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tempête

  • Méditation - Confiance pendant les tempêtes

    Le texte qui suit est extrait du Journal des Retraites du P. Olivaint, prêtre mort martyr durant la Commune de Paris en 1871. Ce Journal était devenu le livre de chevet de Ste Bernadette au couvent de Saint-Gildard à Nevers.

    « Les Apôtres pendant la tempête. - Ils croient tout perdu, comme si le calme plat seul montrait le secours de Jésus... Mais non, il se manifeste surtout dans la tempête...
    Mais Jésus n'est pas là ?... Il est là par son regard, par son cœur, par la prière ; ... il est là par la tempête même. Il vient porté par elle. La maladie, l'épreuve, c'est Jésus qui vient marchant sur les eaux.
    Il est là, toujours là, dans mon cœur qui est sa barque, dans ma barque qui est son Cœur.
    Mais les apôtres le prennent pour un fantôme. Que de fois moi aussi, avec mon impressionnabilité, mes découragements, j'ai pris Jésus pour un fantôme ! Cette maladie, fantôme ! cette épreuve, fantôme ! cette difficulté, fantôme ! "Non, non, c'est moi, ayez confiance." C'est Jésus qui vient porté sur les flots.
    Et nous, comme lui, comme Pierre, nous marcherons sur les flots, si nous avons confiance... sur les flots de nos passions, sur les flots des passions des autres, des difficultés, des tentations... Nous enfoncerons si vient la défiance.
    Mais si nous enfonçons, que la confiance renaisse aussitôt. Appelons Jésus, et il nous tirera du danger.
    O Jésus ! soyez mon Jésus ! »

    R.P. Pierre Olivaint (1816-1871), Journal de ses retraites annuelles de 1860 à 1870 Tome 1, Paris, Joseph Albanel, 1872.

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  • Désastreux bilan de la tempête Erika aux Caraïbes

    Eglises détruites, familles évacués et nombre d’enfants emportés par les eaux suite au passage de la tempête tropicale Erika

    Saint John’s – La tempête tropicale Erika qui s’est abattue ces jours derniers sur les Caraïbes et a frappé en particulier l’Etat de Dominique, a porté la mort et la dévastation. Outre les disparus, des maisons, des ponts et des routes ont été détruits et l’aéroport est fermé. Il n’est pas encore possible d’effectuer une évaluation globale des dommages attendu que différentes zones sont encore complètement isolées. 80% du pays et de nombreuses églises ont été détruits. Le Père George Williams, Directeur des Œuvres pontificales missionnaires des Antilles, communique à l’Agence Fides que « suite aux dommages subis, dans de nombreux villages, beaucoup de familles ont été contraintes à évacuer après que leurs maisons aient été balayées par les pluies torrentielles. En outre, de nombreux enfants ont été emportés par les eaux ».
    Du Diocèse de Roseau, le Directeur national des Œuvres pontificales missionnaires a reçu une liste de biens de premières nécessité indispensables à la survie de la population, dont de l’eau potable, des denrées alimentaires non périssables, du lait en poudre et des couches pour les enfants, des médicaments, des désinfectants, des vêtements, des draps et des couvertures. (AP)

    Source : Agence Fides (02/09/2015)

  • Angélus de ce dimanche 10 août 2014

    « L’Église est une barque qui doit affronter les tempêtes et qui semble parfois sur le point d’être renversée. Ce qui sauve l’Église n’est pas le courage et les qualités de ses hommes, mais la foi, qui permet d’avancer même dans l’obscurité, au milieu des difficultés ». Dans sa catéchèse lors de l’Angélus ce midi place Saint-Pierre, le Pape est revenu sur l’Évangile du jour (Matthieu, 14, 22-33), quand Pierre, naviguant sur une barque avec les disciples à la rencontre de Jésus, est pris dans la tempête. Pour reconnaître le Seigneur qui l’appelle, il n’hésite pas à aller à sa rencontre, alors que les vagues sont menaçantes. En danger alors qu’il est au milieu de l’eau, Jésus le sauve lorsque Pierre l’appelle à l’aide.

    Cette image de Pierre est une belle icône de foi pour François. Fougueux et confiant dans le Seigneur, il peut accomplir des miracles. Selon le Pape, cette démarche décrit également notre foi : « toujours fragile et pauvre, inquiète et en même temps victorieuse, la foi du chrétien marche en direction du Seigneur ressuscité, au milieu des tempêtes et des dangers du monde ».

    Dieu est capable de nous faire faire des miracles si l’on a confiance en Lui. Quand Pierre remonte sur la barque, la tempête s’arrête aussitôt et les autres disciples, « tous petits et apeurés, deviennent grands au moment où ils se mettent à genoux et reconnaissent en leur Maître le Fils de Dieu » remarque le Pape. Cette attitude des disciples est parfois la nôtre quand on s’éloigne de Jésus, quand on doute, « mais Jésus est toujours avec nous, peut-être caché, mais toujours présent et prêt à nous soutenir. C’est la foi qui nous donne l’assurance de la présence toujours à nos côtés de Jésus ».  C’est donc la foi qui permet à la barque de l’Église de continuer à avancer, a conclu le Pape.

    Source : Radio Vatican.

    Retranscription de l'intervention du Pape après la prière de l'Angélus

    « Chers Frères et sœurs, les nouvelles qui nous parviennent d’Irak, nous effarent, nous ne pouvons y croire : des milliers de personnes, dont tant de chrétiens chassés de leurs maisons de manière brutale ; des enfants morts de soif et de faim pendant leur fuite ; des femmes séquestrées ; des personnes massacrées des violences de tout type ; la destruction partout, des destructions de maisons, du patrimoine religieux, historique et culturel. Tout cela offense gravement Dieu et cela offense gravement l’humanité. On ne pratique pas la haine au nom de Dieu ! On ne fait pas la guerre au nom de Dieu !

    Nous tous, en pensant à cette situation et à ces personnes, faisons silence et prions...

    ... Je remercie ceux qui avec courage sont en train de porter secours à ces frères et sœurs, et j’ai confiance en le fait qu’une efficace solution politique à un niveau international et local puisse arrêter ces crimes et rétablir le droit. Pour mieux assurer ces chères populations de ma proximité, j’ai nommé mon envoyé personnel en Irak, le cardinal Fernando Filoni, qui demain partira de Rome.

    A Gaza aussi, après une trêve, la guerre a repris. Elle moissonne des victimes innocentes, enfants, et ne fait qu’empirer le conflit entre Israéliens et Palestiniens.

    Prions ensemble le Dieu de la paix, par intercession de la Vierge Marie : "Donne la paix, Seigneur à notre temps et rends nous artisans de justice et de paix. Marie, reine de la paix, prie pour nous."

    Prions aussi pour les victimes du virus Ebola, et pour ceux qui luttent pour l’arrêter.

    Mercredi prochain jusqu’au lundi 18 août, je ferais un voyage apostolique en Corée. S’il vous plait accompagnez-moi avec la prière ! J’en ai besoin ! Merci. »

    Source : Radio Vatican.

    Texte intégral en italien sur le site internet du Vatican.

  • Méditation : les tentations

    « Si l'on pouvait voir dans la tête d'un solide marin quelle figure y prend la tempête, on verrait qu'elle s'y inscrit non comme un danger, mais comme une série de manoeuvres à exécuter, comme un "Oh ! hisse !" Devant ses lions, un bon dompteur calcule et ne tremble pas. Dans tous les cas, la tranquillité est une protection, et par elle-même elle est une valeur.
    Le danger est beau. L'homme qui l'affronte avec une prudence virile a d'avance sur lui le reflet de la victoire. Comment vaincre sans ennemis ? Le lutteur, en nous, n'aurait alors plus d'emploi. Le bien est meilleur, chez celui qui a risqué le pire. L'exercice de notre force ne consiste qu'à discipliner nos faiblesses et à franchir l'obstacle extérieur : nous exonérer de ce souci ne serait-ce pas un désastre ?
    Oh ! que la tentation nous "éprouve" bien ! On ne fait connaissance avec le poids de son corps qu'à la montée d'une côte ou sur une pente vertigineuse : la lourdeur de notre âme et son insécurité, si nécessaires à expérimenter pour provoquer l'élan vers l'unique recours, ne sont ressenties de nous qu'aux flancs de la montagne mystique et devant ses précipices. Une tentation est bienvenue, si l'expérience de nous-mêmes s'y accroît, si notre humilité s'y approfondit et si, par une fuite qui est au vrai une ascension, nous sommes portés à l'unique but de l'existence. »

    A. D. Sertilanges, O.P., Devoirs - Dix minutes de culture spirituelle par jour, Fernand Aubier / Editions Montaigne, Paris, 1936.

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    (Photo du film "Den Perfekte Stormen" - Wolfgang Petersen, 2006)

  • 9 janvier : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    La tempête apaisée : "Confiance ! C'est moi ; n'ayez pas peur" (Mc 6, 45-52)

    « "Après cela, il ordonna à ses disciples de monter dans la barque jusqu'à ce qu'il disperse lui-même les foules ; et, la foule dispersée,  il monta pour prier et, le soir venu, il était seul" (Mt 14, 22-23). Pour donner la raison de ces faits, il faut faire des distinctions de temps. S'il est seul le soir, cela montre sa solitude à l'heure de la Passion, quand la panique a dispersé tout le monde. S'il ordonne à ses disciples de monter dans la barque et de traverser la mer, pendant qu'il renvoie lui-même les foules et, celles-ci une fois renvoyées, s'il monte sur une montagne, c'est qu'il leur ordonne d'être dans l'Eglise et de naviguer par la mer, c'est-à-dire ce monde, jusqu'à ce que, revenant dans son avènement de gloire, il rende le salut à tout le peuple qui sera le reste d'Israël (cf. Rm 11,5)... et que ce peuple rende grâce à Dieu son Père et s'établisse dans sa gloire et sa majesté... "Il vient à eux vers la fin de la nuit, à la quatrième veille." Dans l'expression "quatrième veille de la nuit" on trouve le nombre correspondant aux marques de sa sollicitude. En effet,  la première veille a été celle de la Loi, la seconde celle des prophètes, la troisième celle de son avènement corporel, la quatrième se place à son retour glorieux. »

    Saint Hilaire de Poitiers, Commentaire sur l'Evangile de Matthieu, XIV (13-14) (Trad. SC 258 rev.).

    A lire également, le Sermon LXXV de saint Augustin sur la tempête apaisée.

    Extrait :

    « La quatrième veille est la fin de la nuit, car chaque veille est de trois heures. Cette circonstance signifie donc que vers la fin des temps le Seigneur vient secourir son Eglise et semble marcher sur les eaux. Car, bien que ce vaisseau soit en butte aux attaques et aux tempêtes, il n'en voit pas moins le Sauveur glorifié marcher sur toutes les élévations de la mer, c'est-à-dire sur toutes les puissances du siècle. A l'époque où il nous servait dans sa chair de modèle d'humilité, et où il souffrait pour nous, il était dit de lui que les flots s'élevèrent contre sa personne et que pour l'amour de nous il céda volontairement devant cette tourmente afin d'accomplir cette prophétie : "Je me suis jeté dans la profondeur de la mer, et la tempête m'a submergé." (Ps LXVIII, 3) En effet il n'a point repoussé les faux témoins ni confondu les cris barbares qui demandaient qu'il fût crucifié (Mt XXVII, 23). Il n'a point employé sa puissance à comprimer la rage de ces coeurs et de ces bouches en fureur, mais sa patience à l'endurer. On lui a fait tout ce qu'on a voulu, parce qu'il s'est fait lui-même obéissant jusqu'à la mort de la croix (Ph II, 8).
    Mais lorsqu'après sa résurrection d'entre les morts il voulut prier seul pour ses disciples, placés dans l'Eglise comme dans un vaisseau, appuyés sur le bois, c'est-à-dire sur la foi de sa croix et menacés par les vagues des tentations de ce siècle, son nom commença à être honoré dans ce monde même, où il avait été méprisé, accusé, mis à mort ; et lui qui en souffrant dans son corps s'était jeté dans la profondeur de la mer et y avait été englouti, foulait les orgueilleux ou les flots écumants, aux pieds de sa gloire. C'est ainsi qu'aujourd'hui encore nous le voyons marcher en quelque sorte sur la mer, puisque toute la rage du ciel expire à ses pieds. »

    Texte intégral à l'Abbaye Saint Benoît.

  • 6 décembre : Toute l'année avec les Pères de l'Eglise

    La maison bâtie sur le roc (Mt 7, 21-27)

    « Quand vous affrontez courageusement les tentations, ce n'est pas la tentation qui vous rend fidèles et constants ; elle révèle seulement les vertus de constance et de courage qui étaient déjà en vous, mais de façon cachée. "Penses-tu, dit le Seigneur, que j'avais un autre but, en parlant ainsi, que de faire apparaître ta justice ?" (Jb 40,3 LXX) Et il dit ailleurs : "Je t'ai affligé et je t'ai fait sentir la faim pour manifester ce que tu avais dans le coeur" (Dt 8,3-5).

    De la même manière, la tempête ne rend pas solide l'édifice bâti sur le sable. Si tu veux bâtir, que ce soit sur la pierre. Alors, quand la tempête se lèvera, elle ne renversera pas ce qui est fondé sur la pierre ; mais pour ce qui vacille sur le sable, elle montre aussitôt que ses fondations ne valent rien. C'est pourquoi, avant que s'élève la tempête, que se déchaînent les rafales de vent, que débordent les torrents, tandis que tout demeure encore en silence, tournons toute notre attention sur le fondement de l'édifice, construisons notre demeure avec les pierres variées et solides des commandements de Dieu. Et quand la persécution se déchaînera et qu'une tourmente cruelle s'élèvera contre les chrétiens, nous pourrons montrer que notre édifice est fondé sur la pierre, le Christ Jésus (1Co 3,11). »

    Origène (v.185-253), Homélies sur St Luc, n°26, 4-5 (Trad. SC 87 & Delhougne, Les Pères de l'Eglise commentent l'Evangile, Brepols, 1991).

  • 25 septembre : Méditation

    « J'aime ces icônes représentant saint Michel écrasant le dragon et où l'on voit l'Archange ne pas même regarder celui qu'il doit transpercer de sa lance. Il se contente de lever les yeux vers Jésus situé au-dessus de lui. C'est le Seigneur qui va lui donner la force de remporter la victoire. il est pour nous, pauvres pécheurs fragiles, le Bouclier, la Forteresse imprenable où il faut sans cesse se réfugier si l'on ne veut pas être vaincu par celui qui veut notre perte.

    Car, aussi longtemps que nous vivrons ici-bas, l'ennemi sera à nos trousses, cherchant à nous dévorer, ou du moins à nous troubler. Les saints l'ont bien compris pour l'avoir expérimenté : "le Seigneur ne calme pas toutes les tempêtes de notre traversée". il ne supprime pas toutes nos tentations. Thérèse aimait beaucoup une image où l'on voit Jésus dormir dans le fond de la barque de ses apôtres. Il ne faut pas s'inquiéter, disait Thérèse. A lui de choisir le moment où il lui plaira d'intervenir pour calmer le tumulte des flots. "Pourquoi craindre l'orage ? écrit-elle à Céline. Nous sommes dans les bras de Jésus (LT 149)." Ils sont le lieu de notre repos. Même si Jésus semble dormir dans le fond de notre barque, Il est là et nous invite à nous abandonner dans ses bras :
    "Rappelle-toi que ta Volonté sainte
    Est mon repos, mon unique bonheur.
    Je m'abandonne et je m'endors sans crainte
    Entre tes bras, ô mon divin Sauveur.
    Si tu t'endors lorsque l'orage gronde,
    Je veux rester toujours dans une paix profonde (PN 24,32)."
    C'est ce que Jésus a dit à ses apôtres avant de les quitter : "Dans le monde vous aurez à souffrir... Mais je vous ai dit ces choses pour que vous ayez la paix en moi (Jn 16,33)."
    C'est en demeurant en Jésus, dans ses bras, que nous pourrons rester en paix au milieu de toutes les tempêtes, de tous les combats de notre pèlerinage sur terre. »

    P. Pierre Descouvemont, Gagner le combat spirituel, Editions de l'Emmanuel, Paris, 2006.

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