive, qui porte les cicatrices de la douleur et de l’incertitude », le Saint-Père a indiqué que « chaque infirmité peut trouver dans la miséricorde de Dieu un secours efficace ». Dieu « désire venir à la rencontre de toutes les pauvretés et libérer des nombreuses formes d’esclavage qui affligent notre monde ». Il « veut rejoindre les blessures de chacun, pour les soigner ».

    « Être apôtres de miséricorde, a insisté le Pape, signifie toucher et caresser ses plaies, présentes aussi aujourd’hui dans le corps et dans l’âme de tant de ses frères et sœurs ». « Tant de personnes demandent d’être écoutées et comprises » aspirent à être dans la paix du Christ. Il ne s’agit pas « d’une paix négociée, a précisé le Pape, ce n’est pas l’arrêt de quelque chose qui ne va pas : c’est sa paix, la paix qui vient du cœur du Ressuscité. C’est la paix qui ne divise pas, mais unit ; c’est la paix qui ne laisse pas seuls, mais nous fait sentir accueillis et aimés ». Un message d’espérance que le Saint-Père offre aux fidèles en rappelant que « la miséricorde de Dieu est éternelle ; elle ne finit pas, elle ne s’épuise pas, elle ne se rend pas face aux fermetures, et elle ne se fatigue jamais ». « Dieu ne nous abandonne pas : il demeure avec nous pour toujours ».

    Source : Radio Vatican (HD).

    Texte intégral de l'homélie du Pape François traduite en français ci-dessous.

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  • Dimanche de Pâques : Messe célébrée par le Pape François place Saint-Pierre

     
     
    (Pas d'homélie)

  • Veillée pascale présidée par le Pape François en la Basilique vaticane

    (Vidéo originale du CTV - pas de traduction en français)
     
     
    Lors de cette célébration de la Veillée pascale en la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a invité lors de son homélie à imiter Pierre qui « cherche Jésus, pas lui-même ».

    Au cours de la Messe, il a conféré les trois sacrements de l’initiation chrétienne (baptême, communion et confirmation) à douze catéchumènes, 8 femmes et 4 hommes, venus de six pays : le Cameroun, l'Italie, l'Albanie, la Corée, l'Inde, et la Chine. Parmi eux, l’ambassadeur de Corée du sud en Italie et sa femme, M. Yong-Joon Lee, et Mme Hee Kim, accompagnés de leurs parrain et marraine, l’ambassadeur près le Saint-Siège et son épouse.

    « Aujourd’hui c’est la fête de notre espérance, la célébration de cette certitude : rien ni personne ne pourra jamais nous séparer de son amour », a insisté le Saint-Père.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Célébration de la Passion du Seigneur par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre

     
     
    Un Vendredi Saint placé sous le signe de la miséricorde à Rome. Au cours de la célébration de la Passion du Seigneur, dans la Basilique Saint-Pierre, le prédicateur de la Maison pontificale a appelé à « démythifier la vengeance ». Devant les cardinaux et les prélats, le clergé et les fidèles, les diplomates et les journalistes, le Père Raniero Cantalamessa a expliqué au cours d’un long développement le rapport entre miséricorde et justice : « L’heure est venue de nous rendre compte, a-t-il dit, que l’opposé de la miséricorde n’est pas la justice, mais la vengeance ».

    Une célébration sobre, animée par le chœur de la chapelle Sixtine, rythmée par la procession, la prostration, l’adoration, la vénération de la Croix et par l’Évangile de la Passion selon saint Jean chanté par trois diacres. Tous les ans depuis 1980, c’est le Père Cantalamessa qui prononce le prêche, et non le Pape lui-même.

    « Une des causes, peut-être la principale, de l’éloignement de l’homme moderne, de la religion et de la foi, a relevé le religieux franciscain, est l’image déformée que celui-ci a de Dieu, Inconsciemment, on relie la volonté de Dieu à tout ce qui est désagréable, douloureux, à ce qui porte atteinte à la liberté et au développement individuel. Un peu comme si Dieu était l’ennemi de toute fête, de toute joie et de tout plaisir. Un Dieu hargneux et inquisiteur », a-t-il regretté.

    « L’Année de la miséricorde est l’occasion pour ramener au jour la vraie image du Dieu biblique, un Dieu qui ne se limite pas à faire miséricorde, mais qui est miséricorde. Cela ne veut pas dire qu’il faille oublier ou sous-estimer la justice de Dieu : celle-ci est l’acte par lequel Dieu rend justes ceux qui croient en son Fils. Non seulement la justice de Dieu ne contredit pas sa miséricorde, mais c’est en cela qu’elle consiste ! » Le prédicateur a alors souligné que Luther avait eu « le mérite de ramener au jour cette vérité, après des siècles d’oubli, et c’est de cela que la chrétienté est surtout redevable à la Réforme. En pardonnant les péchés, Dieu ne renonce pas à la justice, mais à la vengeance. »

    Or, selon le Père Cantalamessa, « la vengeance est devenue un mythe envahissant qui contamine tout et tout le monde, à commencer par les enfants. Une grande partie des histoires portées à l’écran et des jeux électroniques sont des histoires de vengeance, que l’on fait parfois passer pour une victoire du gentil héros » Un contre-exemple regrettable a dit le franciscain, qui a considéré que « 50%, voire plus, de la souffrance présente dans le monde. vient du désir de vengeance, tant dans les relations interpersonnelles que dans les rapports entre États et peuples. »

    Et le Père Cantalamessa a évoqué la haine et la brutalité des attaques terroristes de cette semaine à Bruxelles : « elles nous aident à comprendre la force divine contenue dans les dernières paroles du Christ : "Père, pardonne-leur : ils ne savent ce qu'ils font" ». Le prédicateur a conclu en soulignant que « la miséricorde est la seule chose qui puisse vraiment sauver le monde et tout particulièrement, ce qu’il y a de plus précieux et de plus fragile en ce moment dans le monde : le mariage et la famille. »

    Source : Radio Vatican (CV-RF).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Messe Chrismale célébrée par le Pape François à la Basilique Saint-Pierre

    Livret de la célébration

    Célébration de la Messe chrismale ce jeudi 24 mars 2016 en la Basilique Saint-Pierre. Les prêtres du diocèse de Rome, évêques et cardinaux, ont renouvelé les promesses faites lors de leur ordination. L’huile des malades, des catéchumènes et le Saint-Chrême ont été bénis. Dans son homélie, le Pape François a développé une réflexion sur la miséricorde de Dieu, invitant les pasteurs à ne pas avoir peur « d’exagérer en miséricorde ». Il les a également appelés à un examen de conscience.

    Résumé de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Messe des Rameaux célébrée par le Pape François

    La célébration des Rameaux qui inaugure la Semaine Sainte a commencé par la procession traditionnelle : précédé par les nombreux concélébrants avec leur chasuble rouge, le Souverain Pontife s’est dirigé du portail de bronze vers le parvis de la Basilique, tenant dans sa main une crosse en bois d’olivier. Près de l’obélisque, il a béni les palmes et les rameaux d’olivier brandis par des dizaines de milliers de religieux et de fidèles du monde entier. Parmi eux, de nombreux jeunes du diocèse de Rome. La place Saint-Pierre avait été transformée comme chaque année en un jardin fleuri.

    Dans son homélie, le Pape François a fustigé l’égoïsme, la recherche du pouvoir et de la gloire. Commentant le récit de l’entrée de Jésus à Jérusalem sous les acclamations de la foule enthousiaste peu avant sa Passion, le Pape François a souligné que le Seigneur ne nous a pas sauvés par une entrée triomphale ni par le biais de miracles puissants. Il a vécu parmi nous une condition de serviteur ; il a été humilié, trahi, renié.

    Comme les migrants aujourd’hui, il a connu aussi l’indifférence lorsque personne n’a voulu assumer la responsabilité de son destin. En pardonnant sur la croix, au faîte de l’anéantissement, Il a révélé le vrai visage de Dieu, qui est miséricorde. Et le Souverain Pontife a exhorté les fidèles à répondre à son amour infini par un peu d’amour concret. Il semble, a-t-il regretté,  que nous sommes loin de la manière d’agir de Dieu, lorsque nous ne parvenons pas à nous oublier un peu nous-mêmes, à renoncer à quelque chose pour Lui et pour les autres, lorsque nous sommes attirés par les mille flatteries de l’apparence en oubliant que « l’homme vaut plus par ce qu’il est que par ce qu’il a » (Gaudium et spes, n. 35).

    Au début de la Semaine Sainte, le Pape François presse les chrétiens de choisir la route du service, du don, de l’oubli de soi, d’apprendre l’amour humble qui sauve et qui donne la vie. Par son humiliation, a-t-il dit, Jésus nous invite à purifier notre vie. Il désire entrer dans nos villes et dans nos vies, comme il est entré à Jérusalem, humblement mais « au nom du Seigneur ». Si le mystère du mal est abyssal, la réalité de l’Amour qui l’a transpercé est infinie. Que rien ne nous empêche de trouver en Lui la source de notre joie, de la vraie joie, qui demeure et qui donne la paix.

    Source : Radio Vatican (RF-SB).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Sainte Messe et ordinations épiscopales conférées par le Pape François

    Livret de la célébration

    Deux nouveaux évêques ont été ordonnés par le Pape François ce samedi matin 19 mars dans la basilique Saint-Pierre : un combonien espagnol de 64 ans, Mgr Miguel Ángel Ayuso Guixot, actuellement secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, après avoir été notamment missionnaire en Egypte et au Soudan puis président du Pisai, l'Institut pontifical des Etudes arabes et d’Islamologie ; et un américain de 53 ans, Mgr Peter Brian Wells, ancien assesseur aux Affaires générales de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, nommé nonce apostolique en Afrique du Sud, Botswana, Lesotho et Namibie.

    Dans son homélie le Saint-Père a mis l’accent sur la responsabilité ecclésiale des évêques. C’est par l’intermédiaire du ministère épiscopal que le Christ continue de prêcher l’Evangile du salut et à sanctifier les croyants. C’est grâce à la prudence et à la sagesse des évêques qu’Il guide le peuple de Dieu. L’Episcopat, a expliqué le Pape François, n’est pas un honneur mais un service ; l’évêque n’est pas appelé à dominer mais à servir. Sa tâche principale c’est la prière, la deuxième c’est l’annonce de la Parole à toute occasion.

    Le Souverain Pontife a exhorté les deux nouveaux membres du collège épiscopal à mettre en garde, à réprimander et à encourager leurs fidèles avec magnanimité et en s’appuyant sur la doctrine. Un évêque doit connaître ses fidèles un par un, mais surtout écouter les prêtres et les diacres. Trop d'évêques refusent de recevoir leurs collaborateurs sous prétexte qu’ils sont trop occupés, qu’ils n’ont pas le temps. Cela fait peine à voir, a martelé le Pape François. Le Saint-Père recommande enfin aux membres du collège épiscopal d’être attentifs aussi aux non chrétiens et à se montrer généreux à l’égard des Eglises qui ont besoin d’aide.

    Source : Radio Vatican (OB-RF).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Basilique Saint-Pierre - Célébration pénitentielle présidée par le Pape François

    Le Pape François a présidé en ce vendredi soir, 4 mars 2016, une célébration pénitentielle, tradition qu’il a personnellement instaurée dans le cadre du Carême. C’est d’ailleurs dans le cadre de cette célébration que le Saint-Père avait annoncé, l’an dernier, l’organisation du Jubilé de la Miséricorde.

    60 prêtres, essentiellement des franciscains et des dominicains, se sont tenus à la disposition des fidèles qui voulaient se confesser, marquant ainsi le début de l’opération "24 heures pour le Seigneur". Il ne s’agissait pas d’une messe mais le Pape a prononcé une homélie, dans laquelle il s’est arrêté sur l’épisode de la guérison de Bartimée, dans l’Évangile, pour inviter à sortir de l’aveuglement en se laissant guérir par la miséricorde du Seigneur.

    Pour le Pape François, l’acceptation de la miséricorde de Dieu nous permet de retrouver la vue. « La cécité de Bartimée l’avait conduit à la pauvreté, et à une vie en marge de la ville, dépendant des autres en tout, a-t-il rappelé. Le péché aussi a cet effet : il nous appauvrit et nous isole. Il est une cécité de l’esprit, qui empêche de voir l’essentiel, de fixer le regard sur l’amour qui donne la vie. »

    Le Pape s’est une nouvelle fois arrêté sur les mauvaises tentations du monde contemporain : « Combien de tentations ont la force de brouiller la vue du cœur et de le rendre myope ! Combien il est facile et faux de croire que la vie dépend de ce que l’on a, du succès ou de l’admiration qu’on reçoit ; de croire que l’économie est faite seulement de profit et de consommation ; que les envies individuelles doivent prévaloir sur la responsabilité sociale ! En regardant seulement notre moi, nous devenons aveugles, éteints et repliés sur nous-mêmes, sans joie ni vraie liberté. »

    « Reconnaissons que nous sommes tous mendiants de l’amour de Dieu. » Le Pape s’est particulièrement adressé aux prêtres, appelés à « écouter le cri, peut-être caché, de tous ceux qui désirent rencontrer le Seigneur ». « Nous avons le devoir de revoir ces comportements qui parfois n’aident pas les autres à s’approcher de Jésus », « nos rigidités qui pourraient maintenir loin de la tendresse de Dieu ».

    Le Pape appelle donc les confesseurs à bien s’investir dans l’accompagnement, pour que « la rencontre avec le Seigneur soit personnelle, intime, et pour que le cœur puisse s’ouvrir sincèrement et sans crainte au Sauveur ». « Et après l’étreinte du Père, le pardon du Père, faisons fête dans notre cœur ! Parce que Lui fait la fête ! »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie (traduite en français) ci-dessous.

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  • "24 heures pour le Seigneur" - Au Vatican et à Rome

    A 17h00, Basilique vaticane : Célébration pénitentielle avec le Pape François

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    Vidéo KTO et homélie mises en ligne dès que disponibles
     
    Cette célébration est le premier événement des "24 heures pour le Seigneur", initiative jubilaire organisée par le Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Dans le cadre de cette célébration pénitentielle, le Saint-Père confessera en la Basilique vaticane.

    21h00 : Début des confessions et adoration eucharistique dans les églises :
    – Nostra Signora del Sacro Cuore (Place Navone) ;
    – Santa Maria in Trastevere (Place Santa Maria in Trastevere) ;
    – Sacre Stimmate di S. Francesco (Largo Argentina).
    Les églises resteront ouvertes et des prêtres seront présents pour les confessions jusque tard dans la nuit.

    Samedi 5 mars dès 10h00, les confessions et l’adoration eucharistique se poursuivront en l’église Nostra Signora del Sacro Cuore. L’église restera ouverte et des prêtres seront présents pour les confessions jusqu’à 16h00.

    17h00 : Célébration conclusive d'action de grâces, présidée par Mgr Rino Fisichella, dans l’église de Santo Spirito in Sassia, sanctuaire de la Miséricorde divine, à deux pas de la place Saint-Pierre.

    Source : Jubilé de la Miséricorde.
  • Chaire de Saint-Pierre : Sainte Messe célébrée par le Pape François

    Jubilé de la Curie romaine
     
     

    Ce matin, en la solennité de la Chaire de Pierre, le Pape a présidé une messe à la Basilique vaticane pour le Jubilé de la Curie Romaine, du Gouvernorat et des institutions dépendantes du Saint-Siège. Tous les participants à la messe, y compris le Pape, ont processionné de la Salle Paul VI à la Basilique, en passant par la Porte Sainte.

    "En ce moment, le Seigneur Jésus répète à chacun de nous sa question : Et vous, qui dites-vous que je suis ?", a dit le Pape à l'homélie. "Une question claire et directe, face à laquelle il n'est pas possible de fuir ou de rester neutre, ni d'en remettre la réponse ou la déléguer à quelqu'un d'autre. Mais, elle ne se veut nullement inquisitoire, au contraire, elle est pleine d'amour ! L'amour de notre unique Maître qui nous appelle aujourd'hui à renouveler notre foi en lui, en le reconnaissant comme Fils de Dieu et Seigneur de notre vie. Le premier appelé à renouveler sa profession de foi est le successeur de Pierre qui porte avec lui la responsabilité de confirmer ses frères... Laissons la grâce modeler de nouveau notre cœur pour croire, et ouvrir notre bouche pour accomplir notre profession de foi et obtenir le salut. Faisons donc nôtres les paroles de Pierre : tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Notre pensée et notre regard sont fixés sur Jésus Christ, début et fin de toute action de l’Église. Il est la pierre de fondation et personne ne peut en poser d'autre. Il est la pierre sur laquelle nous devons construire. Saint Augustin le rappelait de façon expressive quand il écrivait que l’Église, bien qu'agitée et secouée par les vicissitudes de l'histoire, ne s'écroule pas parce qu'elle est fondée sur la pierre, d'où Pierre tire son nom. Ce n'est pas la pierre qui tire son nom de Pierre mais c'est Pierre qui le tire de la pierre. De même que ce n'est pas le nom de Christ qui dérive du nom chrétien, mais le nom chrétien qui dérive de Christ. La pierre est le Christ sur le fondement de laquelle Pierre aussi a été édifié".

    Puis le Saint-Père a souligné que, "par cette profession de foi, dérive pour chacun de nous le devoir de correspondre à l'appel de Dieu. Il est demandé aux pasteurs surtout d'avoir comme modèle Dieu lui-même qui prend soin de son troupeau... Cela nous fait du bien à nous aussi, appelés à être pasteurs dans l’Église, de laisser le visage de Dieu Bon Pasteur nous illuminer, nous purifier, nous transformer et nous restituer pleinement renouvelés pour notre mission. Que dans nos milieux de travail également, nous puissions sentir, cultiver et pratiquer un fort sens pastoral, surtout envers les personnes que nous rencontrons tous les jours. Que personne ne se sente négligé ou maltraité, mais que chacun puisse expérimenter avant tout ici l'attention tendre du Bon Pasteur... Nous sommes appelés à être les collaborateurs de Dieu dans un projet aussi important et unique que celui de témoigner par notre existence la force de la grâce qui transforme et le pouvoir de l'Esprit qui renouvelle. Laissons le Seigneur nous libérer de toute tentation qui éloigne de l'essentiel de notre mission, et redécouvrons la beauté de professer la foi dans le Seigneur Jésus. La fidélité au ministère se conjugue bien avec la miséricorde dont nous voulons faire l'expérience. D'ailleurs, dans l’Écriture Sainte, fidélité et miséricorde sont un binôme inséparable. Où se trouve l'une, se trouve aussi l'autre, et c'est justement dans leur réciprocité et complémentarité que l'on peut voir la présence même du Bon Pasteur. La fidélité qui nous est demandée est d'agir selon le Cœur du Christ. Comme nous l'avons entendu des paroles de l'apôtre Pierre, nous devons paître le troupeau avec une âme généreuse et devenir un modèle pour tous. De cette façon, quand se manifestera le Chef des pasteurs, nous pourrons recevoir la couronne de gloire qui ne se flétrit pas".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 22.2.16).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.
  • Voyage du Pape François - Messe au Parc d'exposition de Ciudad Juárez

    Dernière rencontre du Pape François avec le peuple mexicain ce mercredi 17 février 2016. Avant de reprendre l’avion qui le ramènera à Rome, il a célébré devant environ 200 000 fidèles, son ultime messe sur le sol mexicain dans un endroit plus que symbolique : la frontière entre le Mexique et les États-Unis à Ciudad Juarez, à quelques dizaines de mètres seulement du fleuve Rio Grande/Rio Bravo. Les berges de ce fleuve, large de quelques mètres, sont toutes bétonnées. Sur la rive américaine, se déploie un grillage avec barbelés. Derrière, les fidèles catholiques américains du diocèse d’El Paso, et de nombreux migrants, ont pu participer à cette Eucharistie transfrontalière. Des milliers d’entre eux étaient réunis dans le stade de football américain de l’université d’El Paso. Le Pape, à la fin de l’homélie, n’a pas manqué de les saluer, les remerciant « de nous faire sentir une seule famille » et une seule communauté de vie chrétienne.

    Avant de se rendre sur place, le Pape s’était arrêté pour se recueillir au pied d'une grande croix érigée sur les bords du fleuve qui sépare le Mexique et les États-Unis. Cette croix est entourée par de vieilles chaussures et des sandales qui symbolisent le drame de l’immigration. Le Pape a ainsi prié pour la mémoire des migrants qui ont perdu la vie en tentant de traverser la frontière et pour ceux qui, parvenus aux États-Unis, se font arrêter et se retrouvent en prison.

    Reprenant le thème de la miséricorde, déjà développé dans son discours aux détenus de la prison CeReSo n°3, le Saint-Père, qui a utilisé le pastoral que lui avaient donné le matin même les détenus de la prison de Ciudad Juarez, est revenu sur la première lecture de cette messe, celle qui raconte l’histoire de Jonas, appelé par Dieu à sauver Ninive, dont « les jours (…) étaient comptés, puisque la violence qu’elle générait en elle-même n’était plus soutenable ». Cet épisode de l’Ancien Testament montre à quel point la miséricorde de Dieu est grande et nous « encourage à regarder le présent et à faire confiance à ce qui bat de sain et de bon dans chaque cœur ».

    A Mexico, Xavier Sartre :

    L’histoire de Ninive, c’est celle du Mexique, gangréné par la violence, le crime et la pauvreté. Gangréné aussi par le drame des migrants qui souffrent de « terribles injustices : des personnes réduites en esclavage, séquestrées, victimes d’extorsion ». Certes, « cette tragédie humaine (…) est aujourd’hui un phénomène global ». Mais derrière les chiffres se cachent des hommes et des femmes qui ont une histoire.

    « Ce sont des frères et des sœurs qui partent, chassés par la pauvreté et la violence, par le narcotrafic et par le crime organisé ». A cela s’ajoute « les nombreux vides juridiques » qui profitent aux réseaux qui attrapent et détruisent « toujours les plus pauvres ».

    Cette injustice que le Pape dénonce sans ambages, « se radicalise chez les jeunes, “chair à canon” », qui « sont persécutés et menacés lorsqu’ils cherchent à sortir de la spirale de la violence et de l’enfer des drogues, et que dire de toutes ces femmes à qui l’on a enlevé injustement la vie ».

    Pour répéter la mission de Jonas, il faut faire preuve de miséricorde et se laisser habiter par celle de Dieu qui est « notre bouclier et notre force ». Un bouclier et une force qui nous poussent à pleurer car « ce sont les larmes qui réussissent à rendre sensible le regard ainsi que l’attitude rigide et surtout l’indifférence face à la souffrance d’autrui ». Ces larmes peuvent aussi « provoquer une rupture capable de nous ouvrir à la conversion ». C’est pourquoi le Pape a demandé avec les fidèles « le don des larmes, le don de la conversion ».

    Rien n’est perdu, affirme-t-il. « Je connais le travail de nombreuses organisations de la société civile en faveur des droits des migrants. Je connais également le travail engagé de tant de religieuses, de religieux et de prêtres, de laïcs qui se dévouent dans l’accompagnement et la défense de la vie ». Ce sont eux les instruments de la miséricorde de Dieu qui « s’approche de toute situation pour la transformer de l’intérieur ». Ce sont eux qui édifient le Mexique rêvé par son peuple et si ardemment désiré par le Saint-Père.

    Source : Radio Vatican (XS).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.
    (et salut du Saint-Père au terme de la Messe)

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  • Voyage du Pape François - Messe à Morelia

    Après les évêques du Mexique samedi 13 février 2016 dans la cathédrale de Mexico, le Pape François s’est adressé cette fois aux prêtres, aux personnes consacrées et aux séminaristes mardi 16 février dans la matinée, dans le stade Venusiano Carranza de Morelia, la capitale du Michoacan. Il y a célébré la messe en présence de vingt mille personnes environ.

    Dans son homélie, il a appelé les prêtres à imiter Jésus, à ne pas être des «fonctionnaires du divin». Il les a conviés à vivre en priant et à prier en vivant, disant «Notre Père» comme Jésus l’a fait avec les siens.

    Les précisions de Xavier Sartre à lire / écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape François - Messe avec les communautés indigènes du Chiapas

    Étape indigène pour le Pape François lors de cette journée passée dans le Chiapas, l’un des États de la fédération mexicaine les plus pauvres malgré ses nombreuses richesses naturelles. Le Pape a commencé cette journée consacrée aux peuples indigènes du Mexique en célébrant une messe toute en couleurs à San Cristobal de Las Casas. La cérémonie, est un hommage à la culture indigène puisque trois langues indigènes ont été utilisées en plus de l’espagnol : le tseltal, le ch’ol, et le tsotsil. Dans son homélie, le Pape a voulu redonner sa dignité aux peuples indigènes de la région, longtemps discriminés, et a rappelé l’urgence qu’il y a à sauver l’environnement.

    Le récit de Xavier Sartre à lire sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Voyage du Pape - Messe au Centre d'études d'Ecatepec

    Devant une foule immense, le Pape François a célébré la Messe de ce premier dimanche de Carême à Ecatepec, une commune de l’agglomération de Mexico qui compte à elle seule plus de 1,6 million d’habitants. Dans cette ville marquée par une forte criminalité, le Pape a insisté dans son homélie sur le sens du temps du Carême, un moment favorable pour retrouver la joie et l’espérance que nous ressentons du fait d’être enfants aimés du Père.

    « Le Carême est un temps de conversion parce que nous faisons quotidiennement l’expérience dans notre vie de la façon dont ce rêve est sans cesse menacé par le père du mensonge, par celui qui cherche à nous séparer, en créant une société divisée et qui s’affronte, a expliqué le Saint-Père. C’est un temps pour démasquer ces trois grandes formes de tentations qui brisent, divisent l’image que Dieu a voulu former ». Le Pape les a listées en détail :

    « La richesse, en nous appropriant de biens qui ont été donnés à tous, les utilisant seulement pour moi ou "pour les miens". C’est avoir le "pain" à la sueur du front de l’autre, voire au prix de sa vie. Cette richesse, qui est un pain au goût de douleur, d’amertume, de souffrance. Dans une famille ou une société corrompue, c’est le pain que l’on donne à manger à ses propres enfants.

    La vanité ; elle est la recherche de prestige sur la base de la disqualification continuelle et constante de ceux qui "ne sont pas comme nous". La recherche exacerbée de ces cinq minutes de gloire, qui ne supporte pas la "gloire" des autres. "Transformant l’arbre tombé en bois de chauffage", elle conduit  à la troisième tentation, la pire :

    L’orgueil ; c'est-à-dire se mettre sur un plan de supériorité en tout genre, sentant qu’on ne partage pas "la vie du commun des mortels", et prier tous les jours : "Merci Seigneur parce que tu ne m’as pas fait comme eux". »

    Prenant l’exemple de Jésus, qui ne répondait pas au démon avec ses paroles propres mais avec les Paroles de l’Écriture, le Pape a donc appelé à résister à ces tentations du démon, en lançant cet appel spontané : « Frères et sœurs, mettons-nous le dans la tête : on ne dialogue pas avec le Diable. Seule la force de la Parole de Dieu peut le vaincre ! » a-t-i improvisé avec force.

    « Nous savons ce que signifie être séduit par l’argent, la gloire et le pouvoir. C’est pourquoi l’Église nous offre ce temps, elle nous invite à la conversion avec une seule certitude : Lui nous attend et Il veut guérir nos cœurs de tout ce qui le dégrade, en étant dégradé ou en dégradant. Il est le Dieu qui porte un nom : miséricorde. » Le Pape François a enfin invité la foule à répéter ces paroles du psalmiste : « Tu es mon Dieu, en toi j’ai mis ma confiance ».

    Source : Radio Vatican (CV).

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous.

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