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st pierre

  • Méditation - Avons-nous assez confiance en Dieu ?

    « Le Père Libermann disait qu'une des choses qui paralysent le plus les croyants et les empêchent d'avancer, c'est leur manque de confiance... Ils paraissent manquer de générosité, mais ils manquent surtout de confiance, car ils s'appuient beaucoup sur eux et un peu sur Dieu, au lieu de faire des actes de foi...
    Voilà ce que Dieu demande à ceux qui ont tout donné : la confiance. L'amour, la générosité, les œuvres, Dieu te les donnera en prime, et même la foi ; mais la foi, comme l'espérance et la charité, a ce privilège que, non seulement Dieu te la donne, mais que tu peux, en réponse, donner à Dieu ta confiance. Comme Abraham, tu peux donner à Dieu « un chèque en blanc ». Ne va pas ennuyer ton père spirituel avec d'autres combats que celui-là, car son devoir est de te ramener à la foi et, tant qu'il ne sent pas que tu as donné à Dieu toute ta confiance, il ne doit pas te permettre de poser les autres problèmes. Sinon, tu serais comme saint Pierre qui croit marcher sur les eaux parce qu'il fait beau. Le jour où tu seras dans la tempête, ne regarde pas tes pieds, ni la mer déchaînée, mais fixe les yeux uniquement sur Jésus en criant au secours. « Tu n'as encore rien demandé en mon nom, car tu n'as pas confiance. »

    Maintenant, si tu as peur, sache que cela peut aboutir à t'enfoncer dans la confiance. Si j'ose dire, c'est ta planche de salut ! Mais il faut éviter de fuir cette peur ou de te rassurer à bon compte. Le plus simple est de tomber au fond de ta peur et de dire à Dieu : « Aie pitié de moi, car je ne vois pas comment en sortir ! » Ne rate pas cette grâce si tu as peur ; je connais des êtres qui sont parvenus à la prière continuelle en se laissant tomber au fond de leur abîme de peur. Cesse de te défendre contre tes peurs, aie le courage d'avoir peur encore plus profondément, et tu trouveras Dieu dans cette profondeur. Dans un premier temps, tu passeras un mauvais quart d'heure, mais tu apprendras à supplier et ce sera ta libération. Tu ne te laisseras plus tromper par les faux problèmes de l'existence, mais tu mettras l'accent sur le vrai combat de la vie qui te donnera la victoire de la foi. »

    Jean Lafrance (1931-1991), Vous quand vous priez, dites : « Père... » (48), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1981.

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    Ivan Aivazovsky (1817-1900), La marche sur l'eau
    (Crédit photo)

  • A 10h00 à la basilique St Pierre, célébration de la Messe de Pentecôte par le Pape François

     

    Livret de la célébration

    En ce jour de la Pentecôte, le Pape a centré son homélie sur l’Esprit Saint, « le don de Dieu », qui « nous montre le chemin, nous rappelle et nous explique la parole de Jésus, nous fait prier et dire Père à Dieu, nous fait parler avec les autres dans un dialogue fraternel et dans la prophétie ».

    D’abord, l’Esprit Saint nous enseigne la parole divine car c’est le « Maître intérieur ». « Il nous guide sur le chemin juste, il nous montre la route. C’est un maître de vie » a dit le Pape, qui a rappelé qu’aux premiers temps de l’Église, le christianisme était appelé « la route ».

    Ensuite l’Esprit Saint nous rappelle « tout ce que Jésus a dit, c’est la mémoire vivante de l’Église. Pendant qu’il nous le rappelle, il nous fait aussi comprendre les paroles du Seigneur » a expliqué François. Cet Esprit de vérité et de charité est « un aspect essentiel de la présence du Christ en nous et dans l’Église » et il nous rappelle « le commandement de l’amour, nous appelant à le vivre ». Le Pape a alors insisté sur la nécessité de la mémoire, sans quoi « un chrétien s’arrête à la moitié du chemin et n’est pas un vrai chrétien » : grâce à l’Esprit Saint, « nous pouvons interpréter les inspirations intérieures et les événements de la vie à la lumière des paroles de Jésus ».

    Enfin, l’Esprit Saint « nous fait parler, avec les hommes et avec Dieu, dans la prière » a-t-il dit. « La prière est un don que nous recevons gratuitement, c’est un dialogue avec Lui dans l’Esprit Saint, qui prie en nous et nous permet de se tourner vers Dieu en l’appelant Papa, Abba ». Pour François, cela montre que ce n’est pas seulement une expression toute faite, cela montre que nous « vraiment des fils de Dieu ». L’Esprit Saint aide aussi à entamer un dialogue fraternel avec les autres, pour parler avec « amitié, tendresse, gentillesse, comprenant les peurs et les espoirs, les tristesses et les joies des autres ». Tout ce dialogue humain se fait également dans « la prophétie », nous faisant devenir des « canaux humbles et dociles de la parole de Dieu », a-t-il conclu.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Mardi 08 avril 2014

    Calendrier liturgique

  • Mercredi 29 janvier 2014

    Calendrier liturgique

  • Méditation : Fête de la Dédicace

    « Adorons humblement l'immense majesté de Dieu, qui, quoique remplissant tout l'univers de sa présence et ayant droit par conséquent en tous lieux à nos respects et à notre amour, veut cependant être honoré et aimé d'une manière spéciale dans nos églises, où il a établi pour cela sa demeure... C'est là qu'il veut voir tous ses enfants rassemblés sous ses yeux, lui offrant l'hommage public et solennel de leur religion. Entrons dans ses vues et renouvelons-nous dans les grands sentiments de respect et d'amour dus au lieu saint. Aimons à y venir adorer Dieu et nous prosterner en sa présence.

    Qu'aimerions-nous ici-bas, si nous n'aimions pas un lieu où sont rassemblés tous les monuments de l'amour de Dieu pour les hommes, un lieu où Dieu habite en personne, où il nous invite à venir lui présenter nos demandes, avec promesse de les exaucer ? Or voilà ce que sont nos églises. - 1° Là sont rassemblés tous les monuments de l'amour divin, et les fonts sacrés qui, en nous régénérant, nous ont faits enfants de Dieu, frères de Jésus-Christ, héritiers du ciel ; et la chaire d'où descend la parole sainte dans nos âmes pour y faire épanouir toutes les vertus ; et le tribunal de la miséricorde qui nous rend, avec l'innocence, nos droits au ciel quand nous les avons perdus ; et la table sainte qui nous nourrit du pain des anges ; et l'image de Jésus crucifié, mémorial de tant d'amour ; et le saint autel où chaque jour ce Dieu-Homme s'immole pour nous ; et les portraits ou statues de la sainte Vierge et des saints dont le souvenir rappelle tant de prodiges de grâce et nous prêche si éloquemment toutes les vertus. - 2° C'est là que Dieu habite... Là, Dieu tient sa cour à notre portée ; l'entrée nous en est toujours ouverte. Nous pouvons, quand nous le voulons, nous approcher de lui, lui parler et l'entendre, verser notre cœur dans le sien, y puiser la consolation dans nos peines, la force dans nos faiblesses ; y trouver un paradis en terre, en attendant le paradis du ciel... - 3° c'est là que Dieu nous invite à venir lui présenter nos demandes, avec promesse de les exaucer... Jésus-Christ nous y attend, nous y appelle, nous invite à venir tout lui demander avec confiance, et nous promet de nous exaucer. Répondons à son appel et venons en confiance lui ouvrir notre cœur et lui dire nos besoins. Concluons de là combien nous devons aimer nos églises, ces vestibules du ciel, ces lieux de rendez-vous donnés par Dieu à sa créature, ces vrais paradis de la terre.

    ............

     

    Adorons Dieu résidant dans nos poitrines comme dans son sanctuaire : c'est là l'église dont il est le plus jaloux, et où il aime mieux à être honoré ; église dont la dédicace n'a point d'octave, parce que c'est la fête de tous les jours, la fête du temps et de l'éternité. Remercions Dieu d'avoir bien voulu établir son temple dans le fond de notre être ; prions-le de nous pénétrer de cette grande vérité et de ses belles conséquences.

    La première chose pour élever un édifice, c'est d'en tailler et polir toutes les pierres. De même, pour qu'une âme soit digne d'entrer dans la construction du temple de Dieu, il faut que le ciseau et le marteau de la mortification lui aient ôté toutes les aspérités du caractère et toutes les inégalités de la volonté. Qui ne veut pas souffrir ce marteau et ce ciseau sera mis au rebut par le divin architecte. Si, au contraire, nous nous laissons sans murmure tailler, couper et polir, nous aurons une place d'honneur dans le temps de Dieu... - 2° Les pierres une fois bien taillées et bien polies, il faut les joindre et les coordonner ensemble, dans une exacte proportion de chaque partie avec le tout. C'est la charité qui dans le temple de Dieu opère cette jonction parfaite et cette belle harmonie d'ensemble dont parle l'Apôtre. - 3° Dans un temple tout doit être pur et saint. C'est ainsi que dans notre âme, vrai temple de Dieu, tout ce qui n'est pas pur et saint est une profanation. Nos corps mêmes doivent être purs comme le ciel, et avoir dans une chair de péché quelque chose qui ne soit pas de la chair, dit saint Augustin. - 4° Un temple est un lieu de prière. on ne doit s'y permettre ni dissipation ni rien de profane, ni pensées inutiles, ni imaginations vagabondes, mais bien plutôt s'y occuper de Dieu, de ses perfections, de ses louanges, de son amour. Il en doit être de même de notre âme. Puisqu'elle est un temple, il faut s'y recueillir, il faut y prier, y adorer et aimer, y remercier, y demander, et y écouter Dieu qui y parle quand on l'écoute. Sainte Thérèse nous apprend qu'elle dut à l'intelligence de cette vérité ses progrès dans la perfection, et la facilité qu'elle éprouva à mener une vie recueillie en Dieu. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome II, Fête de la Dédicace), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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