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  • Présentation du Directoire homélitique

    Ce matin près la Salle de Presse, le Cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrement, a présenté le Directoire homélitique composé par son dicastère sous son prédécesseur le Cardinal Cañizares Llovera. Il était accompagné du Secrétaire Mgr Arthur Roche et du Sous Secrétaire le P. Corrado Maggione, SMM. Pour beaucoup de fidèles, a dit le Cardinal, la qualité l'homélie décide du jugement de toute la célébration. "Certes, la messe ne se réduit pas à l'homélie, mais revêt une grande importance dans la participation à l'Eucharistie, l'écoute de la Parole et la communion. Ce directoire n'est pas né par hasard. Il est destiné à améliorer la prédication des prêtres... L'homélie doit d'abord être directement liée à l’Écriture, et tout particulièrement à l’Évangile qui doivent l'éclairer... C'est pourquoi Benoît XVI encourageait à répondre à une attente dans son exhortation Sacramentum Caritatis". Puis dans Verbum Domini, il parlait "d'un art devant être cultivé" et appelait de ses vœux l'élaboration d'un directoire "destiné à aider les prédicateurs à préparer cet exercice de leur ministère... L'homélie est un service liturgique réservé aux ministres ordonnés, appelés à servir la Parole selon la foi de l’Église et non selon leur propre fantaisie. L'homélie n'est pas un banal discours mais un message inspiré par la Parole adressé aux croyants dans le cadre d'une action liturgique. Son but est d'encourager à pratiquer l’Évangile". Et de recommander, comme dans le Directoire, l'usage du lectionnaire qui contient les lectures bibliques du calendrier liturgique. "Dans la liturgie, l'acteur principal est Dieu par l'entremise du Christ et la puissance de l'Esprit. Il est clair que la préparation du prêtre doit se nourrir d'étude et de prière, d'expérience de Dieu et de connaissance de la communauté, d'amour de l'Eucharistie, du Christ et de l’Église".

    Le Directoire homélitique s'ouvre par un décret de son ancien Préfet, le Cardinal Antonio Cañizares Llovera, en date du 29 juin dernier : Il est significatif, écrit-il, "que le Pape François ait consacré une place considérable à l'homélie dans son exhortation apostolique Evangelii Gaudium. Le Synode des évêques avait mis en lumière les défauts en la matière sujet, à la suite d'ailleurs des exhortations post-synodales Verbum Domini et Sacramentum Caritatis de Benoît XVI. Le présent directoire a également pris en compte les indications de la Constitution concilaire Sacrosanctum Concilium, tout comme du Magistère successif ou des Praenotanda de l'Ordo Missae Lectionum et de l'Institutio Generalis Missalis Romani.

    Le présent Directoire homilétique est articulé en deux parties.

    La première partie, intitulée L'homélie et le contexte liturgique, décrit la nature, le rôle, le contexte et certains de ses aspects : Le Ministre ordonné seul compétent, la référence à la Parole de Dieu, sa préparation et ses destinataires.

    Dans la deuxième partie, Ars Praedicandi, fournit la méthodologie et la substance de ce que le prédicateur doit connaître et prendre en considération lors de la préparation de son homélie et de prononciation. Des clefs de lecture sont proposés, de manière indicative et non exhaustive, pour les messes du cycle dominical et festif selon l'année liturgique (Triduum et temps pascal, Carême, Avent, temps de Noël et temps ordinaire), avec des indications pour la messe quotidienne, la messe de mariage et la messe de funérailles. Sont explicités les exemples et critères mis en évidence dans la première partie, à savoir la typologie entre l'Ancien et le Nouveau Testament, l'importance de l’Évangile, l'ordre des lectures, les liens entre liturgie de la Parole et liturgie eucharistie, le message biblique, le rapport entre la célébration et la vie, entre l'écoute de Dieu et l'assemblée.

    Le document est suivi de deux annexes. Dans la première, afin de montrer la relation entre l'homélie et la doctrine, on fournit des références prises dans le Catéchisme à propos des sujets des lectures du dimanche selon des trois cycles annuels. La deuxième annexe propose des références aux textes de documents du magistère relatifs à l'homélie.

    Soumis à l'approbation des Membres de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, après avoir été examiné et approuvé lors des réunions ordinaires des 7 février et 20 mai 2014, le document a été présenté au Saint-Père, qui a approuvé sa publication. La Congrégation ose espérer que grâce au Directoire homélitique l'homélie soit toujours plus une expérience intense et heureuse de l'Esprit, une rencontre réconfortante avec la Parole, une source constante de renouveau et de croissance, ainsi que l'a recommandé Evangelii Gaudium. Chaque homélie, dans le sillage de l'Apôtre Paul, doit exprimer une conviction: Dans la mesure où Dieu nous a jugé aptes à recevoir en garde l’Évangile, nous ne devons pas plaire aux hommes, mais à Dieu, qui juge notre intentions.

    A charge des Conférences épiscopales, les traductions dans les principales langues seront supervisés par le dicastère, et rendues définitives quelles que soient les objections contraires.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 10.2.15).

    Texte intégral des interventions (en italien) sur le site internet du Vatican.

  • Giuseppe Tartini (1692-1770) : Sonate pour violon No. 17

    Chiara Banchini, violon baroque

  • Méditation : L'été et l'hiver de l'âme

    « Les jours sont plus sereins durant l'été, et plus sombres durant l'hiver ; voilà l'état d'une âme dévote ; lorsque la grâce de Dieu l'éclaire, alors elle découvre les choses les plus cachées, elle chante, elle est dans la joie.
    Mais au temps de la tentation, lorsque que Dieu la prive de la grâce de la dévotion, elle se trouve froide, comme durant l'hiver ; l'entendement est obscurci, le cœur est tout tremblant ; c'est alors que la patience lui est nécessaire, et plus agréable à Dieu : les vertus croissent dans l'adversité, les récompenses éternelles sont redoublées par la patience.
    Les châtiments humilient l'âme, et la purifient, ils confondent l'orgueil et la vaine gloire.
    Tandis que l'âme est unie au corps, elle y souffre diverses épreuves, afin que son amour pour Jésus-Christ redouble.
    C'est un grand art, et une grande vertu, que de faire un bon usage des biens et des maux.
    Mon âme, bénissez le Seigneur en tout temps : louez Dieu jour et nuit ; vous en serez récompensée sur la terre et dans le Ciel ; vous tirerez avantage de l'adversité, comme de la prospérité, et de la tristesse, comme de la joie.
    Voilà pourquoi l'Apôtre disait, que tout tourne en bien pour ceux qui aiment Dieu (Rm 8, 28), et que ceux qui le craignent ne manquent de rien. Heureux ceux qui suivent la volonté de Dieu en toutes choses. »

    Suite de l'Imitation de Jésus-Christ ou opuscules de Thomas A Kempis, traduits du latin d'Horstius par Monsieur l'Abbé de Bellegarde (Traité des vertus, chap. III), Cinquième édition, A Paris, De l'Imprimerie de Jacques Collombat, 1738 (1ère éd. 1702).

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    (Crédit photo)

  • Mardi 10 février 2015

    Ste Scholastique, vierge

     Ste Scholastique,vierge,soeur,St Benoît

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Le vestibule du Carême - Summorum Pontificum

    communicantes_n86_fevrier2015-page-001.jpgMes bien aimés paroissiens,

    S’il y a bien une période de l’année liturgique où le calendrier traditionnel nous différencie de la réforme paulinienne, c’est bien celle de la Septuagésime dans laquelle nous sommes entrés depuis le début de ce mois. Beaucoup de prêtres ou de fidèles sont en effet surpris de voir, en cette période, que nous utilisons déjà des ornements violets, alors qu’ils utilisent encore ceux de couleur verte.

    Les acteurs de cette réforme liturgique ont en effet, de façon inexplicable, supprimé le temps de la Septuagésime, antique élément du rit romain, sans égard pour son ancienneté et son universalité. La Septuagésime avait même été conservée dans le Book of Common Prayer des Anglicans et chez nombre de communautés luthériennes ! Pourtant, dans toutes les traditions liturgiques, le Carême est précédé d’une période pénitentielle. Les plus anciens témoignages de cette période d’avant-Carême remontent au IVème siècle (saint Grégoire l’Illuminateur, saint Ephrem, Egérie à Jérusalem). Les Coptes d’Egypte et d’Ethiopie, les catholiques de rit Mozarabe et les Assyro-Chaldéens connaissent aussi une telle période. A partir du début du VIème siècle, l’avant-Carême se développe et s’étend sur les trois semaines précédant le Carême (rits romain, ambrosien, byzantin, arménien, syro-jacobite, maronite) Nous ne devons donc pas avoir honte de ce temps liturgique vénérable pourtant, et hélas, supprimé dans la nouvelle liturgie !

    On a pu dire du temps de la Septuagésime qu’il est le « vestibule du carême » : en effet, ces trois dimanches sont comme trois paliers qui nous conduisent, par une gradation très étudiée, jusqu’au seuil du grand temps liturgique où seront dispensées en abondance les grâces de la pénitence, de la conversion, de l’intériorité, de l’approfondissement de notre vie chrétienne et du salut… Cet « avant-Carême » nous prédispose donc non seulement à y entrer mais surtout à y bien entrer. Ce n’est pas au matin du mercredi des cendres que nous devrons tout à coup nous mettre à penser aux efforts de conversion et de pénitence qui nous sont les plus nécessaires. Ce n’est pas le jour de l’entrée en Carême que, de manière impromptue, nous devrons réfléchir à l’ascèse qui devra être la nôtre pendant ce temps et en déterminer les résolutions ! Procéder ainsi serait le meilleur moyen de rater notre Carême. Et voilà pourquoi l’Eglise – en Mère réaliste et en excellente pédagogue – a institué ce temps de la Septuagésime.

    En nous mettant en face des enjeux de notre vie et de nos responsabilités, le temps de la Septuagésime nous invite à une réflexion – raisonnable, méthodique et posée – sur la stratégie qui s’impose à chacun de nous pour notre conversion à l’amour divin, en vérité, en profondeur et avec efficacité. Chaque année, nous insistons sur le fait que le Carême est l’un des temps les plus importants de notre vie chrétienne et que – malheureusement ! – beaucoup trop de fidèles ne le préparent pas, puis le vivent de manière routinière, superficielle, ou trop purement formelle, et donc sans réel profit spirituel.

    Et bien, comme nous le permet notre belle Liturgie Traditionnelle, profitons du temps de la Septuagésime pour entrer pleinement, généreusement mais aussi sans retard dans le saint temps du Carême !

    Abbé Brice Meissonnier, fssp

    Source : Communicantes Numéro 86 - Février 2015

  • Franz Schubert : Sonate pour piano No. 13 en la majeur D664

    Wilhelm Kempff, piano

  • Méditation : de l'assiduité dans la prière

    « Aux premiers moments de chaque jour, disait le Prophète Roi, j'irai me présenter devant vous, Seigneur, pour implorer vos miséricordes. Là je considèrerai que vous êtes un Dieu saint, qui hait infiniment l'iniquité. (Ps 5, 5 ?)
    Que n'ai-je toujours suivi l'exemple de ce saint Roi, ô mon Dieu ! Sous prétexte de satisfaire à de prétendus besoins du corps, souvent je me suis lâchement abandonné au sommeil ; et je me suis privé par là les jours entiers de la nourriture spirituelle que je devais à mon âme, et qu'elle aurait trouvée dans la prière.
    Hélas ! Seigneur, j'éprouve à toute heure ma faiblesse pour le bien, et je m'en plains ; c'est de moi seul que je dois me plaindre. J'envie la force et le courage des saintes âmes pour pratiquer la vertu : c'est le pain de l'oraison qui les leur donne ; que n’imitè-je leur assiduité et leur confiance à s'en nourrir chaque jour dans la prière, et à prévenir pour cela toute autre occupation qui pourrait les en distraire ?
    Les vertus sont les seules richesses de l'homme chrétien : quelle plus grande indigence que la mienne ! mais à qui tient-il, ô mon Dieu, que je ne sois riche ? Ces richesses ne sont pas celles que le hasard donne : elles doivent être le fruit de mes efforts pour seconder la grâce ; et je suis dans une langueur extrême, faute de vouloir prendre la divine nourriture qui me doit fortifier.
    Il est vrai que j'ai souvent du dégoût pour cette divine nourriture : mais c'est faute de la prendre que je m'en suis dégoûté. Le mondain qui cherche la nourriture dans les plaisirs du siècle, ne trouve que du dégoût dans l'usage qu'il en fait. Il arrive tout le contraire à vos serviteurs, ô mon Dieu, qui se nourrissent de la prière : Votre conversation n'a rien d'amer (Sap. 8, 16), l'usage ne fait qu'en augmenter le goût. »

    P. Paul Segneri (1624-1694) s.j., La manne céleste de l'âme, ou Méditations sur des passages choisis de l’Écriture Sainte, pour tous les jours de l'année, Tome II (Juillet Ier jour, Entretien), Traduit de l'italien, A Bruxelles, Chez Simon T'Serstevens, 1714.

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    (Crédit photo)

  • Lundi 9 février 2015

    St Cyrille d'Alexandrie, évêque et docteur

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Angélus de ce dimanche 8 février 2015

    Soigner un malade, l'accueillir, c'est servir le Christ

    « Prêcher et guérir, telles sont les principales activités de Jésus dans sa vie publique. Avec la prédication, il annonce le Règne de Dieu et avec les guérisons, il prouve que Dieu est nous est proche, qu’Il est parmi nous ». Lorsque Jésus annonce et accompli le Salut des hommes, il montre une attention particulière pour ceux qui sont blessés dans leurs corps et dans leurs âmes : les pauvres, les pécheurs, les possédés, les malades et les personnes mises au ban de la société. L’Évangile de Marc de ce dimanche narre quelques-unes de ces guérisons et le Pape François en profite pour proposer aux fidèles une réflexion sur le sens et la valeur de la maladie, à quelques jours de la Journée mondiale du Malade, le 11 février prochain.

    « L’œuvre salvatrice du Christ ne s’arrête pas avec sa personne et sa vie terrestre », affirme le Pape. Elle continue via l’Église, sacrement de l’amour et de la tendresse de Dieu pour les hommes. « En envoyant ses disciples en mission, le Christ leur donne un double mandat : annoncer l’Évangile du Salut et guérir les infirmes. Fidèle à cet enseignement, l’Église a toujours considéré l’assistance aux infirmes comme une partie intégrante de sa mission ». L’Église considère les personnes malades comme « une voie privilégiée » pour rencontrer le Christ, l’accueillir et le servir. « Soigner un malade, l’accueillir, c’est servir le Christ, insiste François. Le malade est la chair du Christ. »

    Pourquoi la mort ? L’Église doit répondre aux questions existentielles à la lumière de la foi

    « Malgré les multiples avancées de la science, la souffrance intérieure et physique des personnes suscite de fortes interrogations sur le sens de la maladie et de la douleur, et sur le pourquoi de la mort ». Il s’agit de demandes existentielles auxquelles l’action pastorale de l’Église « doit répondre à la lumière de la foi, ayant le Crucifix sous les yeux où apparait tout le mystère salvifique de Dieu le Père qui par amour des hommes n’a pas épargné son unique Fils » rappelle François.

    « Chacun de nous est appelé à porter la lumière de l’Évangile et la force de la grâce à ceux qui souffrent et à ceux qui les assistent », leurs proches, les médecins et infirmiers, afin que le service apporté aux malades soit accompli « avec toujours plus d’humanité, de dévotion chaleureuse, un amour évangélique et de la tendresse. »  « L’Église-Mère caresse nos souffrances, souligne le Pape. Elle le fait comme une mère ».

    « Prions Marie pour que chaque personne puisse expérimenter la sollicitude de ceux qui les entourent, la puissance de l’amour de Dieu et le réconfort de sa tendresse paternelle ».

    Le Pape invite à prier pour Mgr Zimowski, hospitalisé en Pologne

    Après la prière de l'Angelus, en évoquant la Journée mondiale des malades du 11 février, jour de la fête de Notre-Dame de Lourdes, le Pape François a invité la foule rassemblée place Saint-Pierre à prier pour le président du Conseil pontifical pour la pastoral des services de la santé, Mgr Zygmunt Zimowski, qui selon les mots du Pape est actuellement très malade et se repose dans son pays natal, la Pologne. Il a demandé « de prier pour lui, pour sa santé, parce que c’est lui qui a préparé cette journée et il nous accompagne, par sa souffrance, dans cette journée. »

    Mgr Zimowski a 65 ans, et il occupe la présidence de ce conseil pontifical depuis 2009. Son rôle est de conseiller le Pape sur les questions liées à la médecine mais aussi de représenter le Saint-Siège dans certaines réunions internationales. En 2011, lors de l’Assemblée générale de l’Organisation Mondiale de la Santé, il avait ainsi appelé à la mise en place d’une couverture sanitaire universelle. Il est aussi membre de la Congrégation pour les évêques depuis décembre 2013.

    Source : Radio Vatican.

    Ce dimanche 8 février, en la mémoire liturgique de Sainte Joséphine Bakhita, une sœur soudanaise qui fut victime de la traite lorsqu’elle était enfant, l'Union des supérieures et supérieurs généraux des Instituts religieux ont promu une initiative : la Journée de prière et de réflexion contre la Traite des personnes. A l’issue de la prière de l’Angélus, le Pape a encouragé « tous ceux qui agissent pour aider les hommes, les femmes et les enfants réduits à l'esclavage, abusés, exploités comme instruments de travail ou de plaisir et souvent torturés et mutilés ».

    « J’espère, a-t-il affirmé, que ceux qui ont des responsabilités de gouvernement s’engagent avec détermination à éliminer les causes de cette plaie honteuse et indigne d’une société civile ».  Le Pape a rappelé que chacun doit se sentir impliqué pour porter la voix de ces « frères et sœurs humiliés dans leur dignité ». Il a invité les fidèles à prier la Vierge pour ces hommes, femmes, enfants et pour leurs familles, et a récité avec la foule un Ave Maria.

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Visite du Pape François à la paroisse Saint-Michel-Archange à Pietralata, au nord-est de Rome

    Le Pape est attendu dans « l'effervescence » pour sa visite pastorale, par cette paroisse Saint-Michel-Archange où deux autres papes l'avaient précédé : le Bx Paul VI à Noël 1963, et St Jean-Paul II en novembre 1991.
    La Messe sera concélébrée avec le Cardinal vicaire Agostino Vallini, l'évêque auxiliaire pour le secteur Nord Mgr Guerino Di Tora, les prêtres de la paroisse et quelques prêtres du quartier.
    Le Souverain Pontife arrivera sur place vers 16h00. Il rencontrera les personnes malades, les parents des enfants baptisés ces derniers mois, les enfants se préparant à leur première communion, et 80 scouts avec leurs familles. Il confessera également quelques personnes avant la célébration.

    (pas de retransmission KTO)

    Le Pape plaide pour la paix dans le monde et dans les ménages

    Un Notre Père récité en espagnol dans un camp nomade de la capitale italienne : nouveau geste fort accompli par le Pape François ce dimanche. Il s’est brièvement arrêté dans le camp de Ponte Mammolo habité par de nombreux hispanophones. Selon une agence italienne, il y aurait également rencontré une famille de migrants venue d’Ukraine, l’assurant de prier chaque jour pour la paix dans ce pays en proie aux violences depuis plus de dix mois.

    Le Saint-Père a ensuite rejoint, à 400 mètres de là, la paroisse de San Michele Arcangelo dans le quartier romain de Pietralata. Sa visite, annoncée depuis trois semaines, étaient attendue avec beaucoup de ferveur. Sur la façade de l’Église une image représentant le Pape, souriant, et quelques mots de bienvenue.

    Dans la paroisse, le Pape a passé 40 minutes avec des personnes malades et des sans domicile fixe aidés par la communauté de Sant’Egidio. Il a ensuite rencontré des parents de nouveaux-nés, baptisés dans l’année.

    Après une séance photo avec quelques-uns des paroissiens qui étaient plusieurs centaines à être venus à sa rencontre, il a endossé le foulard scout qu’on lui avait tendu. 80 scouts étaient présents. Ils ont offert au Pape cinq sacs de couchage pour les SDF de la gare Termini, suivant l'exemple qu'il avait donné à Noël, en faisant distribuer des centaines de sacs de couchage aux sans-abris de la ville de Rome.

    Puis il a répondu aux questions de plusieurs enfants d’une dizaine d’années.

    Le père de la guerre, c’est le diable

    A un enfant qui l’interrogeait sur la paix, il a répondu que « la guerre est une chose laide, parce que lors des guerres, tant de gens meurent. Des enfants meurent. Une bombe tombe et tous meurent. Mais qui est celui qui agit pour qu’il y ait la guerre ? a-t-il interrogé. Le père de la guerre, c’est le diable parce qu’il ne veut pas l’unité. Dieu lui veut l’unité. Lui est le Père de l’amour ». Comme à son habitude, le Pape a interpellé les jeunes : « Vous voulez vivre en paix ou dans la guerre ? La paix, alors pourquoi vous disputez-vous ? Si vous ressentez l’envie ou de la jalousie, alors vous êtes en guerre, les avertit le Pape. Il y a ensuite des gens qui doivent fuir leur pays, dormir dans la rue… Aujourd’hui, il y a des guerres dans le monde, en Ukraine, en Afrique… Il y a tant de guerres parce qu’il y a de la haine. Et qui sème la haine ? Jésus ? Non ! Jésus sème l’amour et la paix. Quand dans votre cœur vous ressentez de la haine, de la jalousie, de l’envie, soyez attentifs parce que cela vient du diable. Quand, au contraire, vous ressentez de l’amour pour les autres, de la paix, cela vient de Jésus. Et qui fait en sorte que l’on sente ces belles choses ? Qui travaille dans notre cœur et dans notre âme ? Réfléchissez bien parce que c’est difficile !  C’est le Saint-Esprit ! Et quand sentez-vous qu’il vient à vous ? Quand vous avez envie de faire de belles choses ! (…) Quand Jésus vient, il nous apporte l’Esprit-Saint qui nous renforce. Si tu ne vas pas à la messe, tu es un idiot, lance le Pape. Car, si tu vas à la messe tu reçois Jésus qui te rend heureux. Tu sais prier ? Prie toujours la Sainte Vierge qui t’aidera toujours à trouver Jésus et à trouver la paix. »

    Faire la paix, indispensable après une dispute dans son couple

    Interrogé sur sa vocation sacerdotale, le Pape François a expliqué qu’on ressent alors la même chose que lorsqu’on décide de se marier. « Il y a une certitude intérieure, celle de vouloir aller de l’avant parce qu’on est sûr de s’aimer. Tu peux me dire que j’ai renoncé à tant de choses, mais c’est la même chose avec le mariage : si j’épouse une personne, je renonce à toutes les autres, à la facilité. Car la vie matrimoniale n’est pas facile. Parfois on se dispute, mais on va de l’avant parce qu’on est sûr de son choix , parce qu’on sent Jésus avec nous. » le Saint-Père en a profité pour recommander aux couples présents de ne jamais se coucher sans avoir fait la paix. « C’est une vilaine chose quand dans un couple, il y a de la rancœur ou de la froideur ».

    Lire les Écritures pour se mettre à l’écoute de Dieu

    Le Pape a également confessé plusieurs paroissiens avant de présider la Messe. Lors de son homélie, le Pape est revenu sur l’Évangile du jour. « Jésus prêche et guérit. Mais suis-je attentif à ce que le Christ me dit ? Comment faire pour se mettre à son écoute ? » Le Pape  a rappelé une fois encore qu'il fallait avoir toujours un Évangile à proximité, en lire des passages, voir s’il me parle et si ce n’est pas le cas, lire un autre extrait de sa Parole. « Laissez-vous guérir par Jésus », poursuit le Pape. « Chacun d’entre nous à des blessures : des blessures spirituelles, des péchés, des inimitiés, de la jalousie. Peut-être que nous ne voulons pas saluer certaines personnes.. » Le Pape regrette, notamment, que dans certaines familles, des querelles, la jalousie, le diable soient à l’origine du silence qui règne entre deux enfants. « Jésus guérit tout cela, assure le Pape, à condition qu’on ouvre notre cœur en priant. Une grâce qu’il ne faut jamais se lasser de demander. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral de l'homélie en italien sur le site internet du Vatican.

  • Introït de la Messe de la Sexagesime

    Ant. ad Introitum. Ps. 43, 23-26.
    Exsúrge, quare obdórmis, Dómine ? exsúrge, et ne repéllas in finem : quare fáciem tuam avértis, oblivísceris tribulatiónem nostram ? Adhǽsit in terra venter noster : exsúrge, Dómine, ádiuva nos, et líbera nos.
    Levez-vous ; pourquoi dormez-vous, Seigneur ? Levez-vous, et ne nous repoussez pas à jamais. Pourquoi détournez-vous votre visage et oubliez-vous notre tribulation ? Notre corps est attaché à la terre. Levez-vous, Seigneur, secourez-nous et délivrez-nous.

  • Méditation - Sexagésime : Diverses manières dont Dieu nous parle

    « Dieu, dans sa bonté infinie, a multiplié les canaux pour faire arriver sa parole à notre cœur. Il nous parle,

    1° par la prédication orale, soit dans les chaires chrétiennes, soit au saint tribunal, soit dans l'administration des sacrements, soit dans les avis que sa providence nous fait donner par divers organes. Que de bonté dans cette conduite de Dieu, et combien il nous favorise plus que tant de millions d'hommes épars sur le globe ! Il nous parle,

    2° par les livres saints et tous les ouvrages de piété que nous pouvons lire. Cette lecture a converti des milliers de pécheurs, et tous les jours encore elle nourrit et perfectionne la piété dans les âmes. Il nous parle,

    3° par les bonnes pensées, les pieux mouvements, les remords salutaires, les avertissements et les lumières que sa grâce répand en nous, tantôt à l'oraison, à la communion, à la visite du Saint-Sacrement ; tantôt aux moments mêmes les plus inattendus. Heureuses les âmes assez recueillies pour entendre cette voix, et assez généreuses pour lui obéir ! Il nous parle,

    4° par les bons exemples qu'il nous met sous les yeux. Chaque bon exemple est une prédication, qui nous apprend ici la charité, la douceur, la patience, le dévouement, là le respect du lieu saint, l'assiduité aux offices, la fréquentation des sacrements.

    Quel fruit retirons-nous de tant de moyens de salut ? »

    Abbé André-Jean-Marie Hamon (1795-1874), curé de Saint Sulpice, Méditations à l'usage du clergé et des fidèles pour tous les jours de l'année (Tome I, Dimanche de la Sexagésime), Paris, Victor Lecoffre, 1886.

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     (Source et crédit photo)

  • Dimanche 8 février 2015

    Dimanche de la Sexagésime

     Commentaire de l'Evangile du Dimanche (Abbaye du Barroux)

     (Cinquième Dimanche du Temps Ordinaire)

     Calendrier liturgique et sanctoral

  • Bientôt l'entrée en Carême...

    Carême - Au désert...

    Carême,cendres,quadragésime,40 jours,sexagésime,désert,mort,prière,pénitence« Chers fidèles, pourquoi le Carême dure-t-il quarante jours ? Sans aucun doute pour nous rappeler les quarante années d’exode du peuple hébreu dans le désert avant de gagner la Terre promise ou encore pour revivre les quarante jours de prière et de jeûne de Jésus poussé au désert par l’Esprit-Saint.

    Pour les Hébreux, le désert fut un temps d’épreuve et même de manque de confiance en Dieu. Mais pour Dieu ce fut l’occasion, certes, d’éprouver son peuple et même de le punir de son infidélité, mais surtout de faire éclater sa miséricorde en lui donnant une nourriture et une boisson miraculeuses, en guérissant ses blessures et en l’invitant à la conversion.

    Pour Jésus aussi le désert fut un temps de mise à l’épreuve. Revivant les diverses étapes par lesquelles est passé le peuple de Dieu, Notre-Seigneur est mis à l’épreuve par le démon. Mais, à la différence de ses pères, il surmonte l’épreuve et demeure fidèle à son Père, préférant la Parole de Dieu au pain, la confiance en son Père au miracle merveilleux, le service de Dieu à tout espoir de domination terrestre.

    Et pour nous ? Comment allons-nous vivre ces quarante jours qui commencent ? Temps d’épreuve, le Carême est à l’image de notre vie chrétienne : nous ne sommes pas encore arrivés à la Terre promise, nous sommes tentés et éprouvés. Mais Dieu continue de prendre soin de nous, en nous abreuvant de l’eau des sacrements et en nous nourrissant du pain vivant de son Corps. Avec Jésus, passons ces quarante jours dans la prière et la confiance en Dieu... au désert ! »

    Abbé Arnaud Evrat, FSSP

    Source : Introibo - fssp.ch - février 2015


    Des cendres à la lumière : la montée vers Dieu

    Carême,cendres,quadragésime,40 jours,sexagésime,désert,mort,prière,pénitence« Le dimanche de la Septuagésime que nous célébrons en ce début du mois de février (*) nous rappelle que le temps de la Pénitence va bientôt commencer. Dans quelques jours en

    effet, nous recevrons sur nos têtes ces cendres bénies qui marquent le début du Carême et nous invitent à une plus grande conversion.
    Sans doute connaissez-vous la fable 'Le lièvre et la tortue' de Jean de la Fontaine. Certain de remporter la course, le lièvre se disait avec confiance : « j’ai le temps, pourquoi me presser, allons cueillir ici un trèfle ou ailleurs un brin de romarin... » Hélas, nous lui sommes un peu semblables : « pourquoi me presser, la conversion est chose coûteuse, exigeante, difficile ; demain, il sera bien temps » !

    (*) célébré dimanche dernier.

    L’Église, comme une vraie mère, pleine d’ans et d’expérience, sait trop combien cette folle pensée risque de nous perdre. Avec saint Paul, imaginons un stade où il nous faut courir pour remporter la palme : nous sommes là, tous, serrés, au coude à coude, pas un ne manque. Levons cependant la tête avant de nous élancer. Au-dessus de nous, une grande banderole, sur laquelle on peut lire ces mots que nous n’entendons jamais sans une sueur froide, sans un certain malaise : « ô homme, souviens-toi que tu viens de la poussière, et que tu retourneras à la poussière ». Voilà quels mots surmontent la porte d’entrée de la sainte quarantaine...

    Ces paroles sont trop dures à entendre. L’Église le sait bien, elle le sait parfaitement, mais elle ne les répète pas moins, avec une conviction chaque année affermie. Elle connaît trop notre légèreté, notre inconstance, elle sait trop nos oublis. Alors, elle nous rassemble afin que nul ne puisse s’excuser faussement et dire qu’il ne savait pas. Mes frères, demain nous serons morts. Il ne faut pas le dire ? Si, il faut le dire, et le redire encore ! Qu’est-ce que notre vie, sinon un court passage. Prenons en exemple la foi et le christianisme rayonnant de ce XVIIe siècle qu’on a appelé avec raison le grand siècle des âmes. Ces âmes-là, elles savaient regarder la mort en face, au-lieu de parler sans cesse d’autre chose ! Mais comme le disait si finement Newman : « Nous savons tous que nous mourrons, mais au fond, nous n’y croyons pas ! »

    Aujourd’hui, donc, permettez que le sujet soit évoqué. Car si bientôt la main du prêtre répandra sur vos têtes ces cendres sombres et inconsistantes, puissions-nous comprendre toute la portée de ce geste. Que sont-elles, ces cendres ? Ou plutôt, que furent-elles ? Avant d’être réduites à rien, il s’agissait de rameaux verts, et il n’y a pas encore longtemps, ces branchages verdissaient dans de paisibles jardins. Ils y seraient peut-être encore, tout pleins de sève et de vigueur, si nous ne les avions coupés. Qui peut comprendre, comprenne. Notre vie est fugitive, elle passe avec le temps. Et dans quelques jours, quelques mois, au mieux quelques années, la mort aura triomphé de notre résistance. « Comme on frissonne, écrit Pius Parsch (*), devant un tombeau ouvert, à voir, près de quelques ossements, une poignée de cendres grises. Souviens-toi, homme ! Tu es poussière. Tu retourneras en poussière. Fragilité, caducité, voilà ce que signifie la cendre. La vie est éphémère, celle des autres, mais aussi la mienne. »

    (*) Dom Pius Parsch (1884-1954), Le Guide dans l’année liturgique, Salvator - Casterman, 1936.

    Et qui alors se souviendra de nous ? Si vous allez à Rome, allez voir, dans l’abside de Saint-Pierre, le monumental et somptueux tombeau du pape Urbain VIII Barberini : détournez votre regard de l’abondance des marbres pour regarder, au bas de la statue, un livre ouvert, le livre des vivants : vous y verrez la main squelettique de la mort qui y efface le nom du pape. Demain, pape, évêque, prêtre ou simple fidèle, nous serons oubliés, nous serons passés. Sans aller jusqu’à Rome, quand vous pousserez vos pas jusqu’au cimetière tout proche, regardez bien ces tombes : sur beaucoup, vous ne pourrez plus lire même un nom.

    Victor Hugo, dans un célèbre poème, évoque à son tour les marins tombés en mer dont plus personne ne se souvient : « Puis votre souvenir même est enseveli. Le corps se perd dans l’eau, le nom dans la mémoire. Le temps qui sur toute ombre en verse une plus noire, sur le sombre océan jette le sombre oubli. Bientôt des yeux de tous votre ombre est disparue, (...) Rien ne sait plus vos noms, pas même une humble pierre... ».

    Et Bossuet, un auteur plus catholique, ne s’exprime pas autrement : « C’est bien peu de chose que l’homme. Le temps viendra où cet homme qui nous semblait si grand ne sera plus. Si longtemps soit-on au monde, y serait-on mille ans, il faut en venir là. Il n’y a que le temps de ma vie qui me fait différent de ce qui ne fut jamais. J’entre dans la vie avec la loi d’en sortir, je viens faire mon personnage, je viens me montrer comme les autres ; après, il faudra disparaître. »

    Que ces quelques lignes ne vous terrorisent pas, loin s’en faut, mais disposent vos âmes à entendre ces mots de Jésus lui-même : « Nul ne sait ni le jour ni l’heure. A quoi bon alors gagner le monde entier si l’on vient à perdre son âme ». Notre vie, comme un peu de poussière ou de cendre, est inconsistante : un simple souffle suffit à la disperser. Memento mori, « souviens-toi que tu vas mourir ». Tel est le néant de l’homme. Brièveté de notre vie, vanité des choses qui passent. « Tout est vanité, hors aimer Dieu, et le servir Lui seul ». Chers amis, « tout passe, Dieu seul demeure ». Dieu seul demeure : que ce soit là notre grande lumière, celle qui, joyeusement, nous conduise jusqu’à Lui. Que les cendres que nous allons recevoir dans quelques jours nous rappellent que nous sommes les petites créatures de Dieu, qu’Il nous a voulus par amour et qu’Il nous appelle à aller à sa lumière par une conversion intérieure de nos âmes. Des cendres à la lumière, c’est pour nous une montée joyeuse vers Dieu. »

    Abbé Arnaud Moura, FSSP

    Source : Introibo - fssp.ch - février 2015

  • Frédéric Chopin : Prélude No. 15 en ré bémol majeur, Sostenuto « La goutte d'eau »

    Valentina Igoshina, piano

  • Méditation : l'utilité de l'oraison mentale

    « Un chrétien ne devrait mesurer l'utilité d'un exercice, que par le fruit spirituel qui lui en revient. N'est-ce pas une chose déplorable, qu'élevés comme nous le sommes à un état surnaturel, nous ne soyons sensibles qu'à ce qui est naturel, qu'à ce qui regarde le corps ? On juge utile tout ce qui sert au bien de ce corps ; tout ce qui nous procure quelque intérêt temporel ; et on ne forme pas le même jugement de ce qui sert au bien de l'âme, et qui procure l'intérêt éternel. O mon Dieu ! jusques à quand ramperons-nous ainsi dans la poussière ? Ne nous élèverons-nous jamais au-dessus des sens ? Les biens spirituels ne règleront-ils jamais nos jugements ?

    Considérez donc que l'oraison mentale est une source féconde de toute sorte de biens spirituels ; de toutes les connaissances surnaturelles ; de toutes les affections saintes qui naissent de ces connaissances ; de toutes les grâces attachées à la prière. C'est là où on se remplit l'esprit des vérités de la foi, et où l'on apprend à pratiquer toutes les vertus ; là où l'on apprend à connaître Dieu, à le craindre, à l'aimer, à le servir. On apprend à se connaître soi-même, et à se mépriser, à connaître le néant des créatures, et à s'en détacher ; à estimer les biens de la grâce, et à les rechercher. Là on apprend à connaître l'énormité du péché, et à le fuir comme le souverain mal ; la nécessité de la pénitence ; le danger de la différer. C'est là qu'on étudie les leçons et la morale de Jésus-Christ, qu'on travaille à former en soi un esprit et un cœur chrétien. C'est là où l'on reçoit les lumières qui découvrent les perfections de Jésus-Christ, les obligations infinies que nous lui avons, de quelle nécessité il est de lui devenir semblables par l'imitation de ses vertus, etc. C'est dans l'oraison que l'on s'exerce à toutes sortes d'actes de vertus, de foi, d'espérance, d'amour, d'adoration, de louange, d'actions de grâces, d'offrande, de contrition, d'humilité, etc. C'est là où les saintes affections s'excitent et s'enflamment ; et où les saintes résolutions se forment. C'est là où la prière et les demandes sont plus ferventes, et plus efficaces. C'est là où l'on apprend à parler à Dieu, à se tenir en sa présence, à s'unir à lui. En un mot, c'est dans l'oraison où l'on apprend la science des saints, qui renferme tout ce qu'on vient de dire. Et on peut ajouter avec vérité, que ce n'est que là où cette science s'apprend. Qu'on trouve un homme qui ait acquis cette science sans le secours de l'oraison ? Qu'on en trouve un qui avec ce secours n'y ait pas fait de grands progrès ? »

    R.P. Joseph de Gallifet s.j., Sujets de méditations pour une retraite de huit jours Sur la fin de l'homme, et la grande affaire du Salut (Préliminaire, IV), A Lyon, Chez Pierre Valfray, 1734.

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  • Samedi 7 février 2015

    St Romuald, abbé

    St Romuald,abbé,Bx Pie IX,pape

    Tableau de Giovanni Francesco Barbieri, dit Guercino ou le Guerchin (1591-1666)

     

    Bx Pie IX, pape de 1846 à 1878
  • Le Vatican au service des sans-abri

    Comme annoncé, trois douches et un local de toilettes ont été aménagés à droite de la colonnade de St Pierre par les services techniques du Gouvernorat du Vatican. A partir d'aujourd'hui les sans-abri qui fréquentent les environs de la place St Pierre pourront utiliser ces locaux, gérés par l'UNITALSI de Rome, chaque jours sauf pendant les audiences générales et les autres cérémonies sur la place. Ils pourront bénéficier d'un service de coiffeur le lundi de 9 à 15 h, grâce à des prestations bénévoles de la profession. A chacune de leurs visites, les utilisateurs recevront un Kit de toilette, offert par des sociétés ou des bienfaiteurs privés. Lorsque ce sera nécessaire, c'est l'Aumônerie apostolique qui pourvoira aux acquisitions supplémentaires. L'accueil et l'assistance seront assurées par des volontaires, par des religieuses (sœurs de la Charité, sœurs albertines, sœurs vincentines). L'Aumônier du Pape tient à remercier les paroisses ayant pris part au projet et tous ceux qui ont à cœur le service des plus démunis.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 6.2.15).

  • Les Bienheureuses Jeanne Emilie de Villeneuve et Marie de Jésus Crucifié (Mariam Baouardy) seront canonisées le Dimanche 14 février prochain

    Dimanche 14 février 2015 à 11h00 dans la Basilique vaticane, le Pape François tiendra un Consistoire ordinaire public pour la création de nouveaux cardinaux, pour l'imposition de la barrette, la livraison de l'anneau et l'assignation du titre ou du diaconat.

    Après la cérémonie, le Saint-Père tiendra également un Consistoire ordinaire public pour la canonisation des Bienheureuses :

    - Jeanne Emilie de Villeneuve (1811-1854), religieuse , fondatrice de la Congrégation des Sœurs de Notre-Dame de l’Immaculée Conception de Castres ;

    - Marie de Jésus Crucifié (née Mariam Baouardy, 1846-1878), moniale professe palestinienne de l'Ordre des Carmes Déchaux ;

    - Marie-Alphonsine Danil Ghattas (Maryam Sultanah, 1843-1927), religieuse palestinienne, béatifiée le 23 novembre 2009, fondatrice de la Congrégation des Sœurs du Rosaire de Jérusalem.

    Les décrets de reconnaissance des miracles avaient été rendu publics le 6 décembre 2014.

    Source : Salle de Presse du Vatican.


    Les traditionnelles visites aux nouveaux membres du Sacré Collège se dérouleront l'après-midi.

    Salle Paul VI :

    Dans le hall pour les Cardinaux Manuel José Macário do Nascimento Clemente, Berhaneyesus Demerew Souraphiel, John Atcherley Dew, Edoardo Menichelli, Pierre Nguyên Van Nhon et Alberto Suárez Inda.

    Dans l'aula pour les Cardinaux Charles Maung Bo, Francis Xavier Kriengsak Kovithavanij, Francesco Montenegro, Daniel Fernando Sturla Berhouet, Ricardo Blázquez Pérez, José Luis Lacunza Maestrojuán, Arlindo Gomes Furtad et Soane Patita Paini Mafi.

    Palais apostolique :

    Sala Regia pour les Cardinaux Dominique Mamberti et Luigi De Magistris.

    Sala Ducale pour les Cardinaux Karl-Joseph Rauber, Luis Héctor Villalba et Júlio Duarte Langa.

    Le lendemain, dimanche 15 février, le Saint-Père concélébrera, à 10h00 en la Basilique vaticane, la Messe avec les nouveaux Cardinaux.

    Source : Vatican Information Service.

  • La Neuvaine - Neuf mois de prière pour la France (13ème semaine)

    La Neuvaine,Neuf mois,prière,France,Méditation,abbé,Eric Iborra

    13e semaine - Méditation du P. Laurent-Marie

    Disponible également en téléchargement ici.