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  • Méditation : la Purification de la Sainte Vierge

    « Aujourd'hui, une vierge mère porte le Seigneur du temple dans le temple du Seigneur, et Joseph vient offrir à Dieu, non pas son fils à lui Joseph, mais le Fils même de Dieu, en qui le Père a mis toutes ses complaisances. Siméon, le juste, reconnaît celui qu'il attendait, Anne, la veuve, le confesse. Ces quatre personnages sont les premiers qui ont célébré, en ce jour, une procession qui devait ensuite être l'objet d'une fête joyeuse, fête pour tous les peuples de la terre, et dans tous les endroits du monde. Ne vous étonnez point si cette procession fut petite, Celui qui en était l'objet était si petit lui-même ! Mais, dans ses rangs, il n'y avait point de place pour un seul pécheur, ceux qui la composaient étaient tous justes, saints et parfaits. Mais Seigneur, ne sauverez-vous que ceux-là ? Vous grandirez et votre compassion grandira aussi, et, quand votre miséricorde se sera multipliée, vous ne sauverez pas seulement les hommes, Seigneur Dieu, vous sauverez les animaux même. Dans une seconde procession, le Sauveur marche précédé et suivi de la foule, mais alors ce n'est plus une vierge, c'est un âne qui le porte ... Si on est de mœurs pures, si à l'obéissance on joint la charité, qui couvre une multitude de péchés, alors on sera jugé digne de l'honneur de suivre sa procession. Je vais plus loin et je trouve que cette procession même, où il semble n'avoir admis qu'un si petit nombre de personnes, nous est réservée, à nous aussi. Et pourquoi n'aurait-il pas réservé, pour la postérité, cet honneur qu'il a accordé à nos devanciers ?

    "Seigneur Dieu, nous avons reçu votre miséricorde au milieu de votre temple (Psal. XLVII, 10.)" ... Embrassons donc la miséricorde que nous avons reçue au milieu du temple, et ne nous éloignons pas plus du temple que la bienheureuse Anne ne s'en éloignait elle-même. "Car le temple de Dieu est saint, mais ce temple n'est autre que vous-même (I Cor. III, 17)," dit l'Apôtre. Par conséquent, cette miséricorde n'est pas loin de vous, la parole de Dieu n'est point éloignée de vous, elle est dans votre bouche, dans votre cœur (Rom. X, 8). D'ailleurs, le Christ habite dans vos cœurs par la foi, voilà quel est son temple, quel est son trône ; car je ne pense pas que vous ayez oublié ces paroles : "L'âme du juste est le trône de la sagesse (1)." Aussi, s'il est une chose que je veux rappeler souvent à mes frères, que je veux leur rappeler toujours, et que je leur demande aujourd'hui avec instance, c'est que, dans cette chair, nous ne vivions point selon la chair, si nous ne voulons point déplaire à Dieu. Ne soyons pas amis de ce siècle, si nous ne voulons être ennemis de Dieu. Résistons aussi au diable, et il s'éloignera de nous, il nous laissera marcher librement selon l'esprit, et vivre dans notre cœur. Aussi bien, le corps qui se corrompt appesantit, énerve et effémine l'âme, et cette habitation de boue accable l'esprit par la multitude de soins dont elle l'occupe, et l'empêche de s'élever aux choses du ciel (Sap. IX, 15). Voilà pourquoi la sagesse de ce monde est appelée folie auprès de Dieu, et celui qui se laisse vaincre par le malin lui est abandonné en esclavage. Or, c'est dans le cœur que nous recevons la miséricorde, c'est dans le cœur que Jésus-Christ habite, c'est dans le cœur enfin qu'il parle de paix à son peuple, à ses saints, à ceux, en un mot, qui rentrent dans leur cœur. »

    1. Cette phrase est citée comme étant de l’Écriture sainte par plusieurs Pères, et entre autres par saint Grégoire-le-Grand. Nous la retrouverons encore sous la plume de saint Bernard, dans son sermon XXVII sur le Cantique des cantiques.

    St Bernard, Extrait du Premier Sermon pour le jour de la Purification de la Sainte Vierge Marie : Des trois miséricordes, in "Œuvres complètes de Saint Bernard" Tome III, Traduction nouvelle par M. l'Abbé Charpentier, Paris, Librairie Louis Vivès, Éditeur, 1866.

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  • Neuvaine à Notre Dame de Lourdes (fêtée le 11 février)

    Ô Vierge Marie, à l'appel de Dieu, vous avez répondu :
    « Qu'il me soit fait selon ta parole ».
    Par vous, le Verbe s'est fait chair,
    il donne au monde un Sauveur.

    Cette mission, vous l'avez acceptée jusqu'au pied de la croix.
    Vous étiez encore présente au Cénacle avec les Apôtres
    que le Christ enverrait à toutes les nations
    pour faire des disciples.

    Notre Dame de Lourdes, à la grotte de Massabielle,
    vous avez envoyé la petite Bernadette vers le monde
    et vers l’Église. Vous lui avez confié la mission de demander
    que l'on y vienne en procession.
    Aujourd'hui, vous nous demandez de nous porter
    là où Dieu est menacé dans l'homme
    et l'homme menacé comme image de Dieu.

    Vous qui recevez notre prière,
    donnez-nous de faire connaître au monde votre Fils,
    lui qui nous fait participer à sa dignité de prêtre, prophète et roi.

    Amen.


    1. Chaque jour, une dizaine de chapelet,
    et trois fois les invocations :
    - Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous !
    - Sainte Bernadette, priez pour nous !
    2. Ensuite, la prière ci-dessus.
    3. Messe et communion, de préférence le 11 février.
    Confession recommandée.


    A propos de confession...
    Savons-nous nous confesser ? - Abbé Jean-Raphaël Dubrule

    A consulter : nos pages des neuvaines

  • Introit de la Messe IN PURIFICATIONE B. MARIÆ V.

    Ant. ad Introitum. Ps. 47, 10-11. - Introït
    Suscépimus, Deus, misericórdiam tuam in médio templi tui : secúndum nomen tuum, Deus, ita et laus tua in fines terræ : iustítia plena est déxtera tua.
    Nous avons reçu, ô Dieu, votre miséricorde au milieu de votre temple : comme votre nom, ô Dieu, ainsi votre louange s’étend jusqu’aux extrémités de la terre : votre droite est pleine de justice.

    Ps. ibid., 2.
    Magnus Dóminus, et laudábilis nimis : in civitáte Dei nostri, in monte sancto eius.
    Le Seigneur est grand et digne de toute louange, dans la cité de notre Dieu, sur sa sainte montagne.

    V/.Glória Patri.

  • Lundi 2 février 2015

    Purification de la Sainte Vierge (Présentation du Seigneur)

    Purification de la Sainte Vierge,Présentation du Seigneur

    Menologion de Basile

  • Angélus de ce dimanche 1er février 2015

    Lors de la prière de l’Angélus, en ce Quatrième dimanche du temps ordinaire, le Pape François s’appuyant sur l’Évangile du jour, lorsque Jésus et ses disciples entrèrent à Capharnaüm, s’est attardé sur le sens profond de l’enseignement de Jésus proclamé avec autorité. Le Saint-Père a une nouvelle fois insisté sur la force de l’Évangile qui « peut changer la vie ».

    « Aussitôt arrivé à Capharnaüm, un samedi, le jour du Sabbat, Jésus se rendit directement à la synagogue, et il se mit à enseigner », explique le Pape. « Il ne pensa pas dans un premier temps aux questions logistiques, à l’organisation pourtant nécessaires à sa petite communauté ». « Sa préoccupation principale fut celle de transmettre la Parole de Dieu avec la force de l’Esprit Saint. Et les personnes présentes dans la synagogue furent frappées de stupeur parce que Jésus "enseignait en homme qui a autorité, et non pas comme les scribes" (v.22).

    Mais que signifie "avec autorité" ? interroge le Pape. « Cela signifie que dans les paroles humaines de Jésus, on sentait toute la force de la Parole de Dieu, l’autorité même de Dieu inspirée des Saintes Écritures ». « Une des caractéristiques de la Parole de Dieu est qu’elle réalise ce qu’elle dit. Parce que la Parole de Dieu correspond à sa volonté ». En revanche, nous, souligne le Saint-Père, « nous prononçons souvent des paroles vide de sens, sans racines ou des paroles superflues, des paroles qui ne correspondent pas à la vérité. La Parole de Dieu, elle, correspond à la vérité. Jésus, après avoir prêché démontre immédiatement son autorité en libérant un homme, présent dans la synagogue, qui était possédé par le démon. Jésus l’interpella vivement : "Tais-toi ! Sors de cet homme" (v.25). Avec la force de ses paroles, il libéra l’homme du malin. Et là encore, les personnes présentes furent frappées de stupeur ».

    La Parole de Dieu, relève le Pape « provoque en nous la stupeur, elle a cette force ». « L’Évangile, est Parole de vie : il n’opprime pas les personnes, au contraire il les libère quand elles sont esclaves de tant d’esprits malins présents en ce monde », et le Pape cite de nouveau « la vanité, l’attachement à l’argent, l’orgueil ». L’Évangile, insiste-t-il « change le cœur. Il est capable de changer les personnes. Souvenez-vous toujours que l’Évangile a la force de changer la vie ! Ne l’oubliez pas ». Et une fois encore, le Saint-Père invite les fidèles à « avoir toujours un contact quotidien avec l’Évangile, à le lire chaque jour, à le méditer, à se nourrir chaque jour de cette source inépuisable de Salut ».

    Source : Radio Vatican.

    A l’issue de la prière de l’Angélus, le Saint-Père a annoncé qu’il effectuerait un voyage apostolique à Sarajevo, capitale de la Bosnie-Herzégovine, le 6 juin prochain.

    Il a demandé aux fidèles de prier « afin que cette visite à cette chère population soit un encouragement pour les fidèles catholiques et qu’elle contribue à la consolidation de la fraternité, de la paix, du dialogue interreligieux et de l’amitié ». Cette visite se tiendra alors que l’on commémore le centenaire de l’attentat de Sarajevo qui provoqua le début de la Première Guerre mondiale.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Joan Bautista Comes (1582-1643) : Gloria à 12 voix

    Huelgas Ensemble - Paul van Nevel

  • Méditation : Comment Dieu veut que nous le servions

    Septuagésime : Comment Dieu veut que nous le servions

    « Dieu veut que nous nous donnions à lui tout entiers, à lui seul, à lui toujours, à lui par estime et par amour.

    - 1° A lui tout entiers : car, puisque nous tenons tout de lui, et l'âme et le corps, et nos facultés avec leurs actes, et notre existence avec tous les moments dont elle se compose, nous devons tout lui donner ; et, en lui donnant tout, nous ne faisons que lui rendre son bien : lui donner un rien de moins ne saurait le contenter.

    - 2° A lui seul, car nul autre n'ayant contribué à notre être, sinon comme instrument de ses volontés, je dois le servir lui seul, c'est-à-dire avoir une intention constante et invariable, droite et pure, de plaire à lui seul, sans égard à personne ni à moi-même. Donner à une autre la moindre partie de mon coeur ou de mon temps, ce serait le crime du serviteur qui, ayant sous la main les biens de son maître et la dispensation de ses revenus, en retiendrait une partie pour son propre usage ou pour celui de ses amis ; car les actes de mon corps ou de mon âme ne sont que comme les produits ou les revenus de ma substance qui est toute à Dieu.

    - 3° A lui toujours : car tous mes moments lui appartiennent essentiellement ; s'il cessait un seul instant de me soutenir, je tomberais dans le néant ; s'il cessait de concourir avec moi pour l'action, la parole ou la pensée, je ne pourrais ni me mouvoir, ni parler, ni agir. Donc, tous les jours et à tous les instants du jour et de la nuit, je dois être à vous, ô mon Dieu, toujours appliqué à vous plaire ; et dérober un seul moment pour moi ou pour la créature, ce serait léser vos droits, ce serait usurper ce qui vous appartient.

    - 4° Je dois être à Dieu par estime et par amour, c'est-à-dire que, quand même je n'attendrais rien de Dieu, je devrais encore être tout à lui, parce qu'il m'a créé et me conserve par un amour tout gratuit, non seulement sans intérêt, mais souvent même contre les intérêts de sa gloire que j'offense.

    Je dois donc m'oublier moi-même pour ne chercher en tout que Dieu seul, et ne plus rien faire que pour son amour. C'est là la première leçon du catéchisme, contenue dans ces paroles : Dieu nous a créés pour le connaître, l'aimer et le servir : telle est la pierre ferme sur laquelle doit s'élever l'édifice de toute religion et de toute perfection ; et ce fut dans ces pensées qu'Abraham trouva le courage de quitter son pays, de sacrifier Isaac, de mener une vie parfaite, et que Job trouva la patience et la résignation parmi les plus grandes calamités. C'est à nous à en tirer le même profit. Malheur à nous, si nous ne le faisons pas ! Oui, mon Dieu, j'en prends mon parti ; je me détermine franchement, généreusement, entièrement à vous servir : je ne veux que cela au monde et je le veux de toutes mes forces, sans vue intéressée, sans respect humain. Je vous laisse mon cœur et le livre tout à votre amour ; je le dévoue à vos desseins, je l'abandonne à votre conduite : j'éviterai avec soin les moindres fautes, et je ferai tout le bien possible avec toute la perfection dont je suis capable, c'est-à-dire promptement et sans délai, pleinement et sans aucun mélange de ma volonté, purement et sans autre vue que celle de vous plaire, constamment et sans me lasser ni m'ennuyer, ni cesser que je n'aie fini ce que vous voulez de moi. »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Dimanche de la Septuagésime), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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    Estampe du graveur Cochin – Parabole des ouvriers de la vigne (XVIIe siècle)
    Musée des beaux-arts de Nancy

  • Intentions de prière pour le mois de février

    Générale (Universelle) :
    Pour que les détenus, les jeunes en particulier, aient la possibilité de se reconstruire une vie digne.

    Missionnaire (Pour l'évangélisation) :
    Pour que les conjoints qui se sont séparés trouvent accueil et soutien dans la communauté chrétienne.

    Source : Apostolat de la Prière.

  • Dimanche 1er février 2015

    Dimanche de la Septuagésime
    Temps de la Septuagésime : historique, mystique et pratique, prières (Dom Guéranger)

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     Introït du Dimanche de la Septuagésime

     
    Ant. ad Introitum. Ps. 17, 5, 6 et 7.
    Circumdedérut me gémitus mortis, dolóres inférni circumdedérunt me : et in tribulatióne mea invocávi Dóminum, et exaudívit de templo sancto suo vocem meam.
    Les gémissements de la mort m’ont environné, les douleurs de l’enfer m’ont entouré ; dans mon affliction j’ai invoqué le Seigneur, et de son saint temple, il a entendu ma voix.

    Ps. ibd., 2-3.
    Díligam te, Dómine, fortitúdo mea : Dóminus firmaméntum meum, et refúgium meum, et liberátor meus.
    Je vous aimerai, Seigneur, vous qui êtes ma force ; le Seigneur est mon ferme appui, et mon libérateur.

    V/. Glória Patri.
    (Quatrième Dimanche du Temps Ordinaire)