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2 février

  • Angelus de ce dimanche 2 février 2020

    Avant de réciter la prière de l’Angélus place Saint-Pierre en cette fête de la Présentation du Seigneur, le Pape François est revenu sur l'attitude chrétienne « de l’émerveillement », qui nous emmène vers le mouvement du don.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du pape traduites en français sur Zenit.org.

  • 2 Février : Journée de la vie consacrée

    À l’initiative de Jean-Paul II en 1997, la journée de la vie consacrée a lieu chaque année le 2 février. Placée sous le signe de l’action de grâce, cette journée est destinée à toutes les personnes consacrées pour "célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles".

    Pourquoi une journée de la vie consacrée ?

    Lors de la 1ère journée de la vie consacrée en 1997, Jean-Paul II soulignait les trois buts de cette journée :

    - Une journée placée en premier lieu sous le signe de l’action de grâce "parce qu’il est beau et juste de remercier le Seigneur pour le grand don de la vie consacrée, qui enrichit et réjouit l’Église par la multiplicité des charismes et le dévouement de tant de vies totalement données au Seigneur et aux frères".

    - L’objectif de cette journée est aussi de mieux connaître et apprécier la vie consacrée. "En contemplant le don de la vie consacrée, l’Église contemple sa vocation la plus profonde, celle de n’appartenir qu’à son Seigneur, soulignait Jean-Paul II. La vie consacrée a pour mission prioritaire de garder vivante dans l’Église la forme historique de vie assumée par le Fils de Dieu quand il est venu sur cette terre".

    - Cette journée est enfin une invitation pour toutes les personnes consacrées "à célébrer ensemble et solennellement les merveilles que le Seigneur a accomplies en elles. Pour cela elles sont conviées à réfléchir sur le don reçu, à découvrir, dans un regard de foi toujours plus pur, le rayonnement de la beauté divine diffusé par l’Esprit dans leur forme de vie, à prendre conscience de leur mission incomparable dans l’Église pour la vie du monde".

    Pourquoi cette journée se déroule-t-elle le 2 février ?

    La journée de la vie consacrée est célébrée en la fête de la Présentation du Seigneur au temple. La présentation de Jésus au temple, consacré selon la prescription rituelle de l’époque au Seigneur comme tout garçon premier né, annonce le don de Jésus par amour de Dieu et des hommes et l’offrande suprême de la Croix. Cette journée a donc une importance particulière pour toute personne consacrée, qui, inspirée par le don bouleversant du Christ, aspire à son tour à donner sa vie et à tout abandonner pour marcher à sa suite.

    Les différentes formes de la vie consacrée

    La vie consacrée désigne aujourd’hui toute personne ou tout groupe de personnes qui s’engagent au célibat à cause du Christ et de l’Évangile. Elle recouvre traditionnellement les formes de vie suivantes : la vie religieuse apostolique, monastique et missionnaire, les Instituts séculiers, les sociétés de vie apostolique, les ermites, l’Ordre des vierges consacrées et les veuves consacrées.

    - La vie religieuse apostolique, monastique et missionnaire est une manière particulière de vivre le baptême. Il s’agit, comme pour tout chrétien, de suivre le Christ en vivant l’Évangile mais avec d’autres que l’on n’a pas choisis (vie communautaire), pour toujours (vœux définitifs, « publics ») et à la manière du fondateur ou de la fondatrice. Il existe de très nombreux instituts religieux (congrégations, ordres, monastères, etc ...). Chacun d’entre eux a été fondé par une ou plusieurs personnes qui ont été marquées par un visage particulier du Christ. Chaque institut a ainsi une « couleur » particulière, appelée charisme.

    - Les instituts séculiers sont des instituts de vie consacrée reconnus dans l’Église catholique depuis 1947. En France, 3 000 personnes environ, hommes ou femmes, célibataires ou veufs, sont membres d’une trentaine d’instituts séculiers. Ils vivent dans le monde, gardant leur profession, et ont pour mission d’y être présents, à la manière du sel ou du ferment, pour y faire progresser l’esprit de l’Évangile. Ils s’engagent définitivement à ce genre de vie par des vœux après plusieurs années de formation.

    - Les sociétés de vie apostolique : les prêtres, frères ou sœurs de ces "sociétés" ne sont pas religieux mais vivent en communauté. Ces sociétés se définissent d’abord par leur tâche apostolique, leur mission et non pas par le mode de vie.

    - Les vierges consacrées : Ce sont des femmes consacrées définitivement à Dieu dans le célibat et la chasteté, par l’évêque de leur diocèse. Elles se mettent au service de l’Église diocésaine, de manière individuelle sans rattachement à un groupe particulier.

    - Les ermites : Ce sont des hommes et femmes (souvent des religieux ayant « fait leurs preuves ») qui insistent sur la séparation intérieure et extérieure du monde, pour mieux souligner que l’homme ne vit que pour Dieu. Vie de silence et de solitude, de prière et de pénitence. Ils font profession publique des conseils évangéliques entre les mains de l’évêque.

    - Les veuves consacrées : Comme dès l’époque des apôtres, la consécration des veuves est à nouveau proposée aujourd’hui. Par le vœu de chasteté perpétuelle, ces personnes veuves se consacrent dans leur condition pour se donner à la prière et au service de l’Église.

    - De nouvelles formes de vie consacrée : des chrétiens choisissent de se lier entre eux pour s’entraider dans leur vie spirituelle ou en vue d’un objectif commun, un peu à la manière des associations loi 1901. Ces associations de fidèles et communautés nouvelles, d’une très grande variété, sont reconnues par l’Église. Leurs membres restent laïcs et le disent clairement : "Nous voulons vivre l’évangile en laïcs". Cependant, certains d’entre eux peuvent se consacrer à Dieu par un engagement privé et deviennent des "laïcs consacrés".

    Certains laïcs désirent partager l’idéal de vie chrétienne vécu par des instituts religieux. Ils leur demandent une forme de "rattachement". Cette manière de vivre, pour des laïcs, prend de l’ampleur depuis quelques années. Exemple au diocèse de Reims avec les "Laïcs Cisterciens de Notre-Dame d’Igny" : http://catholique-reims.cef.fr/spip....

    On emploie aussi l’expression de "famille évangélique" qui rassemble des chrétiens de vocations diverses (laïcs, religieux ...) se référant à une même spiritualité (franciscaine, dominicaine, ignatienne, etc ...).

    Source : Église de France et Diocèse de Reims.

  • Angélus de ce dimanche 2 février 2014

    « Que se passerait-il s’il n’y avait pas de sœurs dans les hôpitaux, dans les missions, dans les écoles ? ». Le Pape François, lors de l’Angélus de ce dimanche 2 février, solennité de la Présentation de Jésus au Temple, et XVIIIème Journée de la vie Consacrée, a rendu un hommage appuyé aux religieuses engagées au quotidien au cœur de nos sociétés. Face à une foule qui a bravé le mauvais temps et la pluie persistante, le Pape a rappelé « l’importance pour l’Église de ceux qui ont accueilli la vocation de suivre Jésus de près sur la voie des conseils évangéliques ».

    Faisant le parallèle entre la présentation et la consécration de Jésus, par Marie et Joseph, à Dieu selon la loi hébraïque, et le don particulier de sa propre vie, suivant l’exemple de Jésus, « vierge, pauvre et obéissant », le Pape François rappelle qu’avant tout, « cette offre de soi-même concerne chaque chrétien, parce que nous sommes tous consacrés à Lui par le baptême ». Cette offrande de soi se manifeste dans « la famille, au travail, dans le service à l’Église, dans les œuvres de miséricorde ». Mais une telle décision « est vécue de manière particulière par les religieux, les moines, et les laïcs consacrés, qui via leurs vœux, appartiennent à Dieu de manière pleine et exclusive. »

    Ces personnes deviennent ainsi « totalement dévouées à leurs frères pour porter la lumière du Christ là où les ténèbres se font plus épaisses, et pour répandre son espérance dans les cœurs méfiants. » Ces personnes sont également, rappelle le Pape, « des signes de Dieu dans les différents environnements de la vie, elles sont le levain pour la croissance d’une société plus juste et fraternelle, elles sont la prophétie du partage avec les petits et les pauvres. »

    La vie consacrée apparait donc pour ce qu’elle est : « un don de Dieu à l’Église et à son peuple. » Et le Pape François souligne avec force que ces « présences, dont nous avons tant besoin, renforcent et rénovent l’engagement en faveur de la diffusion de l’Évangile, de l’éducation chrétienne, de la charité envers les plus nécessiteux, de la prière contemplative ; l’engagement en faveur de la formation humaine et spirituelle des jeunes et des familles ; l’engagement en faveur de la justice et de la paix au sein de la famille humaine. »

    Il est donc nécessaire de « valoriser avec gratitude les expériences de vie consacrée et d’approfondir la conscience des divers charismes et spiritualité. Il faut prier pour que de nombreux jeunes répondent “oui” au Seigneur qui les appelle à se consacrer totalement à Lui pour un service désintéressé à leurs frères. » Pour promouvoir les vocations, le Pape a confirmé que l’année 2015 sera dédiée à la vie consacrée.


    Après la prière de l’Angélus, le Pape François a salué et encouragé les associations, les mouvements et les centres culturels qui « sont engagés dans la défense et la promotion de la vie » alors qu’est célébrée en Italie la Journée pour la Vie, avec pour thème cette année : « Générer du futur ». Le Pape s’unit ainsi aux évêques italiens pour rappeler que « chaque enfant est le visage du Seigneur amant de la vie, don pour la famille et la société. » « Que chacun, selon son propre rôle et dans son propre environnement, se sente appelé à aimer et à servir la vie, à l’accueillir, à la respecter et à la promouvoir, spécialement quand elle est fragile et qu’elle a besoin d’attention et de soins, du ventre de la mère jusqu’à sa fin sur cette terre. »

    Le Pape a eu également une pensée pour les Italiens touchés par les intempéries qui ont provoqué des inondations à Rome et en Toscane.

    Source : Radio Vatican.

  • Méditation : Purification de Marie & Présentation du Seigneur au Temple

    « Offre ton fils, Vierge sainte, et présente au Seigneur le fruit béni de tes entrailles (Lc 1,42). Offre pour notre réconciliation à tous le sacrifice saint, le sacrifice agréable à Dieu (Rm 12,1). Dieu le Père accueillera pleinement cette offrande nouvelle, ce très précieux sacrifice, dont lui-même parle en ces termes : Voici mon Fils bien-aimé ; en lui, toute ma joie (Mt 3,17 ; 17, 5).

    Mais cette offrande-ci, mes frères, paraît bien légère : on se contente de la présenter devant le Seigneur, de la racheter avec des oiseaux, et aussitôt on la reprend et l’emporte. Viendra le jour où ce n’est plus dans le Temple, ni entre les bras de Syméon qu’il sera offert, mais en dehors de la ville et entre les bras de la croix. Viendra le jour où il ne sera plus racheté par un sang autre, mais où il rachètera les autres par son propre sang (He 9,12), car Dieu le Père l’a envoyé comme rédempteur pour son peuple (Ps 110,9). Ce sera alors le sacrifice du soir, tandis que maintenant, c’est le sacrifice du matin. Celui-ci, certes, est plus joyeux, mais l’autre sera plus plénier : celui-ci est offert au temps de sa naissance, celui-là le sera dans la plénitude de son âge (Ep 4, 13).

    À l’un comme à l’autre pourtant peut s’appliquer cette prédiction du Prophète : Il a été offert, parce que lui-même l’a voulu (Is 53, 7). En effet, même maintenant [dans le Temple], il a été offert non parce qu’il en avait besoin, ni que la Loi le lui imposait, mais parce qu’il l’a voulu. Et de même, il a été offert sur la croix non parce que le juif a été plus fort, ni que lui-même le méritait, mais parce qu’il l’a voulu.
    [...]

    Mais qu’allons-nous offrir, nous, mes frères, et que rendrons-nous au Seigneur pour tout ce qu’il nous a donné (Ps 115,12) ? Lui, il a offert pour nous la plus précieuse victime qu’il possédait ; en vérité, il ne pouvait en être de plus précieuse. Nous aussi donc, faisons ce qui est en notre pouvoir : offrons-lui ce que nous avons de meilleur : nous-mêmes ! Lui s’est offert lui-même (He 9,14) : qui es-tu, toi, pour hésiter à t’offrir toi-même ?
    [...]

    Frères, au Seigneur qui allait mourir, les juifs offraient des victimes mortes. Mais maintenant désormais je suis vivant, dit le Seigneur ; je ne veux pas la mort du pécheur, mais plutôt qu’il se convertisse et qu’il vive (Ez 33,11). Le Seigneur ne veut pas ma mort ; et moi, je ne lui offrirais pas volontiers ma vie ? Tel est en effet le sacrifice d’apaisement, le sacrifice agréable à Dieu, le sacrifice vivant (Rm 12,1). »

    St Bernard de Clairvaux, 3ème Sermon pour la Purification (2,3-5 & 3,1,3).
    Source : Famille cistercienne.

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    Fresque de Fra Angelico (1440)

  • Messe pour la Fête de la Présentation du Seigneur, présidée par le Pape François

    Livret de la célébration

    Des chandelles bénies par le Pape illuminent la basilique Saint-Pierre. Le chœur chante « O lumière radieuse, splendeur éternel du Père » lorsque avancent dans la nef 25 femmes et 25 hommes de diverses congrégations religieuses venant de tous les continents. Une procession de 50 religieux a ainsi ouvert la messe célébrée ce dimanche 2 février par le Pape pour la Fête de la Présentation du Seigneur et la XVIIIe Journée mondiale de la vie consacrée.

    Homélie du Pape François

    « La fête de la Présentation de Jésus au Temple est aussi appelée la Fête de la Rencontre : dans la liturgie, au début, on dit que Jésus va à la rencontre de son peuple, c'est la rencontre entre Jésus et son peuple ; lorsque Marie et Joseph ont conduit leur enfant au Temple de Jérusalem, ce fut la première rencontre entre Jésus et son peuple, représenté par les deux personnes âgées Siméon et Anne.

    Ce fut aussi une rencontre au sein de l'histoire du peuple, une rencontre entre les jeunes et les anciens : les jeunes étaient Marie et Joseph, avec leur nouveau-né ; et les anciens étaient Siméon et Anne, deux personnages qui ont toujours fréquenté le Temple.

    Nous devons remarquer ce que l'évangéliste Luc nous dit d'eux, comment il les a décrits. De Notre-Dame et de St Joseph, il répète quatre fois qu'ils ont voulu faire ce qui était prescrit par la loi du Seigneur (cf. Lc 2,22.23.24.27). On perçoit ainsi que les parents de Jésus ont la joie d'observer les préceptes de Dieu, oui, la joie de marcher selon la loi du Seigneur ! Ce sont deux jeunes mariés, ils viennent juste d'avoir leur bébé, et ils sont tout animés du désir d'accomplir ce qui est prescrit. Ce n'est pas quelque chose d'extérieur, ce n'est pas pour se sentir bien, non ! C'est un désir fort, profond, plein de joie. C'est ce que dit le Psaume : "La voie de tes exigences est ma joie ... ta loi fait mes délices" (119,14.77).

    Et que dit saint Luc des personnes âgées ? Il souligne plus d'une fois qu'ils ont été guidés par l'Esprit Saint. De Siméon il affirme qu'il était un homme juste et pieux, qu'il attendait la consolation d'Israël, et que l'Esprit Saint était sur lui (2,25) ; il dit que le Saint-Esprit lui avait annoncé qu'avant de mourir il aurait vu le Christ, le Messie (v. 26) ; et finalement il est allé au Temple poussé par l'Esprit (v. 27). A propos d'Anne il dit alors que c'était une prophétesse (v. 36), qui était inspirée par Dieu ;  et qu'elle était toujours dans le Temple servant Dieu dans le jeûne et la prière (v. 37). Bref, ces deux anciens sont pleins de vie ! Ils sont pleins de vie, parce qu'ils sont animés par l'Esprit Saint, dociles à son action, sensibles à ses exigences...

    Et voici la rencontre entre la Sainte Famille et ces deux représentants du peuple saint de Dieu. Au centre il y a Jésus. C'est Lui qui fait tout avancer, qui attire les uns et les autres au Temple, qui est la maison de son Père.

    C'est une rencontre entre jeunes gens pleins de joie à observer la loi du Seigneur et les anciens remplis de joie par l'action de l'Esprit Saint. C'est une rencontre singulière entre l'observance et la prophétie, où les jeunes sont obéissants et les anciens sont prophétiques ! En fait, si nous réfléchissons bien, l'observance de la Loi est animée par le même Esprit, et la prophétie avance sur le chemin tracé par la Loi. Qui, plus que Marie est pleine de l'Esprit Saint ? Qui mieux qu'elle est docile à son action ?

    À la lumière de cette scène évangélique, regardons la vie consacrée comme une rencontre avec le Christ : c'est Lui qui vient vers nous, amené par Marie et Joseph, et nous nous allons vers Lui, guidés par l'Esprit Saint. Mais le centre c'est Lui. Lui qui fait tout avancer, Lui qui nous attire au Temple, à l’Église, où l'on peut le rencontrer, le reconnaître, l'accueillir, l'embrasser.

    Jésus vient à notre rencontre dans l’Église grâce au charisme fondamental d'un Institut : il est beau de penser ainsi à notre vocation ! Notre rencontre avec le Christ a pris sa forme dans l'Église par le charisme de son témoignage, de l'un de ses témoins. Cela nous étonne toujours et nous fait rendre grâce.

    Et même dans la vie consacrée on vit la rencontre entre les jeunes et les anciens, entre l'obéissance et la prophétie. Ne les voyons pas comme deux réalités opposées ! Laissons plutôt le Saint-Esprit les animer tous les deux, et le signe de cela est la joie : la joie d'obéir, de cheminer dans une règle de vie ; et la joie d'être conduit par l'Esprit, jamais rigides, jamais fermés, toujours ouverts à voix de Dieu qui parle, qui ouvre, qui conduit, qui nous invite à marcher vers l'horizon.

    Il est bon que les anciens communiquent leur sagesse aux jeunes ; et il est bon que les jeunes recueillent ce patrimoine d'expérience et de sagesse, et qu'ils le fassent avancer, non pas pour le stocker dans un musée, mais pour le faire avancer, pour relever les défis que la vie nous présente, de le faire avancer pour le bien de leurs familles religieuses respectives et de toute l'Église.

    La grâce de ce mystère, le mystère de la rencontre, nous éclaire et nous réconforte sur notre chemin.

    Amen. »

    Texte original italien sur le site internet du Vatican.

  • Journée mondiale de la vie consacrée

    En 1997, le Pape Jean-Paul II a initié le jour de la Présentation comme la 1ère Journée mondiale de la vie consacrée.

    « Je désire ... que la célébration de la journée de la vie consacrée en cette fête liturgique rassemble les personnes consacrées et le peuple chrétien pour chanter avec la Vierge Marie, les merveilles que le Seigneur accomplit encore en tant de ses fils et de ses filles et pour manifester à tous que la condition du peuple saint de Dieu est d'être un peuple entièrement consacré au Seigneur. »

    « Que la Vierge Marie qui eut le très grand privilège de présenter au Père, Jésus Christ, son Fils Unique, comme une offrande pure et sainte, nous garde dans l'action de grâce envers le Seigneur pour le don de la vie consacrée et pour les merveilles qu'elle a accomplies pour le bien de toute l'humanité. »

    Bx Jean-Paul II, extraits du Message pour la 1ère Journée de la vie consacrée, 16 janvier 1997.

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  • La Manif pour tous du 2 février - Rappel

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    Tous à Paris ou à Lyon dimanche 2 février !
    Pour défendre la famille et l'enfant !

    Après les manifestations nationales 2013 (13 janvier, 24 mars et 26 mai), La Manif Pour Tous invite tous les citoyens à revenir à Paris ou à Lyon, dimanche 2 février pour défendre les familles qui sont aujourd’hui attaquées dans de multiples domaines :

    Projet de loi Famille, fabrication d’enfant sans père (PMA pour couple de femmes), mères porteuses, diffusion de l’idéologie du genre à l’école, réduction du congé parental, etc.

    Alliance VITA, membre du collectif de La Manif Pour tous, soutient cette initiative et invite ses sympathisants à répondre présent à cet appel.

    Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA et porte parole de La Manif Pour Tous, insiste dans son message sur la défense des plus fragiles, des enfants, des sans-voix : « Ils sont notre avenir. C’est pour eux que nous devons tenir et durer. C’est en leur nom que nous descendrons à nouveau dans la rue le 2 février, pour deux manifestations capitales à Paris et à Lyon ! »

    Cette nouvelle journée de mobilisation ne sera pas seulement nationale, puisque d’autres citoyens européens manifesteront dans leur capitale en même temps : Bruxelles, Budapest, Luxembourg, Madrid, Riga, Rome, Varsovie (et même Buenos Aires, Taïwan…).

    Aucune voix ne doit manquer pour défendre les familles !

    Des cars et des trains spéciaux sont organisés depuis tous les départements.
    Si vous n'avez pas déjà réservé votre place, rendez-vous sur www.lamanifpourtous.fr
  • Tribune du cardinal Barbarin, à propos de la Manif pour tous

    « Après une année de mobilisation, on entend ici ou là que le Mariage pour Tous aurait divisé les Français, et les catholiques en particulier. C’est vrai pour une part. Mais ce qui frappe aussi, ce sont les nouvelles convergences qui sont nées, parfois inattendues. Je n’oublierai pas, par exemple, le président du Conseil Régional du Culte Musulman, de Rhône-Alpes, répondant à la presse à mes côtés, le 13 janvier 2013 : « Non, il ne faut pas cette loi pour la France ! » Intérieurement, j’entendais : « Que votre oui soit oui ; que votre non soit non ! » Et je me disais : « Il sait dire non, lui, avec douceur et fermeté. »

    Des dialogues ont été amorcés et approfondis, ce qui a permis de connaître et de comprendre comme jamais auparavant, la situation de personnes homosexuelles. Plusieurs d’entre elles m’ont encouragé à manifester.

    Pour de nombreux chrétiens, ce fut l’occasion de mettre en œuvre la dernière consigne de Jésus : « Vous serez mes témoins. » Parmi les témoignages, j’en retiens trois : la pétition de 700 000 signataires « oubliée » par le Conseil Économique Social et Environnemental, les foules innombrables qui ont envahi les rues de Paris et les places de nos villes de Province en 2013, puis l’émergence forte, respectueuse et silencieuse des veilleurs.

    Chez les « Anti-Mariage pour Tous », on observe toutefois désormais deux groupes qui s’opposent : les « Jusqu’au-boutistes », capables d’organiser une manifestation nommée « jour de colère » avec l’envie d’en découdre, et les « A-quoi-bonistes » qui considèrent que la grande bataille du mariage étant perdue, il faut passer à autre chose, comme si le vote de la loi invalidait désormais tout débat.

    Il s’agit là, à mon avis, de chemins étrangers à ce que nous indique l’Évangile. Le Seigneur ne nous demande pas une obligation de résultats… Nous n’avons pas été envoyés pour gagner, mais pour témoigner car, au soir de notre vie, nous ne serons pas jugés sur nos victoires mais sur l’amour, et selon un seul critère, essentiel, celui de notre attitude vis-à-vis des plus petits.

    Faut-il continuer à prier, parler, agir et à se manifester ? « Oui », et ce au nom même de l’Évangile du jugement dernier que l’on pourrait prolonger ainsi : « J’ai été privé d’un de mes parents dès ma naissance, et vous ne vous êtes pas manifestés ! »

    Le changement de civilisation annoncé par Christiane Taubira se joue maintenant, spécialement dans le cadre de la Loi « Familles ». Elle ne parlera ni de GPA, ni de PMA mais on sait que, chassées par la porte officielle, ces questions rentreront par la fenêtre des amendements. On dit aussi que le gouvernement attend l’avis du Comité consultatif national d’éthique, mais on a pris soin d’écarter des voix discordantes.

    Si l’accès à la PMA et la GPA est ouvert, c’est toute la filiation qui se trouvera bouleversée et désorientée. Pour la première fois, verra le jour une génération d’enfants privés intentionnellement de l’un de leurs parents. Qu’on pense simplement aux arbres généalogiques, tels qu’ils sont symbolisés jusqu’à ce jour, et tels qu’ils pourraient l’être demain : « Seules les fleurs artificielles n’ont pas besoin de racines » prévenait le philosophe.

    Au fond, ces mesures consacreraient le droit de l’adulte sur le droit de l’enfant, le droit du plus fort sur celui du plus faible… déjà terriblement mis à mal par la loi sur l’avortement, qui se présentait comme une loi d’exception pour répondre à des situations de détresse, et que nous voyons dériver à vive allure depuis quelques décennies. Faudra-t-il supporter une nouvelle fois l’injustice revêtue des habits de la loi ? Chacun d’entre nous peut, aujourd’hui, reconnaître son existence comme le fruit de l’union d’un homme et d’une femme, quels qu’aient été les frasques ou les accidents de la vie de nos ancêtres, de nos parents... Qu’en sera-t-il demain ? Que dirons-nous aux enfants qui nous demanderont comment nous avons laissé faire cela ?

    Heureusement, une parole traverse les siècles et les cultures, c’est celle de la conscience, inscrite dans le cœur et l’esprit des hommes. La Parole de Dieu l’éclaire et la rappelle. Il faut remercier tous les veilleurs : ils ne s’endorment pas et nous aident à rester vigilants. Pour les enfants sans naissance, sans parents, sans voix, pour les personnes sans âge, sans avenir, pour les sans-papiers, sans-pays, sans-domicile-fixe… Et pour tous les « sans » qui sont nos prochains d’aujourd’hui, la parabole du Bon Samaritain m’interpelle : moi, Philippe, prêtre, je ne peux pas « passer mon chemin » !

    Le 2 février, à Lyon, ce sera le sens de ma présence à La Manif pour Tous. »

    Cardinal Philippe Barbarin, archevêque de Lyon.

    Source : Église catholique à Lyon.

  • Appel de La Manif pour tous pour la marche du 2 février

    Tous volontaires à Paris & Lyon le 2 février : la Manif pour tous appelle au rassemblement, et recrute ! Nous serons une nouvelle fois très nombreux. Nous avons besoin de milliers de bénévoles pour contribuer au succès de la Manif pour tous.
    Paris, Lyon, Bruxelles, Madrid, Rome... Le 2 février, La Manif pour tous se mobilise partout en Europe. Mobilisez-vous pour encadrer les manifestations parisienne et lyonnaise : "On compte sur vous !"