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Tradition - Page 14

  • Prière du Bx Guerric d'Igny, également fêté ce jour

    « Ô Seigneur Jésus, véritable jardinier, opérez en nous ce que vous exigez de nous. Car sans vous nous ne pouvons rien faire. Vous êtes, en effet, le véritable jardinier, vous êtes et le créateur, le cultivateur ou le gardien de ce jardin, vous qui plantez par vos paroles, arrosez par votre esprit, et donnez l'accroissement par votre vertu. [...] Il est le jardinier de tout le monde, le jardinier du ciel, le jardinier de l’Église qu'il plante et arrose ici-bas, jusqu'à ce que, son accroissement achevé, il la transplante dans la terre des vivants, le long du cours des eaux vives, où elle ne craindra pas, quand la chaleur viendra, où ses feuilles seront toujours vertes et où elle ne cessera de produire du fruit. Heureux, Seigneur, ceux qui habitent dans ces jardins, ils vous loueront aux siècles des siècles. »

    Bx Guerric d'Igny (également fêté ce jour), Extrait du Sermon sur ces paroles du Cantique : "Vous qui habitez dans les jardins, les amis écoutent, faites-moi entendre votre voix" (Cant. VIII, 13), Appendice au Tome VII des Œuvres complètes de St Bernard, traduction nouvelle par M. l’Abbé Charpentier, docteur en théologie, Paris, Librairie de Louis Vivès, Éditeur, 1865.
    ---> Sermons de Guerric d'Igny en ligne à l'Abbaye Saint-Benoît.

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  • Méditation - Sainte-Marie-Majeure (Notre-Dame des Neiges)

    « Il y a à Rome trois églises patriarcales où le pape officie à certaines fêtes, et auprès de l'une desquelles il réside toujours quand il est dans la ville. Ce sont les basiliques de Saint-Jean de Latran, de Saint-Pierre du Vatican et de Sainte-Marie-Majeure. Cette dernière est ainsi appelée, parce qu'elle est, tant pour sa dignité que pour son antiquité, la première des églises dédiées à Rome sous l'invocation de la sainte Vierge. On lui donna le nom de Basilique Libérienne, parce qu'elle fut fondée, sous le pontificat du pape Liber, dans le quatrième siècle. Sixte III la consacra vers l'an 435, sous le titre de la Vierge Marie. Elle est encore appelée Notre-Dame des Neiges, d'une tradition populaire, qui porte qu'elle fut fondée et dotée sous le pontificat de Liber, par le patrice Jean, qui avait eu une vision où la Mère de Dieu lui était apparue, et auquel le Ciel avait désigné le lieu où il fallait la bâtir, en permettant qu'il se trouvât miraculeusement couvert de neige le 5 août.

    La même basilique a été aussi nommée quelquefois Sainte-Marie ad praesepe, à cause de la crèche ou berceau de Jésus-Christ, qu'on dit y avoir été apporté. Ce berceau se garde encore dans une châsse d'argent, et renferme une figure du même métal, qui représente un petit enfant. On l'expose à la vénération publique le jour de Noël. Le reste de l'année, il est déposé dans une magnifique chapelle souterraine. Le berceau du Sauveur se garda longtemps à Bethléem, et l'on sait que saint Jérôme, saint Paul, etc., avaient beaucoup de vénération pour cette relique.

    L'église dont nous parlons est du moins, après celle de Lorette, le lieu du monde le plus célèbre par la dévotion des fidèles. On y vient de toutes les parties de la chrétienté pour implorer le secours de la sainte Vierge, et l'on y a souvent obtenu de Dieu des grâces signalées. Cette dernière circonstance suffit seule pour la rendre singulièrement vénérable à tous les fidèles.

    Dès les premiers temps du christianisme, l’Église n'a jamais cessé d'exhorter ses enfants à réclamer la protection de la sainte Vierge, et de leur représenter cette dévotion comme un des plus efficaces moyens d'opérer leur salut. Elle veut qu'ils conjurent le Seigneur d'écouter les prières qu'elle lui adresse pour nous, puisque c'est par elle qu'il s'est lui-même donné à nous ; que c'est par amour pour nous qu'il a daigné naître d'elle, en lui conservant toujours sa virginité. Elle nous invite à l'appeler Mère de grâce et de compassion, et à mettre en elle notre confiance, afin qu'aidés de ses mérites, nous obtenions plus facilement de son Fils les secours qui nous sont nécessaires. Un chrétien est bien ennemi de lui-même, lorsqu'il n'a point de dévotion pour la sainte Vierge, et qu'il néglige de l'invoquer dans ses peines et ses besoins. Mais pour donner plus d'efficacité à nos prières, nous devons nous unir en esprit aux âmes pénitentes, quand nous invoquons cette avocate des pécheurs, et nous humilier de ne pas montrer une ferveur proportionnée à nos misères. »

    La Dédicace de Notre-Dame des Neiges - Extrait des Vies des Pères, des Martyrs, et des autres principaux Saints, Traduction libre de l'anglais d'Alban Butler, par l'Abbé Godescard, Mois d'Août, Lyon, Périsse Frères, 1834.

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    Le miracle de la neige, par Masolino da Panicale (1383-1440)

    A lire pour approfondir : La Basilique Papale Sainte Marie Majeure (site internet du Vatican).

    Et sur les 4 Basiliques Majeures, le simple mais bien complet article de Wikipédia.

  • Dimanche 29 juin 2014

    Saint Pierre et Saint Paul / Sol.

    Graduel de la Messe de ce jour

     
    Institut du Christ Roi Souverain Prêtre
     
    Graduale. Ps. 44, 17-18.
    Constítues eos príncipes super omnem terram : mémores erunt nóminis tui. Dómine.
    Vous les établirez princes sur toute la terre : ils se souviendront de votre nom, de génération en génération, Seigneur.

    V/. Pro pátribus tuis nati sunt tibi fílii : proptérea pópuli confítebúntur tibi.
    V/. A la place de vos pères, des fils vous sont nés : c’est pourquoi les peuples vous loueront.
     
  • Ordinations à la Fraternité Saint-Pierre et à l'Institut du Christ Roi

    Ordinations,Fraternité,Saint-Pierre,FSSP,normalisation,cathédrale,Chartres,Mgr Aillet,communautés,Ecclesia Dei,motu proprio,Summorum pontificum,Benoît XVI,liturgie traditionnelle,John BergTrois diacres de la Fraternité Saint-Pierre seront ordonnés prêtres le samedi 28 juin dans la cathédrale de Chartres. L’occasion de faire le point sur les relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei.

    Samedi 28 juin, trois diacres français de la Fraternité sacerdotale Saint-Pierre (FSSP) seront ordonnés prêtres dans la cathédrale de Chartres par Mgr Marc Aillet, évêque de Bayonne, Oloron et Lescar. Une première, puisque les ordinations sacerdotales des ordinants français de cette communauté de prêtres traditionnels ont habituellement lieu dans leur séminaire de Wigratzbad, en Bavière, ou plus rarement en France, à l’abbaye Notre-Dame de Fongombault.

    Sept ans après le motu proprio Summorum pontificum sur la liturgie traditionnelle, cet évènement serait-il le signe d’une normalisation des relations entre l’épiscopat français et les communautés Ecclesia Dei ?

    Pour l’abbé John Berg, Supérieur général de la FSSP, c’est « un geste fort » de Mgr Pansard, l’évêque de Chartres. « En nous ouvrant sa cathédrale, il montre que nous avons toute notre place dans l’Église. C’est aussi, ajoute-t-il, un signe de l’accueil toujours plus favorable des communautés attachées à la forme extraordinaire du rite romain en France. »

    Du côté de Mgr Nicolas Brouwet, évêque de Tarbes et de Lourdes, il est après tout « normal et logique » que ces prêtres soient ordonnés dans une cathédrale française et non pas en Allemagne, puisqu’ils sont « français et en communion avec Rome ». 

    De fait, depuis plusieurs années, certains évêques n’hésitent plus à confier des missions apostoliques à des prêtres issus de communautés Ecclesia Dei dont la qualité de leur formation théologique est appréciée. « Ils ont par exemple des missions dans des écoles catholiques, des officialités. Dans mon diocèse, deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre exercent leur ministère à Lourdes, l’un dans le sanctuaire, l’autre auprès d’une communauté de fidèles attachés au rite romain traditionnel », explique Mgr Brouwet. De son côté, Mgr Castet, évêque de Luçon, se félicite des relations « très fraternelles » qu’il entretient avec les deux prêtres de la Fraternité Saint-Pierre en exercice dans son diocèse : « Ils font un très bon travail, nous avons des contacts réguliers ».  

    Pour eux, cette situation récente est le fruit du motu proprio Summorum pontificum, publié en juillet 2007 par le pape Benoît XVI libéralisant la messe en forme extraordinaire. « Cela a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui, analyse l’abbé Berg. Les aspirations des fidèles attachés à ce patrimoine liturgique sont reconnues comme légitimes, leurs demandes sont mieux accueillies dans les diocèses. Il faut ajouter à cela un contexte général de bienveillance et de meilleure compréhension entre les catholiques, qui ressentent un grand besoin d’unité face à la culture relativiste ambiante et qui se retrouvent dans les causes urgentes de défense de la vie, de la famille et des fondements de la société ». 

    « Le motu proprio Summorum pontificum publié par Benoît XVI en 2007 a créé un apaisement et une dynamique qui se poursuit aujourd’hui. »

    Un bémol cependant, lié justement à la célébration de la messe. « Les prêtres des communautés Ecclesia Dei ne célèbrent pas la messe dans la forme ordinaire, ce qui m’empêche de leur confier certains ministères, regrette Mgr Brouwet. C’est dommage car cela me donnerait un bon coup de main. Je ne peux pas imposer la forme extraordinaire aux fidèles. Il faut qu’ils aient accès à la messe ordinaire. » Une opinion que partage Mgr Castet qui « regrette simplement que leur choix liturgique empêche leur ardeur apostolique de se développer plus largement ».

    Cette demande de bi-ritualisme pose la question du respect de la spécificité des communautés Ecclesia Dei, dont le pape François a souligné le « charisme propre » lorsqu’il a accordé le 28 octobre dernier sa bénédiction apostolique à la FSSP à l’occasion de son vingt-cinquième anniversaire.

    Pour sa part, de manière pragmatique, l’évêque de Fréjus-Toulon, Monseigneur Rey, a ouvert en septembre 2013 une formation au sein du séminaire La Castille : la Maison Saint Charles Borromée. Elle accueille les futurs prêtres diocésains attachés à la forme extraordinaire du rite romain et souhaitant la célébrer de manière principale, sans exclure la célébration dans la forme ordinaire.

    Élisabeth Caillemer

    Source : Famille chrétienne - Crédit photo ©P.RAZZO-CIRIC.

    *-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*

    « A nos Amis et Bienfaiteurs »

    Si l’on comprenait bien le prêtre sur la terre, on mourrait, non de frayeur, mais d’amour ! Ces paroles du saint Curé d'Ars résonnent à nos oreilles, à quelques jours de notre ordination sacerdotale. Alors que le monde rejette plus que jamais le prêtre et ce qu'il représente, il nous faut pénétrer davantage ce mystère du sacerdoce auquel Notre-Seigneur nous a appelés. Écoutons ce que disait le pape François lors d'une cérémonie d'ordinations sacerdotales le 11 mai dernier :

    Parmi tous ses disciples, le Seigneur Jésus veut en choisir quelques-uns en particulier, pour qu’en exerçant publiquement dans l’Église en son nom la charge sacerdotale en faveur de tous les hommes, ils poursuivent sa mission personnelle de maître, prêtre et pasteur. (...) 

    Ils seront en effet conformés au Christ, prêtre suprême et éternel, c’est-à-dire qu’ils seront consacrés comme véritables prêtres du Nouveau Testament, et à ce titre, qui les unit dans le sacerdoce à leur évêque, ils seront les prédicateurs de l’Évangile, les pasteurs du peuple de Dieu, et ils présideront les actes du culte, en particulier lors de la célébration du sacrifice du Seigneur. 

    Quant à vous, frères et fils bien-aimés, qui allez être élevés à l’ordre du presbytérat, considérez qu’en exerçant le ministère de la sainte doctrine vous participerez de la mission du Christ, unique maître. Dispensez à tous cette Parole, que vous avez vous-mêmes reçue avec joie, de vos mères, de vos catéchistes. Lisez et méditez assidûment la parole du Seigneur pour croire ce que vous avez lu, pour enseigner ce que vous avez appris dans la foi, pour vivre ce que vous avez enseigné. 

    Que votre doctrine, qui n’est pas la vôtre, soit donc la nourriture du peuple de Dieu : vous n’êtes pas les maîtres de la doctrine ! C’est la doctrine du Seigneur, et vous devez être fidèles à la doctrine du Seigneur ! Que votre doctrine soit donc une nourriture pour le peuple de Dieu, le parfum de votre vie, une joie et un soutien pour les fidèles du Christ, pour qu’avec la parole et l’exemple vous édifiiez la maison de Dieu, qui est l’Église. 

    Et ainsi vous continuerez l’œuvre sanctificatrice du Christ. À travers votre ministère, le sacrifice spirituel des fidèles est rendu parfait, car il est lié au sacrifice du Christ, qui par vos mains au nom de toute l’Église est offert de manière non sanglante sur l’autel lors de la célébration des saints mystères.

    Chers amis, conscients de notre faiblesse, nous nous confions à vos prières pour être des prêtres selon le Cœur de Jésus, n'hésitez pas à nous confier les vôtres !

    Vos futurs prêtres.

    Abbé Francis Altiere

    Abbé Benjamin Coggeshall

    Abbé Joel Estrada

    Abbé Robert Vignaud

    Abbé Similien Waché de Corbie

    Abbé Andrew Todd

    Abbé Louis Poucin de Wouilt

    Abbé François de Beaurepaire

    Source : Institut du Christ Roi Souverain Prêtre - Lettre juin 2014.

  • Méditation : Nativité de saint Jean-Baptiste

    « Toute la vie du « plus grand parmi tous les enfants des femmes » est le miracle des miracles. En plus de la vie entière de Jean, prophète dès avant sa naissance et le plus grand des prophètes, c'est aussi tout ce qui arrive avant sa naissance et après sa mort qui surpasse tous les miracles. En effet, les prédictions des prophètes inspirés par Dieu à son sujet le décrivent non comme un homme mais comme un ange, comme un flambeau étincelant, comme l'étoile du matin diffusant la lumière divine – car il précède le Soleil de justice – et comme la voix du Verbe de Dieu lui-même. Or qu'y a-t-il de plus proche du Verbe de Dieu...que la voix de Dieu ?

    Lorsque le moment de sa conception approche, ce n'est pas un homme mais un ange qui descend du ciel pour mettre fin à la stérilité de Zacharie et d'Élisabeth... Il prédit que la naissance de cet enfant sera la cause d'une grande joie, car elle annoncera le salut de tous les hommes : « Il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira pas de vin ni de boissons fermentées, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès avant sa naissance. Il fera revenir de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu ; il marchera avec l'esprit et la puissance d'Élie ». Jean, en effet, sera vierge comme Élie, surtout parce qu'il sera le précurseur de Dieu « car, est-il dit, il marchera devant le Seigneur »...

    Il vivait pour Dieu seul, attentif à Dieu seul, trouvant sa joie en Dieu. Il vivait donc en un endroit isolé, comme il est dit : « Il alla vivre au désert jusqu'au jour où il devait être manifesté à Israël »... De même donc qu'en ce temps-là, le Seigneur, poussé par son immense amour pour nous, est descendu du ciel pour nous qui étions tous pécheurs, de même en ce même temps Jean est sorti du désert pour nous, afin d'aider à la réalisation de ce dessein d'amour. Car, pour servir le Dieu de bonté dans son abaissement extraordinaire envers les hommes qui étaient alors plongés dans l'abîme du mal, il fallait un homme d'une vertu inégalable comme Jean. »

    (Références bibliques : Mt 11,11 ; Lc 1,44 ; Mt 11,9 ; Ml 3,1 Hébr ; Nb 24,17 ; Za 3,8 LXX ; Ml 3,20 ; Is 40,3 ; 1R 18,18 ; 21,20 ; Mc 6,18)

    St Grégoire Palamas (1296-1359), Homélie 40 ; PG 151, 496 (Trad. Delhougne, Les Pères commentent, Brepols, 1991, p. 490 rev.)

    nativite-Jean-Baptiste_1a.jpg

    Fra Angelico : Zacharie nomme "Jean" (1334-1335)
    Fresque du Couvent San Marco, Florence. Italie

  • Mardi 24 juin 2014

    Nativité de Saint Jean Baptiste

    Graduel de la Messe de la Nativité de St Jean-Baptiste

     
     Cappella Altoliventina - Dir. Sandro Bergamo
     
    Graduale. Ier. 1, 5 et 9.

    Priusquam te formárem in útero, novi te : et ántequam exíres de ventre, santificávi te.
    Avant que je t’eusse formé dans les entrailles de ta mère, je t’ai connu : avant que tu fusses sorti de son sein, je t’ai sanctifié.

    V/. Misit Dóminus manum suam, et tétigit os meum, et dixit mihi.
    V/. Alors le Seigneur étendit sa main et toucha ma bouche et me dit.
     
  • Dimanche 22 juin 2014

    Solennité du Saint-Sacrement - Corpus Domini - Fête Dieu

    Introït de la Messe pour la Fête Dieu

    Ant. ad Introitum. Ps. 80, 17.
    Cibávit eos ex ádipe fruménti, allelúia : et de petra, melle saturávit eos, allelúia, allelúia, allelúia.
    Il les a nourris de la fleur du froment, et il les a rassasiés du miel sorti du rocher, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ps. ib., 2.
    Exsultáte Deo, adiutóri nostro : iubiláte Deo Iacob.
    Exultez en Dieu notre protecteur : jubilez en l’honneur du Dieu de Jacob.

    Calendrier liturgique

  • Célébration de la Solennité des Très Saints Corps et Sang du Christ à Rome

    Célébration de la Solennité des Très Saints Corps et Sang du Christ à Rome
    Solennità del Santissimo Corpo e Sangue di Cristo
     
    La fête du « Corpus Domini », du « Saint-Sacrement » ou « Fête-Dieu » est maintenue au Vatican à sa place originelle, le jeudi après l'octave de la Pentecôte, tandis que dans de nombreux diocèses italiens, elle est reportée au dimanche suivant pour des raisons pastorales.

    A Rome, c'est à la fin du XVe siècle, sous Nicolas V, que l'on commença à célébrer la fête par une procession de Saint-Jean à Sainte-Marie. Mais l'actuelle via Merulana ne fut praticable qu'à partir de 1575, date de la fin des travaux voulus par Grégoire XIII.

    La tradition s'est ensuite maintenue pendant trois siècles. En 1870, année de la prise de Rome, l'usage est tombé dans l'oubli jusqu'à ce qu'il soit repris par Jean-Paul II en 1979.

    Livret de la célébration

    À 19h, le Pape François a célébré la messe à la Basilique Saint Jean de Latran.
    À la fin de la célébration eucharistique a commencé la procession le long de la Via Merulana, jusqu'à la Basilique Sainte-Marie-Majeure, où le Saint-Père a donné la bénédiction solennelle avec le Saint-Sacrement.

    À l'homélie de la célébration, le Saint-Père a rappelé que l'homme connaît aussi la faim spirituelle, d'amour et d'éternité, de la manne que Dieu accorda à Israël dans le désert, et qui préfigure l'Eucharistie. Puis le Pape a évoqué l'histoire du peuple choisi par Dieu pour sortir de l'esclavage égyptien et gagner la terre promise. L’Écriture fait mémoire de son séjour au désert, de cette période de faim et de découragement. L'invitation de Moïse est d'aller à l'essentiel, vers la dépendance totale de Dieu, lorsque la survie était laissée à la manne... Avec la faim physique, l'homme porte en lui l'autre faim... Jésus nous nous apporte la nourriture attendue, Lui-même sous les espèces eucharistiques, qui apporte la vie au monde... Le pain et le vin ne sont pas un simple aliment qui rassasie comme la manne. Le corps du Christ est le pain des derniers temps qui est en mesure d'offrir la vie éternelle. Sa substance est l'amour et l'Eucharistie communique l'amour du Seigneur pour nous, si grand qu'Il nous nourrit de Lui-même. Gratuit, cet amour est toujours à la disposition de la personne affamée qui a besoin de reprendre force. Vivre la foi signifie se laisser nourrir par le Seigneur et bâtir notre existence sur un bien qui ne périt pas, sur les dons de Dieu, sa parole et son corps. Autour de nous, il y a tant d'offres alimentaires qui ne viennent pas du Seigneur et qui, en apparence, sont plus satisfaisantes. Certains se nourrissent d'argent, de vanité, de pouvoir ou d'orgueil... La nourriture que nous assure le Seigneur est totalement différente. Elle peut nous sembler moins appétissantes que celles offertes par le monde". Alors retournons avec les hébreux au désert et refusons la nourriture de l'esclavage. N'ayons pas la mémoire sélective qui était la leur chaque fois qu'ils tombaient en tentation, n'ayons pas une mémoire malade. Dieu a dit : "Je t'ai nourri de la manne que tu ne connaissais pas ! Alors retrouvons notre bonne mémoire et apprenons à distinguer le pain faux, qui induit en erreur et corrompt, car fruit de l'égoïsme, de la suffisance et du péché... Notre manne est l'hostie. Adressons nous donc à Jésus avec confiance pour qu'il nous protège de la tentation des nourritures mondaines qui rendent esclaves. Qu'il purifie notre mémoire afin que nous ne restions pas les prisonniers de l'égoïsme sélectif et mondain".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 20.6.14)

    Texte intégral italien : site internet du Vatican.
    Traduction française : "Dieu ou le monde, choisir la bonne table pour être rassasié" - Agence Zenit.org

  • Veni Creator - Hymnus (tonus monasticus)

    Moines bénédictins de Clairvaux

    Veni,creàtor Spìritus,
    mentes tuòrum visita,
    imple supérna gràtia,
    quae tu creàsti péctora.

    Qui dìceris Paràclitus,
    donum Dei,Altìssimi,
    fons vivus,ignis,càritas,
    et spiritàlis ùnctio.

    Tu septifòrmis mùnere,
    dextrae Dei tu dìgitus,
    tu rite promìssum Patris,
    sermòne ditans gùttura.

    Accénde lumen sénsibus:
    infùnde amòrem còrdibus:
    infìrma nostri còrporis
    virtùte firmans pérpeti.

    Hostem repéllas lòngius,
    pacémque dones pròtinus:
    ductòre sic te praevio
    vitémus omne nòxium.

    Per te sciàmus da Patrem,
    noscàmus atque Fìlium,
    te utriùsque Spìritum
    credàmus omni témpore.

    Deo Patri sit gloria,
    Et Filio,qui a mortuis
    Surrexit,ac paraclito,
    In saeculorum saecula.
    Amen.
    Viens, Esprit Créateur,
    visite l'âme de tes fidèles,
    emplis de la grâce d'En-Haut
    les cœurs que tu as créés.

    Toi qu'on nomme le Consolateur,
    Le don du Dieu très-Haut,
    La source vivante, le Feu, la Charité,
    L'Onction spirituelle.

    Tu es l'Esprit aux sept dons,
    le doigt de la main du Père,
    Son authentique promesse,
    Celui qui enrichit toute prière.

    Fais briller en nous ta lumière,
    Répands l'amour dans nos cœurs,
    Soutiens la faiblesse de nos corps
    Par ton éternelle vigueur !

    Repousse au loin l'Ennemi,
    Donne-nous la paix qui dure ;
    Que sous ta prévenante conduite,
    nous évitions tout mal et toute erreur.

    Fais-nous connaître le Père,
    révèle-nous le Fils,
    et toi, leur commun Esprit,
    fais-nous toujours croire en toi.

    Gloire soit à Dieu le Père,
    au Fils ressuscité des morts,
    à l'Esprit Saint Consolateur,
    maintenant et dans tous les siècles.
    Amen.
  • Jeudi 29 mai 2014

    ASCENSION

    Introit de la Messe de l'Ascension

     
     Moines de l'Abbaye de Glenstal
     
    Ant. ad Introitum. Act. 1, 11.
    Viri Galilæi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia.
    Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia.

    Ps. 46, 2.
    Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis.
    Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.

    V/.Glória Patri.
    V/.Gloire au Père..
     
  • Mercredi des Rogations

    Rappel : Origine des Rogations, par Dom Guéranger

     et Vigile de l’Ascension

  • Mardi des Rogations

    Rappel : Origine des Rogations, par Dom Guéranger

  • Lundi des Rogations

    Origine des Rogations, par Dom Guéranger

  • Huitième centenaire de la naissance de Saint Louis (1214-1270)

    (Commémoration nationale)

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    Communiqué du secrétariat particulier de Monseigneur le duc d'Anjou le 23 avril 2014

    Monseigneur le duc d'Anjou (*) et Madame la duchesse d'Anjou, invités par le clergé et les autorités municipales, assisteront à Aigues-Mortes, le 25 avril, jour anniversaire de la naissance et du baptême du Roi Saint Louis, à une Messe pontificale célébrée par Monseigneur Wattebled, évêque de Nîmes, Uzès et Alès en l'église Notre Dame des Sablons à 19 heures.

    (*) : dont ce sera l'anniversaire ce même jour.
  • Rome : Veillée d'adoration celtique à Saint-Yves-des-Bretons

    Le samedi 26 avril prochain à 21h aura lieu à Rome une veillée d’adoration eucharistique avec cantiques bretons et musique celtique, en l’église Saint Yves des Bretons.

    En 2013, l’église Saint Yves des Bretons, lieu historique breton dans le cœur de Rome, a rouvert ses portes après une restauration importante portée notamment par le Conseil Régional de Bretagne. Ce lieu doit devenir un phare de la culture bretonne dans la capitale italienne.

    Sur demande du recteur de Saint Yves des Bretons, Ar Gedour et Les Gedourion ar Mintin (www.ar-gedour.fr) organisent donc une veillée bretonne à l'occasion de la canonisation des Papes Jean-Paul II et Jean XXIII (27 avril 2014). A cette occasion, ce sont 5 millions de personnes qui sont attendues. C'est donc l'occasion de proposer un événement dédié aux pèlerins bretons.

    Les Gedourion, fondés en 2000 suite à l'appel de Jean Paul II de devenir « les veilleurs de l'aube, les sentinelles du matin », devaient marquer le coup en se rendant sur place et en offrant une veillée spécifique. Cette veillée spirituelle et culturelle, adressée à tous, aura lieu le 26 avril au soir (21h) et sera animée par les Gedourion ar Mintin, qui interpréteront et joueront cantiques bretons et musiques traditionnelles. Retrouvez plus d'informations sur les Gedourion ici.

    Les Gedourion ne font pas cela pour eux mais bien pour tous les Bretons, avec objectif d'évangélisation. Ils se rendront sur place sur demande du recteur de Saint Yves des Bretons. Or ce projet a un coût non négligeable, tant au niveau du transport que de l'hébergement, difficile à financer en totalité.

    Nous vous proposons donc de participer à votre manière à ce projet qui marquera les Bretons d'Italie mais aussi tous ceux qui seront présents ce jour-là. La Bretagne rayonnera en cette soirée ! Il vous suffit pour cela d'accéder à la cagnotte mise en place et de vous laisser guider (cliquez ici)

    A l'approche de la Saint Yves, aidez à financer un événement unique à Rome, et faite rayonner la Bretagne à l'international par une dimension religieuse.

    Trugarez a wir galon. Merci pour votre aide et le relais que vous ferez pour ce projet.

    Source : Agence Bretagne Presse.

  • 1er vendredi du mois dédié au Sacré Cœur de Jésus

    « ... Il ressort avec évidence de la Sainte Écriture, de la Tradition, de la Liturgie sacrée, comme d'une source claire et profonde, que les fidèles doivent revenir au culte du Cœur très sacré de Jésus s'ils désirent pénétrer dans son intimité et y trouver dans la méditation un aliment pour entretenir et augmenter leur ardeur religieuse. Si ce culte est pratiqué assidûment, avec un esprit éclairé et des vues élevées, il est impossible qu'une âme fidèle ne parvienne pas à cette douce connaissance de l'amour du Christ, qui est la somme de vie chrétienne, comme l'enseigne l'Apôtre, se référant à son expérience personnelle. »

    « Devant le spectacle de tant de maux qui, aujourd'hui plus que jamais, atteignent si vivement les individus, les familles, les nations et le monde entier, où devons-nous… chercher le remède ? Peut-on trouver une forme de piété supérieure au culte du Cœur de Jésus, qui réponde mieux au caractère propre de la foi catholique, qui subvienne mieux aux besoins actuels de l'Église et du genre humain ? Quel culte est plus noble, plus doux, plus salutaire que celui-là, tout entier dirigé vers l'amour même de Dieu ? »

    Pie XII, Encyclique Haurietis Aquas (55 & 69), 15 mai 1956.

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  • Bâtissons ensemble un monastère pour le 21e siècle

    C’est un essaimage de l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux : Sainte-Marie de la Garde, à Saint-Pierre de Clairac, dans le Sud-Ouest, à 12 kilomètres d’Agen. Le prieuré grandit, dans la prière, le calme et la ferveur, comme nous l’avions vu faire au Barroux dans le Vaucluse, voici plus de trente ans par les premiers fils de Dom Gérard. Loin des agitations de l’Église et du monde. « Semper idem », un goût d’éternité.

    Film réalisé par Wenceslas Nourry

    « Avant d'être des académies de sciences et des carrefours de civilisation, les monastères sont des doigts silencieux dressés vers le ciel, le rappel obstiné qu'il existe un autre monde. »
    Dom Gérard (1927-2008)

    Visitez sur internet : Sainte-Marie de la Garde

  • Séquence à Marie, Avocate des pécheurs : "Salvatoris Mater pia"

    En ce jour du Samedi, recourons à Marie, l’Avocate des pécheurs ; et, plaçant sous sa protection maternelle les faibles œuvres de notre pénitence, offrons-lui cette Prose naïve des anciens Missels de Cluny :

    SEQUENCE.

    séquence,Salvatoris Mater pia,Salvatoris Mater pia,
    Mundi hujus spes Maria,
    Ave plena gratia.

    Porta cœli, Templum Dei,
    Maris portus ad quem rei
    Currunt cum fiducia.

    Summi Regis sponsa digna,
    Cunctis clemens et benigna,
    Operum suffragio.

    Caecis lumen, Claudis via,
    Nudis Martha et Maria,
    Mentis desiderio.

    Inter spinas flos fuisti :
    Sic flos flori patuisti,
    Pietatis gratia.

    Verbum verbo concepisti,
    Regem regum peperisti,
    Virgo viri nescia.

    Regi nato adhæsisti,
    Quem lactasti et pavisti,
    More matris debito.

    Quae conjuncta nunc eidem,
    Et regina facta pridem,
    Operum pro merito.

    Reis ergo fac,
    Regina, Apud Regem ut ruina
    Relaxentur debita.

    Et regnare fac renatos
    A reatu expurgatos,
    Pietate solita. Amen.

    Tendre Mère du Sauveur, Marie, espoir de ce monde : salut, ô pleine de grâce !
    Porte du ciel, temple de Dieu, port assuré où les pécheurs se retirent avec confiance.
    Digne Épouse du souverain Roi, clémente à tous et pleine de tendresse, tu nous aides par tes efforts.
    Lumière pour l’aveugle, sentier sûr pour nos pas chancelants, Marthe et Marie pour nos besoins, ton affection est pour nous.
    Entre les épines tu fus la fleur, fleur qui s’ouvrit pour la Fleur céleste, par ton grand amour.
    Par ta parole tu conçus le Verbe, tu enfantas le Roi des rois, ô Vierge franche du joug de l’homme.
    Fidèle au Roi né de ton sein, tu l’allaitas, tu le nourris, comme font les mères.
    Dès longtemps à lui réunie, tu es devenue reine, pour prix de tes vertus.
    O Reine ! Daigne auprès du Roi intercéder pour les coupables ; qu’il leur accorde le pardon ;
    Qu’il daigne dans sa bonté les rendre à la vie, les purifier de leurs souillures. les faire régner avec toi. Amen.


    Dom Guéranger, L'Année liturgique. (source)

  • Méditation : qu'est-ce que le péché ?

    « Mais, dira-t-on, qu'est-ce donc enfin que le péché ? est-ce un animal ? est-ce un ange ? est-ce un démon ? quel en est le moteur ? Ce n'est pas, ô homme, un ennemi qui s'attaque de l'extérieur, mais une production mauvaise qui grandit à partir de toi. Regarde avec des yeux francs (cf. Pr 4, 25) et il n'y a pas de concupiscence. Garde ce qui t'appartient et ne prends pas ce qui est aux autres, et voici l'avarice par terre. Pense au jugement, alors ni la fornication ni l'adultère ni le meurtre ni aucune sorte de désobéissance ne prévaudra chez toi. Mais quand tu oublies Dieu, alors tu te mets à penser au mal et à commettre l'iniquité.

    Tu n'es pourtant pas le seul instigateur de la mauvaise action ; il en est un autre dont la perversité te la souffle : c'est le diable. Cet être souffle (le mal), mais il ne triomphe pas de ceux qui refusent de l'écouter. D'où la parole de l'Ecclésiaste : "Si l'esprit de celui qui possède la puissance s'élève contre toi, ne quitte pas ta place" (Qo 10, 4), verrouille ta porte, tiens-le loin de toi, et il ne te nuira pas. Que si tu accueilles à la légère la suggestion d'un désir, grâce à tes considérations, elle enfoncera en toi des racines, elle enchaînera ton intelligence et t'attirera dans la fosse de misère. Mais peut-être dis-tu : "Je suis un 'fidèle', et le désir ne me domine pas, même si je m'arrête à y réfléchir." Ignores-tu qu'une racine, à force de s'y accrocher, brise même une pierre ? N'accueille pas la graine, car elle brisera ta foi. Avant qu'elle ne fleurisse, arrache le mal jusqu'aux racines, de peur que ta nonchalance première ne te vaille plus tard d'avoir à beaucoup penser haches et feu. Commence par guérir tes mauvais yeux en temps opportun, pour n'avoir pas à chercher le médecin une fois devenu aveugle.

    Dieu aime l'homme, et son amour de l'homme n'est pas petit. De fait, ne dis pas : du fornicateur, de l'adultère, du grand pécheur que j'ai été non pas une fois mais bien des fois, Dieu se rapprochera-t-il ? consentira-t-il à oublier ? Écoute ce que dit le Psalmiste : "Qu'elle est grande, Seigneur, l'abondance de ta bonté !" (Ps 30, 20) L'accumulation de tes fautes ne l'emporte pas sur l'abondance des compassions divines. Tes blessures ne l'emportent pas sur le savoir-faire du prince des médecins. Donne-toi seulement toi-même avec foi, dis ton mal au médecin. Toi aussi, dis avec David : "J'ai dit : contre moi-même je confesserai au Seigneur ma transgression" (Ps 37, 19), la suite de sa parole te sera aussi applicable : "et toi, tu as enlevé l'impiété de mon cœur." (Ps 31,5) »

    St Cyrille de Jérusalem (v.315-387), Deuxième catéchèse baptismale improvisée à Jérusalem (2,3,6), au sujet de la pénitence et de la rémission des péchés, à partir d'une lecture d'Ezéchiel : "La justice du juste sera sur lui et l'impiété de l'impie sera sur lui. Et si l'impie se convertit de toutes ses impiétés..." (Ez 18, 20). Traduction française du Chanoine Bouvet. (Source)

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    St Cyrille de Jérusalem, par Francesco Bartolozzi (XVIIIe siècle)

  • Chants grégoriens

    Moines bénédictins de Saint Dominique de Silos (Espagne)

    1. Spiritus Domini

    2. Christus Factus Est Pro Nobis

    3. Veni Creator Spiritus

    4. Laetatus Sum

    5. Media Vita In Morte Sumus

    6. Puer Natus Est Nobis

    7. Ave Mundi Spes Maria

    8. Alleluia, Beatus Vir Qui Suffert (désolé... je n'ai pu l'ôter pour ce Temps de Carême !)

    9. Os Iusti

    10. Kyrie Fons Bonitatis

    11. A Solis Ortus Cardine

    12. Genuit Puerpera Regem

    13. Occuli Omnium

    14. Mandatum Novum Do Vobis