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Ant. ad Introitum. Ap. 12, 1. Signum magnum appáruit in cælo : múlier amicta sole, et luna sub pédibus eius, et in cápite eius coróna stellárum duódecim. Il parut dans le ciel un grand signe : une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et une couronne de douze étoiles sur sa tête.
Ps. 97, 1. Cantáte Dómino cánticum novum : quóniam mirabília fecit. Chantez au Seigneur un cantique nouveau : car il a fait des merveilles.
Présentation de l'Abbaye par Dom Bertrand de Hédouville, Père abbé de Randol, ainsi que le Père Georges Rétoré, moine de Randol et Paul Monnoyeur, architecte associé de l'abbaye.
Ant. ad Introitum. Ps. 54, 17, 18, 20 et 23. Dum clamárem ad Dóminum, exaudívit vocem meam, ab his, qui appropínquant mihi : et humiliávit eos, qui est ante sæcula et manet in ætérnum : iacta cogitátum tuum in Dómino, et ipse te enútriet. Lorsque je criais vers le Seigneur, il a exaucé ma voix, me mettant à l’abri de ceux qui m’assiégeaient. Il les a humiliés, lui qui est avant tous les siècles et demeure à jamais. Jetez vos préoccupations aux mains du Seigneur, et lui-même vous nourrira.
Ps. ibid., 2. Exáudi, Deus, oratiónem meam, et ne despéxeris deprecatiónem meam : inténde mihi et exáudi me. Exaucez, ô Dieu, ma prière et ne méprisez pas ma supplication, écoutez-moi et exaucez-moi.
V/. Glória Patri.
Commentaire spirituel et musical sur le blog de L'Homme Nouveau :
Communiqué du District de France de la Fraternité Sacerdotale Saint Pierre du 3 juillet 2015 :
Merci de prier pour le repos de l'âme de l'abbé Denis Coiffet FSSP. Notre confrère a rendu paisiblement son âme à Dieu ce matin vers 4h50, en la fête de saint Irénée de Lyon, entouré des siens et accompagné des prières de l'Église. L’abbé Vianney Le Roux était à son chevet et lui a donné la bénédiction apostolique à l'article de la mort. L'abbé Coiffet est mort à la fin des litanies pour les agonisants.
Les funérailles de l’abbé Denis Coiffet auront lieu à la cathédrale Saint-Louis de Versailles, mardi 7 juillet à 10:00.
Son corps reposera à la Maison Saint-Dominique Savio, 14 rue des Moines, à Versailles à partir de samedi 12:00 et la maison sera ouverte jusqu'à mardi 8:00 pour ceux qui veulent venir prier.
Kyrie, eleison. Christe, eleison. Kyrie, eleison. Christe, audi nos. Christe, exaudi nos. Pater de caelis, Deus, Fili, Redemptor mundi, Deus, Spiritus Sancte, Deus, Sancta Trinitas, unus Deus,
Cor Iesu, Filii Patris aeterni, miserere nobis Cor Iesu, in sinu Virginis Matris a Spiritu Sancto formatum, Cor Iesu, Verbo Dei substantialiter unitum, Cor Iesu, maiestatis infinitae, Cor Iesu, templum Dei sanctum, Cor Iesu, tabernaculum Altissimi, Cor Iesu, domus Dei et porta caeli, Cor Iesu, fornax ardens caritatis, Cor Iesu, iustitiae et amoris receptaculum, Cor Iesu, bonitate et amore plenum, Cor Iesu, virtutum omnium abyssus, Cor Iesu, omni laude dignissimum, Cor Iesu, rex et centrum omnium cordium, Cor Iesu, in quo sunt omnes thesauri sapientiae et scientiae, Cor Iesu, in quo habitat omnis plenitudo divinitatis, Cor Iesu, in quo Pater sibi bene complacuit, Cor Iesu, de cuius plenitudine omnes nos accepimus, Cor Iesu, desiderium collium aeternorum, Cor Iesu, patiens et multae misericordiae, Cor Iesu, dives in omnes qui invocant te, Cor Iesu, fons vitae et sanctitatis, Cor Iesu, propitiatio pro peccatis nostris, Cor Iesu, saturatum opprobriis, Cor Iesu, attritum propter scelera nostra, Cor Iesu, usque ad mortem oboediens factum, Cor Iesu, lancea perforatum, Cor Iesu, fons totius consolationis, Cor Iesu, vita et resurrectio nostra, Cor Iesu, pax et reconciliatio nostra, Cor Iesu, victima peccatorum, Cor Iesu, salus in te sperantium, Cor Iesu, spes in te morientium, Cor Iesu, deliciae Sanctorum omnium,
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (parce nobis, Domine.) Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (exaudi nos, Domine.) Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, (miserere nobis, Domine.) Iesu, mitis et humilis Corde, (Fac cor nostrum secundum Cor tuum.)
Oremus. Omnipotens sempiterne Deus, respice in Cor dilectissimi Filii tui et in laudes et satisfactiones, quas in nomine peccatorum tibi persolvit, iisque misericordiam tuam petentibus, tu veniam concede placatus in nomine eiusdem Filii tui Iesu Christi: Qui tecum vivit et regnat in saecula saeculorum. (Amen.)
Choristes du Grand Séminaire du diocèse de Haarlem (Pays-Bas)
Ant. ad Introitum. Ps. 32, 11 et 19. Cogitatiónes Cordis eius in generatióne et generatiónem : ut éruat a morte ánimas eórum et alat eos in fame. Les pensées de son Cœur subsistent de génération en génération : délivrer leurs âmes de la mort et les nourrir au temps de la famine.
Ps. ibid., 1. Exsultáte, iusti, in Dómino : rectos decet collaudátio. Justes, réjouissez-vous dans le Seigneur, car aux hommes droits sied la louange.
La Messe d'action de grâce pour le 33e pèlerinage de Chartres de Notre-Dame de Chrétienté sera célébrée par l'abbé de Massia (en remplacement de l'abbé Paul Joseph qui ne pourra pas nous rejoindre) ce jeudi 4 juin 2015 à 19h30
Fête du Très Saint Sacrement en l’église Sainte Odile 2 avenue Stéphane Mallarmé, 75017 PARIS
Venez nombreux ! Apportez vos bannières de chapitre !
Cibavit eos ex adipe frumenti, Alleluia Et de petra melle saturavit eos, Alleluia Exultate Deo adiutori nostro Iubilate Deo Iacob Gloria Patri et Filio et Spiritui sancto Sicut erat in principio et nunc et semper Et in secula seculorum. Amen.
En l'an 470, l’Église de Vienne, l’une des plus illustres et des plus anciennes de la Gaule méridionale (aujourd'hui en Isère), avait alors saint Mamert pour évêque. Des calamités de tout genre étaient venues désoler cette province récemment conquise par les Burgondes. Des tremblements de terre, des incendies, des phénomènes effrayants agitaient les populations, comme autant de signes de la colère divine. Le saint évêque, désirant relever le courage de son peuple, en le portant à s’adresser à Dieu dont la justice avait besoin d’être apaisée, prescrivit trois jours d’expiation durant lesquels les fidèles se livreraient aux œuvres de la pénitence, et marcheraient en procession en chantant des psaumes. Les trois jours qui précèdent l’Ascension furent choisis pour l’accomplissement de cette pieuse résolution. Sans s’en douter, le saint évêque de Vienne jetait ainsi les fondements d’une institution que l’Église entière allait adopter.
Les Gaules commencèrent, comme il était juste. Saint Alcime Avit, qui succéda presque immédiatement à saint Mamert sur le siège de Vienne, atteste que la pratique des Rogations était déjà consolidée dans cette Église. Saint Césaire d’Arles, au commencement du VIe siècle, en parle comme d’une coutume sacrée déjà répandue au loin, désignant au moins par ces paroles toute la portion des Gaules qui se trouvait alors sous le joug des Visigoths. On voit clairement que la Gaule tout entière ne tarda pas d’adopter ce pieux usage, en lisant les canons portés à ce sujet dans le premier concile d’Orléans tenu en 511, et réuni de toutes les provinces qui reconnaissaient l’autorité de Clovis. Les règlements du concile au sujet des Rogations donnent une haute idée de l’importance que l’on attachait déjà à cette institution. Non seulement l’abstinence de chair est prescrite pendant les trois jours, mais le jeûne est de précepte. On ordonne également de dispenser de leur travail les gens de service, afin qu’ils puissent prendre part aux longues fonctions par lesquelles ces trois jours étaient pour ainsi dire remplis. En 567, le concile de Tours sanctionnait pareillement l’obligation du jeûne dans les Rogations ; et quant à l’obligation de férier durant ces trois jours, on la trouve reconnue encore dans les Capitulaires de Charlemagne et de Charles le Chauve.
Le principal rite des Églises des Gaules durant ces trois jours consista, dès l’origine, dans ces marches solennelles accompagnées de cantiques de supplication, et que l’on a appelées Processions, parce que l’on se rend d’un lieu dans un autre. Saint Césaire d’Arles nous apprend que celles qui avaient lieu dans les Rogations duraient six heures entières ; en sorte que le clergé se sentant fatigué par la longueur des chants, les femmes chantaient en chœur à leur tour, afin de laisser aux ministres de l’Église le temps de respirer. Ce détail emprunté aux mœurs des Églises des Gaules à cette époque primitive, peut nous aider à apprécier l’indiscrétion de ceux qui, en nos temps modernes, ont poussé à l’abolition de certaines processions qui prenaient une partie notable de la journée, et cela dans l’idée que cette longueur devait être en elle-même considérée comme un abus.
Le départ de la Procession des Rogations était précédé de l’imposition des cendres sur la tête de ceux qui allaient y prendre part, et c’était le peuple tout entier. L’aspersion de l’eau bénite avait lieu ensuite ; après quoi le pieux cortège se mettait en marche. La Procession était formée du clergé et du peuple de plusieurs églises d’un rang secondaire, qui marchaient sous la croix d’une église principale dont le clergé présidait la fonction. Tout le monde, clercs et laïques, marchait nu-pieds. On chantait la Litanie, des Psaumes, des Antiennes, et l’on se rendait à quelque basilique désignée pour la Station, où l’on célébrait le saint Sacrifice. Sur la route on visitait les églises qui se rencontraient, et l’on y chantait une Antienne à la louange du mystère ou du saint, sous le titre duquel elles avaient été consacrées.
Tels étaient à l’origine, et tels ont été longtemps les rites observés dans les Rogations. Le Moine de Saint-Gall, qui nous a laissé de si précieux mémoires sur Charlemagne, nous apprend que le grand empereur, en ces jours, quittait sa chaussure comme les plus simples fidèles, et marchait nu-pieds à la suite de la croix, depuis son palais jusqu’à l’église de la Station. Au XIIIe siècle, sainte Élisabeth de Hongrie donnait encore le même exemple ; son bonheur était, durant les Rogations, de se confondre avec les plus pauvres femmes du peuple, marchant aussi nu-pieds, et couverte d’un grossier vêtement de laine. Saint Charles Borromée, qui renouvela dans son Église de Milan tant d’usages précieux de l’antiquité, n’eut garde de négliger les Rogations. Par ses soins et par ses exemples, il ranima dans son peuple l’ancien zèle pour une pratique si sainte. Il exigea de ses diocésains le jeûne pendant ces trois jours, et il l’accomplissait lui-même au pain et à l’eau. La Procession, à laquelle tout le clergé de la ville était tenu d’assister, et qui commençait par l’imposition des cendres, partait du Dôme au point du jour, et ne rentrait qu’à trois ou quatre heures après midi, ayant visité le lundi treize églises, neuf le mardi, et onze le mercredi. Le saint Archevêque célébrait le saint Sacrifice dans une de ces églises, et adressait la parole à son peuple.
Si l’on compare le zèle de nos pères pour la sanctification de ces trois journées avec l’insouciance qui accompagne aujourd’hui, surtout dans les villes, la célébration des Rogations, on ne saurait manquer de reconnaître ici encore une des marques de l’affaiblissement du sens chrétien dans la société actuelle. Combien cependant sont importantes les fins que se propose la sainte Église dans ces Processions auxquelles devraient prendre part tant de fidèles qui ont des loisirs pieux, et qui, au lieu de les consacrer à servir Dieu par les œuvres de la vraie piété catholique, les consument dans des exercices privés qui ne sauraient ni attirer sur eux les mêmes grâces, ni apporter à la communauté chrétienne les mêmes secours d’édification !
Dom Guéranger (1805-1875), L'Année liturgique, Temps pascal Tome III, Lundi des Rogations (extrait).
Antiphona. Iœl. 2, 13. Immutémur hábitu, in cínere et cilício : ieiunémus, et plorémus ante Dóminum : quia multum miséricors est dimíttere peccáta nostra Deus noster. Changeons de vêtements, couvrons-nous de cendre et du cilice, jeûnons et pleurons devant le Seigneur ; car notre Dieu tout miséricordieux est prêt à nous remettre nos péchés.
Ant. ad Introitum. Ps. 30, 3-4. (Introit) Esto mihi in Deum protectórem, et in locum refúgii, ut salvum me fácias : quóniam firmaméntum meum et refúgium meum es tu : et propter nomen tuum dux mihi eris, et enútries me. Soyez-moi un Dieu protecteur et une maison de refuge, afin que vous me sauviez. Car vous êtes ma force et mon refuge, et à cause de votre nom, vous serez mon guide et vous me nourrirez.
Ps. ibid., 2. In te, Dómine, sperávi, non confúndar in ætérnum : in iustítia tua líbera me et éripe me. J’ai espéré en vous, Seigneur : que je ne sois jamais confondu, dans votre justice, délivrez-moi et sauvez-moi. V/.Glória Patri.
S’il y a bien une période de l’année liturgique où le calendrier traditionnel nous différencie de la réforme paulinienne, c’est bien celle de la Septuagésime dans laquelle nous sommes entrés depuis le début de ce mois. Beaucoup de prêtres ou de fidèles sont en effet surpris de voir, en cette période, que nous utilisons déjà des ornements violets, alors qu’ils utilisent encore ceux de couleur verte.
Les acteurs de cette réforme liturgique ont en effet, de façon inexplicable, supprimé le temps de la Septuagésime, antique élément du rit romain, sans égard pour son ancienneté et son universalité. La Septuagésime avait même été conservée dans le Book of Common Prayer des Anglicans et chez nombre de communautés luthériennes ! Pourtant, dans toutes les traditions liturgiques, le Carême est précédé d’une période pénitentielle. Les plus anciens témoignages de cette période d’avant-Carême remontent au IVème siècle (saint Grégoire l’Illuminateur, saint Ephrem, Egérie à Jérusalem). Les Coptes d’Egypte et d’Ethiopie, les catholiques de rit Mozarabe et les Assyro-Chaldéens connaissent aussi une telle période. A partir du début du VIème siècle, l’avant-Carême se développe et s’étend sur les trois semaines précédant le Carême (rits romain, ambrosien, byzantin, arménien, syro-jacobite, maronite) Nous ne devons donc pas avoir honte de ce temps liturgique vénérable pourtant, et hélas, supprimé dans la nouvelle liturgie !
On a pu dire du temps de la Septuagésime qu’il est le « vestibule du carême » : en effet, ces trois dimanches sont comme trois paliers qui nous conduisent, par une gradation très étudiée, jusqu’au seuil du grand temps liturgique où seront dispensées en abondance les grâces de la pénitence, de la conversion, de l’intériorité, de l’approfondissement de notre vie chrétienne et du salut… Cet « avant-Carême » nous prédispose donc non seulement à y entrer mais surtout à y bien entrer. Ce n’est pas au matin du mercredi des cendres que nous devrons tout à coup nous mettre à penser aux efforts de conversion et de pénitence qui nous sont les plus nécessaires. Ce n’est pas le jour de l’entrée en Carême que, de manière impromptue, nous devrons réfléchir à l’ascèse qui devra être la nôtre pendant ce temps et en déterminer les résolutions ! Procéder ainsi serait le meilleur moyen de rater notre Carême. Et voilà pourquoi l’Eglise – en Mère réaliste et en excellente pédagogue – a institué ce temps de la Septuagésime.
En nous mettant en face des enjeux de notre vie et de nos responsabilités, le temps de la Septuagésime nous invite à une réflexion – raisonnable, méthodique et posée – sur la stratégie qui s’impose à chacun de nous pour notre conversion à l’amour divin, en vérité, en profondeur et avec efficacité. Chaque année, nous insistons sur le fait que le Carême est l’un des temps les plus importants de notre vie chrétienne et que – malheureusement ! – beaucoup trop de fidèles ne le préparent pas, puis le vivent de manière routinière, superficielle, ou trop purement formelle, et donc sans réel profit spirituel.
Et bien, comme nous le permet notre belle Liturgie Traditionnelle, profitons du temps de la Septuagésime pour entrer pleinement, généreusement mais aussi sans retard dans le saint temps du Carême !
Ant. ad Introitum. Ps. 43, 23-26. Exsúrge, quare obdórmis, Dómine ? exsúrge, et ne repéllas in finem : quare fáciem tuam avértis, oblivísceris tribulatiónem nostram ? Adhǽsit in terra venter noster : exsúrge, Dómine, ádiuva nos, et líbera nos. Levez-vous ; pourquoi dormez-vous, Seigneur ? Levez-vous, et ne nous repoussez pas à jamais. Pourquoi détournez-vous votre visage et oubliez-vous notre tribulation ? Notre corps est attaché à la terre. Levez-vous, Seigneur, secourez-nous et délivrez-nous.