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Dimanche 19 mai : Dimanche de Pentecôte
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Jeudi 2 mai 2013
St Athanase, évêque, confesseur et docteur de l'Eglise
Calendrier liturgique -
Vendredi 19 avril 2013
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Mercredi 23 janvier 2013
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Respecter la vie humaine ? Réaction de Mgr d’Ornellas au vote du Sénat
S’exprimant au nom de la Conférence des évêques de France, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes, a estimé dans un communiqué que le Sénat, dans son jugement de la veille, remettait en cause le respect dû à l’être humain.
Communiqué de Mgr Podvin, porte-parole de la Conférence des évêques de France : (5 déc. 2012)
Le Sénat a adopté hier soir une proposition de loi visant à mettre en place un régime d’autorisation sur la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires.Or, l’article 46 de la loi de bioéthique de 2011 prévoit que : « Tout projet de réforme sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé doit être précédé d’un débat public sous forme d’états généraux ». Mgr d’Ornellas, qui a animé au nom de l’Eglise en France le dialogue de la qualité que l’on sait, préparant cette loi de 2011, s’exprime dans le communiqué ci-joint au nom de la Conférence des Évêques de France.Mgr Pierre d’Ornellas
« Vous voulez protéger la vie dans des conditions qui nous paraissent contraires à l’essence même de la vie. » En prononçant cette phrase, le sénateur Jacques Mézard, qui veut l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain, a pourtant exprimé la gravité de l’enjeu de la proposition de loi adoptée dans la nuit par le Sénat.
La vie de l’embryon humain mérite-t-elle d’être protégée ? Oui ou non ? Le Sénat a répondu par la négative. Conscient qu’il s’agit d’une « transgression anthropologique », il a pourtant voté l’autorisation de la recherche sur l’embryon humain, par principe et non plus seulement par exception. Le motif invoqué est hasardeux : le retard de la France en matière de recherche scientifique. Est-il vrai que le progrès de la recherche française dépende de cette autorisation ?
L’embryon humain a le droit d’être protégé. L’Europe demande que sa protection soit assurée le mieux possible. Notre droit français actuel s’honore en maintenant, sans ignorer les situations difficiles, le respect de l’être humain « dès le commencement de sa vie ». La France peut être fière de ce respect. Souhaitons qu’elle garde cette fierté !
Le Sénat a remis en cause ce respect. Cela est choquant. Et un tel changement est opéré sans même qu’un véritable débat ait eu lieu. La loi de bioéthique promulguée en juillet 2011 exige pourtant ce débat. Le Sénat ne l’a pas jugé utile. Pourquoi avoir peur du débat qui fait appel au vaste panorama de la philosophie et de la science ? L’Allemagne maintient l’interdiction de recherche sur l’embryon humain. Faudra-t-il que ce soit l’Allemagne qui soit en avance dans le respect dû à l’être humain ?
Le vote du Sénat est d’autant plus choquant que, dans les tests pour les nouveaux médicaments, la communauté scientifique internationale privilégie désormais les cellules souches reprogrammées découvertes par les Nobels Gurdon et Yamanaka. Comme l’a écrit le neurobiologiste Alain Privat, l’adoption d’une disposition autorisant par principe l’expérimentation sur les embryons humains « enverrait au monde un message de négation de l’éthique et d’anachronisme scientifique ».
Mgr Pierre d’ORNELLAS
Archevêque de Rennes
Rennes, le mercredi 5 décembre 2012Source : Diocèse de Nantes.
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Message du Saint Père Benoît XVI à Sa Sainteté Bartholomaios Ier, Archevêque de Constantinople, Patriarche œcuménique
Chaque année le 30 novembre, à l’occasion de la fête de la Saint André, une délégation du Saint-Siège se rend à Istanbul rencontrer l'Archevêque de Constantinople Bartholomeo Ier, et lui remet un message du Saint Père.
Extrait du message remis cette année :
« Que le Christ habite en vos cœurs par la foi » (Ep 3, 17)
Animé de sentiments de joie profonde et de proximité fraternelle, je voudrais aujourd’hui faire mien ce souhait, que saint Paul adresse à la communauté chrétienne d’Éphèse, pour le présenter à Votre Sainteté, aux Membres du Saint Synode, au clergé et à tous les fidèles, réunis en ce jour de fête pour célébrer la grande solennité de saint André. Suivant l’exemple de l’Apôtre, moi aussi, en tant que votre frère dans la foi, « je fléchis les genoux en présence du Père » (Ep 3, 14), pour demander qu’il vous concède « de vous armer de puissance par son Esprit » (Ep 3, 16) et de « connaître l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Ep 3, 19).
L’échange de Délégations entre l’Église de Rome et l’Église de Constantinople, qui se renouvelle chaque année à l’occasion des fêtes patronales respectives de saint André, au Phanar, et des saints Pierre et Paul, à Rome, témoigne de façon concrète du lien de proximité fraternelle qui nous unit. C’est une communion profonde et réelle, bien qu’encore imparfaite, qui se fonde non sur des raisons humaines de courtoisie ou de convenance, mais sur la foi commune au Seigneur Jésus Christ, dont l’Évangile de salut nous est parvenu grâce à la prédication et au témoignage des apôtres, scellé par le sang du martyre. Comptant sur ce solide fondement, nous pouvons ensemble avancer avec confiance sur le chemin qui conduit vers le rétablissement de la pleine communion. Sur ce chemin, grâce aussi au soutien assidu et actif de Votre Sainteté, nous avons accompli tant de progrès, dont je Vous suis très reconnaissant. Même si la route à parcourir peut sembler encore longue et difficile, notre intention de poursuivre dans cette direction reste inchangée, confortés par la prière que notre Seigneur Jésus Christ a adressée au Père : « Qu’ils soient un en nous, afin que le monde croie » (Jn 17, 21).
[...]
Sainteté, dans la Divine liturgie qu’aujourd’hui vous avez célébrée en l’honneur de saint André, patron du Patriarcat œcuménique, vous avez prié "pour la paix dans le monde entier, pour la prospérité des saintes Églises de Dieu et pour l’union de tous". Avec tous les frères et sœurs catholiques, je m’unis à votre prière. La pleine communion, à laquelle nous aspirons, est un don qui vient de Dieu. À Lui, « dont la puissance agissant en nous est capable de faire bien au-delà, infiniment au-delà, de tout ce que nous pouvons demander ou concevoir, » (Ep 3, 20), nous Lui adressons avec confiance notre demande, par l’intercession de saint André et de saint Pierre, son frère.
[...]
BENEDICTUS PP. XVI
Source et texte intégral : Site internet du Vatican. -
18 septembre : Sanctoral
Comme au calendrier traditionnel :
St Joseph de Cupertino, confesseur
Vie de St Joseph de Cupertino, Frère mineur conventuel (1603-1663)
(invoqué pour les candidats qui doivent passer des examens)
St Thomas de Villeneuve, Archevêque de Valence, en Espagne (1488-1555) -
30 Juillet : Sanctoral
Comme au calendrier traditionnel :
Mémoire des Saints Abdon et Sennen, martyrs
Vie des Saints Abdon et Sennen († 254)
Et Saint Pierre Chrysologue, Archevêque et docteur de l'Église (405-450) -
12 juillet : Sanctoral
comme au calendrier traditionnel
Saint Jean Gualbert, Abbé
Vie de Saint Jean Gualbert, Abbé de Vallombreuse (999-1083)
Saint Olivier Plunket, Archevêque et martyr (1629-1681)
canonisé en 1975
Et au calendrier traditionnel
Mémoire des Saints Nabor et Félix, martyrs († 304) -
5 juin : Sanctoral
comme au calendrier traditionnel, Saint Boniface, Evêque et martyr
Vie de Saint Boniface, Archevêque de Mayence et martyr (v.673-754)"En même temps que le caractère épiscopal, Grégoire II lui avait donné la charge de légat du Siège apostolique chez les Germains, et, dans toute l’activité variée qu’il exerça par la suite chez les Francs et les Allemands, ce fut toujours au nom du Pontife romain que Boniface intervint et agit. On peut dire que personne ne comprit mieux que lui à cette époque la romanité de sa mission ; personne ne l’exerça avec une pareille foi et un tel zèle. Il se considéra comme le héraut de Pierre et du Pontife romain, et ce fut en cette qualité que, sur ses épaules de géant, il soutint durant de longues années, tel un nouveau saint Paul, la sollicitude de toutes les Églises de Germanie. Une gloire lui manquait : l’auréole du martyre, et il l’ambitionna elle aussi. Déjà courbé sous le poids des ans, il s’embarqua pour la Frise, qui, dans sa jeunesse, avait été le champ de ses premières armes, au temps de saint Willibrord. Cette fois cependant l’apôtre, comme prévoyant sa mort, emporta avec lui le drap funèbre dans lequel il devait être enveloppé, et ordonna que son cadavre fût enseveli dans son cher monastère de Fulda. — Ici l’on reconnaît le moine, qui est, par son corps, hors du cloître, mais qui a attaché son cœur à la solitude. — Le 5 juin 755, une horde de païens assaillirent Boniface et ses compagnons, parmi lesquels se trouvaient quelques évêques et un grand nombre de moines, et, en haine de la foi, ils les massacrèrent."
Bienheureux Cardinal Schuster (1880-1954), Liber Sacramentorum - Notes historiques et liturgiques sur le Missel Romain (T.7), Vromant, Bruxelles, 1931.