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  • Angélus du dimanche 17 février 2019

    Avant de réciter l’Angélus place Saint-Pierre de Rome, le Pape François a livré une méditation sur les Béatitudes de l'évangile du jour selon saint Luc (cf. Lc 6, 17-20-26), ce dimanche 17 février 2019. Il a mis en garde contre « les professionnels de l’illusion » et l’esprit du monde.

    Compte rendu à lire sur Vatican News.

    Texte intégral des paroles du Pape traduites en français sur Zenit.org.

  • Gabriel Fauré (1845-1924) : Maria, Mater gratiae, Op. 47 (No. 2)

    The Cambridge Singers - Dir. J. Rutter

  • Méditation - Confiance, confiance, et... confiance.

    « Ayez confiance en Dieu de toute l'étendue de votre cœur, et ne vous appuyez pas sur votre propre prudence. Pensez à lui dans toutes vos voies (Pr III,5) ; et il dirigera lui-même vos pas. Voilà l'abrégé de toute la vie chrétienne.
    Ayez une pleine confiance en Dieu, et alors votre cœur se dilatera ; il laissera une libre entrée à ce Dieu, qui ne désire rien tant que d'y entrer, et d'en prendre une possession éternelle.
    Dans quelque état que vous soyez, dans quelque disposition que vous vous trouviez, pensez à Dieu, et vous trouverez dans cette pensée la lumière de votre esprit, la consolation de votre cœur et la force de votre âme.
    Quoique ce soit que vous veuillez entreprendre, consultez Dieu et il vous éclairera pour l'entreprise, et vous aidera pour l'exécution.
    Quelque part que vous alliez, il conduira lui-même toutes vos démarches, si vous n'en faites aucune que par son mouvement.
    Si vous vous trouvez dans des perplexités qui vous présentent plusieurs partis à prendre, et qui ne vous permettent pas d'en prendre aucun, parlez à Dieu, Vérité éternelle, Lumière infinie ; et votre âme éclairée changera bientôt ses doutes en résolutions...
    [...]
    Si vous le consultez en tout, il ne manquera pas de vous faire connaître ce qu'il veut et de quelle manière il le veut, et il vous donnera les secours nécessaires pour l'accomplir, si vous les lui demandez avec une pleine confiance. »

    Ambroise de Lombez (1708-1778), Capucin, Traité de la joie de l'âme chrétienne (ch.VI, 7e m.), Paris, 1774.

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  • Audience générale du mercredi 13 février 2019

    Dans le cadre de l’audience générale de ce mercredi matin, tenue en Salle Paul VI, le Pape François a repris ce matin le cycle de ses catéchèses sur le Notre Père, en expliquant qu’il faut prendre exemple sur Jésus, qui invite à prier dans le secret du cœur, sans chercher à se faire remarquer par les autres.

    Compte rendu de Cyprien Viet à lire sur Vatican News.

    Texte intégral de la catéchèse traduite en français sur Zenit.org.

    Résumé en français :

    « Chers frères et sœurs, nous continuons d’apprendre à prier comme Jésus nous l’a enseigné. A la racine, il y a un dialogue silencieux, un échange de regard entre deux personnes qui s’aiment : l’homme et Dieu. La prière nous place en vérité devant Dieu : elle fuit le mensonge. Dans le secret de sa conscience, le chrétien ne s’éloigne pas du monde, mais il porte dans son cœur les personnes et les situations. Dans son enseignement, Jésus souligne que la prière est un dialogue avec Dieu qui passe du « Tu » au « nous ». En effet, dans la prière chrétienne, personne ne demande pour lui-même : c’est la prière d’une communauté de frères et de sœurs. Cela m’empêche de rester tranquille tout seul et m’invite à me sentir responsable des autres. A la suite de Jésus qui a éprouvé une grande compassion devant les misères du monde, « éprouver de la compassion » est une attitude-clé de l’Evangile. Ainsi, le bon samaritain s’approche de l’homme blessé, contrairement à ceux qui ont le cœur dur. Quand je prie, est-ce que je m’ouvre au cri de tant de personnes proches ou éloignées ? Jésus nous demande de prier pour ceux qui apparemment ne cherchent pas Dieu, car Dieu les cherche plus que tous les autres, lui qui est toujours bon avec tous. »

    « Je salue les pèlerins venus de France et de Belgique, en particulier les séminaristes de Lorraine avec leur évêque, Monseigneur Jean-Christophe Lagleize, et tous les jeunes présents. Je vous invite à prendre chaque jour un moment pour prier afin d’ouvrir votre cœur à Dieu et aux autres. Que Jésus soit votre guide sur le chemin de la prière ! Bon pèlerinage à tous. »

    Source : site internet du Vatican.

  • Le Cardinal Newman bientôt canonisé

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    Le Pape François a autorisé mercredi 13 février la publication de huit décrets par la Congrégation pour la cause des saints. Le Cardinal Newman sera bientôt canonisé.

    Le Souverain Pontife valide ainsi le miracle attribué au Bienheureux Cardinal britannique John Henry Newman (1801-1890). Anglican converti au catholicisme au milieu du XIXème siècle, ce fut un théologien à « l’intelligence fine et à la plume féconde », disait de lui Benoît XVI lors de sa béatification en 2010.

    Le miracle attribué à la religieuse indienne Marie Thérèse Chiramel Mankidyan (1876-1926) est également reconnu. Fondatrice des sœurs de la Sainte Famille de Thrissur, Marie Thérèse Chiramel Mankidyan avait été béatifiée par Jean-Paul II le 9 avril 2000.

    Également dans la salve de décrets, la reconnaissance du martyre du serviteur de Dieu Salvador Victor Emilio Moscoso Cárdenas (1846-1897). Prêtre jésuite, il est mort in odium fidei en Équateur.

    De prochains bienheureux

    Cinq vertus héroïques ont été reconnues, ouvrant la voie à de prochaines béatifications. Sont ainsi déclarés "vénérables" :
    - Giovanni Battista Zuaboni (1880-1939), prêtre, fondateur de la l’Institut séculier de la Compagnia della Sacra Famiglia
    - Cardinal Jozsef Mindszensty (1892-1975), archevêque d’Esztergom et primat de Hongrie, héros de la résistance contre le communisme
    - Emmanuel Garcia Nieto (1894-1974), prêtre jésuite
    - Serafina Formai, religieuse italienne, fondatrice de la Congrégation des sœurs missionnaires de la Bonne nouvelle
    - Maria Berenice Duque Hencker (1898-1993), religieuse colombienne, fondatrice de la Congrégation des sœurs de l’Annonciation.

    Source : Vatican News.

  • Vincent Lambert : un point sur l' « affaire »

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    Le 31 janvier dernier, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne s’est prononcé sur au sujet de Vincent Lambert, tétraplégique depuis plus de 10 ans à la suite d’un accident de la route. Il a estimé que « le maintien des soins et traitements constitue une obstination déraisonnable » et a ordonné l’arrêt de l’hydratation et de l’alimentation du patient (cf. Affaire Vincent Lambert : le Tribunal administratif de Châlons-en-Champagne favorable a l'arrêt des soins). Les avocats des parents de Vincent Lambert ont déposé un recours auprès du Conseil d’Etat.

    Dans l’émission de KTO A la source, présentée par Olivier de Keranflec', Marie-Anne Chéron, rédactrice en chef de Génèthique, reprend les faits et démêle les véritables enjeux de cette « affaire ».


    « Vincent Lambert n’est pas du tout en fin de vie »

    Source : Gènéthique.org

  • 11 février 1858, première apparition de Notre-Dame à Lourdes

    Le récit de l'apparition par Bernadette

    Ce jour-là, il fait bien froid. Vers 11 heures, Bernadette Soubirous, sa sœur Marie-Antoinette et une amie, Jeanne Abadie, se dirigent vers les bords du Gave du côté de la grotte de Massabielle pour chercher du bois. Pendant que Toinette et Jeanne s'éloignent de Bernadette, celle-ci avant de passer l'eau glaciale du canal se met à genoux pour réciter l'Angélus qu'on vient de sonner. C’est alors qu’a lieu la première apparition, comme la raconte Bernadette :

    « J'avais commencé à ôter mon premier bas, quand tout à coup j'entendis une grande rumeur pareille à un bruit d'orage. Je regardai à droite, à gauche, sur les arbres de la rivière. Rien ne bougeait ; je crus m'être trompée. Je continuai à me déchausser, lorsqu'une nouvelle rumeur, semblable à la première, se fit encore entendre. Oh! alors, j'eus peur et me dressai. Je n'avais plus de parole et ne savais que penser, quand, tournant la tête du côté de la grotte, je vis à une des ouvertures du rocher un buisson, un seul, remuer, comme s'il avait fait grand vent. Presque en même temps il sortit de l'intérieur de la grotte un nuage couleur d'or, et peu après une Dame jeune et belle, belle surtout, comme je n'en avais jamais vu, vint se placer à l'entrée de l'ouverture au-dessus du buisson. Aussitôt elle me regarda, me sourit et me fit signe d'avancer, comme si elle avait été ma mère. La peur m'avait passé, mais il me semblait que je ne savais plus où j'étais. Je me frottais les yeux, je les fermais, je les ouvrais, mais la Dame était toujours là, continuant à me sourire et me faisant comprendre que je ne me trompais pas. Sans me rendre compte de ce que je faisais, je pris mon chapelet dans ma poche et me mis à genoux. La Dame m'approuva par un signe de tête et amena elle-même dans ses doigts un chapelet qu'elle, tenait à son bras droit. Lorsque je voulus commencer le chapelet et porter ma main au front, mon bras demeura comme paralysé, et ce n'est qu'après que la Dame se fut signée que je pus faire comme elle. La Dame me laissa prier toute seule ; elle faisait bien passer entre ses doigts les grains de son chapelet, mais elle ne parlait pas ; et ce n'est qu'à la fin de chaque dizaine qu'elle disait avec moi : Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Quand j'eus fini de réciter mon chapelet, la Dame me fit signe d'approcher. Mais je n'ai pas osé. Alors elle rentra à l'intérieur de la roche et le nuage disparut avec elle. »

    « La Dame avait l'air d'une jeune fille de seize à dix-sept ans, aux yeux bleus. Elle était vêtue d'une robe blanche, serrée à la ceinture par un ruban bleu glissant le long de la robe. Elle portait sur sa tête un voile blanc, laissant à peine apercevoir ses cheveux, retombant ensuite en arrière jusqu'au dessous de la taille. Ses pieds étaient nus, mais couverts par les derniers plis de la robe sauf à la pointe où brillait sur chacun d'eux une rose jaune, épanouie. Les grains de son chapelet étaient blancs et la chaîne d'or brillante comme les deux roses des pieds. Je n'en ai jamais vu de semblable, ça brillait comme de l'or et bien plus encore. »

    Source : J.M., Agence Fides, 2 mai 2007.

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