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Jeudi 02 octobre 2014
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Angélus de ce dimanche 06 juillet 2014
A l’Angélus, devant la foule des fidèles rassemblés sur la place Saint-Pierre, le Pape François a invité les chrétiens à apporter, à l’exemple de Jésus, le soulagement et le réconfort aux personnes qui souffrent, qui sont épuisées, qui ont besoin d’aide, de tendresse et d’espérance.
Ces personnes sont nombreuses, a-t-il relevé. Il y a ceux qui sont opprimés par des conditions de vie précaires, par des situations existentielles difficiles et parfois dépourvues de références solides. Dans les pays les plus pauvres, mais aussi dans les périphéries des pays plus riches, il y a tant de personnes qui ploient sous le poids insupportable de l’abandon et de l’indifférence, qui fait tant de mal à ceux qui sont dans le besoin, surtout quand ce sont les chrétiens qui se montrent indifférents.
En marge de la société, a insisté le Saint Père, il y a tant d’hommes et de femmes touchés par l’indigence, mais aussi par l’insatisfaction et les frustrations. Nombreux sont ceux qui sont contraints de quitter leur pays natal, mettant en péril leur propre vie. Ils sont encore plus nombreux ceux qui supportent chaque jour les conséquences d’un système économique qui exploite l’homme, qui lui impose un « joug » insupportable que les quelques privilégiés ne veulent pas porter. Et puis, il y a aussi ceux qui ont tout. Mais dont le cœur est vide.
Jésus s’adresse à toutes ces personnes quand il affirme dans l’Évangile de Matthieu : 'Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, je vous donnerai du repos'. Les chrétiens sont appelés à leur tour à prendre sur eux le fardeau de leur prochain, avec une attitude douce et humble à l’image du Maître. La douceur et l’humilité, a souligné le Pape François, nous aident non seulement à soulager les autres, mais aussi à ne pas peser sur eux par nos points de vue personnels, nos jugements, nos critiques ou notre indifférence.
Source : Radio Vatican.
Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.Traduction française sur Zenit.org.
« Je salue les fidèles de la paroisse de Salzano, dans le diocèse de Trévise, dont fut curé Don Giuseppe Sarto, qui deviendra le Pape Pie X et sera proclamé saint, et dont nous faisons mémoire du centenaire de la mort. »
(2 juin 1835 - 20 août 1914)
« S'il vous plaît n'oubliez pas de prier pour moi : je le fais pour vous. »
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Méditation : de la distraction au recueillement...
« Les passions puériles sont, en matière d'attitude et de conversation, la superficialité, la futilité, la légèreté, le goût exclusif ou excessif de ce qui brille, amuse, distrait : d'un mot le papillonnage... Tout ce qui est sérieux et profond et à plus forte raison, tout ce qui est componction, recueillement, intériorité, paraît dur, triste, morose, ennuyeux. Toute conversation suivie paraît monotone, toute conversation élevée paraît longue. De même qu'un enfant a sans cesse besoin de trouver de nouveaux jeux, de changer de travail, de bouger, de même les grands enfants, les vieux enfants... Cela leur crée peu à peu une atmosphère d'une instabilité extrême, légère, sans consistance, ennemie du recueillement, de la paix, du sérieux, de l'activité persévérante en toute matière, du repos intérieur dans la prière, qui est à l'antipode des dispositions favorables à l'oraison.
[...]
Ces passions puériles doivent donc être combattues et vaincues - par une abnégation radicale, en ce sens que nous refusions absolument de les nourrir, de les entretenir délibérément ; que nous acceptions fidèlement les directions qu'on nous donne (l'esprit d'enfance substitué à sa contrefaçon) et les sacrifices qu'on nous suggère à ce propos ; - par un effort soutenu, intelligent et confiant vers la maturité, vers la plénitude d'âge dans le Christ, vers la majorité spirituelle. Donc, favoriser tout ce qui est sérieux, spirituel, désintéressé, pur, exempt de passion, paisible et pacifiant. Nous exercer dans les bons moments à éduquer notre sensibilité et à fixer notre légèreté, par l'enrichissement de notre vie spirituelle : prière, mortification, oubli de soi, pensées et désirs apostoliques, travail persévérant ; avant tout l'oraison virtuelle souvent et fidèlement pratiquée : "Ne dégénérons pas des hautes pensées des enfants de Dieu". »
P. Léonce de Grandmaison s.j., Écrits spirituels Tome I : Conférences (Les passions puériles), Beauchesne, Paris, 1933 (31e éd.). -
Mercredi 2 octobre 2013