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  • Selon l’AED, les chrétiens pourraient avoir disparu d’Irak dans cinq ans

    AED-rapport-2015.jpgIl semblerait que la foi chrétienne disparaisse de certaines parties centrales du Proche-Orient, comme il ressort d’un rapport consacré à la spirale des persécutions croissantes, publié le mardi 13 octobre 2015.

    « Persécutés et oubliés ? Un rapport sur les chrétiens opprimés en raison de leur foi, 2013-2015 ». Tel est l’intitulé d’un rapport élaboré par l’œuvre internationale de bienfaisance catholique « L’Aide à l’Église en détresse » (AED). Ce rapport en arrive à la conclusion que tous les chrétiens croyants pourraient avoir disparu dans cinq ans si l’exode des fidèles d'Irak se poursuit à son niveau actuel.

    En Syrie, le taux d’émigration augmente encore plus rapidement. Selon plusieurs rapports, le nombre de croyants, qui se chiffraient à 1,25 million avant le début de la guerre en 2011, a chuté aujourd’hui pour n’atteindre plus que quelques 500.000 personnes.

    Basé sur des reportages de témoins et des témoignages, le rapport « Persécutés et oubliés ? » considère les pays d’intérêt central du Proche-Orient ainsi que d’autres pays tels que la Chine, l’Égypte, l’Érythrée, le Nigéria, la Corée du Nord, le Pakistan, le Soudan et le Vietnam. Le rapport en conclut que la situation des chrétiens s’est détériorée depuis 2013 dans 15 des 19 pays d’intérêt central observés.

    La persécution est classée comme étant « extrême » dans dix pays – plus de la moitié des pays observés – c’est-à-dire quatre pays de plus que durant la période de la dernière édition du rapport qui couvrait les années 2011-2013.

    Génocide culturel des chrétiens

    Tandis que l’islamisme est considéré comme la menace majeure, le rapport de l’année 2015 fait également état de problèmes croissants causés par d’autres groupes religieux extrémistes – des formes militantes d’hindouisme, de judaïsme et de bouddhisme-,  sachant que le nombre d’agressions et leur cruauté augmentent.

    Selon le rapport de l’AED, ce sont surtout les régimes totalitaires qui exercent une pression croissante sur les Églises. Les chrétiens d’Érythrée et du Vietnam sont confrontés à des menaces sérieuses.

    En outre, le rapport constate que dans de nombreux cas, les chrétiens sont moins persécutés en raison de leur croyance qu’à cause des relations qu’ils sont censés entretenir avec l’Occident et d’un état d’esprit hostile de leur environnement qui établit une liaison entre les fidèles et le colonialisme.

    Selon John Pontifex, directeur du service d’information de l’AED en Grande-Bretagne et auteur du rapport « un génocide culturel des chrétiens effacerait largement la présence des fidèles au Proche-Orient, berceau originel de l’Église. » Et d’ajouter: « Le rapport est très loin de chercher toute la faute auprès de l’islam extrémiste. Il révèle plutôt que la racine de nombreux problèmes se situe dans des groupes religieux extrémistes, non musulmans et nationalistes ainsi que dans le contexte historique de régimes communistes totalitaires. »

    Selon le rapport, la perte de la population chrétienne du Proche-Orient et en d’autres lieux représenterait un véritable coup de poing pour la collectivité, car les fidèles agissent comme autant de bâtisseurs de ponts dans des sociétés de plus en plus fragmentées.

    AED-carte-persecution-2013-2015_1a.jpg

    Soutien du Pape François

    Le Pape a apporté son soutien au rapport de l’AED (*), précisant qu’il apprécie « profondément les efforts de ceux qui ont contribué au rapport d’Aide à l’Eglise en détresse ». Dans un message envoyé par le Cardinal secrétaire d’Etat du Vatican, Mgr Pietro Parolin, le Saint-Père salue « ceux qui montrent au monde la plaie de la persécution et de la souffrance des chrétiens ».

    Le secrétaire d’État du Saint-Siège affirme également que le Pape prie pour que ceux qui ont l’autorité de le faire, « luttent diligemment pour éradiquer les persécutions et discriminations religieuses dans leur nation, mais qu’ils trouvent également des méthodes plus  efficaces pour promouvoir la coopération internationale pour défaire ces offenses à la dignité  humaine et la liberté religieuse ».

    J.J.D. (avec AED)

    (*) : Basé sur des reportages et des témoignages, le rapport considère les pays d’intérêt central du Proche-Orient ainsi que d’autres pays tels que la Chine, l’Égypte, l’Érythrée, le Nigéria, la Corée du Nord, le Pakistan, le Soudan et le Vietnam. Le rapport en conclut que la situation des chrétiens s’est détériorée depuis 2013 dans 15 des 19 pays d’intérêt central observés.

    Pour avoir accès au rapport Persecuted and Forgotten? (en anglais), cliquez ici

    Sources : CathoBel - AED - Radio Vatican.

  • Les Circuli Minores débattent de la seconde partie de l'Instrumentum Laboris

    Hier, au cours de la VIIe Congrégation générale du matin, les Pères synodaux ont fait part du résultat de leur réflexion en Circuli Minores sur la deuxième partie de l'Instrumentum Laboris. Presque tous les groupes sont d'accord sur la nécessité pour le document final du Synode d'utiliser le langage de la théologie biblique. Le groupe francophone B estime que cela évitera les malentendus et ambiguïtés pouvant nuire à la compréhension de la vocation et de la mission de la famille dans l'Eglise et dans le monde. Il faudra prendre en compte la fragilité et la souffrance de la famille, mais sans exagérer des situations qui ont toujours existé. L'accent mis sur cette dimension conduit à souligner que l'Eglise accompagne tous ses fils et doit annoncer l'Evangile et l'appel à la conversion. Insistant sur l'argument, le groupe anglophone B estime que la réflexion finale devra illustrer comment la pédagogie divine du mariage et de la famille a accompagné toute l'histoire du salut jusqu'à nos jours. Mgr Diarmiud Martin (Irlande) préconise de commencer par la Genèse, qui prévoit déjà la définition du mariage comme une union entre un seul homme et une seule femme, ayant quitté pères et pères pour s'unir. Ce rapport présente trois aspects fondamentaux du mariage, tel qu'il était au commencement, la monogamie et l'égalité des sexes, la stabilité. Mais la pédagogie divine atteint son paroxysme lorsque le Fils de Dieu entre dans l'histoire. La rencontre de Jésus avec la femme adultère (Va et ne pèche plus) dénonce ceux qui réclamaient la lapidation. C'est seulement à travers la pédagogie divine que s'explique le ministère de l'Eglise qui reflète la patience et la miséricorde de Dieu. Le projet divin se poursuit aujourd'hui et la pédagogie divine donne un contenu et le ton de l'enseignement de l'Eglise. Dans les situations difficiles il faut toujours se rappeler que Dieu ne renonce jamais à sa miséricorde. Elle révèle le vrai visage de Dieu et sa miséricorde sur tout le monde, sur toutes les souffrances, sur toutes faiblesses.

    Suite ci-dessous.

    Lire la suite

  • J.-S. Bach : Messe en si mineur - Gloria

    Münchener Bach-Chor und -Orchester - Dir. Karl Richter (1969)
    Gundula Janowitz, soprano ; Hertha Töpper, alto ; Horst R. Laubenthal, ténor ; Hermann Prey, basse

  • Méditation : Le Seigneur attend notre repentir

    « O mes frères, ô mes frères, vous qui êtes les enfants de ce Dieu, confiance, confiance ! Sa Majesté a dit, vous le savez, que si nous nous repentons des offenses que nous lui avons causées, Elle ne se souviendra plus de nos fautes et de nos malices. O miséricorde vraiment sans mesure ! que peut-on désirer de plus ? se trouverait-il quelqu'un par hasard qui pût sans honte en demander autant ? C'est maintenant le moment favorable pour recevoir ce que nous donne ce Seigneur compatissant, notre Dieu. Il veut notre amitié ! qui donc la refusera à celui qui n'a pas hésité à répandre tout son sang et à sacrifier sa vie pour nous ? Considérez donc que ce qu'il nous demande n'est rien, et que notre intérêt est de déférer à son désir. O grand Dieu ! O Seigneur ! Quelle dureté de cœur ! quelle folie ! quel aveuglement ! Vient-on à perdre un objet quelconque, une aiguille par exemple, ou un épervier qui ne saurait que donner la légère satisfaction de le voir planer dans les airs, on est dans la peine. Et nous n'en avons pas de perdre cet aigle puissant qui est le Dieu souverain, ni son royaume dont la félicité sera sans fin ! Qu'est-ce que cela ? Pour moi, je ne le comprends pas. Daignez, ô mon Dieu, apporter un remède à tant de démence et d'aveuglement. »

    Ste Thérèse de Jésus (d'Avila, 1515-1582), Exclamations (XIV), in "Œuvres complètes", Trad. R.P. Grégoire de Saint Joseph, Éditions du Seuil, Paris, 1948.

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  • Jeudi 15 octobre 2015

    Ste Thérèse d'Avila, religieuse (carmélite) et docteur de l’Église

     Ste Thérèse d'Avila,religieuse,carmélite,docteur de l'Eglise

    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Audience générale de ce mercredi 14 octobre 2015

    Ce matin, à l'Audience générale tenue Place Saint-Pierre le Saint-Père a abordé certains aspects du rapport famille Église, et plus particulièrement les promesses faites aux enfants et ce qu'entraîne le scandale causé aux petits : "Les scandales existent mais chacun doit faire en sorte qu'ils ne se produisent pas", a-t-il dit demandant "pardon pour les scandales qui secouent ces jours-ci Rome et le Vatican". Les promesses faites aux enfants ne doivent pas être trahies : "Je ne parle pas des promesses quotidiennes, faites pour qu'ils soient sages ou travaillent bien à l'école, mais de celles qui sont décisives pour leur vie, pour leur confiance dans autrui, qui leur permettent de concevoir Dieu comme une bénédiction. Les adultes disent facilement que les enfants sont une promesse de vie...notre avenir. Mais sommes-nous toujours sérieux lors que nous préparons leur avenir ?... Sommes-nous sincères dans les promesses que nous leur faisons ?... L'accueil, l'attention, la confiance et l'espérance sont des promesses fondamentales qui se résument en aimer. Tout être humain doit être accueilli dans ce monde avec amour". Les enfants attendent en confiance et sans défense la manifestation de ces promesses et le contraire créé en eux le scandale. "Le scandale est d'autant plus grave et insupportable lorsqu'ils ne sont pas en mesure de le déchiffrer... Souvenons-nous de Jésus disant que les enfants reflètent le regard de Dieu... Malheur à qui trahit leur confiance !". Avec respect mais franchise, a dit le Pape, j'affirme que "leur confiance spontanée en Dieu ne devrait jamais être blessée, surtout lorsque la blessure dérive d'une prétention plus ou moins consciente de se substituer à Dieu... Dès la naissance l'enfant est disposé à se sentir aimé de Dieu. Dès qu'il se sent aimé, il comprend que Dieu aime les enfants... Ce n'est qu'en voyant les enfants avec les yeux de Jésus que l'on comprend qu'ils défendent la famille et protègent l'humanité. Leur vision du monde est celle même du Fils de Dieu. Dans le baptême, l’Église fait de grandes promesses au enfants et engage la responsabilité des parents comme de la communauté chrétienne". Puisse l’Église suivre l'exemple de Marie, en suivant l'enseignement de sa maternité et de sa foi. Puisse l'exemple de Marie et de Joseph, l'homme juste, nous rendre dignes d'accueillir Jésus dans chaque enfant que Dieu nous envoie.

    Après la catéchèse, le Saint-Père a rappelé que c'est samedi la Journée mondiale de refus de la misère, instituée par l'Abbé Joseph Wresinski (France), dont la cause est engagée à Rome. Il a invité les fidèles à s'impliquer afin que la charité du Christ atteigne nos frères et sœurs les plus pauvres et les plus isolés. Cette initiative tend à développer tous les efforts possibles pour éliminer l'extrême pauvreté et la discrimination, pour que chacun puisse exercer pleinement ses droits fondamentaux.

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 14.10.15).

    Résumé :

    « Frères et sœurs, il est important de réfléchir aux promesses que nous faisons aux enfants, les promesses les plus importantes, celles qui concernent leur avenir, leur relation avec Dieu, la confiance qu’ils auront plus tard envers les autres personnes. L’homme et la femme font la promesse à leur enfant de l’aimer, dès qu’ils le conçoivent dans leur pensée. L’amour est la manière la plus juste d’accueillir un être humain. Malheur à ceux qui trahissent cette confiance et cette attente des enfants envers les adultes, alors que Dieu ne cesse jamais de penser à eux. La relation tendre et mystérieuse entre Dieu et l’âme des enfants ne devrait jamais être violée, pas plus que la confiance spontanée qu’ils ont envers lui ne devrait être blessée. Par l’amour qu’ils reçoivent de leurs parents, les enfants apprennent aussi la beauté des relations humaines, l’acceptation de la diversité et le respect envers les autres. »

    « Je salue les pèlerins de langue française, en particulier les personnes venues de République démocratique du Congo et de France, ainsi que les frères du Sacré-Cœur. Alors que se déroule le Synode des Évêques sur le thème de la famille, je prie pour toutes vos familles, en particulier pour les enfants, afin que nous soyons attentifs à susciter en eux l’amour de Dieu et de leurs frères.
    Que Dieu vous bénisse ! »

    Source : site internet du Vatican.

    Texte intégral traduit en français à venir sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien sur le site internet du Vatican.

  • Francesco Durante (1684-1755) : Concerto pour Quartuor en fa mineur

    Ricercar Consort - Dir. Philippe Pierlot

  • Méditation : Du secours dans les tentations (3)

    (suite et fin de la méditation de lundi et mardi)

    « Dieu est fidèle, dit l'Apôtre, il ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces ; mais, afin que vous puissiez résister à la tentation, il vous donnera du secours à proportion des attaques que vous aurez à soutenir (1). Ceci doit être pour nous un grand sujet de consolation et de confiance dans les tentations. Nous savons déjà, d'un côté, que le démon n'a de pouvoir que celui que Dieu lui donne, et qu'il ne saurait nous tenter qu'autant que Dieu le permet ; et, d'un autre côté, St Paul nous assure que Dieu ne souffre pas que le démon nous tente au-delà de nos forces. Qui est celui à qui cette assurance ne doive donner de la consolation et du courage ? Il n'y a point de médecin qui proportionne si bien aux forces et au besoin d'un malade la dose des drogues qu'il lui donne, que le céleste médecin proportionne à nos forces les tentations et les afflictions dont il permet que nous soyons combattus. Si le potier, dit St Ephrem, lorsqu'il met au feu les vases d'argile qu'il a préparés, sait précisément combien il doit les y laisser pour les rendre propres à servir, et s'il ne les y laisse ni assez longtemps pour qu'ils viennent à éclater, ni assez peu pour qu'ils se brisent en y touchant, à combien plus forte raison devons-nous croire que Dieu, dont la sagesse et la bonté sont infinies, saura garder la même mesure envers nous dans les tentations ? »

    1. Fidelis autem Deus est, qui non patietur vos tentari supra id quod potestis, sed faciet etiam cum tentatione proventum, ut possitis sustinere. 1 Cor. 10. 13.

    R.P. Alphonse Rodriguez s.j. (1526–1616), Pratique de la Perfection Chrétienne, Tome III, Part. II, Traité IV, Chap. XIV, Trad. Abbé Regnier-Desmarais, Poitiers, Henri Oudin, 1866.

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  • Mercredi 14 octobre 2015

    St Callixte Ier, pape martyr

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    Calendrier liturgique et sanctoral

  • Franz Schubert (1797-1828) : Symphonie n°8 (inachevée) - 2. Andante con moto en mi majeur

    Philharmonia Orchestra - Dir. Otto Klemperer (1963)

  • Méditation : Du secours dans les tentations (2)

    (suite de la méditation d'hier)

    « C'est encore de quoi nous encourager et nous donner de nouvelles forces dans les tentations de songer que Dieu nous regarde combattre. Un soldat qui combat sous les yeux de son général et de son prince en devient plus brave. Or, nous combattons effectivement sous les yeux de Dieu, dans les tentations ; ainsi dans toutes les attaques que nous avons à soutenir, nous devons nous imaginer que nous sommes dans une lice ; que tous les esprits bienheureux sont les spectateurs du combat ; qu'ils en attendent le succès avec impatience, et que c'est Dieu qui en est le juge et le rémunérateur. Cette pensée est des saints Pères, et elle est fondée sur les paroles de l’Évangile, où il est marqué qu'après que le démon eut tenté inutilement Jésus-Christ, et qu'il l'eut quitté, les anges vinrent et le servirent (1). Nous lisons, dans la vie de St Antoine, qu'une nuit que les démons l'avaient tout brisé de coups, il leva les yeux en haut et vit une lumière éclatante qui, perçant le comble de sa cellule, en dissipa les ténèbres, chassa les démons, et lui ôta en un moment toute la douleur des coups qu'il avait reçus. Aussitôt s'adressant à Jésus-Christ, il lui dit : Où étiez-vous, mon Sauveur, pendant que vos ennemis me maltraitaient si cruellement ? Pourquoi n'êtes-vous pas venu dès le commencement du combat, pour les arrêter et me délivrer de leurs mains ? Antoine, lui répondit alors une voix, j'ai été ici dès le commencement de votre combat, et j'en ai été le spectateur ; et parce que vous avez combattu avec courage, je continuerai toujours de vous assister, et je rendrai votre nom célèbre par toute la terre ; ainsi dans les tentations nous pouvons nous assurer d'avoir Dieu et les anges pour témoins de notre résistance ; et qui est celui qui ne s'encouragerait à bien faire devant de tels spectateurs ? »

    1. Et ecce angeli accesserunt, et ministrabant ei. Matth. 4. 11.

    Suite et fin demain.

    R.P. Alphonse Rodriguez s.j. (1526–1616), Pratique de la Perfection Chrétienne, Tome III, Part. II, Traité IV, Chap. XII, Trad. Abbé Regnier-Desmarais, Poitiers, Henri Oudin, 1866.

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    La Tentation de Saint Antoine Abbot, Annibale Carracci (1560–1609)
    National Gallery, Londres

  • Mardi 13 octobre 2015

    St Edouard le confesseur, roi d'Angleterre

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    Tapisserie de Bayeux (scène 1)

  • Témoignage d'auditeurs de la 6ème Congrégation générale (7a - 10 Octobre 2015)

    Au cours de la sixième Congrégation les Pères synodaux ont entendu le témoignage de Mme Penélope Bajaj (Inde) et de son mari hindou. Ils sont mariés depuis 39 ans, et M. Ishwarlal Bajaj a expliqué son expérience inter-religieuse au sein du couple et de la famille. Ils ont deux enfants qui, bien que non baptisés, accompagnent leur mère le dimanche à la messe. Le mari a voulu qu'ils aient la liberté de choisir en conscience une religion. Loin d'être un obstacle à la vie familiale, la différence de religion permet même des petits miracles de compromis qui aident à vivre plus sereinement. Une école d'humilité et de pardon réciproque. "Sans la tolérance de mon mari et mon amour chrétien nous ne serions pas parvenus à vivre pleinement toutes nos différences".

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.10.15).

    Texte intégral original en anglais des témoignages en Salle de Presse du Saint-Siège.

    Texte intégral traduit en français (Zenit.org) :
    Témoignage de Madame Penelope Bajaj
    Témoignage de Monsieur Ishwarlal Bajaj

  • Méditation de la cinquième Congrégation synodale (6a - 10 Octobre 2015)

    En ouverture de la cinquième Congrégation synodale, la méditation de Tierce a été proposée par Mgr Ioannis Spiteris, OFM. Cap, Archevêque de Corfou, Xante et Céphalonie commentant la lecture du jour tirée du Livre de Samuel. Le prophète y accuse le roi Saül de ne pas avoir respecté la loi ordonnant de sacrifier à Dieu tout le butin de guerre. Plus encore il lui reproche de refuser de s'excuser en reversant la faute sur ses soldats, et de vouloir suppléer à sa désobéissance envers Dieu et à son manque de foi au moyen de sacrifices. Devant l'homme qui veut plaire à Dieu, Samuel propose deux voies, sans l'inviter à choisir entre le sacrifice et la miséricorde mais en lui expliquant que Dieu apprécie plus l'un que l'autre. Aux yeux de Dieu l'apparence ne compte pas, c'est le fond qui est appréciable. Obéir, être docile à Dieu vaut bien plus que l'offrande de sacrifices. C'est un point qui continue d'éclairer le cheminement de l’Église, dans le sillage des saints. La Sainteté, communion avec Dieu Amour, s'exprime dans l'engagement à vivre selon l'amour, à vivre chrétiennement, et non en se limitant à un culte extérieur et sans âme. C'est mettre en pratique le commandement de l'amour partagé" et non reproduire le mépris du publicain en se vantant comme les pharisiens. "Puissions-nous tous offrir des sacrifices en nous-mêmes et écouter l'autre qui cherche le salut dans nos bonnes œuvres."

    Source : Vatican Information Service (Publié VIS Archive 01 - 12.10.15).

    Texte intégral traduit en français sur Zenit.org.

    Texte intégral original en italien en Salle de Presse du Saint-Siège.

  • J.-S. Bach : Suites pour violoncelle seul

    J.-S. Bach : Suites pour violoncelle seul
    Yo Yo Ma, violoncelle

    Suite No. 1 en sol majeur, BWV 1007
    Suite No. 2 en ré mineur, BWV 1008 16:34
    Suite No. 3 en do majeur, BWV 1009 35:35
    Suite No. 4 en mib majeur, BWV 1010 55:09
    Suite No. 5 en do mineur, BWV 1011 1:19:44
    Suite No. 6 en ré majeur, BWV 1012 1:43:29
  • Méditation : Du secours dans les tentations (1)

    « Il nous sera d'un grand secours, pour nous encourager dans les tentations, de considérer la faiblesse de nos ennemis, et combien c'est peu de chose que ce que le démon peut contre nous, puisqu'il ne saurait nous faire tomber en aucun péché, si nous ne le voulons. Voyez, mes frères, dit St Bernard, combien notre ennemi est faible ; il ne peut vaincre que celui qui veut bien être vaincu (1). Si un homme qui va au combat était assuré de vaincre s'il le voulait, quelle joie n'aurait-il point ? Ne se croirait-il pas assuré d'une victoire qui ne dépendrait que de sa volonté ? Nous pouvons aller au combat contre le démon avec la même confiance et la même joie ; car nous savons bien qu'il ne peut nous vaincre, si nous ne le voulons. C'est ce que remarque très bien St Jérôme (2), sur ces paroles que l'esprit malin dit à Jésus-Christ, lorsque, l'ayant enlevé sur le pinacle du temple, il lui conseillait de se précipiter à terre : Jetez-vous en bas ; et voilà, dit le Saint, le véritable langage du démon, qui ne désire rien tant que la chute de tous les hommes. Il peut, à la vérité, leur persuader de se précipiter, mais il ne peut pas les jeter lui-même dans le précipice. La voix du démon qui vous tente, vous dit : Précipitez-vous en enfer ; il faut lui répondre : Précipitez-vous-y vous-même, qui en savez déjà le chemin ; pour moi je n'en veux rien faire ; il n'en saurait avoir le pouvoir, si vous n'en avez la volonté. »

    1. Videte, fratres, quam debilis est hostis noster, qui non vincit nisi volentem. Bern. serm. in Dominic. 2. Quadrag. et 73. in Cant.
    2. Hier. sup. c. 4. Math. in illud : Mitte te deorsum. Matth 4. 5. Vox diaboli est, qui semper omnes cadere deorsum desiderat : persuadere potest, praecipitare non potest.

    A suivre demain.

    R.P. Alphonse Rodriguez s.j. (1526–1616), Pratique de la Perfection Chrétienne, Tome III, Part. II, Traité IV, Chap. XI, Trad. Abbé Regnier-Desmarais, Poitiers, Henri Oudin, 1866.

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    Sandro Botticelli, Les tentations du Christ (détail)
    Chapelle Sixtine, Rome