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  • 12h00 : Bénédiction Urbi et Orbi

    Retransmission en direct sur KTO

    Texte intégral du message du Pape traduit en français sur le site internet du Vatican.

  • Chants du propre de la Messe du Dimanche de Pâques

    Moines de l'Abbaye bénédictine de Fontgombault (1976)
     
    00:07 : Introït Resurrexit
    04:37 : Graduel "Hæc dies"
    07:38 : Alleluia "Pascha nostrum"
    09:46 : Séquence "Victimæ Paschali"
    11:33 : Offertoire "Terra tremuit"
    13:07 : Communion "Pascha nostrum"
  • 10h00, Place Saint-Pierre : Messe de Pâques présidée par le Pape François

     

  • William Byrd (00:00) & Palestrina (02:37) : "Haec Dies"

    King's College Choir - Dir. Sir David Willcocks (1965)
     
    Haec dies quam fecit Dominus;
    exultemus et laetemur in ea.
    Alleluia.
  • Méditation - Lumière de Pâques

    « Mais, dites-vous, s'il faut se réjouir aujourd'hui, ceux-là seuls y sont conviés, que ce jour embrasse ; le ciel et l'enfer n'ont pas été établis dans le jour de ce monde ; peut-on donc demander à ces éléments de fêter un jour auquel ils échappent totalement ? Mais ce jour que fit le Seigneur, pénètre tout, contient tout, embrasse à la fois, ciel, terre et enfer ! La lumière qu'est le Christ n'est pas arrêtée par des murs, ni brisée par les éléments, ni assombrie par les ténèbres. La lumière du Christ, dis-je, est un jour sans nuit, un jour sans fin ; partout, elle resplendit, partout elle rayonne, partout elle demeure.
    [...]
    Le jour du ciel resplendit à jamais, il brille, il étincelle, et nulle ombre ne peut le borner. Ainsi la lumière du Christ luit à jamais, elle rayonne, elle flamboie, et les ténèbres du péché ne peuvent l'étreindre. La lumière brille dans les ténèbres, dit l'évangéliste Jean, et les ténèbres ne l'ont pas retenue (Jn 1, 10).
    [...]
    Mes frères, nous devons nous réjouir en ce saint jour ; que nul, au souvenir de son péché, ne se dérobe à la joie commune ; qu'il ne rejette des prières publiques le fardeau de ses fautes ; quoique pécheur, il ne doit pas désespérer du pardon. Une faveur immense l'attend. Si le larron a mérité le paradis, pourquoi le chrétien resterait-il indigne de compassion ? Et si le Seigneur, sur sa croix, a eu pitié d'un voleur, il se laissera bien plus émouvoir par le chrétien, à sa résurrection ! Et si cette mort ignoble a tant donné à un misérable qui se fiait à lui, de quels bienfaits la gloire de sa résurrection ne comblera-t-elle pas la prière du chrétien ? Vous le savez, la joie et la victoire sont sources de plus de grâces que la captivité et les chaînes. »

    Maxime de Turin (†408-420), Homélie 57 (Sur le Psaume 14), Traduction de F. Quéré-Jaulmes, P.L. 57, 361-364, in "Le Mystère de Pâques", Lettres chrétiennes n°10, Grasset, Paris, 1965.

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    Méditations sur la fête de Pâques précédemment proposées ici :

    2011 : St Augustin

    2012 : P. Bruno Vercruysse et St Augustin

    2013 : Les Bénédictins de l'Abbaye de Notre-Dame d'Einsiedeln

    2014 : Pseudo-Hippolyte (IVe siècle)

    2015 : Vénérable Léon Dehon (1843-1925)

    2016 : St Jean Chrysostome

    2017 : P. Gabriel de Ste Marie-Madeleine O.C.D.

    2018 : P. Bruno Vercruysse
  • Hymne (avant 1632) "Ad Caenam"

    (ancienne Hymne des Vêpres au Temps Pascal)
    Bénédictins de l'Abbaye de Kergonan
    (Congrégation de Solesme, Dom Le Feuvre)
     
    Antiphonale 1912

    Ad cenam Agni próvidi,
    Et stolis albis cándidi,
    post tránsitum maris Rubri
    Christo canámus Príncipi.

    Cuius corpus sanctíssimum
    in ara crucis tórridum,
    Cruóre eius róseo
    Gustándo vívimus Deo.

    Protécti paschæ véspere
    a devastánte Angelo,
    Erépti de duríssimo
    Pharaónis império.

    Iam pascha nostrum Christus est,
    Qui immolátus agnus est :
    sinceritátis ázyma
    Caro eius obláta est.

    O vere digna hóstia,
    per quam fracta sunt tártara,
    Redémpta plebs captiváta,
    Réddita vitæ præmia.

    Consúrgit Christus túmulo,
    victor redit de bárathro,
    tyránnum trudens vínculo
    et Paradísum réserans.

    Quæsumus, Auctor ómnium,
    In hoc pascháli gáudio,
    Ab omni mortis ímpetu
    Tuum defénde pópulum.

    Glória tibi Dómine,
    Qui surrexísti a mórtuis,
    cum Patre et almo Spíritu,
    in sempitérna sæcula.
    Amen.

    (Source)
    Antiphonaire 1912

    Invités au repas de l’Agneau,
    revêtus de nos robes blanches,
    après avoir passé la mer rouge,
    chantons au Christ notre Chef.

    En goûtant sa chair toute sainte
    brulée sur l’autel de la Croix,
    en goûtant le vin de son sang,
    nous vivons de la vie de Dieu.

    Protégés au soir de la Pâque
    contre l’Ange exterminateur,
    nous avons été arrachés
    au dur pouvoir de Pharaon.

    C’est le Christ qui est notre Pâque,
    qui est l’agneau immolé ;
    azyme de sincérité,
    c’est sa chair qui est livrée.

    O victime vraiment digne
    brisant la porte des enfers :
    le peuple captif est racheté,
    les biens de la vie sont rendus.

    Le Christ se lève de la tombe ;
    il revient de l’abîme en vainqueur,
    poussant le tyran enchaîné,
    rouvrant l’entrée du Paradis.

    Nous vous prions, Auteur de toute chose,
    en cette joie pascale
    de tout assaut de la mort
    défendez votre peuple.

    Gloire à Vous, Seigneur,
    ressuscité d’entre les morts ;
    avec le Père et l’Esprit bienfaisant,
    dans les siècles éternels.
    Ainsi soit-il.
  • Dimanche 21 avril 2019

    Dimanche de la Résurrection

    Dimanche de Pâques

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    Eugène Burnand, Les disciples Pierre et Jean courant au sépulcre le matin de la Résurrection
    Musée d'Orsay, Paris

    (Crédit photo)

  • Exultet

    Basilique Vaticane, 23 avril 2011
     
    Redécouvrir l’Exultet (texte latin/français)

    Le Poème de la Veillée Pascale (commentaire, texte latin/français, contexte liturgique...)
  • Méditation - Vigile Pascale

    « Dans la Veillée pascale, l'Église représente le mystère de lumière du Christ par le signe du cierge pascal, dont la flamme est à la fois lumière et chaleur. Le symbolisme de la lumière est lié à celui du feu : luminosité et chaleur, luminosité et énergie de transformation contenue dans le feu – vérité et amour vont ensemble. Le cierge pascal brûle et ainsi il se consume : la croix et la résurrection sont inséparables. De la croix, de l’autodonation du Fils, naît la lumière, advient la vraie luminosité du monde. C’est au cierge pascal que tous nous allumons notre cierge, surtout celui des nouveaux baptisés, pour lesquels le Sacrement fait descendre dans les profondeurs de leur cœur la lumière du Christ. L'Église antique qualifiait le Baptême de fotismos, sacrement de l’illumination, communication de la lumière, et elle le reliait inséparablement à la résurrection du Christ. Dans le Baptême, Dieu dit à celui qui va recevoir le sacrement : « Que la lumière soit ! ». Celui-ci est alors introduit dans la lumière du Christ. Le Christ sépare alors la lumière des ténèbres. En Lui nous pouvons reconnaître ce qui est vrai et ce qui est faux, ce qui est luminosité et ce qui est obscurité. Avec Lui, jaillit en nous la lumière de la vérité et nous commençons à comprendre. Lorsqu’un jour Jésus vit venir à lui les foules qui se rassemblaient pour l’écouter et qui attendaient de lui une orientation, il en eut pitié, car ils étaient comme des brebis sans berger (cf. Mc 6, 34). Au milieu des courants contraires de l’époque, ils ne savaient pas vers qui aller. Combien sa compassion doit être grande aussi pour notre temps devant tous les grands discours derrière lesquels se cache en réalité un profond désarrois ! Où devons-nous aller ? Quelles sont les valeurs sur lesquelles nous pouvons nous régler ? Les valeurs selon lesquelles nous pouvons éduquer les jeunes, sans leur donner des règles qui peut-être ne résisteront pas, ni exiger d’eux des choses qui peut-être ne doivent pas leur être imposées ? Il est la Lumière. Le cierge du baptême est le symbole de l’illumination qui nous est communiquée par le Sacrement. C’est ainsi, qu’en cette heure, saint Paul nous parle d’une manière très directe. Dans la Lettre aux Philippiens, il dit qu’au sein d’une génération dévoyée et pervertie les chrétiens doivent briller comme des astres dans l’univers (cf. Ph 2, 15). Prions le Seigneur pour qu’au milieu de la confusion de ce temps, la petite flamme du cierge qu’Il a allumée en nous, la lumière délicate de sa parole et de son amour, ne s’éteigne pas en nous, mais qu’elle grandisse et devienne toujours plus lumineuse. Afin que nous soyons, avec Lui, des fils du jour, des foyers de lumière pour notre temps. »

    Benoît XVI, extrait de l'Homélie du Samedi Saint, 11 avril 2009.
    © Copyright 2009 - Libreria Editrice Vaticana.
    Source et texte intégral.

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    (Crédit photo : Catholic Cathedral in Wichita Kansas)

  • NEUVAINE A LA MISERICORDE DIVINE

    C'est Jésus lui-même qui ordonna à Sainte Faustine d'écrire cette Neuvaine et de la réciter avant la Fête de la Miséricorde, le 1er dimanche après Pâques. On la commence le Vendredi Saint (Petit Journal, § 1208).

    Texte de cette Neuvaine sur notre site internet

    "Je désire que durant ces neuf jours, tu amènes les âmes à la source de ma miséricorde, afin qu'elles puisent force et fraîcheur, ainsi que toutes les grâces dont elles ont besoin dans les difficultés de la vie et particulièrement à l'heure de la mort. [...] Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma miséricorde. " (Petit Journal, § 1209)
     
    "Chaque jour, tu amèneras à mon Cœur un groupe différent de ces âmes, et tu les plongeras dans l'océan de ma Miséricorde. Moi, je ferai entrer toutes ces âmes dans la demeure de mon Père. Tu feras cela dans cette vie et dans l'autre. Je ne refuserai rien aux âmes que tu amèneras à la source de ma Miséricorde. Chaque jour, par ma douloureuse Passion, tu solliciteras de mon Père des grâces pour ces âmes." (Petit Journal, § 1209)
  • Jean-Baptiste (Jan Krtitel) Vanhal (1739-1813) : Stabat Mater en fa mineur

    Prague Chamber Chorus & Orchestra - Dir. Václav Neumann

  • 21h15 : Chemin de Croix au Colisée

    Livret de la célébration

    Méditations du Chemin de Croix (texte intégral en français)

    Retransmission en direct sur KTO

  • Stevan Hristic : Svjati Boze

    (Dieu Saint)
    Hymne de l’Église Orthodoxe (1915)

  • 17h00, Basilique Saint-Pierre : Célébration de la Passion présidée par le Pape François

     

  • Marc-Antoine Charpentier : Leçons de Ténèbres du Vendredi Saint

    Concerto Vocale - Dir. René Jacobs

  • Méditation - « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi M'as-tu abandonné ? » (Mat XXVII, 46)

    « Jésus avait dit aux Apôtres, lors de la dernière Cène : « Voici venir l'heure... où vous serez dispersés... et Me laisserez seul. Mais non, Je ne suis pas seul, le Père est avec Moi. » (Jn XVI, 32). L'union avec le Père est tout pour Jésus : c'est sa vie et sa force, son réconfort et sa joie : si les hommes L'abandonnent, le Père est toujours avec Lui et cela Lui suffit. Cela nous fait mieux comprendre l'intensité de sa souffrance lorsque, au cours de la Passion, le Père se retire de Lui. Et cependant, même dans son agonie et sa mort sur la Croix, Jésus est toujours Dieu et, comme tel, toujours indissolublement uni au Père. Mais Il a pris sur Lui le lourd fardeau de nos péchés qui se dressent, comme une barrière de division morale, entre Lui et le Père. Bien qu'unie personnellement au Verbe, son Humanité se trouve, par miracle, privée de tout réconfort et soutien divin et sent, par contre, peser sur elle, toute la malédiction due au péché : « le Christ - dit Saint Paul aux Galates - nous a rachetés de la malédiction... devenu lui-même malédiction pour nous » (III, 13). Nous touchons ici le fond de l'abîme de la Passion de Jésus, les amertumes les plus atroces qu'Il a embrassées pour notre salut. Et toutefois, même au sein des plus cruels tourments, la plainte de Jésus est en parfaite harmonie avec l'abandon total : « Père, Je remets mon esprit entre tes mains » (Lc XXIII, 46). Ainsi Jésus, qui a voulu goûter jusqu'au bout combien il était amer pour l'homme de souffrir et de mourir, nous apprend à surmonter les troubles et les angoisses que la douleur et la mort suscitent en nous, par des actes de pleine soumission à la volonté divine et d'abandon confiant entre ses mains. »

    P. Bruno Vercruysse s.j., Nouvelles méditations pratiques pour tous les jours de l'année Tome I (Vendredi Saint), Braine-le-Comte - Paris, Charles Lelong - Jouby et Roger, 1874.

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    (Crédit photo)

    « L'agonie et la Croix ne sont pas des événements clos et pétrifiés. Pascal disait déjà : « Jésus est en agonie jusqu'à la fin du monde, il ne faut pas le laisser seul. » Oui, le Christ revit sa Passion glorieuse à travers tous les membres de l'humanité. Tant qu'un homme souffrira, en quelque lieu que ce soit, l'agonie de Jésus fera revivre la Croix pour que s'accomplisse la Rédemption. Tu n'es pas seul, quand tu accompagnes Jésus à Gethsémani et au Calvaire ; tu communies à tout l'univers et à tous tes frères. Ta souffrance n'est pas ressentie d'abord comme une souffrance individuelle, c'est la communion à une immense souffrance, immense dans l'espace et le temps. C'est celle de toute l'humanité et, plus encore, c'est celle de tout l'univers animé et inanimé.
    [...]
    Oui, l'expérience chrétienne comporte un élément douloureux, elle est communion à l'angoisse de la condition humaine. Et cet élément n'est pas superficiel, il est en toi-même : « Nous gémissons en nous-mêmes. » Avec tous tes frères, tu t'interroges, tu te débats et souvent, tu fais l'expérience de la mort. A l'oraison, laisse monter cette longue plainte, rappelle-toi ces visages et ces situations où l'homme agonise et meurt. Au cœur du monde, tu retrouves vraiment la Croix de Jésus.
    [...]
    Tu enfantes chaque jour ton être de fils de Dieu. Ton corps lui-même, tes puissances vitales qui te relient à l'humanité et au cosmos, doivent encore participer à cette filiation : « Ce que nous serons n'a pas encore été manifesté. Nous savons que nous le verrons tel qu'il est » (1 Jn 3, 2). L'Esprit de Dieu doit encore envahir toutes les zones de ton être de baptisé, et le monde entier. Le salut total, en plénitude, est à venir. Tu es tendu vers cet homme nouveau que tu enfantes chaque jour dans la douleur. Ton gémissement est analogue à celui du Christ à l'agonie et à la Croix, livrant son corps à la souffrance avec angoisse, mais c'est une souffrance exaltante qui porte en germe la victoire de la résurrection. »

    P. Jean Lafrance (1931-1991), Prie ton Père dans le secret (III, 45), Abbaye Ste Scholastique, Dourgne, 1978.

  • Célébrations du Jeudi Saint (Vatican et KTO)

    - 09h30, Basilique vaticane : Messe chrismale présidée par le Pape François

     
    - 19h00, Eglise Saint-Sulpice : Messe de la Cène du Seigneur

         Retransmission en direct sur KTO

     
    - 21h00, Veillée de prière dans les jardins de Gethsemani

         Retransmission en direct sur KTO

  • Marc-Antoine Charpentier : Leçons de Ténèbres du Jeudi Saint

    Première Leçon de Ténèbres pour une basse H. 121
    Il Seminario Musicale - Dir. Gérard Lesne (1995)
    Peter Harvey, basse


    Deuxième Leçon de Ténèbres H. 127
    Ensemble Gradiva - Veronique Dietschy (1990)
    Alain Zaepffel, Yasunori Imamura, Françoise Lengelle, Marianne Muller


    Troisième Leçon de Ténèbres H. 136
    Musica Polyphonica - Dir. Louis Devos (1985)