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Ant. ad Introitum. Ps. 27, 8-9. Dóminus fortitudo plebis suæ, et protéctor salutárium Christi sui est : salvum fac pópulum tuum, Dómine, et benedic hereditáti tuæ, et rege eos usque in sæculum. Le Seigneur est la force de son peuple et le protecteur salutaire de son Messie : sauvez votre peuple, Seigneur, et bénissez votre héritage, régissez-les jusqu’aux siècles sans fin.
Ps. ibid., 1. Ad te, Dómine, clamábo, Deus meus, ne síleas a me : ne quando táceas a me, et assimilábor descendéntibus in lacum. Je crierai vers vous, Seigneur, mon Dieu, ne gardez pas le silence à mon égard : de peur que, si vous ne répondez pas, je ne sois semblable à ceux qui descende dans la fosse.
Ant. ad Introitum. Ps. 26, 7 et 9. Exáudi, Dómine, vocem meam, qua clamávi ad te : adiútor meus esto, ne derelínquas me neque despícias me, Deus, salutáris meus. Exaucez, Seigneur, ma voix qui a crié vers vous : soyez mon aide, ne m’abandonnez pas, et ne me méprisez pas, ô Dieu, qui opérez mon Salut.
Ps. ibid., 1. Dóminus illuminátio mea et salus mea, quem timébo ? Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrais-je ?
Les trois hymnes de la fête du Sacré Cœur - "Auctor beate sæculi" à Vêpres, "En, ut superba criminum" à Matines et "Cor, arca legens continens" à Laudes - furent écrites par le Père piariste Filippo Bruni (1715-1771) pour être intégrées dans l’office du Sacré Cœur décrété par le Pape Clément XIII en 1765.
1. Cor, arca legem cóntinens, non servitútis véteris, sed grátiæ, sed véniæ, sed et misericórdiæ. 1. Cœur, arche contenant la Loi, non de l’antique servitude, mais la loi de grâce, mais celle du pardon, mais celle de la miséricorde.
2. Cor sanctuárium novi Intemerátum féderis, templum vetústo sánctius, velúmque scisso utílius. 2. Cœur, sanctuaire inviolé de la nouvelle alliance, temple plus saint que l’ancien, voile plus utile que celui qui fut déchiré.
3. Te vulnerátum cáritas ictu paténti vóluit, amoris invisíbilis ut venerémur vúlnera. 3. Ton amour a voulu que tu fusses blessé par un coup visible, pour que d’un amour invisible nous vénérions les blessures.
4. Hoc sub amóris sýmbolo passus cruénta et mýstica, utrúmque sacrifícium Christus Sacérdos óbtulit. 4. Sous ce symbole de l’amour, le Christ Prêtre, ayant souffert de façon sanglante et mystique, offrit un double sacrifice.
5. Quis non amántem redámet ? Quis non redémptus díligat, et Corde in isto séligat ætérna tabernácula ? 5. A Celui qui nous aime qui ne rendrait son amour ? Quel racheté ne le chérirait pas et dans ce Cœur ne se choisirait pas une demeure éternelle ?
6. Jesu, tibi sit glória, Qui Corde fundis grátiam, cum Patre et almo Spíritu in sempitérna s?cula. Amen. 6. A toi soit la gloire, Jésus, qui par ton Cœur répands la grâce, ainsi qu’au Père et à l’auguste Esprit, dans les siècles éternels. Amen.
Introit : Factus est (8e dimanche ordinaire, 2e dimanche après la Pentecôte)
Ant. ad Introitum. Ps. 17, 19-20. Factus est Dóminus protéctor meus, et edúxit me in latitúdinem : salvum me fecit, quóniam vóluit me. Le Seigneur s'est fait mon protecteur, il m'a dégagé, mis au large. Il m'a sauvé parce qu'il m'a aimé.
Ps. ib., 2-3. Díligam te. Dómine, virtus mea : Dóminus firmaméntum meum et refúgium meum et liberátor meus. Je t'aime Seigneur, ma force, le Seigneur est mon firmament, mon refuge, mon libérateur.
Ant. ad Introitum. Tob. 12, 6. Benedícta sit sancta Trínitas atque indivísa Unitas : confitébimur ei, quia fecit nobíscum misericórdiam suam. Bénie soit la sainte Trinité et son indivisible unité : glorifions-la, parce qu’elle a fait éclater sur nous sa miséricorde.
Ps. 8, 2. Dómine, Dóminus noster, quam admirábile est nomen tuum in univérsa terra ! Seigneur notre Maître, que votre nom est admirable dans toute la terre !
Veni, Sancte Spiritus, et emitte caelitus lucis tuae radium. Veni, pater pauperum, veni, dator munerum, veni, lumen cordium. Consolator optime, dulcis hospes animae, dulce refrigerium. In labore requies, in aestu temperies, in fletu solatium. O lux beatissima, reple cordis intima tuorum fidelium. Sine tuo numine, nihil est in homine, nihil est innoxium. Lava quod est sordidum, riga quod est aridum, sana quod est saucium. Flecte quod est rigidum, fove quod est frigidum, rege quod est devium. Da tuis fidelibus, in te confidentibus, sacrum septenarium. Da virtutis meritum, da salutis exitum, da perenne gaudium. Amen, Alleluia.
Viens, Esprit-Saint, et envoie du haut du ciel un rayon de ta lumière. Viens en nous, père des pauvres, viens, dispensateur des dons, viens, lumière de nos cœurs. Consolateur souverain, hôte très doux de nos âmes adoucissante fraîcheur. Dans le labeur, le repos, dans la fièvre, la fraîcheur, dans les pleurs, le réconfort. O lumière bienheureuse, viens remplir jusqu'à l'intime le cœur de tous tes fidèles. Sans ta puissance divine, il n'est rien en aucun homme, rien qui ne soit perverti. Lave ce qui est souillé, baigne ce qui est aride, guéris ce qui est blessé. Assouplis ce qui est raide, réchauffe ce qui est froid, rends droit ce qui est faussé. A tous ceux qui ont la foi et qui en toi se confient donne tes sept dons sacrés. Donne mérite et vertu, donne le salut final donne la joie éternelle. Amen, Alleluia.
Ant. ad Introitum. 26, 7, 8 et 9. Exáudi, Dómine, vocem meam, qua clamávi ad te, allelúia : tibi dixit cor meum, quæsívi vultum tuum, vultum tuum, Dómine, requíram : ne avértas fáciem tuam a me, allelúia, allelúia. Exaucez, Seigneur, ma voix, qui a crié vers vous, alléluia ; mon cœur vous a dit : mes yeux vous ont cherché ; votre visage, Seigneur, je le rechercherai, ne détournez pas de moi votre face, alléluia, alléluia.
Ps. ibidem, 1. Dóminus illuminátio mea et salus mea : quem timébo ? Le Seigneur est ma lumière et mon salut, qui craindrai-je ?
Gebhard Fugel (1863-1939), Ascension du Christ (Christi Himmelfahrt, v.1893) Paroisse St Jean-Baptiste, Obereschach, Ravensburg, Allemagne (Crédit photo)
Introit Viri Galilæi pour l'Ascension du Seigneur Schola de la Vienna Hofburgkapelle
Ant. ad Introitum. Act. 1, 11. Viri Galilæi, quid admirámini aspiciéntes in cælum ? allelúia : quemádmodum vidístis eum ascendéntem in cælum, ita véniet, allelúia, allelúia, allelúia. Hommes de Galilée, pourquoi vous étonnez-vous en regardant le ciel ? Alléluia. De la même manière que vous l’avez vu monter au ciel, il reviendra, alléluia, alléluia, alléluia.
Ps. 46, 2. Omnes gentes, pláudite mánibus : iubiláte Deo in voce exsultatiónis. Nations, frappez toutes des mains ; célébrez Dieu par des cris d’allégresse.
Introït : Vocem iucunditatis annuntiate Congrégation de Saint-Lazare, Autun
Ant. ad Introitum. Is. 48, 20. Vocem iucunditátis annuntiáte, et audiátur, allelúia : annuntiáte usque ad extrémum terræ : liberávit Dóminus pópulum suum, allelúia, allelúia. Avec des cris de joie, publiez-le, faites-le savoir, alléluia ; proclamez-le jusqu’aux extrémités de la terre : le Seigneur a délivré son peuple, alléluia, alléluia.
Ps. 65, 1-2. Iubiláte Deo, omnis terra, psalmum dícite nómini eius : date glóriam laudi eius. Poussez vers Dieu des cris de joie, ô terre entière ; chantez un hymne à son nom ; rendez glorieuse sa louange.
Cum Rex ille fortissimus, mortis confractis viribus, pede conculcans tartara solvit a pœna miseros !
Ille, qui clausus lapide custoditur sub milite, triumphans pompa nobili victor surgit de funere.
Solutis jam gemitibus et inferni doloribus, "Quia surrexit Dominus!" resplendens clamat angelus.
Quæsumus, Auctor omnium, in hoc Paschali gaudio, ab omni mortis impetu tuum defende populum.
Gloria tibi, Domine, qui surrexisti a mortuis, cum Patre et Sancto Spiritu, in sempiterna sæcula. Amen.
L'aurore avec le jour montre son beau visage, Le ciel du Rédempteur chante les saints combats, La terre est dans la joie, et l'enfer dans la rage, Voyant son trône à bas.
Ce grand roi dompte enfin par sa croix si puissante Ce tyran dont l'audace insultait à sa mort, Et, délivrant les siens après leur longue absence, L'enchaîne dans son fort.
Lorsqu'on garde son corps, et qu'une vaste pierre Semble un rempart qu'un mort ne renversera pas Il sort de son sépulcre, il fait trembler la terre Et brave le trépas.
Il revient des enfers, plein de pompe et de gloire, Tirant ses chers élus des ennuis qu'ils souffraient, Et l'ange sur sa tombe annonce sa victoire Aux saints qui le cherchaient.
En ce bienheureux temps d'une céleste joie, Seigneur, soutiens ton peuple à ta grâce soumis, Et n'abandonne pas tes fidèles en proie À leurs fiers ennemis.
Qu'on t'aime en t'adorant, ô Trinité suprême, Et toi, Jésus vainqueur, qui, libre entre les morts, As rappelé ta vie, et rejoint par toi-même Ton âme avec ton corps.
Dimanche in albis dans l'octave de Pâques (Dimanche de Quasimodo)
"Dimanche in Albis" dans la Tradition ("dimanche en blanc", car les nouveaux baptisés venaient rendre à leur évêque leur vêtement blanc de baptisé), ce dimanche s’appelle également "Quasimodo", des premiers mots de l’Introït : "Quasi modo géniti infantes, alleluia...", ou "Pâques closes", car c’est en ce jour que s’achève l’Octave de Pâques :
Ant. ad Introitum. 1. Petri 2, 2. Quasi modo géniti infántes, allelúia : rationabiles, sine dolo lac concupíscite, allelúia, allelúia allelúia. Comme des enfants nouveau-nés, alléluia ; désirez ardemment le lait spirituel, alléluia, alléluia, alléluia.
Ps. 80, 2. Exsultáte Deo, adiutóri nostro : iubiláte Deo Iacob. Tressaillez d’allégresse en Dieu notre protecteur ; chantez avec transport en l’honneur du Dieu de Jacob.
Moines de l'Abbaye Notre-Dame de Fontgombault (France)
"Victimæ paschali laudes" est une séquence liturgique pour le dimanche de Pâques. Elle est généralement attribuée à un auteur du XIe siècle, Wipo (appelé aussi Wipon de Bourgogne), aumônier (chapelain) de l'empereur du Saint-Empire Konrad II. On l'attribue quelquefois à Notker (moine de Saint-Gall en Suisse), au roi de France Robert le Pieux ou encore à Adam de Saint-Victor. (source)
1 Victimae paschali laudes immolent Christiani 2a Agnus redemit oves: Christus innocens Patri reconciliavit peccatores. 2b Mors et vita duello conflixere mirando, Dux vitae mortuus, regnat vivus. 3a Dic nobis Maria, quid vidisti in via? 3b Sepulcrum Christi viventis, et gloriam vidi resurgentis: 4a Angelicos testes, sudarium et vestes. 4b Surrexit Christus spes mea: praecedet suos in Galilaeam. 5a Credendum est magis soli Mariae veraci quam Judaeorum turbae fallaci. 5b Scimus Christum surrexisse a mortuis vere: Tu nobis, victor Rex, miserere. Amen. Alleluia.
1 A la victime pascale, chrétiens, offrez le sacrifice de louange. 2a L'agneau a racheté les brebis : le Christ innocent a réconcilié les pécheurs avec le Père. 2b La mort et la vie s'affrontèrent en un duel prodigieux. Le Maître de la vie mourut : vivant, il règne. 3a Dis-nous, Marie Madeleine, qu'as-tu vu en chemin ? 3b J'ai vu le sépulcre du Christ vivant, j'ai vu la gloire du Ressuscité. 4a J'ai vu les anges ses témoins, le suaire et les vêtements. 4b Le Christ, mon espérance, est ressuscité, il vous précédera en Galilée. 5a [...] 5b Nous le savons : le Christ est vraiment ressuscité des morts. Roi victorieux, prends-nous tous en pitié ! Amen. Alleluia.
Ecce, * quomodo moritur iustus, et nemo percipit corde ; et viri iusti tolluntur, et nemo considerat : a facie iniquitatis sublatus est iustus : * Et erit in pace memoria eius. V/. Tamquam agnus coram tondente se obmutuit, et non aperuit os suum : de angustia et de judicio sublatus est. * Et erit in pace memoria eius R./ Ecce...
Voici comment meurt le juste, et personne n'y pense en son coeur ; les hommes justes sont enlevés, et nul n'y fait attention. A cause de l'iniquité, le juste a été enlevé ; * et sa mémoire sera en paix. V/. Il s'est tu comme un agneau devant celui qui le tond, et n'a pas ouvert la bouche ; après des angoisses et un jugement, il a été enlevé. * Et sa mémoire sera en paix R/. Voici comment...
Ierusalem, surge, et exue te vestibus iucunditatis : induere te cinere et cilicio, * Quia in te occisus est Salvator Israel. V/. Deduc quasi torrentem lacrimas per diem et noctem, et non taceat pupilla oculi tui. Quia in te occisus est Salvator Israel.
Jérusalem, lève-toi et enlève tes vêtements de joie ; couvre-toi de cendre et du cilice, * Car chez toi le Sauveur d'Israël a été mis à mort. V/. Verse des torrents de larmes, jour et nuit, et que la prunelle de tes yeux ne se repose pas. * Car chez toi le Sauveur d'Israël a été mis à mort.
Un Vendredi Saint placé sous le signe de la miséricorde à Rome. Au cours de la célébration de la Passion du Seigneur, dans la Basilique Saint-Pierre, le prédicateur de la Maison pontificale a appelé à « démythifier la vengeance ». Devant les cardinaux et les prélats, le clergé et les fidèles, les diplomates et les journalistes, le Père Raniero Cantalamessa a expliqué au cours d’un long développement le rapport entre miséricorde et justice : « L’heure est venue de nous rendre compte, a-t-il dit, que l’opposé de la miséricorde n’est pas la justice, mais la vengeance ».
Une célébration sobre, animée par le chœur de la chapelle Sixtine, rythmée par la procession, la prostration, l’adoration, la vénération de la Croix et par l’Évangile de la Passion selon saint Jean chanté par trois diacres. Tous les ans depuis 1980, c’est le Père Cantalamessa qui prononce le prêche, et non le Pape lui-même.
« Une des causes, peut-être la principale, de l’éloignement de l’homme moderne, de la religion et de la foi, a relevé le religieux franciscain, est l’image déformée que celui-ci a de Dieu, Inconsciemment, on relie la volonté de Dieu à tout ce qui est désagréable, douloureux, à ce qui porte atteinte à la liberté et au développement individuel. Un peu comme si Dieu était l’ennemi de toute fête, de toute joie et de tout plaisir. Un Dieu hargneux et inquisiteur », a-t-il regretté.
« L’Année de la miséricorde est l’occasion pour ramener au jour la vraie image du Dieu biblique, un Dieu qui ne se limite pas à faire miséricorde, mais qui est miséricorde. Cela ne veut pas dire qu’il faille oublier ou sous-estimer la justice de Dieu : celle-ci est l’acte par lequel Dieu rend justes ceux qui croient en son Fils. Non seulement la justice de Dieu ne contredit pas sa miséricorde, mais c’est en cela qu’elle consiste ! » Le prédicateur a alors souligné que Luther avait eu « le mérite de ramener au jour cette vérité, après des siècles d’oubli, et c’est de cela que la chrétienté est surtout redevable à la Réforme. En pardonnant les péchés, Dieu ne renonce pas à la justice, mais à la vengeance. »
Or, selon le Père Cantalamessa, « la vengeance est devenue un mythe envahissant qui contamine tout et tout le monde, à commencer par les enfants. Une grande partie des histoires portées à l’écran et des jeux électroniques sont des histoires de vengeance, que l’on fait parfois passer pour une victoire du gentil héros » Un contre-exemple regrettable a dit le franciscain, qui a considéré que « 50%, voire plus, de la souffrance présente dans le monde. vient du désir de vengeance, tant dans les relations interpersonnelles que dans les rapports entre États et peuples. »
Et le Père Cantalamessa a évoqué la haine et la brutalité des attaques terroristes de cette semaine à Bruxelles : « elles nous aident à comprendre la force divine contenue dans les dernières paroles du Christ : "Père, pardonne-leur : ils ne savent ce qu'ils font" ». Le prédicateur a conclu en soulignant que « la miséricorde est la seule chose qui puisse vraiment sauver le monde et tout particulièrement, ce qu’il y a de plus précieux et de plus fragile en ce moment dans le monde : le mariage et la famille. »
Ant. ad Introitum. Introitus. Gal. 6, 14. Nos autem gloriári opórtet in Cruce Dómini nostri Iesu Christi : in quo est salus, vita et resurréctio nostra : per quem salváti et liberáti sumus. Il faut que nous nous glorifions dans la croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.
Ps. 66, 2. Deus misereátur nostri, et benedícat nobis : illúminet vultum suum super nos, et misereátur nostri. Que Dieu ait pitié de nous et qu’il nous bénisse ; qu’il fasse luire sur nous la lumière de son visage et qu’il nous fasse miséricorde.