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Homélie, sermon - Page 10

  • Voyage du Pape François - Messe en la Basilique de Notre-Dame de Guadalupe

    Le Pape François l’a dit et répété à maintes reprises : « Je viens comme missionnaire de miséricorde et de paix mais également comme un fils qui veut rendre hommage à sa Mère, la Vierge de Guadalupe, et se laisser regarder par elle ». C’est dire l’émotion que le Pape a ressenti ce samedi 13 février 2016 en se rendant au sanctuaire de Notre-Dame de Guadalupe à Mexico. Il s'est recueilli en prière, seul, devant l'image dans le "camerino" situé derrière l'image à l'issue de la cérémonie.

    Après avoir traversé la ville à bord de sa papamobile, et avoir goûté à la ferveur et à la joie des Mexicains massés le long du parcours, le Pape, sous un ciel immaculé, est arrivé au sanctuaire. Il s’est d’abord rendu à la vieille basilique, celle qui a été construite après les apparitions. Avant de rejoindre en procession la nouvelle basilique, consacrée en 1976. C’est à l’intérieur qu’il a célébré la messe.

    Dans son homélie, le Pape est revenu sur la rencontre entre Marie et sa cousine Elisabeth, Marie venue « en hâte, sans hésiter, sans tarder » alors qu’Elisabeth en était dans ses derniers mois de grossesse. C’est sur la figure de Marie, sur le message qu’elle a transmis à Juan Diego, l’Amérindien qui l’a vue, que le Pape s’est attardé.

    C’est la « femme du oui, un oui du don d’elle-même à Dieu, et en en même temps, un oui du don à ses frères. C’est le oui qui l’a poussée à donner le meilleur en se mettant en route vers les autres ». Parmi ces autres figures, il y a bien sûr Juan Diego à qui elle s’est adressée dans sa langue, revêtue de ses costumes. Elle l’a choisi, lui qui ne s’en sentait pas digne. « De la même manière, elle continue d’être présente à nous tous ; surtout à ceux qui, comme lui, sentent “qu’ils ne valaient rien” (cf. Nican Mopohua, 55). Ce choix particulier, disons préférentiel, n’a été contre personne mais en faveur de tous. »

    La Vierge s'adresse aux plus humbles

    Lors de cette rencontre, dans le matin d’un jour de décembre 1531, « Dieu a réveillé et réveille l’espérance des petits, des souffrants, des déplacés et des marginalisés, de tous ceux qui sentent qu’ils n’ont pas une place digne sur cette terre », a expliqué le Pape. « Ce matin, Dieu s’est approché et s’approche du cœur souffrant mais endurant de tant de mères, pères, grands-parents, qui ont vu leurs enfants partir, se perdre, voire être arrachés de manière criminelle. »

    Au-delà du sanctuaire de pierre, il y a « celui de la vie, celui de nos communautés, de nos sociétés et de nos cultures » où « personne ne peut être marginalisé » a expliqué le Pape. « Nous sommes tous nécessaires, surtout ceux qui normalement ne comptent pas parce qu’ils ne sont pas "à la hauteur des circonstances" ou n’"apportent pas le capital nécessaire" à ces constructions. Le Sanctuaire de Dieu est la vie de ses enfants, de tous et dans toutes leurs conditions, surtout celle des jeunes sans avenir, exposés à d’interminables situations douloureuses, risquées, et celle des personnes âgées non reconnues, oubliées à tant d’endroits. Le Sanctuaire de Dieu, ce sont nos familles qui ont besoin du minimum nécessaire pour pouvoir se construire et grandir. Le Sanctuaire de Dieu, c’est le visage de tant de personnes qui croisent nos chemins. »

    Faire silence devant la Vierge

    Le Pape, se mettant dans la peau du pèlerin se rendant devant la Vierge, reconnait que l’on peut venir avec « nos douleurs, nos peurs, nos désespoirs, nos tristesses et lui dire : "Que puis-je apporter si je ne suis pas instruit ?" ». Alors, le Pape recommande de faire silence devant la Vierge, elle qui a « l’honneur » « d’être notre Mère ». « Cela nous donne la certitude que les larmes de ceux qui souffrent ne sont pas stériles. Elles sont une prière silencieuse qui monte vers le Ciel et qui trouve toujours chez Marie une place sous son manteau. En elle et avec elle, Dieu se fait frère et compagnon de route, partage avec nous la croix pour que ne soyons pas écrasés par nos douleurs. »

    De la même manière qu’elle a envoyé Juan Diego, la Vierge nous envoie pour être son ambassadeur, « pour construire de nombreux et nouveaux sanctuaires, pour accompagner de nombreuses vies, pour essuyer de nombreuses larmes ». Pour cela, nous devons donner « à manger à l’affamé, à boire à celui qui a soif », accueillir « celui qui est dans le besoin », habiller « celui qui est nu » et visiter « le malade ». « Va au secours du prisonnier, pardonne à celui qui t’a offensé, console celui qui est triste, sois patient avec les autres et surtout supplie et prie notre Dieu. »

    Source : Radio Vatican (RV).

    Texte intégral de l'homélie ci-dessous.

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  • Basilique Vaticane, Sainte Messe célébrée par le Pape François

    Rite de bénédiction et d'imposition des cendres
    Envoi des Missionnaires de la Miséricorde
     
    Le Pape François a présidé, ce mercredi 10 février 2016, la messe du Mercredi des Cendres qui marque le début du Carême, un temps de pénitence qui prend un relief particulier en cette Année jubilaire de la Miséricorde. Cette année, comme ce fut le cas en 2013 peu après l’annonce de la renonciation de Benoît XVI, cette célébration s’est tenue à la basilique Saint-Pierre, et non à la basilique Sainte-Sabine, sur l’Aventin, comme c’est la tradition. Cette cérémonie s'est tenue en présence des reliques de Saint Padre Pio et de Saint Leopold Mandic, les deux confesseurs capucins, exposées depuis vendredi au Vatican.
     
    Dans son homélie, le Pape s’est adressé, notamment, aux plus de 700 missionnaires de la miséricorde présents pour leur envoi en mission, en centrant une nouvelle fois sa réflexion sur le thème de la réconciliation.

    « Les missionnaires de la miséricorde sont présents à cette cérémonie pour recevoir le mandat d’être des signes et des instruments du pardon de Dieu, a donc rappelé le Saint-Père. Chers frères, puissiez-vous aider à ouvrir les portes des cœurs, à dépasser la honte, à ne pas fuir de la lumière. Que vos mains paternelles bénissent et soulagent vos frères et sœurs ; qu’à travers vous le regard et les mains du Père se posent sur ses fils et guérissent leurs blessures ! »

    Le Pape François a construit sa méditation autour des appels de saint Paul : « Laissez-vous réconcilier avec Dieu », et du prophète Joël : « revenez à moi de tout votre cœur ». Il a rappelé que Dieu « triomphe du péché et nous relève de nos misères, si nous les lui confions ». Et cela relève de la grâce, mais aussi de la responsabilité individuelle de chacun : « C’est à nous que revient de reconnaître notre besoin de miséricorde : c’est le premier pas du chemin chrétien ; il s’agit de franchir la porte ouverte qui est le Christ où Lui-même nous attend, le Sauveur, et nous offre une vie nouvelle et joyeuse. »

    Le Pape a ensuite listé les freins qui empêchent de nombreuses personnes de se laisser embrasser par le pardon de Dieu : « Il y a la tentation de blinder les portes, et de cohabiter avec son péché en le minimisant, en se justifiant toujours, en pensant de ne pas être pire que les autres ; mais en faisant ainsi, les verrous de notre âme se ferment, et nous restons enfermés en nous-mêmes, prisonniers du mal ». Il a aussi évoqué comme un obstacle « la honte d’ouvrir la porte secrète de notre cœur », précisant toutefois que « la honte en réalité est un bon symptôme parce qu’elle indique que nous voulons nous détacher du mal ; cependant elle ne doit jamais se transformer en crainte ou en peur ». Il a enfin évoqué « un troisième piège, celui de nous éloigner de la porte. Cela arrive lorsque nous nous terrons dans nos misères, quand nous ruminons continuellement, reliant entre elles les choses négatives jusqu’à plonger de manière abyssale dans les caves les plus sombres de notre âme. »

    Face à ces trois risques, le Pape a rappelé que la tradition chrétienne offre trois « médicaments » pour soigner nos maladies, nos névroses, nos freins intérieurs : ces trois remèdes sont la prière, la charité vécue activement, et le jeûne, ou plus largement, la pénitence.

    Le Pape a enfin lancé ce vœu rempli de bienveillance mais aussi de fermeté : « Que le Carême soit un temps bénéfique pour nous couper de la fausseté, de la mondanité, de l’indifférence ; pour ne pas penser que tout va bien si je vais bien ; pour comprendre que ce qui compte vraiment n’est pas l’approbation, la recherche du succès ou du consensus, mais le nettoyage du cœur et de la vie pour retrouver l’identité chrétienne, c’est-à-dire l’amour qui sert et non l’égoïsme qui nous sert. »

    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Sainte Messe du Pape François avec les Frères Mineurs Capucins

    Le Pape François a célébré ce mardi matin 9 février une messe dans la basilique Saint-Pierre, en présence de près d'un milliers de Frères Capucins du monde entier. Une messe en présence des reliques des saints capucins Pio de Pietrelcina et Léopold Mandic qui sont exposées depuis le 6 février dans la nef centrale, face à l’autel de la Confession. C'est d'ailleurs sur le charisme de confesseur que le Pape a centré son homélie.

    Le Souverain Pontife a expliqué que la liturgie de la Parole met en avant deux comportements, l’un est la grandeur devant Dieu, qui s’exprime dans l’humilité du roi Salomon, rapporté dans la première lecture, tirée du Livre des Rois ; l’autre la mesquinerie incarnée par les pharisiens et les docteurs de la Loi, que Saint Marc relate dans l’Évangile.

    La tradition des Capucins est celle du pardon, a souligné le Pape. Parmi vous se trouvent de nombreux grands confesseurs, qui le sont parce qu’ils se sentent pécheurs. Devant la grandeur de Dieu, ils prient sans cesse le Dieu qui pardonne, et parce qu’ils savent prier ainsi, ils savent aussi pardonner. A l’inverse, a-t-il expliqué, si nous oublions la nécessité de pardonner, alors lentement c’est Dieu lui-même que nous oublions.

    Le confessionnal, lieu du pardon

    Le Pape s’est adressé aux Capucins « comme un frère », expliquant que le confessionnal est le lieu du pardon, et non celui des « coups de bâtons ». La personne qui vient se confesser vient chercher du réconfort, le pardon et la paix dans son âme, elle vient chercher un père qui l’embrasse, lui dit « je t’aime » et lui fait entendre. Le Saint-Père a ainsi regretté que tant de personnes expliquent qu’elles ne vont pas se confesser parce qu’ « on leur pose des questions ».

    Il a donc demandé aux Capucins de ne jamais se fatiguer de pardonner et rappelé qu’ils étaient des hommes de pardon, de réconciliation et de paix. Le pardon est une graine semée, il est une caresse de Dieu. Le Pape a mis en garde les capucins contre la tentation de devenir comme les docteurs de la Loi, et les a invités à renouveler sans cesse en eux le charisme du confesseur. Être dans la condamnation ou l’accusation est l’œuvre du diable a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican (OB).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la fête de la Présentation du Seigneur

    XXe Journée mondiale de la Vie consacrée
    et Clôture de l'Année de la Vie consacrée
     
     
     
    En ce mardi 2 février 2016, jour dans lequel l’Église célèbre la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, s’est conclue l’Année de la Vie consacrée, initiée le 30 novembre 2014. Lors de la Messe présidée dans la Basilique Saint-Pierre, le Pape François a exhorté les personnes consacrées à être des hommes et des femmes de la rencontre, à être « gardiens de l’étonnement » et à vivre la joie de la gratitude.
     
    Un enfant, comme beaucoup, mais unique, « nous a apporté la miséricorde et la tendresse de Dieu ». C’est Jésus, le visage de la Miséricorde du Père, la nouveauté et l’accomplissement, a déclaré le Pape, qui « se présente à nous comme la surprise pérenne de Dieu ». « Les consacrés sont appelés à être des hommes et des femmes de la rencontre, un signe concret et prophétique de la proximité de Dieu ».
     
    « Toutes les formes de vie consacrée, chacune selon ses caractéristiques, sont appelées à être en état permanent de mission, en partageant les joies et les espérances, les tristesses et les angoisses des hommes d’aujourd’hui, surtout des pauvres et de tous ceux qui souffrent », a répété le Saint-Père, reprenant les termes de Gaudium et Spes, l’un des constitutions du Concile Vatican II.

    Jésus est « la nouveauté qui fait toutes choses nouvelles ». « Qui rencontre vraiment Jésus, a rappelé le Pape, ne peut pas rester comme avant ». Il devient témoin, il rend possible la rencontre avec les autres : « Et il se fait aussi promoteur de la culture de la rencontre, en évitant l’autoréférentialité qui nous fait rester fermés en nous-mêmes. »
     
    En faisant référence à la Fête de la Présentation de Jésus au Temple, le Pape François a rappelé que Jésus et Marie « s’étonnaient des choses » qui se disaient de leur Fils. « Nous aussi, comme chrétiens et comme personnes consacrées, nous sommes gardiens de l’étonnement », a insisté le Saint-Père.

    « Un étonnement qui demande à être toujours renouvelé : gare aux habitudes dans la vie spirituelle ; gare à cristalliser nos charismes dans une doctrine abstraite, les charismes des fondateurs, comme je l’ai dit l’autre jour, ne sont pas sceller dans une bouteille, ils ne sont pas des pièces de musée. Nos fondateurs ont été mis en mouvement par l’Esprit, et n’ont pas eu peur de se salir les mains avec la vie quotidienne, avec les problèmes des gens, en parcourant avec courage les périphéries géographiques et existentielles. »

    Les fondateurs des Instituts de vie consacrée ont cultivé dans leur cœur l’étonnement pour la rencontre avec le Christ : « Ils ne se sont pas arrêtés devant les obstacles et les incompréhensions des autres (…). Ils n’ont pas domestiqué la grâce de l’Évangile, ils ont eu toujours dans le cœur une saine inquiétude pour le Seigneur, un désir poignant de le porter aux autres, comme l’ont fait Marie et Joseph dans le Temple. Nous aussi, nous sommes appelés aujourd’hui à accomplir des choix prophétiques et courageux. »

    Essayons de vivre avec gratitude la rencontre avec Jésus et le don de la vocation, a conclu le Pape : « Comme c’est beau quand nous rencontrons le visage heureux des personnes consacrées, peut-être déjà avancées dans les années, comme Siméon et Anne, contentes et pleines de gratitude pour leur propre vocation. C’est un mot qui peut synthétiser tout ce que nous avons vécu dans cette Année de la Vie consacrée : gratitude pour le don de l’Esprit-Saint, qui anime toujours l’Église à travers les différents charismes. »

    Un salut improvisé sur le parvis
     
    À la fin de la cérémonie, d’une façon inhabituelle, le Pape est sorti sur le parvis de la Basilique pour saluer les nombreux consacrés qui ont dû suivre la célébration depuis l’extérieur. Dans une petite allocution improvisée, il leur a demandé de toujours « faire mémoire du premier appel ». « Avec cet amour, avec lequel vous avez été appelés, aujourd’hui le Seigneur continue à vous appeler ».

    « J’aime beaucoup quand je rencontre ces religieuses ou ces religieux qui sont âgés, mais avec les yeux brillants, parce qu’ils ont le feu de la vie spirituelle allumé. Ce feu ne s’est pas éteint ! Allez de l’avant aujourd’hui, chaque jour, et continuez à travailler et à regarder demain avec espérance, en demandant toujours au Seigneur qu’il nous envoie de nouvelles vocations, ainsi notre œuvre de consécration pourra avancer », a insisté le Saint-Père lors de cette intervention énergique.

    Ainsi a pris fin à la fois le Jubilé des personnes consacrées et le rassemblement final de l’Année de la Vie consacrée, initiée en novembre 2014, et dont le chevauchement avec l’Année jubilaire a donné l’opportunité au Pape de demander aux consacrés de toujours prier et agir comme des témoins privilégiés de l’amour miséricordieux du Seigneur.

    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François et Baptême d'enfants à la Chapelle Sixtine

     
     
    En ce dimanche 10 janvier 2016, fête du Baptême du Seigneur, le Pape François a présidé une Messe en la Chapelle Sixtine, et a procédé aux baptêmes de 26 enfants, 13 filles et 13 garçons, accompagnés de leurs parents (essentiellement des employés du Vatican), de leurs parrains et marraines et de quelques proches.
     
    Dans une courte homélie improvisée, le Saint-Père s’est adressé aux parents de ces enfants, en rappelant que ce qui fait le sens du baptême, c’est la transmission de la foi, « d’une génération à l’autre, comme une chaîne au long des temps », suivant l’exemple de Joseph et Marie qui s’étaient rendu au Temple, 40 jours après la naissance de Jésus, pour le présenter à Dieu.
     
    « Ces garçons, ces filles, les années passant, occuperont votre place avec d’autres enfants – vos petits-enfants – et demanderont la même chose : la foi, la foi que nous donne le baptême, la foi qui porte aujourd’hui dans le cœur, dans l’âme, dans la vie de ces enfants, de vos enfants. » Le Pape a insisté en rappelant aux parents que « le plus grand héritage que vous pourrez donner à vos enfants est la foi, il faut veiller à ce qu’elle ne soit pas perdue, il faut la faire grandir et la laisser comme héritage. »
     
    Cette Messe s’est déroulée dans une atmosphère intime et familiale, les pleurs d’enfant et les mamans donnant le sein à leurs bébés contrastant avec la solennité du lieu. Le Pape a répété, comme il l’avait dit les années précédentes, que les mamans devaient pouvoir allaiter sans complexe et sans fausse pudeur. « Si ton enfant a faim, donne-lui à manger ici en toute liberté », a-t-il lancé à la fin de son homélie, en entendant les pleurs d’enfants.
     
    À noter que compte tenu de la disposition de l’autel, le Pape François a prononcé la prière eucharistique dos au peuple, selon l'usage traditionnel, mais suivant les textes de la Messe du Bx Paul VI. Ont notamment concélébré à ses côtés le préfet de la Maison pontificale, Mgr Georg Gänswein, et l’aumônier apostolique, Mgr Konrad Krajewski.
     
    Source : Radio Vatican (CV).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Epiphanie : Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    Dans la basilique Saint-Pierre, le Pape a présidé une célébration eucharistique en la solennité de l’Épiphanie ce mercredi 6 janvier 2016. Dans son homélie, le Saint-Père a rappelé que, comme les rois Mages, « beaucoup de personnes, de nos jours, vivent avec le “cœur inquiet” qui continue à interroger sans trouver de réponses certaines. Elles sont encore à la recherche de l’Étoile qui indique la route vers Bethléem » et que c’est à L’Église de faire resplendir la lumière qui émane « du visage du Christ, plein de miséricorde et de fidélité » et qui oriente le chemin des peuples sur la voie de la paix.
     
    Commentaire de Marie Duhamel à lire / écouter sur Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Sainte Messe à Sainte Marie Majeure - Ouverture Porte Sainte de la Miséricorde

     
     
    Le 1er janvier 2016, solennité de Marie Mère de Dieu, le Pape François a ouvert la Porte Sainte de la quatrième et dernière basilique romaine : Sainte-Marie-Majeure. Il avait ouvert celle de la basilique Saint-Pierre le 8 décembre, celle de Saint-Jean-de Latran, cathédrale de Rome, le 13 décembre, laissant à l’archiprêtre de Saint-Paul-hors-les-murs la tâche d’ouvrir la Porte sainte de cette basilique.
     
    Pour cette messe, le Pape avait à ses côtés le Cardinal Santos y Abril, Archiprêtre de Sainte-Marie-Majeure, et Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation à qui a été confiée l’organisation du Jubilé extraordinaire. Après le rite d’introduction et l’acte pénitentiel dans l’atrium de la basilique, le Saint-Père a ouvert la Porte Sainte ; il s’est recueilli en prière sur le seuil, avant de franchir la porte suivi des concélébrants, puis des fidèles religieux et laïcs, et il s’est dirigé vers l’autel pour célébrer la Messe.
     
    Cette célébration, le Saint-Père a voulu la placer sous le signe du pardon qui renouvelle la vie. Marie enseigne à l’Église que le pardon offert sur le Golgotha ne connaît pas de limites, a-t-il affirmé dans son homélie. La loi avec ses subtilités ne peut l’arrêter, ni la sagesse de ce monde avec ses distinctions. C’est pourquoi l’Esprit Saint a rendu les apôtres instruments efficaces du pardon. La force du pardon est le véritable antidote à la tristesse provoquée par la rancune et la vengeance. Le pardon ouvre à la joie et à la sérénité parce qu’il libère l’âme des pensées de mort, tandis que la rancune et la vengeance poussent l’esprit à la révolte et déchirent le cœur, lui ôtant le repos et la paix.
     
    À la fin de la célébration, le Pape François s’est dirigé vers la chapelle où se trouve l’icône de la Vierge Salus Populi romani. Il a ouvert la grille avec les gestes prévus pour l’ouverture d’une Porte Sainte et a déposé des fleurs devant l’icône. Puis il a prié en silence avant d’encenser l’icône. Enfin, il est sorti sur le parvis de la basilique pour saluer la foule qui se pressait à l’extérieur. Il a invité les fidèles à remercier la Vierge Marie en répétant comme les fidèles de l’ancienne ville d’Ephèse « Sainte Mère de Dieu » et, avant de prendre congé, le Saint-Père a souhaité aux fidèles une année « pleine de la miséricorde de Dieu qui pardonne tout. »
     
    Source : Radio Vatican (AG-RF).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Sainte Messe en la solennité de la Très Sainte Mère de Dieu

    célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
    (Messe avec les Pueri Cantores, pour la clôture de leur XLe Congrès International)
     
     
     
    Dans la basilique Saint-Pierre, le Pape François a présidé ce vendredi 1er janvier 2016 la Messe en la Solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu. Dans son homélie, le Pape a répondu à la question que se posent des milliers de fidèles qui s'interrogent sur la persistance de la souffrance et de la mort dans le monde, malgré la naissance du Christ.
     
    Lorsque Jésus est né, Rome dominait une grande partie du monde. Même Israël avait été conquis. Ce n’est donc pas vers la sphère géopolitique que l’on doit regarder pour définir le sommet du temps, « la plénitude des temps » évoquée par Saint Paul dans sa Lettre aux Galates, la deuxième lecture du jour. « Ce n’est pas l’histoire qui décide de la naissance du Christ ; c’est, plutôt, sa venue dans le monde qui permet à l’histoire d’atteindre sa plénitude ». « La plénitude des temps, poursuit le Pape, est la présence de Dieu personnellement dans notre histoire ». Grâce à son Fils, petit enfant dans une étable, « rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être », notre temps peut trouver sa plénitude.
     
    Cependant, constate le Souverain Pontife, ce mystère semble contraster avec la dramatique expérience historique. « Chaque jour, tandis que nous voudrions être soutenus par des signes de la présence de Dieu, nous devons rencontrer des signes opposés, négatifs, qui le font plutôt sentir comme absent. La plénitude des temps semble s’effriter devant les multiples formes d’injustice et de violence qui blessent chaque jour l’humanité ». Le Pape énumère le mépris de l’homme par l’homme, l’arrogance du plus fort qui continue à humilier le plus faible, en le reléguant aux marges les plus sordides de notre monde. Il parle de la méchanceté humaine qui sème sur la terre violence et haine, et évoque ces multitudes d’hommes, de femmes et d’enfants qui fuient la guerre, la faim, la persécution, disposés à risquer leur vie pour voir respectés leurs droits fondamentaux.
     
    « Un fleuve de misère, alimenté par le péché » semble contredire la plénitude des temps réalisée par le Christ ». Pourtant « ce fleuve en crue ne peut rien contre l’océan de miséricorde qui inonde notre monde ». Tous sont appelés « à s’immerger dans cet océan, à se laisser régénérer, pour vaincre l’indifférence qui empêche la solidarité, et sortir de la fausse neutralité qui empêche le partage. »
     
    La grâce du Christ, qui porte l’attente du salut à son accomplissement, nous pousse à devenir ses coopérateurs dans la construction d’un monde plus juste et fraternel, où chaque personne et chaque créature puisse vivre en paix, dans l’harmonie de la création originaire de Dieu.
     
    Au début d’une nouvelle année, l’Église nous fait contempler la maternité divine de Marie comme icône de paix. « A travers son “oui”, est arrivée la plénitude des temps ». Elle a cru en Lui et « se présente à nous comme un vase toujours rempli de la mémoire de Jésus, Siège de la Sagesse, où puiser pour avoir l’interprétation cohérente de son enseignement ».
     
    Marie offre la possibilité de saisir le sens des événements qui nous touchent personnellement, qui touchent nos familles, nos pays et le monde entier. « Là où ne peut arriver la raison des philosophes ni les négociations de la politique, là peut arriver la force de la foi qui porte la grâce de l’Évangile du Christ, et qui peut toujours ouvrir de nouvelles voies à la raison et aux négociations ». En ce premier janvier, en la solennité de Sainte-Marie Mère de Dieu, le Pape demande à la Vierge d’étendre sur chacun sa bénédiction. « Montre-nous le visage de ton Fils Jésus, qui donne au monde entier la miséricorde et la paix ».
     
    6.000 jeunes chanteurs de la Fédération internationale des Pueri Cantatores, des filles et garçons de 12 à 18 ans, ont chanté  lors de cette Messe, en présence de nombreux membres du Corps diplomatique accrédités près le Saint-Siège.
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Vendredi 1er janvier 2016

    Circoncision de Notre-Seigneur

     Au nouveau calendrier : Sainte Marie, Mère de Dieu

     Homélies de Benoît XVI pour le 1er janvier : 2008 - 2009 - 2010 - 2011 - 2012 - 2013

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François en la Basilique vaticane

     
     
    Dernière grande célébration de l’année 2015 au Vatican et premier rassemblement thématique organisé dans le cadre de cette année jubilaire de la Miséricorde, la Messe pour les familles présidée par le Saint-Père ce dimanche matin en la Basilique Saint-Pierre, était placée sous le signe du pardon et de la prière.
     
    Entrée en procession. Dans la basilique, les fidèles font silence : des pèlerins venant de toutes parts se mêlent aux nombreuses familles romaines, parents, enfants, nouveaux nés, représentant souvent différents mouvements et associations familiales catholiques. Le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode, ainsi que les présidents des Conseils pontificaux pour la Famille et la Nouvelle évangélisation, Mgr Vincenzo Paglia et Mgr Rino Fisichella ainsi que 50 prêtres ont concélébré la messe avec le Pape François.
     
    L'importance de prier en famille
     
    « Au cours de l'Année de la Miséricorde, que chaque famille chrétienne puisse devenir un lieu privilégié de ce pèlerinage où s'expérimente la joie du pardon. Le pardon est l'essence de l'amour qui sait comprendre l'erreur et y porter remède. » Dans son homélie, le Pape a rappelé que c’est « au sein de la famille qu'on s'éduque au pardon, parce qu'on a la certitude d'être compris et soutenus malgré les erreurs qui peuvent se commettre ». Rappelant combien il est « beau » « d’ouvrir toujours son cœur les uns aux autres, sans rien cacher », le Pape a invité chacun à ne pas perdre confiance dans la famille.
     
    Depuis l’ouverture de l’Année de la Miséricorde, beaucoup se sont mis en chemin pour rejoindre la Porte Sainte ouverte dans toutes les cathédrales du monde et aussi dans de nombreux sanctuaires, constate le Pape. Mais « la chose la plus belle » est que toute la famille accomplit le pèlerinage : « Papa, maman et les enfants, ensemble, se rendent à la maison du Seigneur pour sanctifier la fête par la prière ». Un enseignement important offert aux familles. Ensuite, le pèlerinage ne s’arrête pas une fois le sanctuaire atteint, il faut mettre en pratique l’enseignement du pèlerinage une fois rentré chez soi.
     
    La vie de famille est faite d'un ensemble de petits et de grands pèlerinages ». Invitant les familles à « marcher ensemble et à avoir un même but à atteindre », le Pape a souligné outre l’importance du pardon, l'importance de l’éducation à la prière. Marie et Joseph ont enseigné à Jésus à réciter les prières, rappelle-t-il. Durant la journée ils priaient ensemble. Le samedi, ils allaient ensemble à la synagogue.
     
    Le Pape encourage également les parents à bénir leurs enfants au début et à la fin de la journée ; à tracer sur leur front le signe de la croix comme le jour du Baptême. Les bénir signifie « les confier au Seigneur pour que Lui soit leur protection et leur soutien dans les différents moments de la journée ». Le Pape a enfin suggéré de se retrouver « pour un bref moment de prière avant de prendre ensemble les repas, pour remercier le Seigneur de ces dons, et pour apprendre à partager ce qui est reçu avec celui qui est davantage dans le besoin ».
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Sainte Messe de la nuit de Noël célébrée à la Basilique Saint-Pierre

    Livret de la célébration

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Sainte Messe et Ouverture de la Porte Sainte à Saint Jean de Latran

     
     
    Ouvrir la Porte Sainte de Saint-Jean-de-Latran ouvre « le temps du grand pardon ». C’est sur ces mots que le Pape François a poussé les battants de la Porte Sainte de la cathédrale de Rome dans la matinée de ce dimanche 13 décembre. Au début de cette célébration solennelle à la basilique Saint-Jean de Latran, "mère de toutes les églises du monde", le Saint-Père a franchi pour la troisième fois le seuil d’une Porte Sainte, depuis le début de ce Jubilé.
     
    C’est donc sur la miséricorde que le Pape a de nouveau insisté dans une homélie plutôt courte. Citant les paroles de Jean-Baptiste, le Pape a souligné que nous sommes invités « à agir avec justice et à se tourner vers les nécessités de ceux qui sont dans le besoin. » Dans la cathédrale romaine, dont la Porte Sainte avait été la première à avoir été ouverte pour un Jubilé, en 1423, le Saint-Père a rappelé que c’est en ce dimanche 13 décembre que les cathédrales du monde entier ouvrent aussi leurs portes, « une invitation à la joie, ouvrant le temps du grand pardon ». « Il est temps de redécouvrir la présence de Dieu et la tendresse de son Père », a-t-il poursuivi devant les fidèles, précisant, en improvisant, que « Dieu n’aime pas les rigidités ».
     
    « Devant la Porte Sainte, que nous sommes invités à traverser, nous sommes appelés à être des instruments de miséricorde, sachant que nous serons jugés sur cela. » Pour le Saint-Père, le baptisé, le croyant, celui qui a la foi « a un devoir plus grand » : « être miséricordieux comme le Père », « un voyage qui dure toute la vie » a-t-il ajouté.
     
    « La venue du Seigneur doit remplir notre cœur de joie »
     
    En ce troisième dimanche de l’Avent, le Pape a rappelé que, à quelques jours de Noël, « nous ne pouvons pas nous laisser prendre par la fatigue, aucune tristesse n’est autorisée, même si nous en aurions des raisons, avec tant de préoccupations et de formes de violences qui blessent notre humanité ». Car, a poursuivi le Pape, « la venue du Seigneur doit remplir notre cœur de joie ».
     
    Dieu protège son peuple et fait savoir « aux hommes de pouvoir » que son peuple ne sera jamais laissé à la merci de l'arrogance de ses dirigeants, et le libérera de toutes angoisses. Il ne faut pas « baisser les bras devant le doute, l'impatience ou la souffrance. »
     
    Le Pape insiste sur la joie et ce message qui s’adresse encore aujourd’hui « à toute l’Église et à chacun de nous ». « La joie de franchir la Porte de la Miséricorde s’accompagne d'un engagement à accueillir et témoigner d'un amour qui va au-delà de la justice, un amour qui ne connaît pas de frontières. » Et « cet amour infini nous en sommes responsables, malgré nos contradictions. »
     
    Source : Radio Vatican (BH).
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe à l'occasion de la Fête de la Bienheureuse Vierge Marie de Guadalupe

    célébrée par le Pape François en la Basilique Saint-Pierre
     
     
     
    Le Pape François a présidé ce samedi soir 12 décembre une messe à la basilique Saint-Pierre au Vatican à l’occasion de la fête de Notre-Dame de Guadalupe, Sainte patronne de l’Amérique Latine. En ce 12 décembre, l’Église commémore en effet l’anniversaire de ses apparitions à l’Indien Juan Diego, canonisé en 2002 par Jean-Paul II. En cette année année jubilaire, le Saint-Père souhaite confier à Notre-Dame de Guadalupe, mère de Miséricorde, cette Année Sainte. A l'issue de la cérémonie, le Saint-Siège a publié le programme du voyage du Pape au Mexique. Le Saint-Père s'y rendra du 12 au 18 février 2016, avec comme temps-fort justement la visite du sanctuaire de Guadalupe, le 13 février.
    Lors de son homélie, prononcée en espagnol, le Pape a rappelé que le terme "miséricorde" était composé de deux mots différents : misère et cœur. « Le Verbe s'est fait chair avec l'intention de partager nos fragilités » a-t-il expliqué, soulignant qu'aucun péché ne peut annuler sa proximité miséricordieuse, ni nous empêcher de mettre en acte sa grâce de conversion. Au contraire, a poursuivi le Saint-Père, « le péché lui-même fait resplendir avec une force plus grande encore l'amour de Dieu le Père. 
     
    Cette miséricorde de Dieu nous est donnée par l'Esprit, qui renouvelle la face de la terre, et rend possible le miracle d'une vie plus humaine, pleine de joie et d'espérance. Le Pape a aussi expliqué que « la plus grande miséricorde résidait dans la présence du Seigneur parmi nous, sa compagnie. Ainsi, rien ne peut nous priver de cette paix et sérénité, malgré les souffrances et les épreuves de la vie ». Annoncer la Bonne Nouvelle aux pauvres, a encore précisé le Saint-Père, en accomplissant des œuvres de miséricorde, est un bon moyen de se préparer à la venue de Jésus à Noël.
     
    Le Pape s'est ensuite tournée vers la Vierge, que la prière du Salve Regina nous présente comme "mère de miséricorde", lui demandant à ce qu'elle nous aide à comprendre combien Dieu nous aime. « A Marie très sainte, nous confions les souffrances et les joies des peuples de tout le continent américain, qui l'aiment comme une mère et la reconnaissent comme patronne, dans la dévotion de Notre-Dame de Guadalupe. A elle, nous demandons que cette année jubilaire soit des semailles d'un amour miséricordieux dans le cœur des personnes, des familles, des nations. »
     
    Le Souverain Pontife a souhaité que la Vierge nous aide à nous convertir, pour que les communautés chrétiennes deviennent des oasis et des sources de miséricorde, et témoins d'une charité qui n'admet aucune exclusion. En citant Notre-Dame de Guadalupe, il a ainsi confirmé, en sortant de son texte, qu'il irait la vénérer le 13 février prochain dans son sanctuaire, lors de son voyage apostolique au Mexique.
     
    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.
     
    Texte intégral original en espagnol sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe d’ouverture de la Porte Sainte de la Basilique Saint Pierre

     
    Le Pape François a inauguré, ce mardi matin, le Jubilé de la Miséricorde au Vatican. Au terme d’une messe célébrée devant des dizaines de milliers de fidèles, le Saint-Père a ouvert la Porte Sainte lors d’une cérémonie retransmise en direct et en mondovision et en présence du Pape émérite Benoît XVI. Dans son homélie, le Pape François a rappelé que « l’histoire du péché n’est compréhensible qu’à la lumière de l’amour qui pardonne. Si tout restait cantonné au péché, nous serions les plus désespérées des créatures, alors que la promesse de la victoire de l’amour du Christ enferme tout dans la miséricorde du Père. (…) La Vierge Immaculée est devant nous un témoin privilégié de cette promesse et de son accomplissement ».
     
    Cette Année Sainte extraordinaire, a indiqué le Saint-Père, est « un don de grâce ». « Entrer par cette Porte signifie découvrir la profondeur de la miséricorde du Père qui nous accueille tous et va à la rencontre de chacun personnellement. Ce sera une Année pour grandir dans la conviction de la miséricorde ». « Que de tort est fait à Dieu, et à sa grâce lorsqu’on affirme avant tout que les péchés sont punis par son jugement, sans mettre en avant au contraire qu’ils sont pardonnés par sa miséricorde ». Le Pape exhorte alors à «  faire passer la miséricorde avant le jugement ».
     
    En franchissant aujourd’hui la Porte Sainte, a également insisté le Pape, « nous voulons aussi rappeler une autre porte que, il y a cinquante ans, les Pères du Concile Vatican II ont ouverte vers le monde. Cette échéance ne peut pas être rappelée seulement pour la richesse des documents produits, qui jusqu’à nos jours permettent de vérifier le grand progrès accompli dans la foi ». Le Concile, a rappelé le Saint-Père, a été « une véritable rencontre entre l’Église et les hommes de notre temps. Une rencontre marquée par la force de l’Esprit qui poussait son Église à sortir des obstacles qui pendant de nombreuses années l’avaient refermée sur elle-même, pour reprendre avec enthousiasme le chemin missionnaire ». Le Jubilé, a-t-il conclu, « nous provoque à cette ouverture et nous oblige à ne pas négliger l’esprit qui a jailli de Vatican II, celui du Samaritain ».

    Source : Radio Vatican.
     
    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Le Pape François en République Centrafricaine : Messe au complexe sportif Barthélemy Boganda

    Le Pape François a présidé ce lundi matin, 30 novembre 2015, l'ultime messe de sa tournée en Afrique. Plusieurs dizaines de milliers de Centrafricains étaient rassemblés au stade Barthélémy Boganda, du nom du père de l'indépendance centrafricaine.

    Dans son homélie, prononcée en italien mais traduite simultanément en sango, la langue locale, le Saint-Père a invité la foule à rendre grâce au Seigneur, entre autres, « pour l’audace qu’il met en nos âmes de vouloir créer des liens d’amitié, de dialoguer avec celui qui ne nous ressemble pas, de pardonner à celui qui nous a fait du mal, de nous engager dans la construction d’une société plus juste et plus fraternelle où personne n’est abandonné. En tout cela, le Christ ressuscité nous prend par la main, et nous entraîne à sa suite. Et je veux rendre grâce avec vous au Seigneur de miséricorde pour tout ce qu’Il vous a donné d’accomplir de beau, de généreux, de courageux, dans vos familles et dans vos communautés, lors des évènements que connaît votre pays depuis plusieurs années. »

    Mais le Pape a rappelé que la miséricorde et la réconciliation ne doivent jamais être considérées comme des acquis définitifs, car elles relèvent d'un combat spirituel du quotidien : « Tout baptisé doit sans cesse rompre avec ce qu’il y a encore en lui de l’homme ancien, de l’homme pécheur, toujours prêt à se réveiller à la suggestion du démon – et combien il est agissant en notre monde et en ces temps de conflits, de haine et de guerre –, pour l’entrainer à l’égoïsme, au repli sur soi et à la méfiance, à la violence et à l’instinct de destruction, à la vengeance, à l’abandon et à l’exploitation des plus faibles… »

    « Nous savons aussi combien nos communautés chrétiennes, appelées à la sainteté, ont encore de chemin à parcourir. Certainement nous avons tous à demander pardon au Seigneur pour trop de résistances et de lenteur à rendre témoignage de l’Évangile. Que l’Année Jubilaire de la Miséricorde, qui vient de commencer dans votre pays, en soit l’occasion », a-t-il insisté.

    Dans son discours de remerciement, l'archevêque de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga, a remercié le Pape pour ces journées « inoubliables, inscrites assurément dans notre cœur, et dans l'histoire de notre pays, le début d'une ère pour tout le peuple centrafricain ».

    Après la cérémonie, le Pape François a offert un ostensoir à chacun des évêques centrafricains, pour inviter chaque diocèse à l'adoration perpétuelle.

    Par ailleurs, en ce jour de la fête de la Saint-André, le Pape François a tenu, « du cœur de l'Afrique », à saluer le patriarche de Constantinople, Bartholomée 1er. « Je lui formule des vœux de bonheur et de fraternité, et je demande à Dieu de bénir nos Églises sœurs », a déclaré le Pape François à la fin de cette messe qui clôture cette première tournée africaine du Souverain Pontife.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Le Pape François en Ouganda : Messe pour les martyrs d’Ouganda près du sanctuaire catholique

    Le Pape François, après une visite au sanctuaire anglican de Namugongo, s'est rendu ce samedi 28 novembre au sanctuaire catholique voisin, pour un messe en l'honneur des martyrs communs aux deux Églises, tués en 1886 par le roi Mwanga ll. Cette cérémonie s'est tenue devant une foule immense, avec deux millions de participants attendus. À noter dans l'assistance, la présence annoncée du Président ougandais Yoweri Museveni, mais aussi celle du roi Mutebi II (qui exerce dans la province du Bouganda une fonction essentiellement honorifique, tolérée par le gouvernement), descendant de la dynastie des Baganda, et donc, du roi Mwanga II, persécuteur des chrétiens à la fin du XIXe siècle.

    Cette messe, concélébrée avec plusieurs dizaines d'évêques venus de plusieurs pays, était la plus importante de ce voyage du Pape en Afrique. Elle se tenait un petit peu plus de 50 ans après la canonisation, à Rome en 1964, des martyrs de l'Ouganda, 46 ans après la venue à Kampala du Pape Paul VI, et 22 ans après la visite de Jean-Paul II.

    Dans son homélie, prononcée en italien, le Pape François a situé les martyrs ougandais dans la longue lignée des martyrs chrétiens à travers les siècles et les continents. « Depuis l’âge apostolique jusqu’à nos jours, un grand nombre de témoins est sorti pour proclamer Jésus et manifester la puissance de l’Esprit Saint. Aujourd’hui, nous rappelons avec gratitude le sacrifice des martyrs ougandais (...). Nous rappelons aussi les martyrs anglicans, dont la mort pour le Christ rend témoignage à l’œcuménisme du sang, a rappelé le Saint-Père, toujours très attaché à cette unité des chrétiens dans la fidélité à l'Évangile. Tous ces témoins ont cultivé le don de l’Esprit Saint dans leur vie et ont librement donné le témoignage de leur foi en Jésus Christ, même au prix de leur vie, et beaucoup dans un si jeune âge. »

    Pour le Pape, le don de leur vie doit amener les chrétiens d'aujourd'hui à s'engager concrètement, avec patience et courage. « Si, comme les martyrs, nous ravivons chaque jour le don de l’Esprit qui habite en nos cœurs, nous deviendrons alors certainement ces disciples-missionnaires que le Christ nous appelle à être. Pour nos familles et nos amis sûrement, mais aussi pour ceux que nous ne connaissons pas, spécialement pour ceux qui pourraient être peu bienveillants et même hostiles à notre égard. »

    Animés de cette charité, les chrétiens ougandais sont appelés à s'investir dans la vie de la nation, « à rejoindre ceux qui sont dans le besoin, à coopérer avec les autres pour le bien commun et à construire une société plus juste, qui promeut la dignité humaine, sans exclure personne, qui défend la vie, don de Dieu, et protège les merveilles de la nature, la Création, notre maison commune. »

    Rendre hommage aux martyrs, ce n'est donc pas seulement honorer le passé de l'Église d'Afrique mais aussi et surtout bâtir son avenir : « On ne s’approprie pas cet héritage comme un souvenir de circonstance ou en le conservant dans un musée comme si c’était un joyau précieux, a insisté le Pape. Nous l’honorons vraiment et nous honorons tous les Saints, lorsque plutôt nous portons le témoignage qu’ils ont rendu au Christ dans nos maisons et à nos voisins, dans nos lieux de travail et dans la société civile, soit que nous restions dans nos maisons ou que nous nous rendions jusqu’au coin le plus reculé du monde. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Le Pape François au Kenya : Messe à Nairobi

    Sous la pluie mais dans une atmosphère de grande chaleur humaine, le Pape François a présidé ce jeudi matin, 26 novembre, une messe sur le campus de l'université de Nairobi, en présence notamment du Président Uhuru Kenyatta, lui-même issu de la minorité catholique, qui représente entre un quart et un tiers de la population kenyane.

    Durant cette messe bilingue, en anglais et en swahili, les deux langues officielles du pays (le Psaume ayant lui été chanté dans la langue des Masaï), le Pape François a délivré une homélie (en italien, traduite en anglais) dans laquelle il a salué la qualité des valeurs familiales inscrites dans la vie des Kenyans.

    « La société du Kenya a longtemps été bénie par une solide vie familiale, par un profond respect de la sagesse des personnes âgées et par l’amour envers les enfants. La santé de toute société dépend toujours de la santé des familles », a insisté le Pape, devant une foule très enthousiaste.

    « Par obéissance à la Parole de Dieu, nous sommes aussi appelés à résister aux pratiques qui favorisent l’arrogance chez les hommes, qui blessent ou méprisent les femmes, qui ne prennent pas soin des anciens et qui menacent la vie des innocents qui ne sont pas encore nés. Nous sommes appelés à nous respecter, à nous encourager mutuellement, et à rejoindre tous ceux qui sont dans le besoin, a insisté le Saint-Père. Les familles chrétiennes ont cette mission spéciale : rayonner l’amour de Dieu et répandre l’eau vivifiante de son Esprit. Ceci est particulièrement important aujourd’hui, parce que nous assistons à l’avancée de nouveaux déserts créés par une culture de l'égoïsme et de l’indifférence envers les autres. »

    Comme il l'avait fait mercredi lors de son discours aux autorités civiles, le Pape François a insisté sur la formation de la jeunesse, qui va construire l'avenir de l'Afrique. « Ici, au cœur de cette Université, où les esprits et les cœurs des nouvelles générations sont formés, je lance un appel particulier aux jeunes de la nation. Que les grandes valeurs de la tradition africaine, la sagesse et la vérité de la Parole de Dieu, ainsi que le généreux idéalisme de votre jeunesse, vous guident dans l’engagement à former une société qui soit toujours plus juste, inclusive et respectueuse de la dignité humaine. »

    L'archevêque de Nairobi, le Cardinal John Njue, a remercié très chaleureusement le Pape François ainsi que tous les participants à la célébration, qu'il a présentée comme une magnifique démonstration d'amour. Reprenant les paroles de l'hymne national kenyan, il a souhaité que « cette unité et cette paix puissent toujours guider nos relations comme Kenyans ». « Levons-nous dans l'unité pour construire ensemble cette nation », a-t-il conclu, alors que le pays garde encore les cicatrices des récentes attaques terroristes et des violences électorales de l'hiver 2007-2008.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français ci-dessous.

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  • Visite du Pape en Toscane : Messe au stade municipal Artemio Franchi

    En conclusion de sa visite à Florence, le Pape François a présidé la messe au stade Artemio-Franchi, stade de l'équipe de football de la Fiorentina, où plus de 50 000 personnes avaient pris place. Cette messe a été célébrée en présence de nombreux évêques et personnalités comme Agnese Renzi, la femme du président du Conseil italien Matteo Renzi, venue avec ses enfants pour représenter son mari, absent pour raison d'agenda surchargé.

    Lors de son homélie, le Souverain Pontife a exhorté les fidèles à « rester en contact avec ce que vivent les gens, leurs joies et leurs peines, à l'image de Jésus ».

    Le compte rendu d'Olivier Bonnel est à écouter sur Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur le site internet du Vatican et sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe avec ordination épiscopale en la Basilique Saint-Jean-de-Latran

    Livret de la célébration

    Le Pape François, évêque de Rome, s’est rendu à la cathédrale Saint-Jean de Latran ce lundi après-midi pour présider l’ordination épiscopale de Mgr Angelo de Donatis. C’est un très proche du Souverain Pontife qui est devenu ainsi son évêque auxiliaire. Prêtre incardiné dans le diocèse de Rome depuis 1983, Mgr de Donatis était précédemment le curé de la paroisse Saint-Marc évangéliste du Capitole, située au cœur de la ville éternelle. A la demande du Pape François, Mgr de Donatis avait prêché les exercices spirituels de Carême du Pape et de la Curie en 2014.

    Dans son homélie, suivant globalement le texte prévu par le missel romain, le Pape s'est adressé à Mgr de Donatis, en utilisant le tutoiement : « Frère très cher, souviens-toi que tu as été choisi parmi les hommes et pour les hommes (...). L'épiscopat est le nom d'un service, et non d'un honneur. »

    « Annonce la Parole à chaque occasion opportune et parfois inopportune, admoneste, réprouve, mais toujours avec douceur, exhorte avec magnanimité et doctrine. Que tes paroles soient simples, que tous comprennent, qu'il n'y ait pas de longues homélies. Je me permet de te le dire, a-t-il improvisé avec humour : souviens-toi de ton papa, quand il était tellement heureux d'avoir trouvé, près du village, une autre paroisse où la messe se célébrait sans l'homélie ! Que les homélies soient justement la transmission de la grâce de Dieu : simples, que tous comprennent, que tous aient la volonté de devenir meilleurs. »

    En appelant le nouvel évêque à se montrer proche des prêtres, des séminaristes, et à aller au contact des plus pauvres, le Saint-Père a aussi rappelé à Mgr de Donatis la perspective de l'Année jubilaire. « À l'approche de l'Année de la Miséricorde, je te demande, comme frère, d'être miséricordieux. L'Église et le monde ont besoin de tellement de miséricorde. Toi, enseigne aux prêtres, aux séminaristes, la voie de la miséricorde. Avec des paroles, oui, mais surtout avec ton attitude. La miséricorde du Père toujours reçoit, il y a toujours de la place dans son Cœur, il ne chasse jamais personne (...). C'est ce que je te souhaite : beaucoup de miséricorde ! »

    Durant le rite de la remise de l'anneau épiscopal, le Pape François a ajouté ces paroles : « N'oublie pas qu'avant cet anneau, il y avait celui de tes parents. Défends la famille ! »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduite en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Sainte Messe en suffrage des Cardinaux et Evêques décédés au cours de l'année

    Ce matin en la Basilique vaticane, le Pape François a présidé la Messe annuelle en suffrage des Cardinaux et Evêques défunts, qui ont aimé leur Eglise et pour lesquels nous demandons à Dieu qu'ils jouissent de la joie pleine. "Alors que nous demandons qu'ils reçoivent le prix des serviteurs fidèles", a rappelé le Saint-Père, souvenons-nous que celui qui sert et donne peut sembler un perdant dans la société. "En réalité, ceux qui perdent leur vie la trouvent... Ils ont dépensé leur vie à l'imitation du Christ. Ainsi ont-ils vaincu la mort et vivifié le monde. Les serviteurs sont des agents du salut. Qui ne vit pas pour servir ne sert pas à la vie... La méthode de Dieu est de trouver le salut en servant l'autre et en se perdant. C'est l'humble victoire que nous montre Jésus" qui a fait "de la croix un pont vers la vie. Avec lui nous pouvons vaincre nous aussi, mais à condition de choisir l'amour humble et serviteur comme victoire pour l'éternité... Demandons pour nous aussi, comme le recommande Paul, la grâce de tourner nos pensées vers les choses supérieures et de ne pas nous préoccuper de celles d'ici-bas".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.11.15).

    Texte intégral de l'homélie traduite en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.