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  • Le Pape s'adressera au Congrès américain le 24 septembre 2015

    Le Pape François s'exprimera devant le Congrès américain, le 24 septembre prochain, lors de son voyage aux Etats-Unis. L'annonce, qui vient du président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a été confirmée dans la soirée de jeudi par lu bureau de presse du Saint-Siège.

    François sera donc le premier Pape de l'Histoire à s'adresser  aux deux chambres du Congrès réunies solennellement, un  honneur d'ordinaire réservé aux dirigeants des pays amis et alliés des Etats-Unis. Le Souverain Pontife avait été formellement invité en mars 2014 par John Boehner, avec le soutien de la chef des démocrates de la Chambre, Nancy Pelosi, tous deux catholiques.

    Le Pape François avait confirmé aux journalistes son voyage aux Etats-Unis sur le vol qui le ramenait des Philippines à Rome, en janvier. Trois étapes avaient été évoquées : Philadelphie, pour la rencontre mondiale des familles, (prévue du 22 au 27 septembre 2015), New-York et enfin Washington.

    Source : Radio Vatican.

  • Francis Poulenc : Nocturne n°4 en ut mineur

    Alexandre Tharaud, piano

  • Méditation : 1er vendredi du mois, dédié au Sacré-Coeur de Jésus

    « Ma méditation, ma messe, mes autres prières peuvent-elles bien être offertes à Notre-Seigneur ? Sont-elles bien propres à lui plaire, à le consoler, à le dédommager ? Puis-je bien offrir tout cela au Cœur le plus saint, le plus pur, connaissant tout, au Cœur le plus aimant et digne de tout amour, au Cœur de mon Dieu et de mon Jésus ?
    [...]
    Sans doute mes prières quotidiennes n'ont pas la gravité de celles de Jésus à Gethsémani, mais ne devraient-elles pas au moins être attentives, recueillies, modestes ? Ne devrais-je pas fuir la distraction, la dissipation, la mollesse ?
    Mes prières sont-elles assez longues ? Partent-elles du cœur ? Sont-elles animées par la foi, par la confiance ?
    Jésus n'est-il pas là dans le tabernacle, comme il était à Gethsémani, nous demandant de prier avec lui ?
    Il prie là pour nous sans interruption : Semper vivens ad interpellandum pro nobis. Il ne nous demande pas évidemment de prier toujours, mais il nous demande de le faire quand c'est l'heure, sans parcimonie, sans précipitation, et avec tout notre cœur et toute notre bonne volonté.

    - ô Jésus ! si je savais prier, que de grâces j'obtiendrais de votre miséricorde ! Aidez-moi. Je veux commencer aujourd'hui à prier mieux, à prier bien, avec respect, avec attention, avec cœur. Donnez-moi, Seigneur, l'esprit de prière, en union avec votre divin Cœur. »

    Vénérable Léon Dehon (1843-1925), L'année avec le Sacré-Cœur, Tome I (6 février), Etablissements Casterman, Tournai - Paris, s.d. (1909).

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  • Vendredi 6 février 2015

    St Tite, évêque et confesseur


    St Paul Miki et ses comp., martyrs au Japon

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Max Bruch (1838-1920) : Concerto pour violon No. 1 Op. 26 - I. Vorspiel - Allegro moderato

    Orchestre Symphonique de Tokyo - Dir. Kazuyoshi Akiyama
    Itzhak Perlman, violon (Orchard Hall, 1991)

  • Méditation : "Qu'est-ce que chercher Dieu ?"

    « C'est tâcher en toute rencontre d'élever son cœur au Ciel, et d'accomplir la divine volonté ; ce qui consiste en trois choses.

    Le première est de marcher en la présence de Dieu, sans jamais le perdre de vue, suivant ce que dit le Saint Esprit par la bouche de ses Prophètes : Cherchez le Seigneur pendant qu'on le peut trouver ; cherchez continuellement sa face (Is 55.6 & Ps 104, 4). Celui-là cherche la face du Seigneur, qui dans toutes ses actions se souvient de lui, qui s'oublie soi-même, et oublie toutes les créatures. Les âmes lâches n'aiment pas à se souvenir de Dieu, elles craignent ses inspirations et ses lumières, parce qu'elles appréhendent d'être obligées de changer de vie. Ceux au contraire qui veulent être fidèles à la grâce ont toujours Dieu présent à l'esprit ; ils le conjurent sans cesse de les gouverner, de les soutenir, de les aider à pratiquer la vertu. Et sitôt que ce secours vient à leur manquer, sitôt qu'ils commencent à perdre le goût de Dieu, ils sont dans de continuelles inquiétudes, jusqu'à ce qu'ils l'aient recouvert : tous leurs soins, tous leurs efforts vont à rappeler dans leur mémoire la douce idée de celui qui faisait lui seul tous leurs délices, et qui seul peut les conduire à la perfection. Ils ne sont pas comme les tièdes et les imparfaits, qui souffrent tranquillement la privation de la lumière divine, et ne sentent point leur malheur. Ils crient, ils gémissent, ils ne cessent de réclamer le Seigneur, jusqu'à ce qu'ils l'aient enfin retrouvé ; et voilà le fruit d'une sainte simplicité qui ne regarde purement que Dieu.

    Le second moyen de chercher Dieu, c'est d'avoir toujours l'intention droite ; c'est de mettre tout en œuvre pour le trouver ; c'est de faire en toute rencontre ce qui lui plait davantage ; c'est d'étouffer dans son cœur tout ce qui inspire le respect humain et la vaine gloire ; c'est en un mot de ne songer qu'à honorer Dieu et à le servir. Quiconque en use autrement se cherche lui-même, et non Jésus-Christ. La simplicité fait cela, parce qu'elle n'a qu'un seul but, et qu'elle détourne la vue de tout le reste. Il n'y a en effet qu'une seule route pour une âme simple, au lieu qu'il y en a mille pour celle qui prend des détours, et qui se jette à l'écart. Le droit chemin est unique, et ceux qui le suivent n'ont en vue que de faire ce que Dieu désire d'eux. Quand on a peu d'amour pour Dieu, et peu de zèle pour son service, on s'attache à tout ce qui s'offre d'agréable aux sens ; mais quand on l'aime tout de bon, on ne veut que ce qui lui plait, et c'est proprement ce qu'on appelle chercher Dieu ; c'est ce que notre Seigneur nous recommande, lorsqu'il veut que nous cherchions son Royaume avant toute chose (Mt 6, 33). Mais Dieu se plaint avec raison en plusieurs endroits de l’Écriture, qu'il n'y a personne qui le cherche (Ps 51, 3), et qui aille à lui, par une intention pure et efficace de lui plaire.

    Le troisième moyen de le chercher, est de faire tout ce qu'on peut pour se remettre dans le bon chemin, dès qu'on s'aperçoit qu'on l'a quitté. Si donc vous reconnaissez que vous vous êtes trop épanché au dehors, trop dissipé, trop laissé aller à des divertissements et à des conversations du monde, si vous sentez que votre âme est appesantie par la recherche des biens périssables, ou relâchée par la paresse et par la tiédeur, rentrez incontinent en vous-même ; fortifiez-vous par l'oraison ; ayez soin de bien régler votre intérieur. Car ceux qui mettent leur béatitude dans les voluptés sensuelles, et dans les plaisirs du monde, y trouvent enfin leur dernier malheur. Pour ce qui est des âmes pures et fidèles, rien ne leur fait plus de peine que le relâchement où elles croient être. Elles sont dans l'impatience de rallumer le premier feu de leur dévotion, de s'unir à notre Seigneur plus fortement que jamais, de renouveler leur vigilance et leur ferveur, soit dans leurs prières, soit dans leurs œuvres. De cette sorte elles cherchent Dieu, et font tant qu'à la fin elles le trouvent. »

    Jean-Joseph Surin s.j. (1600-1665), Les fondements de la vie spirituelle tirés du Livre de l'Imitation de Jésus-Christ (Livre II, ch. VII), Nouvelle édition revue et corrigée par le P. Brignon s.j., A Paris, Chez la Veuve Le Mercier, 1737.

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  • Jeudi 5 février 2015

    Ste Agathe, vierge et martyre

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 4 février 2015

    Le Pape François a continué sa catéchèse autour de la figure du père, entamée la semaine dernière, lors de l’audience générale ce mercredi matin dans la salle Paul VI au Vatican. Le Pape est parti d’une phrase du Livre des Proverbes, qui illustre parfaitement selon lui « la valeur du rôle d’un père » et exprime la fierté et l’émotion d’un père qui se rend compte avoir transmis à son fils ce qui compte vraiment dans la vie  : « Mon fils, si ton cœur est sage, le mien sera aussi comblé de joie. J’exulterai en mon for intérieur, quand tes lèvres diront des paroles droites » (Pr 23,15-16).

    Pour le Pape, la plus belle transmission paternelle est la bonne « attitude pour écouter et agir, parler et juger avec sagesse et droiture ». Se mettant à la place d’un père parlant à son fils, François a poursuivi ainsi sa catéchèse : « Je t’ai fait ressentir un sentiment profond et en même temps discret, que peut-être tu n’as pas reconnu pleinement quand tu étais jeune et incertain. Je t’ai donné un témoignage de rigueur et de fermeté que peut-être tu n’as pas compris, quand tu voulais seulement de la complicité et de la protection. J’ai dû moi-même, en premier lieu, me mettre à l’épreuve de la sagesse du cœur, et être vigilant sur les excès des sentiments et du ressentiment, pour porter le poids des inévitables incompréhensions et trouver les paroles justes pour me faire comprendre. Maintenant, quand je vois que tu essaies d’être comme ça avec tes enfants, et avec tout le monde, ça m’émeut. Je suis fier d’être ton père ». C’est ainsi que devrait parler un père sage et mature selon le Pape.

    Un bon père sait attendre et pardonner

    Pour parvenir à cette sagesse, un père doit avant tout être présent dans la famille,, a poursuivi le Saint-Père, il doit être « proche de sa femme, pour tout partager, les joies et les peines, la souffrance et l’espérance ». Proche de ses enfants également, « attentif à leur croissance et à ce qu’ils vivent, avec douceur et fermeté. Un bon père sait attendre et sait pardonner. Sans pour autant être faible ou sentimental, il doit savoir corriger sans humilier, protéger sans écraser. Les pères doivent être patients, a conseillé le Saint-Père. Tant de fois, il n’y a rien d’autre à faire qu’attendre, prier et attendre avec patience, douceur, magnanimité, miséricorde ».

    « Les enfants ont besoin, souvent sans le dire, de trouver un père qui les attende quand ils reviennent de leurs erreurs. Ne pas avoir un tel père ouvre en eux des blessures difficiles à cicatriser. Le père sait corriger sans décourager, protéger sans s’économiser ». Pour le Pape, Dieu est un exemple pour un père : « c’est Dieu lui-même qui exerce la paternité. Sans la grâce venant du Père qui est aux cieux, les pères de la terre perdraient courage et abandonneraient la partie » a-t-il conclu.

    Un salut aux séminaristes parisiens

    Après sa catéchèse, le Pape a salué en particulier le séminaire de Paris, accompagné du Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris et de ses trois auxiliaires. « Ma prière accompagne les séminaristes dans leur cheminement vers le sacerdoce » a-t-il assuré. Il a également confié « les familles de tous les pèlerins à l’intercession de saint Joseph, et en particulier tous les pères, afin qu’ils soient pour les nouvelles générations les gardiens et les médiateurs de la foi, dans la bonté et dans la justice, et sous la protection de Dieu ».

    Source : Radio Vatican.

    Appel en faveur de la paix en Ukraine

    Après sa catéchèse, le Pape a déclaré : « Une fois de plus mes pensées vont au cher peuple ukrainien. Prions d'abord pour les victimes, largement civiles, et pour leurs familles. Demandons au Seigneur de faire cesser au plus tôt ces horribles violences fratricides. Une fois de plus j'en appelle à tous les niveaux pour que le dialogue reprenne car c'est la seule voie à suivre pour rétablit la paix et la concorde dans ce malheureux pays. Je suis attristé et malheureux chaque fois que j'entends parler de victoire ou de défaite. Le seul mot juste est la paix! Je pense à vos, frères et sœurs ukrainiens. Je pense à cette guerre entre chrétiens. N'avez-vous pas tous reçu le même baptême ! Pourquoi vous battez-vous entre chrétiens ? C'est un scandale, pensez-y. Prions tous car la prière est la protestation que nous adressons à Dieu en temps de guerre ».

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 4.2.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, c’est un motif de fierté pour un père, d’avoir appris à ses enfants à agir avec sagesse et à parler de manière juste. Pour y parvenir, il est nécessaire que le père soit présent à sa famille, proche de son épouse et proche de ses enfants, attentif à leur croissance et à ce qu’ils vivent, avec douceur et fermeté. Il faut aussi que le père sache attendre et pardonner. Sans pour autant être faible ou sentimental, il doit savoir corriger sans humilier, protéger sans écraser. Et les enfants ont besoin, souvent sans le dire, de trouver un père qui les attende quand ils reviennent de leurs erreurs. Ne pas avoir un tel père ouvre en eux des blessures difficiles à cicatriser. Mais c’est Dieu lui-même qui exerce la paternité et en donne l’exemple. Sans la grâce venant du Père qui est aux cieux, les pères de la terre perdraient courage et abandonneraient la partie. »

    « Je salue cordialement les personnes de langue française, en particulier le séminaire de Paris, accompagné du Cardinal André Vingt-Trois, Archevêque de Paris et de ses trois auxiliaires. Ma prière accompagne les séminaristes dans leur cheminement vers le sacerdoce.
    Je confie les familles de tous les pèlerins à l’intercession de saint Joseph, et en particulier tous les pères, afin qu’ils soient pour les nouvelles générations les gardiens et les médiateurs de la foi, dans la bonté et dans la justice, et sous la protection de Dieu.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Domenico Scarlatti : Sonate pour clavier en fa mineur Kk 481 - Andante e cantabile

    Vladimir Horowitz, piano

  • Méditation : "Dieu présent partout"

    « Le respect qui est dû à la présence de Dieu demande particulièrement que l'on évite le péché. Oh ! combien cette vérité est efficace pour nous empêcher d'offenser la majesté infinie de cet être suradorable, Dieu nous regarde ! Ce solitaire s'en servit saintement, à l'égard d'une malheureuse qui le sollicitait au péché. « Allons, lui dit-il, dans la place publique » ; ce qui ayant comblé de confusion cette infâme créature, elle s'écria qu'il n'était pas possible de commettre des actions pareilles devant tant de monde. « Hélas ! lui répondit le solitaire, comment donc peut-on les faire devant Dieu ! » Un autre ermite se servit encore heureusement de la même pensée : dans un voyage s'étant trouvé dans une hôtellerie où il rencontra une femme qui le portait au crime, il lui dit qu'il le voulait bien, à condition qu'elle le mena en quelque lieu si retiré, qu'ils ne pussent être aperçus de personne. Ensuite cette femme l'ayant conduit dans plusieurs chambres écartées, car l'ermite lui disait toujours qu'il n'en trouvait pas d'assez retirées, comme elle en demandait la raison : « C'est, lui dit-il, que je n'en trouve point où nous ne soyons vus de Dieu. » Où ira le pécheur pour se cacher de son esprit, et pour fuir de devant sa face ? il n'y a point de ténèbres qui le puissent cacher à ses yeux ; car la nuit même sera lumineuse au milieu de ses plaisirs. L'obscurité des ténèbres n'est point obscure pour Dieu, elle est claire pour lui comme le jour ; et la nuit et le jour sont pour lui la même chose : comment donc faire, en sa présence, ce qu'on ne voudrait pas faire devant le moindre des hommes ? Si saint Bernard s'étonnait si fortement de ce que l'on osait pécher en la présence de son ange gardien, dans quel étonnement devons-nous être de ce que l'on est assez hardi d'offenser Dieu devant Dieu ? »

    Vénérable Henri-Marie Boudon (1624-1702), in "Œuvres complètes de Boudon, Grand Archidiacre d'Evreux", Tome Premier (Dieu présent partout, ch. V), J.-P. Migne, Editeur, Paris, 1856.

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  • Mercredi 4 février 2015

    St André Corsini, évêque et confesseur

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    Ste Jeanne de Valois, reine de France
    fondatrice de l’Ordre des Annonciades (« Ordre de la Vierge Marie »)

    st andré corsini,évêque,confesseur

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Le Pape François autorise la béatification de Mgr Oscar Romero (1917-1980)

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    Le Pape François a signé le décret autorisant la béatification de Mgr Oscar Romero, l'ancien archevêque de San Salvador assassiné en 1980. Cette décision était attendue puisque le Saint Père avait lui même débloqué le procès de béatification de l'ancien archevêque, ouvert en 1994 mais au point mort depuis des années. Le rayonnement de Mgr Romero dépasse largement les frontières du Salvador et est immense dans toute l'Amérique latine.

    Le Serviteur de Dieu Óscar Arnulfo Romero y Galdámez est né le 15 Août 1917 au Salvador et est mort assassiné le 24 Mars 1980.

    Il est connu pour avoir dénoncé les injustices commises durant le conflit armé au Salvador qui dura 12 ans de 1980 à 1992, faisant pas moins de 75 000 morts, 8 000 disparus et 12 000 invalides. Il a été assassiné par un commando d'extrême-droite en pleine messe, le 24 mars 1980, dans la chapelle de l'hôpital de la Divine-Providence,de San Salvador. La veille, dans son homélie, il avait lancé une diatribe contre les exactions de l'armée qui ensanglantait le pays.  « Au nom de Dieu, au nom de ce peuple souffrant, dont les lamentations montent jusqu'au ciel et sont chaque jour plus fortes, je vous prie, je vous supplie, je vous l'ordonne, au nom de Dieu : Arrêtez la répression ! » avait-il lancé.

    Son assassin ne fut jamais officiellement retrouvé. Ses funérailles ont rassemblé pas moins de 350 000 personnes à San Salvador. L'an dernier, une délégation de quatre évêques salvadoriens, travaillant sur sa cause de béatification ont rencontré au Vatican le Pape François. L'évêque auxiliaire de San Salvador, Mgr Gregorio Rosa Chavéz avait précisé : « En 2017 nous fêterons les 100 ans de la naissance de Mgr Romero, nous sommes confiants qu’avant cette date nous l’aurons sur les autels ».

    Source : Radio Vatican.

  • Promulgation de Décrets

    A la suite de l'audience accordée au Cardinal Angelo Amato, SDB, Préfet de la Congrégation pour les causes des saints, le Pape a ordonné la promulgation des Décrets relatifs :

    au MARTYRE

    du serviteur de Dieu Oscar Arnulfo Romero y Galdámez (1917-1980), évêque salvadorien assassiné en haine de la foi le 24 mars 1980.

    des serviteurs de Dieu Michal Tomaszek (1960-1991) et Zbigniew Strazalkowski (1958-1991), prêtres franciscains polonais, ainsi qu'Alessandro Dordi (1931-1991), prêtre italien, assassinés au Pérou en haine de la foi les 9 et 25 août 1991.

    aux VERTUS HEROIQUES attribuées au serviteur de Dieu Giovanni Bacile (1880-1941), prêtre italien.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 3.2.15).

  • Du 6 au 13 mars 2015 : RDV à La Nuit des Témoins !

    Du 6 au 13 mars 2015,Nuit des Témoins,AED

    En 2014, ce sont 26 missionnaires qui ont été tués à travers le monde, plus que l’année dernière. Leur nom sera évoqué lors de cette 7ème édition de la Nuit des Té­moins le 6 mars à Avignon, le 8 à St Germain en Laye, le 10 à Dijon, le 11 à Troyes, le 12 à Toulouse et le 13 à Notre-Dame de Paris.

    Pour leur rendre hommage, de grands Témoins viendront nous partager ce que nos frères chrétiens vivent dans leur pays. Irak, Nigeria et Liban, autant de pays qui sont au cœur de l’actualité, seront à l’honneur cette année:

        Qui sont les grands témoins ?

    Mgr Sleiman, Irak
    Archevêque latin de Bagdad

    Mgr Kaigama, Nigeria
    Archevêque de Jos, Président de la Conférence des Evêques du Nigeria

    Sœur Hanan Youssef, Liban
    religieuse du Bon-Pasteur, responsable d’un dispensaire dans un camp de réfugiés syriens à Beyrouth

    Pour en savoir plus sur les grands témoins, cliquez ici.

        Où et quand les Nuits des Témoins ont-elles lieu ?

    Avignon : vendredi 6 mars, 20h Eglise du Sacré-Cœur avec Mgr Cattenoz

    Saint Germain en Laye : dimanche 8 mars, 20h30 Eglise Saint-Germain avec Mgr Aumônier

    Dijon : mardi 10 mars, 20h30, Cathédrale Saint-Bénigne

    Troyes : mercredi 11 mars, 20h, Eglise Saint-Bruno avec Mgr Stenger

    Toulouse : jeudi 12 mars, 20h, Cathédrale Saint-Etienne avec Mgr Le Gall

    Paris : vendredi 13 mars, 20h, Cathédrale Notre-Dame de Paris

    Source : AED.

  • J.-S. Bach : Suite pour violoncelle No. 5 en do mineur, BWV 1011 - IV. Sarabande

    Pieter Wispelwey, violoncelle

  • Méditation : l'oraison, ni "faire", ni "dire" !

    « L'important, ce n'est pas de beaucoup réciter ou dire à Dieu, c'est de Le laisser agir en nous.

    Quitter l'église parce qu'on ne sait pas quoi y « faire », parce qu'on ne sait pas quoi « dire » à Notre-Seigneur, est-ce avoir le sens religieux, le sens de l'oraison ?

    Aimer Dieu, c'est peut-être travailler pour Lui ; mais c'est surtout Lui donner entrée et place en moi ! C'est cela vouloir que son règne s'étende ! Recueillement vaut mieux qu'activité vocale ou cérébrale. »

    Père Jérôme (1907-1985), Vie contemplative - Théologie spirituelle III (Quatorzième thèse), Parole et Silence, 2007.

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    (Crédit photo)

  • Mardi 3 février 2015

    St Blaise, évêque et martyr

     St Blaise,évêque,martyr

    Chapelle Notre-Dame-de-Lhor (Notre-Dame-de-Pitié), ermitage à Métairies-Saint-Quirin en Moselle
    Vitrail de Saint-Blaise

    (Source)

  • Sainte Messe célébrée par le Pape François à la Basilique Saint-Pierre

    Présentation du Seigneur - XIXe Journée mondiale de la vie consacrée
    en présence des membres des Instituts de Vie Consacrée et des Sociétés de Vie apostolique

    Livret de la célébration

    Le Pape François a présidé ce lundi à 17h30 la Messe dans la basilique Saint-Pierre, célébration ouverte par la bénédiction des cierges, et une procession de cinquante religieux, parmi lesquels des religieuses engagées dans la lutte contre la traite des personnes et des sœurs qui œuvrent auprès des migrants ou des prisonniers.

    Au cours de son homélie, le Pape est revenu sur la Présentation de Jésus au temple, dont la liturgie fait mémoire ce 2 février. « Devant nous se tient l'icône de Marie qui chemine avec l'Enfant-Jésus dans les bras », a-t-il souligné, expliquant que  « le bras de Marie était comme l'escalier dans lequel le Fils de Dieu descendait vers nous ». Le Pape a ainsi développé la dynamique de Jésus, celui qui est descendu vers les hommes pour ensuite monter vers le Père. De ce double mouvement nous pouvons tirer des enseignements pour la vie consacrée a t-il souligné.

    « Jésus a emprunté le même chemin que nous pour nous indiquer le "chemin nouveau et vivant" (Lettre aux Hébreux) qui est lui-même, et pour nous, consacrés, il s'agit de l'unique chemin que concrètement et sans alternative nous devons parcourir avec joie et espérance ». Pour un religieux, progresser sur ce chemin signifie s'abaisser dans le service, « c'est à dire faire le même chemin que Jésus » a expliqué le Saint-Père, soulignant aussi que derrière la "règle" que suit toute personne consacrée, subsiste la "règle véritable" qui est celle de l’Évangile.

    Lors de la présentation de Jésus au temple, a poursuivi François, les figures de Siméon et d'Anne, qui accueillent Jésus, sont des personnes dociles à l'Esprit Saint, une incarnation de la sagesse. Cette sagesse est aussi l'une des vertus de la personne consacrée. Marie et Joseph suivent la loi du Seigneur sur la voie de l'obéissance, tandis que Siméon et Anne voient dans l'Enfant -Jésus l'accomplissement de la loi et des promesses de Dieu. Ils sont « capables de se réjouir ». Mais cette sagesse est parfois donnée aussi aux plus jeunes, a relevé le Pape, à condition qu'ils soient disponibles à parcourir la voie de l'obéissance à l'Esprit.

    Le Saint-Père a ainsi plaidé pour un renouvellement et une nouvelle vigueur de la vie consacrée, à travers un « grand amour de la règle », mais aussi à travers la « capacité de contempler et d'écouter les plus âgés de la congrégation ». Cette vie consacrée ne doit être ni "light" ni "désincarnée". « Guidons le peuple à Jésus comme nous nous laissons guider par Lui, a conclu le Pape, voilà ce que nous devons être : des guides accompagnés ».

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie traduit en français ci-dessous.

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  • 2 Février : Journée de la vie consacrée

    À l’initiative de Jean-Paul II en 1997, la journée de la vie consacrée a lieu chaque année le 2 février. Placée sous le signe de l’action de grâce, cette journée est destinée à toutes les personnes consacrées pour "célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles".

    Pourquoi une journée de la vie consacrée ?

    Lors de la 1ère journée de la vie consacrée en 1997, Jean-Paul II soulignait les trois buts de cette journée :

    - Une journée placée en premier lieu sous le signe de l’action de grâce "parce qu’il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Église par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères".

    - L’objectif de cette journée est aussi de mieux connaître et apprécier la vie consacrée. "En contemplant le don de la vie consacrée, l’Église contemple sa vocation la plus profonde, celle de n’appartenir qu’à son Seigneur, soulignait Jean-Paul II. La vie consacrée a pour mission prioritaire de garder vivante dans l’Église la forme historique de vie assumée par le Fils de Dieu quand il est venu sur cette terre".

    - Cette journée est enfin une invitation pour toutes les personnes consacrées "à célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles. Pour cela elles sont conviées à réfléchir sur le don reçu, à découvrir, dans un regard de foi toujours plus pur, le rayonnement de la beauté divine diffusé par l’Esprit dans leur forme de vie, à prendre conscience de leur mission incomparable dans l’Église pour la vie du monde".

    Pourquoi cette journée se déroule-t-elle le 2 février ?

    La journée de la vie consacrée est célébrée en la fête de la Présentation du Seigneur au temple. La présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix. Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.

    Les différentes formes de la vie consacrée

    La vie consacrée désigne aujourd’hui toute personne ou tout groupe de personnes qui s’engagent au célibat à cause du Christ et de l’Évangile. Elle recouvre traditionnellement les formes de vie suivantes : la vie religieuse apostolique, monastique et missionnaire, les Instituts séculiers, les sociétés de vie apostolique, les ermites, l’Ordre des vierges consacrées et les veuves consacrées.

    - La vie religieuse apostolique, monastique et missionnaire est une manière particulière de vivre le baptême. Il s’agit, comme pour tout chrétien, de suivre le Christ en vivant l’Évangile mais avec d’autres que l’on n’a pas choisis (vie communautaire), pour toujours (vœux définitifs, « publics ») et à la manière du fondateur ou de la fondatrice. Il existe de très nombreux instituts religieux (congrégations, ordres, monastères, etc ...). Chacun d’entre eux a été fondé par une ou plusieurs personnes qui ont été marquées par un visage particulier du Christ. Chaque institut a ainsi une « couleur » particulière, appelée charisme.

    - Les instituts séculiers sont des instituts de vie consacrée reconnus dans l’Église catholique depuis 1947. En France, 3 000 personnes environ, hommes ou femmes, célibataires ou veufs, sont membres d’une trentaine d’instituts séculiers. Ils vivent dans le monde, gardant leur profession, et ont pour mission d’y être présents, à la manière du sel ou du ferment, pour y faire progresser l’esprit de l’Évangile. Ils s’engagent définitivement à ce genre de vie par des vœux après plusieurs années de formation.

    - Les sociétés de vie apostolique : les prêtres, frères ou sœurs de ces "sociétés" ne sont pas religieux mais vivent en communauté. Ces sociétés se définissent d’abord par leur tâche apostolique, leur mission et non pas par le mode de vie.

    - Les vierges consacrées : Ce sont des femmes consacrées définitivement à Dieu dans le célibat et la chasteté, par l’évêque de leur diocèse. Elles se mettent au service de l’Église diocésaine, de manière individuelle sans rattachement à un groupe particulier.

    - Les ermites : Ce sont des hommes et femmes (souvent des religieux ayant « fait leurs preuves ») qui insistent sur la séparation intérieure et extérieure du monde, pour mieux souligner que l’homme ne vit que pour Dieu. Vie de silence et de solitude, de prière et de pénitence. Ils font profession publique des conseils évangéliques entre les mains de l’évêque.

    - Les veuves consacrées : Comme dès l’époque des apôtres, la consécration des veuves est à nouveau proposée aujourd’hui. Par le vœu de chasteté perpétuelle, ces personnes veuves se consacrent dans leur condition pour se donner à la prière et au service de l’Église.

    - De nouvelles formes de vie consacrée : des chrétiens choisissent de se lier entre eux pour s’entraider dans leur vie spirituelle ou en vue d’un objectif commun, un peu à la manière des associations loi 1901. Ces associations de fidèles et communautés nouvelles, d’une très grande variété, sont reconnues par l’Église. Leurs membres restent laïcs et le disent clairement : "Nous voulons vivre l’évangile en laïcs". Cependant, certains d’entre eux peuvent se consacrer à Dieu par un engagement privé et deviennent des "laïcs consacrés".

    Certains laïcs désirent partager l’idéal de vie chrétienne vécu par des instituts religieux. Ils leur demandent une forme de "rattachement". Cette manière de vivre, pour des laïcs, prend de l’ampleur depuis quelques années. Exemple au diocèse de Reims avec les "Laïcs Cisterciens de Notre-Dame d’Igny" : http://catholique-reims.cef.fr/spip....

    On emploie aussi l’expression de "famille évangélique" qui rassemble des chrétiens de vocations diverses (laïcs, religieux ...) se référant à une même spiritualité (franciscaine, dominicaine, ignatienne, etc ...).

    Source : Église de France et Diocèse de Reims.

  • Guillaume Dufay : Ave Maris Stella (pour 3 voix)

    Ensemble Pomerium - Dir. Alexander Blachly (1998)
    (Hymne des premières Vêpres)